- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Par exemple, Under the silver lake c'est une bonne référence cinématographique sur la question de la culture et de son appropriation. La culture est-elle vraiment le résultat d'un choix personnel ou est-elle programmée par la société de consommation?
Oui, je conseille vraiment ce film, à J+1 il m'apparaît beaucoup plus intéressant philosophiquement que ce que j'ai pu brièvement en dire sur le fil ciné.
A part ça, je relis Baudrillard, Le système des objets : une véritable mine d'or!
Oui, je conseille vraiment ce film, à J+1 il m'apparaît beaucoup plus intéressant philosophiquement que ce que j'ai pu brièvement en dire sur le fil ciné.
A part ça, je relis Baudrillard, Le système des objets : une véritable mine d'or!
- MeerschNiveau 6
Je reviens avec de nouvelles questions : peut-on proposer comme oeuvre à lire un long extrait d'une oeuvre plus longue, mais qui constitue une véritable unité ? Je pense, pour être clair, à la Profession de foi du vicaire savoyard de Rousseau, qui d'ailleurs est souvent éditée à part de l'Emile.
Sinon, est-ce trop ambitieux de faire lire un pavé comme La République de Platon ?
Sinon, est-ce trop ambitieux de faire lire un pavé comme La République de Platon ?
- RuthvenGuide spirituel
1) Oui, on peut faire un extrait conséquent d'une oeuvre, la Profession de foi est donc une très bonne idée.
2) La République en entier, c'est, à mon avis, trop ambitieux (surtout pour une année de stage où tu ne mesures pas encore ce que peuvent faire les élèves et ce qu'ils ne peuvent pas faire) ; tu peux choisir un ou deux livres dans l'ensemble.
Dans la réalité, nous étudions souvent des textes fort courts ou des opuscules car la lecture d'un texte de philosophie est très difficile (pour te donner une idée, j'ai voulu faire L'avenir d'une illusion il y a quelques années, les élèves n'ont strictement rien compris en le lisant et j'ai dû paraphraser chapitre par chapitre).
2) La République en entier, c'est, à mon avis, trop ambitieux (surtout pour une année de stage où tu ne mesures pas encore ce que peuvent faire les élèves et ce qu'ils ne peuvent pas faire) ; tu peux choisir un ou deux livres dans l'ensemble.
Dans la réalité, nous étudions souvent des textes fort courts ou des opuscules car la lecture d'un texte de philosophie est très difficile (pour te donner une idée, j'ai voulu faire L'avenir d'une illusion il y a quelques années, les élèves n'ont strictement rien compris en le lisant et j'ai dû paraphraser chapitre par chapitre).
- MeerschNiveau 6
2) Oui, donc dans les faits, lire une oeuvre peut revenir à lire des extraits et non à la lire dans son intégralité. Pour ma part, je compte faire des cours-dissertations, et insérer dans chaque partie des explications de texte dont certaines porteront sur des textes courts issus de l'oeuvre de l'année, donc ça convient très bien.
Je lis et entends souvent que je ne mesure pas l'incapacité des élèves, donc je le sais théoriquement, mais je sens bien que je serai quand même étonné par le niveau effectif une fois devant eux, donc les mises en garde et les exemples concrets ne peuvent pas faire de mal ! Est-ce qu'on trouve quand même assez souvent un ou deux élèves d'un bon niveau qui redonnent un peu goût à la vie ou il ne faut pas compter là-dessus ? Petite question plus personnelle en passant : ça ne te déprime pas de faire cours à des élèves d'un niveau moyen si bas ?
4) Sinon, je regarde le calendrier de l'année, selon lequel l'année se termine début juillet. Mais comme les terminales passent leur bac, on peut considérer qu'en juin les cours sont finis, donc qu'à la rentrée du lundi 6 mai on n'a plus que trois semaines de cours, c'est bien ça ? C'est pour prévoir un peu l'organisation du cours sur l'année.
Je lis et entends souvent que je ne mesure pas l'incapacité des élèves, donc je le sais théoriquement, mais je sens bien que je serai quand même étonné par le niveau effectif une fois devant eux, donc les mises en garde et les exemples concrets ne peuvent pas faire de mal ! Est-ce qu'on trouve quand même assez souvent un ou deux élèves d'un bon niveau qui redonnent un peu goût à la vie ou il ne faut pas compter là-dessus ? Petite question plus personnelle en passant : ça ne te déprime pas de faire cours à des élèves d'un niveau moyen si bas ?
