- TriskelNiveau 7
Ruthven a écrit:En revanche, difficile de se parer dans l'universalisme républicain du concours quand on dispense les normaliens de l'écrit du CAPES (et qu'on leur attribue la moyenne des admissibles) ...
Je suis on ne peut plus d'accord. J'avais l'agrégation en tête en écrivant la formule consacrée...
- Panta RheiExpert
Loej a écrit:
Souvent des candidats ayant des lacunes réellement très importante dans le domaine sur lequel a porté l'épreuve (avec un savoir faire parfois inférieur à des élèves de Lycée...)
(...) or le jury n'ayant pas but de réaliser une évaluation formative note les erreurs mais ne le signale pas nécessairement au candidat.
Tout à fait d'accord. Je lis toujours les rapports de jury. Et celui du CAPES interne d'anglais 2012 est édifiant!
- Invité6Habitué du forum
Suis-je la seule à penser étrangement à ces élèves qui travaillent beaucoup (mais souvent mal) et viennent ensuite se plaindre d'une mauvaise note ???
On n'évalue pas l'élève, on n'évalue pas le travail effectué ni le temps qu'il y a passé, on évalue le résultat final, à un instant T !!
ça me rappelle un étudiant de BTS qui avait indiqué sur son DM "merci de bien vouloir accorder beaucoup d'attention à ma copie, j'ai passé du temps à la faire" (quelque chose du genre, comme si je ne passais pas du temps à corriger les copies !), bref, je revois l'étudiant et lui demande combien de temps il avait passé dessus, réponse : 3 heures ! moins que le temps imparti le jour de l'épreuve !!! Tout est relatif et on n'est pas toujours (même rarement) le mieux placé pour évaluer sa prestation...
Il vaut bien mieux chercher à comprendre ses erreurs (et les rapports de jury sont une excellente piste, mais on peut aussi réclamer ses copies et les faire lire à ses enseignants pour mieux comprendre) que d'être aigri par un système certes imparfait mais qui a le mérite d'exister (et d'ailleurs, cela me fait penser que certains ignorent peut-être que le monde est injuste...)
Mais bon, je m'éloigne du sujet....
On n'évalue pas l'élève, on n'évalue pas le travail effectué ni le temps qu'il y a passé, on évalue le résultat final, à un instant T !!
ça me rappelle un étudiant de BTS qui avait indiqué sur son DM "merci de bien vouloir accorder beaucoup d'attention à ma copie, j'ai passé du temps à la faire" (quelque chose du genre, comme si je ne passais pas du temps à corriger les copies !), bref, je revois l'étudiant et lui demande combien de temps il avait passé dessus, réponse : 3 heures ! moins que le temps imparti le jour de l'épreuve !!! Tout est relatif et on n'est pas toujours (même rarement) le mieux placé pour évaluer sa prestation...
Il vaut bien mieux chercher à comprendre ses erreurs (et les rapports de jury sont une excellente piste, mais on peut aussi réclamer ses copies et les faire lire à ses enseignants pour mieux comprendre) que d'être aigri par un système certes imparfait mais qui a le mérite d'exister (et d'ailleurs, cela me fait penser que certains ignorent peut-être que le monde est injuste...)
Mais bon, je m'éloigne du sujet....
- MéréthideHabitué du forum
jilucorg a écrit:On peut et on devrait améliorer beaucoup de choses concernant les conditions de préparation aux concours selon les situations, mais au moment de l'épreuve, seule la "prestation" anonyme du candidat est prise en compte. Le problème est exactement le même pour nos élèves, dès le 1er degré, d'ailleurs...
Peut on parler d'anonymat lorsqu'à l'oral la convoc que l'on présente porte nom, prénom, adresse et maintenant privé/public ?
