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- HubertJe viens de m'inscrire !
Bonjour à ceux qui me liront.
Je me permets un premier post sur ce forum que je consulte depuis quelques années à présent, mais sur lequel je n'ai pu trouver de réponse adéquate à mon interrogation.
Savez-vous pourquoi certains postes ne sont pas pourvus au CAPES ?
Cette question s'impose à moi dans la mesure où, pour la troisième fois, j'ai échoué lors des oraux du CAPES externe de SES. De 2 points en 2019, et de 1 point en 2021 et 2022.
En revanche, je constate que cette session tous les postes n'ont pas été pourvus, contrairement aux années précédentes.
Je dispose des rapports de jury depuis 2016 et je constate les éléments suivants:
2016: 120 postes offerts pour 120 admis (barre d'admission 9.5, pour information la barre de 2015 était à 8,67)
2017: 113 postes offerts pour 113 admis (barre d'admission 10.67)
2018: 85 postes offerts pour 85 admis (barre d'admission 11.33)
2019: 117 postes offerts pour 117 admis (barre d'admission 11.17)
2020: 130 postes offerts pour 130 admis (barre d'admission 11.5)
2021: 126 postes offerts pour 126 admis (barre d'admission 11.33)
2022: 121 postes offerts pour 102 admis (barre d'admission 11)
Cette année 2022 constitue à mon sens une anomalie statistique, puisque tous les postes n'ont pas été pourvus.
Loin de moi l'idée de remettre en cause la souveraineté du jury. Ils ont estimé que les candidats qui ont obtenu une moyenne inférieure à 11/20 ne sont pas aptes à être recrutés. A titre personnel, je finis à 10,91/20, et je ne comprends pas pourquoi ce résultat est jugé trop insuffisant par le jury, alors même qu'en 2015, 2016 et 2017, les jurys de l'époque sont allés chercher plus loin dans le classement.
J'admets que le problème se pose pour certaines matières où les notes des derniers admis sont très faibles, en mathématique par exemple. Mais je trouve pour le moins curieux de changer la règle au dernier moment (finalement ce sera 102 et non 121), alors même que le 103ème (probablement moi ou alors de peu), décroche une moyenne tout de même honorable me semble-t-il, du reste pas infamante.
Je remercie ceux qui auront pris le temps de me lire, et ceux qui sauront éclairer ma lanterne sur cette question (le rectorat de Grenoble n'a pas daigné me répondre, ce qui ne m'étonne guère compte tenu de la manière dont il gère la rémunération des contractuels, mais c'est une autre histoire...).
Cordialement
Je me permets un premier post sur ce forum que je consulte depuis quelques années à présent, mais sur lequel je n'ai pu trouver de réponse adéquate à mon interrogation.
Savez-vous pourquoi certains postes ne sont pas pourvus au CAPES ?
Cette question s'impose à moi dans la mesure où, pour la troisième fois, j'ai échoué lors des oraux du CAPES externe de SES. De 2 points en 2019, et de 1 point en 2021 et 2022.
En revanche, je constate que cette session tous les postes n'ont pas été pourvus, contrairement aux années précédentes.
Je dispose des rapports de jury depuis 2016 et je constate les éléments suivants:
2016: 120 postes offerts pour 120 admis (barre d'admission 9.5, pour information la barre de 2015 était à 8,67)
2017: 113 postes offerts pour 113 admis (barre d'admission 10.67)
2018: 85 postes offerts pour 85 admis (barre d'admission 11.33)
2019: 117 postes offerts pour 117 admis (barre d'admission 11.17)
2020: 130 postes offerts pour 130 admis (barre d'admission 11.5)
2021: 126 postes offerts pour 126 admis (barre d'admission 11.33)
2022: 121 postes offerts pour 102 admis (barre d'admission 11)
Cette année 2022 constitue à mon sens une anomalie statistique, puisque tous les postes n'ont pas été pourvus.
Loin de moi l'idée de remettre en cause la souveraineté du jury. Ils ont estimé que les candidats qui ont obtenu une moyenne inférieure à 11/20 ne sont pas aptes à être recrutés. A titre personnel, je finis à 10,91/20, et je ne comprends pas pourquoi ce résultat est jugé trop insuffisant par le jury, alors même qu'en 2015, 2016 et 2017, les jurys de l'époque sont allés chercher plus loin dans le classement.