4) Sinon, je regarde le calendrier de l'année, selon lequel l'année se termine début juillet. Mais comme les terminales passent leur bac, on peut considérer qu'en juin les cours sont finis, donc qu'à la rentrée du lundi 6 mai on n'a plus que trois semaines de cours, c'est bien ça ? C'est pour prévoir un peu l'organisation du cours sur l'année.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Pour ma part, je vais faire Machiavel, Le prince (à partir du chapitre XV). Ce sont vraiment des textes hyper stimulants que tout le monde aime!
Pour l'autre texte, je ne sais pas, peut-être le manuel d'Epictète. Je pense que les deux textes se complètent très bien.
Pour l'autre texte, je ne sais pas, peut-être le manuel d'Epictète. Je pense que les deux textes se complètent très bien.
_________________
«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- RuthvenGuide spirituel
Meersch a écrit:2)
Je lis et entends souvent que je ne mesure pas l'incapacité des élèves, donc je le sais théoriquement, mais je sens bien que je serai quand même étonné par le niveau effectif une fois devant eux, donc les mises en garde et les exemples concrets ne peuvent pas faire de mal ! Est-ce qu'on trouve quand même assez souvent un ou deux élèves d'un bon niveau qui redonnent un peu goût à la vie ou il ne faut pas compter là-dessus ? Petite question plus personnelle en passant : ça ne te déprime pas de faire cours à des élèves d'un niveau moyen si bas ?
C'est un peu compliqué : il y a encore de bons et d'excellents élèves mais sans forcément avoir la culture que l'on pourrait supposer nécessaire (d'où la nécessité de les nourrir culturellement), et je n'ai pas l'impression de travailler uniquement pour eux (dans l'idéal, j'essaie de penser des cours à plusieurs étages où le plus fort et le plus faible peuvent tirer chacun quelque chose (je n'ai pas dit que cela marchait dans les faits); en ce qui me concerne, ce n'est pas le niveau qui est déprimant mais le manque d'envie - je n'arrive pas à me défaire d'un fond platonisant qui fait du désir le moteur de la pensée ; quand la grande majorité d'une classe n'a pas envie, même si par ailleurs les élèves peuvent proposer des copies recevables, c'est le pire de tout ; la question du niveau est, en revanche, un défi (pour l'enseignant) qui peut être stimulant puisqu'il faut trouver des stratagèmes (par ex. pour le vocabulaire technique, je fais souvent des pendus (c'est aussi un excellent moyen pour récupérer une classe qui se disperse et sur laquelle tu perds la main)).
Meersch a écrit:
4) Sinon, je regarde le calendrier de l'année, selon lequel l'année se termine début juillet. Mais comme les terminales passent leur bac, on peut considérer qu'en juin les cours sont finis, donc qu'à la rentrée du lundi 6 mai on n'a plus que trois semaines de cours, c'est bien ça ? C'est pour prévoir un peu l'organisation du cours sur l'année.
Tu peux compter plutôt sur quatre semaines de cours (fin des cours, première ou deuxième semaine de juin selon les lycées) ; généralement, il faut avoir caser les gros morceaux du programme avant mars parce qu'ensuite on rentre dans l'évaluation permanente (oraux de langue, CE de langue ...), et une fois que Parcoursup est passé les bonnes volontés se dispersent ...
Paul Dedalus a écrit:Pour ma part, je vais faire Machiavel, Le prince (à partir du chapitre XV). Ce sont vraiment des textes hyper stimulants que tout le monde aime!
Pour l'autre texte, je ne sais pas, peut-être le manuel d'Epictète. Je pense que les deux textes se complètent très bien.
Tu peux faire la même oeuvre dans les deux classes ! En S, il n'y a qu'une oeuvre obligatoire.
Paul Dedalus a écrit:Révision de la méthode de dissertation, ceux qui ont été en 1ère avec un prof un peu exigeant connaissent déjà un peu, à voir.
Mais oui, apprentissage de la méthode si vous préférez.