- neoSage
Ils sont déjà titulaires d'un concours et fonctionnaires stagiaires, avec d'ailleurs un engagement décennal dans la FP.Ruthven a écrit:En revanche, difficile de se parer dans l'universalisme républicain du concours quand on dispense les normaliens de l'écrit du CAPES
Cela dépend des disciplines, c'est une décision du jury, souverain. En philo, de mon temps, les normaliens choisissant la dispense d'écrit au CAPES n'avaient pas la moyenne des admissibles, mais la moyenne de leurs propres notes d'oral. Les rapports de jury précisaient d'ailleurs que ce n'était pas nécessairement une bonne stratégie que de choisir la dispense d'écrit. Je ne sais pas si cela a évolué depuis.(et qu'on leur attribue la moyenne des admissibles)
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- RuthvenGuide spirituel
neo a écrit:Ils sont déjà titulaires d'un concours et fonctionnaires stagiaires, avec d'ailleurs un engagement décennal dans la FP.Ruthven a écrit:En revanche, difficile de se parer dans l'universalisme républicain du concours quand on dispense les normaliens de l'écrit du CAPES
Cela dépend des disciplines, c'est une décision du jury, souverain. En philo, de mon temps, les normaliens choisissant la dispense d'écrit au CAPES n'avaient pas la moyenne des admissibles, mais la moyenne de leurs propres notes d'oral. Les rapports de jury précisaient d'ailleurs que ce n'était pas nécessairement une bonne stratégie que de choisir la dispense d'écrit. Je ne sais pas si cela a évolué depuis.(et qu'on leur attribue la moyenne des admissibles)
Réforme obligatoire. Le rapport de jury du CAPES de 2010 ou 2011 indique que cette réforme avantage les dispensés de l'écrit mais que c'est la loi.
- jilucorgNeoprof expérimenté
Pour un jury, ces infos ne constituent pas une source d'informations personnelles susceptible d'orienter leur évaluation, il me semble.Méréthide a écrit:Peut on parler d'anonymat lorsqu'à l'oral la convoc que l'on présente porte nom, prénom, adresse et maintenant privé/public ?
- jilucorgNeoprof expérimenté
Je me souviens qu'à l'époque lointaine des IPES, les ipésiens/ennes étaient de même dispensés/es de l'écrit du CAPES dans les mêmes conditions, ce qui pour la plupart était généralement vécu comme un handicap, par rapport à la possibilité des autres d'accumuler des points à l'écrit.Ruthven a écrit:Réforme obligatoire. Le rapport de jury du CAPES de 2010 ou 2011 indique que cette réforme avantage les dispensés de l'écrit mais que c'est la loi.
- Invité-BHabitué du forum
Ruthven a écrit:
En revanche, difficile de se parer dans l'universalisme républicain du concours quand on dispense les normaliens de l'écrit du CAPES (et qu'on leur attribue la moyenne des admissibles) ...
En même temps, combien de normaliens passent le CAPES en souhaitant réellement enseigner en tant que certifié?
- TriskelNiveau 7
Cela dépend des matières, mais en Lettres de plus en plus le font comme un galop d'essai pour l'agreg. Il en résulte qu'ils prennent des places.
_________________
L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- MéréthideHabitué du forum
jilucorg a écrit:Pour un jury, ces infos ne constituent pas une source d'informations personnelles susceptible d'orienter leur évaluation, il me semble.Méréthide a écrit:Peut on parler d'anonymat lorsqu'à l'oral la convoc que l'on présente porte nom, prénom, adresse et maintenant privé/public ?
Baaaah oui et non, "on" a des stats qui montrent l'étrange échec chronique des personnes venant de Nice (et pis de Monaco) ...
L'intitulé privé aide encore moins dans mon cas ... je cumule les tares pour eux ...
Je ne comprends pas pourquoi on ne reste pas un numéro ... déjà que faire la différenciation homme/femme peut peut être jouer ... Allez savoir !
- alberto79Habitué du forum
astopia a écrit:Mais comment juger de nos conditions de travail ?
"J'ai préparé le concours chez mes parents. "
Derrière une seule phrase, je vois plusieurs réalités :
- tout le monde s'entend bien dans la famille, conditions idéales de travail. Je ne travaille pas à côté.
- idem, mais je travaille à côté pour leur donner un peu de sous, c'est normal.
- Mes parents sont des idiots pas finis pour ne pas dire autre chose, mais je n'ai pas de sous, je ne peux pas faire autrement ou je suis à la rue. Je travaille pour leur payer une pension de "dédommagement".
"Je travaille" :
ok, 5h au MacDo ne sont pas pareil que 5h de cours particuliers, que 5h en usine (ouvrier / bureau...)
"J'ai passé 1000h à préparer le CAPES."
On a pas tous la même capacité / efficacité / méthode de travail.
Comment veux-tu que le jury juge tout cela ? Et cela voudrait dire vérifier ce que disent les étudiants, sinon, vive les fraudes...