J'admets que le problème se pose pour certaines matières où les notes des derniers admis sont très faibles, en mathématique par exemple. Mais je trouve pour le moins curieux de changer la règle au dernier moment (finalement ce sera 102 et non 121), alors même que le 103ème (probablement moi ou alors de peu), décroche une moyenne tout de même honorable me semble-t-il, du reste pas infamante.
Je remercie ceux qui auront pris le temps de me lire, et ceux qui sauront éclairer ma lanterne sur cette question (le rectorat de Grenoble n'a pas daigné me répondre, ce qui ne m'étonne guère compte tenu de la manière dont il gère la rémunération des contractuels, mais c'est une autre histoire...).
Cordialement
- MathadorEmpereur
Tu fais des comparaisons entre des maquettes de concours différentes.
Est-il vraiment raisonnable de comparer le CAPES de 2015, où toutes les épreuves était un minimum disciplinaires, avec le CAPES 2022 où l'une des 4 épreuves (1/4 de la note finale) est un entretien d'embauche ?
De plus, il ne t'échappera pas qu'en 2015 l'orientation politique du gouvernement était différente, et qu'il cherchait à l'époque à pourvoir plus de postes de titulaires (mais pas au prix d'une vraie revalorisation de la paye et/ou d'une lutte contre la malveillance hiérarchique…).
Est-il vraiment raisonnable de comparer le CAPES de 2015, où toutes les épreuves était un minimum disciplinaires, avec le CAPES 2022 où l'une des 4 épreuves (1/4 de la note finale) est un entretien d'embauche ?
De plus, il ne t'échappera pas qu'en 2015 l'orientation politique du gouvernement était différente, et qu'il cherchait à l'époque à pourvoir plus de postes de titulaires (mais pas au prix d'une vraie revalorisation de la paye et/ou d'une lutte contre la malveillance hiérarchique…).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
La moyenne des copies de concours est décidée avant la correction par le directoire du concours.
La moyenne est communiquée aux correcteurs avant la correction pour qu'ils corrigent tous avec la même échelle de notation.
Cette moyenne peut changer. Il y a une vingtaine d'année, les notes du CAPES étaient très basse. Les directoires ont "remonté" ces notes en demandant des moyennes plus hautes aux correcteurs.
Donc il est difficile de comparer des barres d'admission d'une année sur l'autre sans connaître la politique, interne et secrète, du directoire en la matière.
La moyenne est communiquée aux correcteurs avant la correction pour qu'ils corrigent tous avec la même échelle de notation.
Cette moyenne peut changer. Il y a une vingtaine d'année, les notes du CAPES étaient très basse. Les directoires ont "remonté" ces notes en demandant des moyennes plus hautes aux correcteurs.
Donc il est difficile de comparer des barres d'admission d'une année sur l'autre sans connaître la politique, interne et secrète, du directoire en la matière.
- MelanieSLBDoyen
Il s'agit généralement d'un problème de niveau, qu'on estime trop faible pour enseigner.
Pour les notes, il n'est pas inhabituel dans un concours de devoir atteindre une moyenne pré-déterminée, qui ne dit en fait pas grand chose du niveau intrinsèque du travail fourni.
Je ne te connais pas, et je ne veux pas du tout dire que tu n'as pas les capacités/compétences/le niveau pour enseigner, je n'en sais rien du tout. Il est possible aussi qu'une de tes notes dans une des épreuves soit vraiment faible et que le jury estime que cela ne présage pas d'une bonne année de stage, ou que tu aies fait/dit quelque chose aux oraux que le jury n'a pas du tout apprécié.
Pour les notes, il n'est pas inhabituel dans un concours de devoir atteindre une moyenne pré-déterminée, qui ne dit en fait pas grand chose du niveau intrinsèque du travail fourni.
Je ne te connais pas, et je ne veux pas du tout dire que tu n'as pas les capacités/compétences/le niveau pour enseigner, je n'en sais rien du tout. Il est possible aussi qu'une de tes notes dans une des épreuves soit vraiment faible et que le jury estime que cela ne présage pas d'une bonne année de stage, ou que tu aies fait/dit quelque chose aux oraux que le jury n'a pas du tout apprécié.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- EnaecoVénérable
Hubert a écrit:
Cette année 2022 constitue à mon sens une anomalie statistique, puisque tous les postes n'ont pas été pourvus.