J'en profite pour réagir sur ce point ; l'approche en lettres et en philo au lycée est quand même très différente pour ce qui est de la dissert. Tu ne devrais supposer aucun prérequis et partir de zéro. C'est une bonne idée de les faire écrire rapidement (pense à leur donner des exemples d'intro. rédigées de ta main (mais accessibles à des néophytes) sur des sujets assez proches de celui qu'ils vont devoir traiter).
- MeerschNiveau 6
Oui, en parlant du bas niveau je pensais conjointement au manque d'intérêt des élèves, c'est vrai. C'est quand même peu réjouissant.
Nouvelles questions :
1) Quand tu parles de pendus, tu veux dire que tu fais le jeu du pendu avec des termes techniques, du genre "A _ _ _ _ _ _ E" pour ataraxie, etc. ?
2) Pour ce qui est de "caser les gros morceaux du programme", tu parles d'avoir bouclé toutes les notions ? Mars, c'est quand même tôt pour ça !
3) Au fait, il y a combien d'élèves par classe environ ?
Encore une fois, merci pour le temps que tu prends pour me répondre .
Nouvelles questions :
1) Quand tu parles de pendus, tu veux dire que tu fais le jeu du pendu avec des termes techniques, du genre "A _ _ _ _ _ _ E" pour ataraxie, etc. ?
2) Pour ce qui est de "caser les gros morceaux du programme", tu parles d'avoir bouclé toutes les notions ? Mars, c'est quand même tôt pour ça !
3) Au fait, il y a combien d'élèves par classe environ ?
Encore une fois, merci pour le temps que tu prends pour me répondre .
- RuthvenGuide spirituel
Meersch a écrit:
1) Quand tu parles de pendus, tu veux dire que tu fais le jeu du pendu avec des termes techniques, du genre "A _ _ _ _ _ _ E" pour ataraxie, etc. ?
Exactement (mais je ne donne pas les première et dernière lettres).
Pour te donner une idée des problèmes de vocabulaire, il y a beaucoup d'élèves qui ne distinguent pas objectif et subjectif (ou qui confondent l'un avec l'autre), cela me sidère toujours en Terminale.
Meersch a écrit: 2) Pour ce qui est de "caser les gros morceaux du programme", tu parles d'avoir bouclé toutes les notions ? Mars, c'est quand même tôt pour ça !
Ce n'est pas tant avoir bouclé toutes les notions (de toute façon, on ne boucle jamais à moins de faire des cours type Fiche du bac) que d'avoir traité ce que tu estimes essentiel car entre mars et mai, les classes ne travaillent plus autant (et parfois ne travaillent plus du tout); ils savent qu'ils auront le bac, l'expérience de ceux qui les ont précédés le leur montre, l'essentiel est fait avec les dossiers (c'est un calcul rationnel ...). Mon constat n'est que statistique.
Meersch a écrit:3) Au fait, il y a combien d'élèves par classe environ ?
Cela peut être variable selon les établissements ; en général, entre 30 et 36 (l'an dernier, j'avais quatre classes à 36 ; je crois que je vais avoir une L à 25 cette année et deux autres classes à 35 ou 36).
36, c'est beaucoup ; il faut donc occuper l'espace et ne pas rester collé à la zone de sécurité autour du tableau.
Meersch a écrit:Encore une fois, merci pour le temps que tu prends pour me répondre .
C'est avec plaisir ; des collègues ont fait de même quand je suis rentré dans le métier. N'hésite pas si tu as d'autres questions.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Quand je disais que j'étais coincé sur un autre topic, je pensais typiquement à ce type d'innovations ludiques, j'aurais peur que les élèves trouvent ça ridicule ou que ça me fasse passer pour encore plus zozo que je ne suis. Je ne me vois vraiment pas faire un pendu en classe...
Je suis tellement bizarre que je préfère m'en tenir à du très classique quitte à passer pour ennuyeux. A mon avis pour la première année je ne ferai que des exercices type bac (dissertation et explication de texte) et un peu de discussion avec les élèves sur divers sujets en les laissant prendre la main (je ne suis pas contre la discussion - un peu à l'américaine - en cours de philosophie tant qu'on en fait pas que ça).
Par contre, j'ai déjà posé la question mais quand on n'est pas à l'aise, il faut rédiger INTEGRALEMENT ses premiers cours ou pas?
Sachant que je sais bien lire de manière animée (en me détachant totalement de mes notes, ça ne fait pas une impression de texte lu).