Bref, ce n'est pas parfait, mais les conditions de travail... Voilà quoi.
Je travaille à 1h aller de mon domicile, je travaille 4jours par semaine en collège, lycée général et technique et lycée professionnel. J'avais 9 niveaux cette année. 19,5h de travail / semaine. J'ai également enseigné un semestre en IUT. J'ai également enseigné un demi semestre en école d'ingénieur au pied levé pour remplacer une collègue. J'ai commencé à travailler mon C2i2e. J'aide régulièrement (deux fois par semaine) une amie qui n'a pas les moyens de payer une baby sitter.
J'ai loupé mon oral de peu. Je ne vais pas aller raconter ma vie au jury pour leur dire que le peu de point qui me manque, je dois finalement l'avoir à cause de tout ça.
C'est dur à avaler, mais maintenant il faut se reprendre et travailler. C'est dur, énervant, mais comme ça.
Ah, et j'ai oublié de préciser : en espagnol, tous les postes ont été pourvu. C'est l'un des CAPES les plus dur en pourcentage de réussite.
Vous avez totalement raison. Le problème c’est que le nombre de postes au concours aussi bien au Capes qu’à l’agrégation d’espagnol était anormalement bas. Bon courage pour l’ année prochaine.
- kensingtonEsprit éclairé
Maladroit a écrit:Loej a écrit:
Souvent des candidats ayant des lacunes réellement très importante dans le domaine sur lequel a porté l'épreuve (avec un savoir faire parfois inférieur à des élèves de Lycée...)
(...) or le jury n'ayant pas but de réaliser une évaluation formative note les erreurs mais ne le signale pas nécessairement au candidat.
Tout à fait d'accord. Je lis toujours les rapports de jury. Et celui du CAPES interne d'anglais 2012 est édifiant!
J'ai été voir ça et en effet
Lecture intéressante par ailleurs en ce qui concerne la didactique.
- farfallaEmpereur
Merci !alberto79 a écrit:astopia a écrit:Mais comment juger de nos conditions de travail ?
"J'ai préparé le concours chez mes parents. "
Derrière une seule phrase, je vois plusieurs réalités :
- tout le monde s'entend bien dans la famille, conditions idéales de travail. Je ne travaille pas à côté.
- idem, mais je travaille à côté pour leur donner un peu de sous, c'est normal.
- Mes parents sont des idiots pas finis pour ne pas dire autre chose, mais je n'ai pas de sous, je ne peux pas faire autrement ou je suis à la rue. Je travaille pour leur payer une pension de "dédommagement".
"Je travaille" :
ok, 5h au MacDo ne sont pas pareil que 5h de cours particuliers, que 5h en usine (ouvrier / bureau...)
"J'ai passé 1000h à préparer le CAPES."
On a pas tous la même capacité / efficacité / méthode de travail.
Comment veux-tu que le jury juge tout cela ? Et cela voudrait dire vérifier ce que disent les étudiants, sinon, vive les fraudes...
Bref, ce n'est pas parfait, mais les conditions de travail... Voilà quoi.
Je travaille à 1h aller de mon domicile, je travaille 4jours par semaine en collège, lycée général et technique et lycée professionnel. J'avais 9 niveaux cette année. 19,5h de travail / semaine. J'ai également enseigné un semestre en IUT. J'ai également enseigné un demi semestre en école d'ingénieur au pied levé pour remplacer une collègue. J'ai commencé à travailler mon C2i2e. J'aide régulièrement (deux fois par semaine) une amie qui n'a pas les moyens de payer une baby sitter.
J'ai loupé mon oral de peu. Je ne vais pas aller raconter ma vie au jury pour leur dire que le peu de point qui me manque, je dois finalement l'avoir à cause de tout ça.
C'est dur à avaler, mais maintenant il faut se reprendre et travailler. C'est dur, énervant, mais comme ça.
Ah, et j'ai oublié de préciser : en espagnol, tous les postes ont été pourvu. C'est l'un des CAPES les plus dur en pourcentage de réussite.
Vous avez totalement raison. Le problème c’est que le nombre de postes au concours aussi bien au Capes qu’à l’agrégation d’espagnol était anormalement bas. Bon courage pour l’ année prochaine.