Loin de moi l'idée de remettre en cause la souveraineté du jury. Ils ont estimé que les candidats qui ont obtenu une moyenne inférieure à 11/20 ne sont pas aptes à être recrutés. A titre personnel, je finis à 10,91/20, et je ne comprends pas pourquoi ce résultat est jugé trop insuffisant par le jury, alors même qu'en 2015, 2016 et 2017, les jurys de l'époque sont allés chercher plus loin dans le classement.
J'admets que le problème se pose pour certaines matières où les notes des derniers admis sont très faibles, en mathématique par exemple. Mais je trouve pour le moins curieux de changer la règle au dernier moment (finalement ce sera 102 et non 121), alors même que le 103ème (probablement moi ou alors de peu), décroche une moyenne tout de même honorable me semble-t-il, du reste pas infamante.
Plusieurs éléments de réponse :
- cette année, les conditions ont changé et on se retrouve avec mécaniquement moins de candidats qui peuvent se présenter
- la règle n'a pas changé au dernier moment. On a ouvert 121 postes, mais le jury a jugé qu'il n'y avait que 102 candidats aptes.
- une note dépend de la façon de noter. dans certains concours, on se fait refuser avec 15 de moyenne et dans d'autres, on se fait accepter avec 6 de moyenne. On peut regretter le manque d'uniformité entre les concours et pire, entre les années d'un même concours, mais il n'y a pas de règle. C'est le jury qui fixe ses exigences.
- le jury a peut-être été chercher plus loin dans le classement en 2015, 2016 et 2017 mais ça fait 4 ans qu'ils ne vont pas chercher sous les 11 de moyenne (indépendamment du classement). (je pense que tu as mélangé moyenne et classement)
- HubertJe viens de m'inscrire !
Je vous remercie pour vos rapides réponses.
Si je résume, il ne faut peut-être plus vraiment se fier au nombre de postes ouverts au concours, mais plutôt aux récentes barres d'admission (en somme 11) pour savoir si tous les postes seront pourvus.
Pour info, il est vrai que la partie disciplinaire du concours a baissé, mais c'est justement sur le disciplinaire où je "ramassais" des points (19/20 à la dissertation d'éco en 2021, 16 à celle de 2019, mais les coeff sont faibles). C'est donc bien sur la partie pédagogique que j'achoppe. Mais c'est derrière moi à présent, être refusé 3 fois à moins de 0,3/20 sur trois sessions, j'admets que le jeu n'en vaut plus la chandelle.
En revanche s'entendre dire que le jury a jugé apte à enseigner un candidat à 11 de moyenne et un candidat à 10,91 inapte, je trouve cela discutable d'un point de vue scientifique (3 ans de contractuel à mon actif avec inspection élogieuse). Autant je ne discute pas l'évaluation des écrits (les critères de réussite sont connus). Mais en ce qui concerne les oraux, la part d'aléatoire (dire que des sujets sont plus ardus que d'autres relève de la lapalissade) et de subjectivité dans l'évaluation (surtout pour cette nouvelle épreuve d'entretien d'embauche) me paraît desservir le sérieux de ce concours. Peut-être en est-il autrement pour l'agrégation, qui évalue plus des savoirs qu'une posture ?
Si je résume, il ne faut peut-être plus vraiment se fier au nombre de postes ouverts au concours, mais plutôt aux récentes barres d'admission (en somme 11) pour savoir si tous les postes seront pourvus.
Pour info, il est vrai que la partie disciplinaire du concours a baissé, mais c'est justement sur le disciplinaire où je "ramassais" des points (19/20 à la dissertation d'éco en 2021, 16 à celle de 2019, mais les coeff sont faibles). C'est donc bien sur la partie pédagogique que j'achoppe. Mais c'est derrière moi à présent, être refusé 3 fois à moins de 0,3/20 sur trois sessions, j'admets que le jeu n'en vaut plus la chandelle.
En revanche s'entendre dire que le jury a jugé apte à enseigner un candidat à 11 de moyenne et un candidat à 10,91 inapte, je trouve cela discutable d'un point de vue scientifique (3 ans de contractuel à mon actif avec inspection élogieuse). Autant je ne discute pas l'évaluation des écrits (les critères de réussite sont connus). Mais en ce qui concerne les oraux, la part d'aléatoire (dire que des sujets sont plus ardus que d'autres relève de la lapalissade) et de subjectivité dans l'évaluation (surtout pour cette nouvelle épreuve d'entretien d'embauche) me paraît desservir le sérieux de ce concours. Peut-être en est-il autrement pour l'agrégation, qui évalue plus des savoirs qu'une posture ?