Parce que je n'ai jamais été devant 35 élèves alors si j'oublie ce qu'il faut dire, il vaut peut être mieux un texte à lire non?
Je suis tellement bizarre que je préfère m'en tenir à du très classique quitte à passer pour ennuyeux. A mon avis pour la première année je ne ferai que des exercices type bac (dissertation et explication de texte) et un peu de discussion avec les élèves sur divers sujets en les laissant prendre la main (je ne suis pas contre la discussion - un peu à l'américaine - en cours de philosophie tant qu'on en fait pas que ça).
Par contre, j'ai déjà posé la question mais quand on n'est pas à l'aise, il faut rédiger INTEGRALEMENT ses premiers cours ou pas?
Sachant que je sais bien lire de manière animée (en me détachant totalement de mes notes, ça ne fait pas une impression de texte lu).
Parce que je n'ai jamais été devant 35 élèves alors si j'oublie ce qu'il faut dire, il vaut peut être mieux un texte à lire non?
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- MeerschNiveau 6
Paul Dedalus a écrit:j'aurais peur que les élèves trouvent ça ridicule ou que ça me fasse passer pour encore plus zozo que je ne suis.
Mdr !
Sois tranquille, moi non plus je ne me vois pas du tout faire un pendu en classe, du moins certainement pas au début, et pour les mêmes raisons que toi. Je verrai ensuite, l'aisance venant avec le temps.
Paul Dedalus a écrit:Par contre, j'ai déjà posé la question mais quand on n'est pas à l'aise, il faut rédiger INTEGRALEMENT ses premiers cours ou pas?
Je suppose qu'on va te répondre que ça dépend des profils. En ce qui me concerne, il est clair que je vais essayer de rédiger mes cours intégralement, en incluant même les réponses à faire aux questions probables des élèves. Ce que je crains par-dessus tout en classe, c'est d'avoir un trou, de passer pour incompétent parce que je bafouille en répondant à une question pourtant assez simple. D'où ma volonté de rédiger un cours intégral, quitte à improviser un peu dans les faits si je me sens assez à l'aise pour ça.
- ArrianosNiveau 1
Pour ceux que ça intéresse, il y a deux documents sur le site de l'académie de Montpellier qui recensent des centaines de sujets classés par notions. Génial pour trouver des sujets de cours et de devoirs . Je ne peux pas poster de lien étant nouvel inscrit. Il suffit de taper "sujets philosophie" sur google et c'est le quatrième lien.
Concernant la rédaction, personnellement, je vais faire comme au concours : plan très détaillé, intro, conclusion et transitions rédigées ainsi que les arguments un peu complexes. C'est à l'élaboration du cours au brouillon que je travaille toutes les questions/objections potentielles qu'on pourrait m'opposer. Je compte aussi m'appuyer sur le questionnement des élèves pour faire avancer le cours dans la direction qui m'intéresse (quitte à modifier mon plan si une piste plus intéressante que la mienne se dégage, mais bon ça me paraît acrobatique de faire ça au début).
De mon point de vue, le problème avec les cours rédigés intégralement concerne la tenue de classe. Cela me paraît difficile de regarder la classe et de se déplacer entre les rangs quand on a la tête dans ses notes. Mais comme dit Meersch, cela dépend des goûts et des couleurs, et avec un peu d'entraînement c'est sûrement faisable de concilier les deux.
Merci pour ton retour sur les .ppt Ruthven. Finalement, ayant fini mon premier cours, je pense que je vais assez peu m'en servir (juste pour les images ou textes, et encore...) car je préfère essayer d'interagir directement avec la classe.
Concernant la rédaction, personnellement, je vais faire comme au concours : plan très détaillé, intro, conclusion et transitions rédigées ainsi que les arguments un peu complexes. C'est à l'élaboration du cours au brouillon que je travaille toutes les questions/objections potentielles qu'on pourrait m'opposer. Je compte aussi m'appuyer sur le questionnement des élèves pour faire avancer le cours dans la direction qui m'intéresse (quitte à modifier mon plan si une piste plus intéressante que la mienne se dégage, mais bon ça me paraît acrobatique de faire ça au début).