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- NellGuide spirituel
Triskel a écrit:Cela dépend des matières, mais en Lettres de plus en plus le font comme un galop d'essai pour l'agreg. Il en résulte qu'ils prennent des places.
Ils remontent surtout les moyennes puisque normalement, les résultats d'agrég' sont rendus avant ceux du CAPES pour ne plus faire de doublons.
_________________
Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- MelanieSLBDoyen
Méréthide a écrit:jilucorg a écrit:Pour un jury, ces infos ne constituent pas une source d'informations personnelles susceptible d'orienter leur évaluation, il me semble.Méréthide a écrit:Peut on parler d'anonymat lorsqu'à l'oral la convoc que l'on présente porte nom, prénom, adresse et maintenant privé/public ?
Baaaah oui et non, "on" a des stats qui montrent l'étrange échec chronique des personnes venant de Nice (et pis de Monaco) ...
L'intitulé privé aide encore moins dans mon cas ... je cumule les tares pour eux ...
Je ne comprends pas pourquoi on ne reste pas un numéro ... déjà que faire la différenciation homme/femme peut peut être jouer ... Allez savoir !
Est-ce que le jury est étrangement anti-Nice, ou est-ce qu'une bonne partie des candidats sont formés au même endroit, par des gens qui ne maîtrisent peut-être pas tout à fait les attendus du concours?
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- InviteeFVénérable
Sangoku, je pense que l'échec à un concours est toujours difficile à digérer, sauf quand on le prend à la légère (ex : j'ai présenté cette année l'agrégation en sachant que je ne l'aurais pas, je souhaitais juste me mesurer à la difficulté des épreuves, si bien que l'échec aux écrits ne m'a ni attristée ni déstabilisée et je me suis réjouie d'avoir de meilleures notes que ce à quoi je m'attendais).
Il y a le fait d'un an (voire plus) d'investissement, la quantité de travail (en temps, en énergie...), le flou artistique (savoir ou ne pas savoir au juste ce qui a posé problème).
Ce sont des sensations normales.
Après, chacun réagit à sa façon : colère, tristesse, culpabilité, ou sublimation.
Je pense que dans ton cas, le hic est le fait que tous les postes n'aient pas été pourvus. Je pense effectivement que c'est plus dur à digérer de cette façon que lorsque "X personnes ont été meilleures que moi, or, le nombre de places étaient limitées". Je comprends que ce soit particulièrement difficile à vivre, voire révoltant.
Après, les notes et le classement à un concours sont extrêmement relatifs. Dans mon entourage proche, il y a des personnes bien ou très bien classées au concours qui se sont retrouvées en difficulté devant des classes (l'une a renoncé à son CAPES car elle a réalisé qu'elle n'était pas faite pour ce métier, notamment, des personnes non titularisées à l'issue du stage), d'autres beaucoup moins bien classées qui ont entamé une carrière brillante.
D'autres encore n'ont pas été admissibles au CAPES ou à l'agrégation et ont été classés dans les 10 premiers l'année suivante.
J'ai vu des majors de promo ne jamais réussir à décrocher le concours, des personnes ayant eu leurs années au rattrapage finir dans le premier décile, etc.
Comme quoi, il ne faut vraiment jurer de rien, voir plus loin que le concours et surtout : Y CROIRE.
Je te conseille de continuer, de t'accrocher, de faire contre mauvaise fortune bon cœur, continuer à travailler dur et à entretenir l'espoir, apprendre de tes erreurs, progresser, aller de l'avant... Courage !
Il y a le fait d'un an (voire plus) d'investissement, la quantité de travail (en temps, en énergie...), le flou artistique (savoir ou ne pas savoir au juste ce qui a posé problème).
Ce sont des sensations normales.
Après, chacun réagit à sa façon : colère, tristesse, culpabilité, ou sublimation.
Je pense que dans ton cas, le hic est le fait que tous les postes n'aient pas été pourvus. Je pense effectivement que c'est plus dur à digérer de cette façon que lorsque "X personnes ont été meilleures que moi, or, le nombre de places étaient limitées". Je comprends que ce soit particulièrement difficile à vivre, voire révoltant.