- EnaecoVénérable
Hubert a écrit:Je vous remercie pour vos rapides réponses.
Si je résume, il ne faut peut-être plus vraiment se fier au nombre de postes ouverts au concours, mais plutôt aux récentes barres d'admission (en somme 11) pour savoir si tous les postes seront pourvus.
Pour info, il est vrai que la partie disciplinaire du concours a baissé, mais c'est justement sur le disciplinaire où je "ramassais" des points (19/20 à la dissertation d'éco en 2021, 16 à celle de 2019, mais les coeff sont faibles). C'est donc bien sur la partie pédagogique que j'achoppe. Mais c'est derrière moi à présent, être refusé 3 fois à moins de 0,3/20 sur trois sessions, j'admets que le jeu n'en vaut plus la chandelle.
En revanche s'entendre dire que le jury a jugé apte à enseigner un candidat à 11 de moyenne et un candidat à 10,91 inapte, je trouve cela discutable d'un point de vue scientifique (3 ans de contractuel à mon actif avec inspection élogieuse). Autant je ne discute pas l'évaluation des écrits (les critères de réussite sont connus). Mais en ce qui concerne les oraux, la part d'aléatoire (dire que des sujets sont plus ardus que d'autres relève de la lapalissade) et de subjectivité dans l'évaluation (surtout pour cette nouvelle épreuve d'entretien d'embauche) me paraît desservir le sérieux de ce concours. Peut-être en est-il autrement pour l'agrégation, qui évalue plus des savoirs qu'une posture ?
Je comprends ta déception mais il faut bien fixer une barre.
Peut-être qu'on pourrait faire un repêchage et modifier artificiellement la moyenne finale pour ceux qui sont à un écart faible de la barre et afficher la "fausse" barre initiale pour limiter la frustration (par exemple, on remonte tous ceux qui sont entre 10,5 et 11 sans leur dire mais dans ce cas, la vraie barre est à 10,5 et celui qui est à 10,41 pourra tenir le même raisonnement) mais ça c'est plutôt l'esprit bac, pas concours.
Il y a également une part d'aléatoire, de subjectivité et de chance dans le concours, c'est sur.
- TailleventFidèle du forum
En fait, il me semble qu'il y a un aspect intéressant ici.Enaeco a écrit:Je comprends ta déception mais il faut bien fixer une barre.
En principe, ce qui différencie un examen d'un concours, c'est justement cette notion : dans un examen on fixe une barre, dans un concours, on prend les X meilleurs. Ici, il y a un concours, mais avec une barre. Je ne dis pas qu'elle ne fait pas sens dans la mesure où il faut bien assurer un niveau minimal mais on mélange deux logiques sans forcément le dire clairement.
- DesolationRowEmpereur
Il faut bien fixer une barre, c’est-à-dire une note en-dessous de laquelle on juge qu’un candidat n’a pas le niveau suffisant. Il y a quelques années le jury de l’agrégation de LC coupait au premier candidat dont il jugeait qu’il ne savait pas le grec. Ça faisait une barre arithmétique qui correspondait à un niveau minimal attendu.
- OùsontlesprofsJe viens de m'inscrire !
Bonsoir, je lis régulièrement des posts sur votre site, je suis prof en fin de carrière et je voulais reposer la question titre de ce post.
Nous sommes en voie de disparition, les classes montent en effectif, 36 cette année, pourquoi pas 40 un jour, ( cela me rappelera mes débuts) , les postes proposés au capes se réduisent comme peau de chagrin et... Cette année encore on ne recrute pas sur tous ces postes.
Est ce à dire que les candidats reçus valent mons que ceux recrutés à la hâte en début d'année scolaire ?
Je ne comprends pas.
Ce sont des postes devant élèves, la conséquence de ce non recrutement est très concrète dans nos établissements.
Non décidément j'ai besoin que vous m'expliquiez, si vous le voulez bien
Merci par avance
Nous sommes en voie de disparition, les classes montent en effectif, 36 cette année, pourquoi pas 40 un jour, ( cela me rappelera mes débuts) , les postes proposés au capes se réduisent comme peau de chagrin et... Cette année encore on ne recrute pas sur tous ces postes.
Est ce à dire que les candidats reçus valent mons que ceux recrutés à la hâte en début d'année scolaire ?
Je ne comprends pas.