De mon point de vue, le problème avec les cours rédigés intégralement concerne la tenue de classe. Cela me paraît difficile de regarder la classe et de se déplacer entre les rangs quand on a la tête dans ses notes. Mais comme dit Meersch, cela dépend des goûts et des couleurs, et avec un peu d'entraînement c'est sûrement faisable de concilier les deux.
Merci pour ton retour sur les .ppt Ruthven. Finalement, ayant fini mon premier cours, je pense que je vais assez peu m'en servir (juste pour les images ou textes, et encore...) car je préfère essayer d'interagir directement avec la classe.
- Vautrin84Niveau 10
Je ne suis pas en philo mais en français... mais je déconseillerais la rédaction intégrale du cours, car si tu es paumé tu vas mettre des plombes à retrouver ce que tu dois dire, lire les phrases suivantes, etc.
En général, je prépare mes cours sous forme de notes :
I - Un incipit réaliste
- Cadre spatio-temporel : "Paris" / "août 1880"
- Accumulation l.12 : "..." => apporte nombre de détails
- Protagoniste ordinaire : "pauvre ouvrier" (l. 3)
J'écris n'importe quoi mais c'est pour donner une idée...
En général, je prépare mes cours sous forme de notes :
I - Un incipit réaliste
- Cadre spatio-temporel : "Paris" / "août 1880"
- Accumulation l.12 : "..." => apporte nombre de détails
- Protagoniste ordinaire : "pauvre ouvrier" (l. 3)
J'écris n'importe quoi mais c'est pour donner une idée...
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui, je vois.
Ce qui est mieux en français, c'est qu'on s'appuie toujours sur un contenu, c'est très sécurisant face à un public .
En philosophie il faut parfois parler d'une notion de manière indépendante. Ça complique la tâche.
Je crois que je vais commencer par les grandes blessures narcissiques de l'humanité dans le cadre du cours sur l'inconscient.
Au fait : mes documents méthodologiques ne sont pas très bons, du moins pour la dissertation . Quelqu'un aurait-il une méthodologie de la dissertation à usage des lycéens à me fournir ?
Ce qui est mieux en français, c'est qu'on s'appuie toujours sur un contenu, c'est très sécurisant face à un public .
En philosophie il faut parfois parler d'une notion de manière indépendante. Ça complique la tâche.
Je crois que je vais commencer par les grandes blessures narcissiques de l'humanité dans le cadre du cours sur l'inconscient.
Au fait : mes documents méthodologiques ne sont pas très bons, du moins pour la dissertation . Quelqu'un aurait-il une méthodologie de la dissertation à usage des lycéens à me fournir ?
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- Vautrin84Niveau 10
A mon avis, c'est sensiblement identique Paul : on s'appuie souvent sur des textes et des oeuvres, comme vous, mais lorsque l'on fait un cours sur un mouvement, une école, un auteur, un genre, un point technique, etc. on le fait "de manière indépendante"
Cependant, je ne dirais jamais que le prof de lettres a plus de travail que le prof de philo... vous avez toute ma compassion !
Cependant, je ne dirais jamais que le prof de lettres a plus de travail que le prof de philo... vous avez toute ma compassion !
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- ArrianosNiveau 1
Je prévois 15 dissertations-cours en S et 16 en ES, pensez-vous que ce soit raisonnable? Mon programme couvre toutes les notions, c'est comme ça que j'arrive à ces chiffres. Cela fait à peu près huit heures par cours sur l'année (jusqu'à début Juin, Ruthven, ils n'écoutent vraiment plus rien à partir du mois de Mars???).
J'ai conscience que cela fait beaucoup et que je n'arriverai probablement pas à tout faire. Aussi, y a-t-il des notions "moins importantes" ou est-ce à l'appréciation de chaque professeur? Je me sentirais coupable s'ils tombaient au bac sur une notion (voire deux ou trois ) que nous n'aurions pas traitée ensemble.
J'ai conscience que cela fait beaucoup et que je n'arriverai probablement pas à tout faire. Aussi, y a-t-il des notions "moins importantes" ou est-ce à l'appréciation de chaque professeur? Je me sentirais coupable s'ils tombaient au bac sur une notion (voire deux ou trois ) que nous n'aurions pas traitée ensemble.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Ça me semble énorme.