Après, les notes et le classement à un concours sont extrêmement relatifs. Dans mon entourage proche, il y a des personnes bien ou très bien classées au concours qui se sont retrouvées en difficulté devant des classes (l'une a renoncé à son CAPES car elle a réalisé qu'elle n'était pas faite pour ce métier, notamment, des personnes non titularisées à l'issue du stage), d'autres beaucoup moins bien classées qui ont entamé une carrière brillante.
D'autres encore n'ont pas été admissibles au CAPES ou à l'agrégation et ont été classés dans les 10 premiers l'année suivante.
J'ai vu des majors de promo ne jamais réussir à décrocher le concours, des personnes ayant eu leurs années au rattrapage finir dans le premier décile, etc.
Comme quoi, il ne faut vraiment jurer de rien, voir plus loin que le concours et surtout : Y CROIRE.
Je te conseille de continuer, de t'accrocher, de faire contre mauvaise fortune bon cœur, continuer à travailler dur et à entretenir l'espoir, apprendre de tes erreurs, progresser, aller de l'avant... Courage !
- User5899Demi-dieu
Je ne comprends pas bien. Justement, il n'y a pas un corps unique dans le secondaire. Je sais que, bien que présents dans la place () depuis plus longtemps, on nous dénie presque le droit à l'existence, mais enfin, si on s'en réfère aux textes officiels, c'est encore nous qui sommes pleinement chez nous au lycée.Loej a écrit:la solution actuelle, un seul corps , le corps des certifiés, et la même formation pour enseigner au collège ou au Lycée n'est pas non plus satisfaisante
[...]
J’ai laissé volontairement à part le cas des agrégés et je précise encore une fois que je cherche sans dogmatisme des solutions à une situation actuelle qui ne me semble pas satisfaisante.
- User5899Demi-dieu
Je profite de l'occasion pour demander à mon syndicat : et cette épreuve stupide et nocive d'agir en fonctionnaire gna gna gna, elle est aussi dans le collimateur ?Celeborn a écrit:Je souscris à votre critique sur la mastérisation, qui met les candidats dans des conditions de passation abominables. On travaille à faire changer ça, croyez-le.
- MéréthideHabitué du forum
@MélanieSLB : les deux sont parfaitement envisageable. Y a qu'à voir la préparation que j'ai suivit en M2 pour préparer le CAPES... Les "redoublantes" et cie m'ont mieux préparer par leur conseils et leur méthodes que les profs en eux même.
C'est peut être simplement une série de coïncidence sur la majeur partie des candidats en externe (une bonne partie au moins ayant été MAII un an ou plus) sur quasi toutes les matières ne passent pas la barre de l'oral.
En interne ça semble différent.
Étrange étrange ^^
Bref bref je pars profiter de mes vacances ! Bonne journée à tous !
C'est peut être simplement une série de coïncidence sur la majeur partie des candidats en externe (une bonne partie au moins ayant été MAII un an ou plus) sur quasi toutes les matières ne passent pas la barre de l'oral.
En interne ça semble différent.
Étrange étrange ^^
Bref bref je pars profiter de mes vacances ! Bonne journée à tous !
- DaphnéDemi-dieu
Cripure a écrit:Je profite de l'occasion pour demander à mon syndicat : et cette épreuve stupide et nocive d'agir en fonctionnaire gna gna gna, elle est aussi dans le collimateur ?Celeborn a écrit:Je souscris à votre critique sur la mastérisation, qui met les candidats dans des conditions de passation abominables. On travaille à faire changer ça, croyez-le.
Oui
- User5899Demi-dieu
Voilà une bonne nouvelle.Daphné a écrit:Cripure a écrit:Je profite de l'occasion pour demander à mon syndicat : et cette épreuve stupide et nocive d'agir en fonctionnaire gna gna gna, elle est aussi dans le collimateur ?Celeborn a écrit:Je souscris à votre critique sur la mastérisation, qui met les candidats dans des conditions de passation abominables. On travaille à faire changer ça, croyez-le.
Oui
Bon, j'ai déjà fait la blague, mais pour agir en fonctionnaire étiques, nous n'avons pas besoin d'une épreuve...
- TriskelNiveau 7
Cette épreuve est déjà réformée par le jury d'agrégation de LM, qui l'a transformée en une épreuve de "pédagogie". Il faut que le candidat, dans l'épreuve de hors-programme, rattache le texte à un corpus qu'il crée, pour l'insérer dans les programmes (collège et lycée, d'ailleurs) et aussi le lier à d'autres arts que la littérature. Ca la rendrait presque intéressante, si on pouvait y consacrer plus de 10mn dans la préparation...