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Marcel Jousse
- EuthyphronNiveau 6
En principe, tout enseignant doit traiter le programme, quelle que soit sa matière je pense.Arrianos a écrit: Y a-t-il des notions "moins importantes" ou est-ce à l'appréciation de chaque professeur? Je me sentirais coupable s'ils tombaient au bac sur une notion (voire deux ou trois ) que nous n'aurions pas traitée ensemble.
Mais rien n'oblige à accorder la même importance à chaque notion. Certaines peuvent n'être traitées que comme faisant partie d'une autre, plus globale. En pratique, personne ne fait tout ce qu'il aurait voulu faire. Le tout est, il me semble, que les élèves aient eu accès aux problématiques fondamentales et appris à y réfléchir par eux-mêmes. Mais ils n'auront jamais tout vu, non, ils ne seront jamais prêts à traiter tous les sujets possibles, et ce n'est pas le but.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Honnêtement je trouve que le programme de philosophie par notions est une blague, elles se recoupent toutes.
Je les traiterai simultanément.
Je relis L'homme de cour de Gracían, je vais en donner certains passages en lecture complémentaire à Machiavel.
Je les traiterai simultanément.
Je relis L'homme de cour de Gracían, je vais en donner certains passages en lecture complémentaire à Machiavel.
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- RuthvenGuide spirituel
Paul Dedalus a écrit:
Par contre, j'ai déjà posé la question mais quand on n'est pas à l'aise, il faut rédiger INTEGRALEMENT ses premiers cours ou pas?
Tout rédiger, c'est sécurisant mais cela peut bloquer la communication si tu te crispes sur tes notes ou même si tu les lis de manière apparemment détachée ; je rédige tout, mais je ne lis pas. Les notes restent sur le bureau en cas de digression, perte de fil etc. Il faut aussi se rendre compte que tout rédiger demande un travail monstrueux.
Meersch a écrit:
Sois tranquille, moi non plus je ne me vois pas du tout faire un pendu en classe, du moins certainement pas au début, et pour les mêmes raisons que toi. Je verrai ensuite, l'aisance venant avec le temps.
Tu verras, notamment avec tes technos, que c'est très utile pour reprendre la main (ils ne résistent pas au pendu ... )
Arrianos a écrit:Je prévois 15 dissertations-cours en S et 16 en ES, pensez-vous que ce soit raisonnable? Mon programme couvre toutes les notions, c'est comme ça que j'arrive à ces chiffres. Cela fait à peu près huit heures par cours sur l'année (jusqu'à début Juin, Ruthven, ils n'écoutent vraiment plus rien à partir du mois de Mars???).
J'ai conscience que cela fait beaucoup et que je n'arriverai probablement pas à tout faire. Aussi, y a-t-il des notions "moins importantes" ou est-ce à l'appréciation de chaque professeur? Je me sentirais coupable s'ils tombaient au bac sur une notion (voire deux ou trois ) que nous n'aurions pas traitée ensemble.
Cela me paraît ambitieux : tu risques de faire des cours "fiches du bac" ; tu peux quand même faire des plus gros cours qui brassent plusieurs notions ; sinon, comme Euthyphron.
Paul Dedalus a écrit:Au fait : mes documents méthodologiques ne sont pas très bons, du moins pour la dissertation . Quelqu'un aurait-il une méthodologie de la dissertation à usage des lycéens à me fournir.
Je mets en PJ mes docs : je suis plutôt partisan d'une simplification des exigences méthodologiques, je donne des instructions assez directrices - on peut aussi présenter la dissert comme le libre exercice de la pensée. Dans les docs, il y a la méthode, la fiche d'aide que je donne pour le 1er devoir et la fiche de rappel de la structure de la dissert. Je les enlèverai demain.
Fichiers retirés.
- User28384Niveau 8
merci vraiment, Ruthven, pour ces documents.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Géniale la méthodologie de la dissertation avec exemple d'un sujet à la clé!
Un immense merci !
Jusqu'ici j'utilisais une méthodologie beaucoup moins efficace pour les lycéens.
C'était le document d'une enseignante qui enseigne à l'université mais après coup je me suis rendu compte que sa méthode pouvait paraître fantasque à plus d'un titre pour un lycéen.
J'ai aussi eu la surprise de voir que beaucoup de profs ne faisaient pas de documents méthodologiques mais tout à l'oral.
Un immense merci !
Jusqu'ici j'utilisais une méthodologie beaucoup moins efficace pour les lycéens.
C'était le document d'une enseignante qui enseigne à l'université mais après coup je me suis rendu compte que sa méthode pouvait paraître fantasque à plus d'un titre pour un lycéen.
J'ai aussi eu la surprise de voir que beaucoup de profs ne faisaient pas de documents méthodologiques mais tout à l'oral.
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Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- henrietteMédiateur
Ruthven, vraiment, c'est adorable de ta part. Merci beaucoup de toute l'aide que tu apportes ici.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ArrianosNiveau 1
Merci Ruthven, j'aurais aimé avoir une méthodologie aussi précise dès la Terminale ! Je suis sur la même ligne que toi. Je pense qu'il faut être très directif au début. Chaque phrase doit remplir un objectif précis dans la dissertation.
- nicole 86Expert spécialisé
Merci beaucoup pour ces documents qui vont grandement me servir dans un cadre légèrement différent.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Je commence à angoisser : est-ce que ça arrive des stagiaires qui arrivent quasiment les mains dans les poches en ayant préparé ad minima?
Parce que quand je vois la masse de travail de certains collègues stagiaires, je commence à m'affoler.
Pour être honnête :
-J'ai une progression de 3 pages pour les cours de philosophie...(sans savoir si elle est applicable).
-J'ai une progression d'EMC de deux pages.
-J'ai quelques corpus (ceux utilisés au cours de l'année et des années précédentes pour les stages) regroupés autours de thèmes au programme.
Jusqu'ici je n'ai fait cours qu'à partir de corpus (donc pas fait cours du point de vue magistral).
-J'ai imaginé quelques sujets de dissertations à traiter et de textes à expliquer. (Concrètement ça se résume à trois plans détaillés pour le moment).
-J'ai choisi un texte au rattrapage : Machiavel, Le prince. Mais encore je n'ai encore préparé aucun cours dessus avec des lectures complémentaires de certains passages de L'homme de cour de Gracian.
Pouvez-vous me dire si c'est très insuffisant?
La direction du lycée dans lequel je suis nommé comme enseignant stagiaire va-t-elle me laisser faire ma rentrée si elle s'aperçoit que j'ai si peu œuvré pendant les vacances ou vais-je être remercié et on prendra un contractuel à ma place?
Et c'est tout...aucun texte tapé à l'ordinateur pour faire cours à partir de ça, ni rien parce que je ne vois pas trop comment m'y prendre...en fait je n'ai presque rien fait (je revis un peu les angoisses scolaires quand je n'avais pas capté qu'il y avait un travail à faire chez soi et que tout le monde arrivait avec son travail tout bien fait et que moi je n'avais rien fait alors que ce n'était pas de la mauvaise volonté mais simplement que j'étais sur une autre planète et que je n'en savais rien qu'il y avait ce travail à faire, j'espère que ça ne va pas être ça toute l'année).
Je me dis aussi que je suis strictement incapable de punir un élève pour travail non fait puisque ça m'est arrivé tant de fois par inadvertance.
Je souhaiterais aussi faire réfléchir mes élèves sur des thèmes au programme à partir de films projetés à certains moments de l'année. Bref, j'ai quand même des projets mais aucun comparatif ni référent pour savoir si c'est applicable ou pas. J'ai peur que tout se casse la g.... à la rentrée et je me hais de ne pas avoir préparé de cours solides (mais ça ne me ressemble tellement pas de faire ça...).
Parce que quand je vois la masse de travail de certains collègues stagiaires, je commence à m'affoler.
Pour être honnête :
-J'ai une progression de 3 pages pour les cours de philosophie...(sans savoir si elle est applicable).
-J'ai une progression d'EMC de deux pages.
-J'ai quelques corpus (ceux utilisés au cours de l'année et des années précédentes pour les stages) regroupés autours de thèmes au programme.
Jusqu'ici je n'ai fait cours qu'à partir de corpus (donc pas fait cours du point de vue magistral).
-J'ai imaginé quelques sujets de dissertations à traiter et de textes à expliquer. (Concrètement ça se résume à trois plans détaillés pour le moment).
-J'ai choisi un texte au rattrapage : Machiavel, Le prince. Mais encore je n'ai encore préparé aucun cours dessus avec des lectures complémentaires de certains passages de L'homme de cour de Gracian.
Pouvez-vous me dire si c'est très insuffisant?