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L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Méréthide a écrit:jilucorg a écrit:Pour un jury, ces infos ne constituent pas une source d'informations personnelles susceptible d'orienter leur évaluation, il me semble.Méréthide a écrit:Peut on parler d'anonymat lorsqu'à l'oral la convoc que l'on présente porte nom, prénom, adresse et maintenant privé/public ?
Baaaah oui et non, "on" a des stats qui montrent l'étrange échec chronique des personnes venant de Nice (et pis de Monaco) ...
L'intitulé privé aide encore moins dans mon cas ... je cumule les tares pour eux ...
Je ne comprends pas pourquoi on ne reste pas un numéro ... déjà que faire la différenciation homme/femme peut peut être jouer ... Allez savoir !
Boarf... ça, c'est une légende... J'ai déjà entendu ça à propos d'autres académies... Le jury, c'est aussi des vrais gens, hein : ils viennent de partout en France (même de Nice, je parie :lol: ). Par ailleurs, ils ont autre chose à faire que d'éplucher la convocation : ils sont censés écouter les candidats, aussi
Et on ne peut pas rester un numéro : devant une classe, on n'est pas un numéro. La présence, l'apparence, la diction, la réactivité, tous ces éléments-là interviennent nécessairement à l'oral, concours ou pas. Autrement dit, devant un jury comme devant une classe, il faut apprendre à se mettre en scène (et la mise en scène varie selon le public !), et à tirer parti de ce qu'on est. Un candidat agréable, souriant, réactif, etc, saura charmer le jury (oui, charmer : il y a un jeu de séduction, comme dans tout échange !) et sera préféré à un mollusque pleurard, ça me paraît évident
- Karine B.Guide spirituel
Cripure a écrit:Voilà une bonne nouvelle.Daphné a écrit:Cripure a écrit:Je profite de l'occasion pour demander à mon syndicat : et cette épreuve stupide et nocive d'agir en fonctionnaire gna gna gna, elle est aussi dans le collimateur ?Celeborn a écrit:Je souscris à votre critique sur la mastérisation, qui met les candidats dans des conditions de passation abominables. On travaille à faire changer ça, croyez-le.
Oui
Bon, j'ai déjà fait la blague, mais pour agir en fonctionnaire étiques, nous n'avons pas besoin d'une épreuve...
si c'est aussi efficace que l'interdiction des HS aux stagiaires, la décharge pour tous ... l'épreuve a encore de beaux jours devant elle ....
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- EpsilonNiveau 1
Apparemment l'EN souhaiterait mettre en place deux sessions d'examen (novembre et printemps). La session au printemps serait ouverte à un public plus large.
Source : Lucie Delaporte (24 juillet 2012). L'école en pleine crise de vocations. Médiapart. (Accès abonné uniquement)Pour répondre aux besoins qui vont se poser pour la rentrée 2013, le ministère envisage une solution radicale. Il s’agirait de mettre en place une deuxième session de concours d’enseignement au printemps prochain, quand ceux qui viennent de s’inscrire débuteront, eux, leurs écrits à l’automne. Cette deuxième vague serait ainsi beaucoup plus largement ouverte – sans doute aux étudiants entrés dans le processus de pré-recrutement et plus généralement à ceux inscrits en première année de master. « Le calendrier est très serré. Tout cela devra être fixé dans la loi d’orientation de décembre », prévient Daniel Robin.
Au cabinet de Vincent Peillon, on n’infirme ni ne confirme l’information, en précisant qu’il est trop tôt pour se prononcer, alors que la grande concertation sur l’école doit se poursuivre jusqu’au mois de septembre. Pourtant tout porte à croire que cette session de rattrapage est déjà plus qu’une hypothèse de travail.
- [V.N.I] Concours enseignants : 968 postes non pourvus au Capes externe 2013.
- Les chiffres dramatiques du capes externe en 2011 : tous les postes n'ont pas été pourvus en mathématiques, lettres, musique, documentation, langues, SES...
- 532 postes non pourvus au CAPES 2019
- Pourquoi certains postes ne sont pas pourvus au CAPES
- En cas de postes non pourvus au Capes, faut-il intégrer dans le corps des certifiés les admissibles à l'agrégation ?
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