La direction du lycée dans lequel je suis nommé comme enseignant stagiaire va-t-elle me laisser faire ma rentrée si elle s'aperçoit que j'ai si peu œuvré pendant les vacances ou vais-je être remercié et on prendra un contractuel à ma place?
Et c'est tout...aucun texte tapé à l'ordinateur pour faire cours à partir de ça, ni rien parce que je ne vois pas trop comment m'y prendre...en fait je n'ai presque rien fait (je revis un peu les angoisses scolaires quand je n'avais pas capté qu'il y avait un travail à faire chez soi et que tout le monde arrivait avec son travail tout bien fait et que moi je n'avais rien fait alors que ce n'était pas de la mauvaise volonté mais simplement que j'étais sur une autre planète et que je n'en savais rien qu'il y avait ce travail à faire, j'espère que ça ne va pas être ça toute l'année).
Je me dis aussi que je suis strictement incapable de punir un élève pour travail non fait puisque ça m'est arrivé tant de fois par inadvertance.
Je souhaiterais aussi faire réfléchir mes élèves sur des thèmes au programme à partir de films projetés à certains moments de l'année. Bref, j'ai quand même des projets mais aucun comparatif ni référent pour savoir si c'est applicable ou pas. J'ai peur que tout se casse la g.... à la rentrée et je me hais de ne pas avoir préparé de cours solides (mais ça ne me ressemble tellement pas de faire ça...).
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- PetraPortoNiveau 10
Paul Dedalus a écrit:Je commence à angoisser : est-ce que ça arrive des stagiaires qui arrivent quasiment les mains dans les poches en ayant préparé ad minima?
Parce que quand je vois la masse de travail de certains collègues stagiaires, je commence à m'affoler.
Pour être honnête :
-J'ai une progression de 3 pages pour les cours de philosophie...(sans savoir si elle est applicable).
-J'ai une progression d'EMC de deux pages.
-J'ai quelques corpus (ceux utilisés au cours de l'année et des années précédentes pour les stages) regroupés autours de thèmes au programme.
Jusqu'ici je n'ai fait cours qu'à partir de corpus (donc pas fait cours du point de vue magistral).
-J'ai imaginé quelques sujets de dissertations à traiter et de textes à expliquer. (Concrètement ça se résume à trois plans détaillés pour le moment).
-J'ai choisi un texte au rattrapage : Machiavel, Le prince. Mais encore je n'ai encore préparé aucun cours dessus avec des lectures complémentaires de certains passages de L'homme de cour de Gracian.
Pouvez-vous me dire si c'est très insuffisant?
La direction du lycée dans lequel je suis nommé comme enseignant stagiaire va-t-elle me laisser faire ma rentrée si elle s'aperçoit que j'ai si peu œuvré pendant les vacances ou vais-je être remercié et on prendra un contractuel à ma place
Et c'est tout...aucun texte tapé à l'ordinateur pour faire cours à partir de ça, ni rien parce que je ne vois pas trop comment m'y prendre...en fait je n'ai presque rien fait (je revis un peu les angoisses scolaires quand je n'avais pas capté qu'il y avait un travail à faire chez soi et que tout le monde arrivait avec son travail tout bien fait et que moi je n'avais rien fait alors que ce n'était pas de la mauvaise volonté mais simplement que j'étais sur une autre planète et que je n'en savais rien qu'il y avait ce travail à faire, j'espère que ça ne va pas être ça toute l'année).
Je me dis aussi que je suis strictement incapable de punir un élève pour travail non fait puisque ça m'est arrivé tant de fois par inadvertance.
Je souhaiterais aussi faire réfléchir mes élèves sur des thèmes au programme à partir de films projetés à certains moments de l'année. Bref, j'ai quand même des projets mais aucun comparatif ni référent pour savoir si c'est applicable ou pas. J'ai peur que tout se casse la g.... à la rentrée et je me hais de ne pas avoir préparé de cours solides (mais ça ne me ressemble tellement pas de faire ça...).
Je ne suis pas spécialiste du tout en philo mais pour la mise en place de tes cours, essaie sur une liste de dresser les quelques règles du fonctionnement de tes cours. Des choses simples que tu appliqueras : les bavardages, le matériel, les DM non rendus... C'est normal de stresser, on est tous passés par là.
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