Ce sont des postes devant élèves, la conséquence de ce non recrutement est très concrète dans nos établissements.
Non décidément j'ai besoin que vous m'expliquiez, si vous le voulez bien
Merci par avance
- JennyMédiateur
C'est différent de recruter quelqu'un pour un an ou pour 42 ans.
- eleonore69Érudit
Jenny a écrit:C'est différent de recruter quelqu'un pour un an ou pour 42 ans.
on est d'accord !
- User20159Esprit éclairé
La question pourtant demeure légitime.
De nombreux postes aux concours ne sont pas pourvus alors qu'ils sont proposés à des candidats qui remplissent à priori les conditions de diplôme nécessaires.
Et on va en recruter des pires en contractuels en septembre.
Je ne suis pas d'accord, il y a l'année de stage (ou les années de stage) en filtre, on connaît non ?
De nombreux postes aux concours ne sont pas pourvus alors qu'ils sont proposés à des candidats qui remplissent à priori les conditions de diplôme nécessaires.
Et on va en recruter des pires en contractuels en septembre.
Jenny a écrit:C'est différent de recruter quelqu'un pour un an ou pour 42 ans.
Je ne suis pas d'accord, il y a l'année de stage (ou les années de stage) en filtre, on connaît non ?
- stiltNiveau 5
Pour les postes musique/allemand par exemple, il n'y a simplement quasiment personne qui veut des postes ouverts.
En plus de tous les désavantages déjà connus de tous, c'est également la quasi certitude de devoir effectuer des compléments de services dans plusieurs bahuts du fait de la spécificité de ces disciplines.
En plus de tous les désavantages déjà connus de tous, c'est également la quasi certitude de devoir effectuer des compléments de services dans plusieurs bahuts du fait de la spécificité de ces disciplines.
- dandelionVénérable
Et la perspective de perdre son poste un jour ou l’autre, et donc de ne pas pouvoir se fixer même au bout de longues années. Après, est-ce que le ministère veut réellement maintenir l’enseignement des langues autres que l’anglais et l’espagnol? Vu comme leurs enseignants sont traités, on peut se poser la question.
Il y a eu une volonté politique concernant l’enseignement des langues (utile pour se comprendre entre pays européens entre autres) mais la prééminence de l’anglais l’a sans doute émoussée, à tort d’ailleurs. Il y a beaucoup de choses que DeepL ne comprendra jamais. C’est d’autant plus dommage qu’il y a un vrai intérêt pour les langues (et la musique) dans la population, et beaucoup d’enseignants passionnés.
Il y a eu une volonté politique concernant l’enseignement des langues (utile pour se comprendre entre pays européens entre autres) mais la prééminence de l’anglais l’a sans doute émoussée, à tort d’ailleurs. Il y a beaucoup de choses que DeepL ne comprendra jamais. C’est d’autant plus dommage qu’il y a un vrai intérêt pour les langues (et la musique) dans la population, et beaucoup d’enseignants passionnés.
- CasparProphète
dandelion a écrit:Et la perspective de perdre son poste un jour ou l’autre, et donc de ne pas pouvoir se fixer même au bout de longues années. Après, est-ce que le ministère veut réellement maintenir l’enseignement des langues autres que l’anglais et l’espagnol? Vu comme leurs enseignants sont traités, on peut se poser la question.
Il y a eu une volonté politique concernant l’enseignement des langues (utile pour se comprendre entre pays européens entre autres) mais la prééminence de l’anglais l’a sans doute émoussée, à tort d’ailleurs. Il y a beaucoup de choses que DeepL ne comprendra jamais. C’est d’autant plus dommage qu’il y a un vrai intérêt pour les langues (et la musique) dans la population, et beaucoup d’enseignants passionnés.
Ça coûte cher de maintenir des groupes de langues donc on ne fait pas grand chose au ministère pour promouvoir l'italien et l'allemand malgré l'importance de ces deux langues pour les échanges culturels et commerciaux en Europe. Ensuite c'est un cercle vicieux: moins d'étudiants donc mois de profs etc (ceci dit dans l'université la plis proche de chez moi les effectifs baissent aussi en anglais et encore plus en espagnol).
Avec une collègue maintenant à la retraite on faisait le compte de tout ce qui avait disparu dans notre lycée depuis vingt ans et ça fait beaucoup: plus de LV3 espagnol ou russe, plus de LV2 allemand (les élèves sont mélangés et de toute façon il n'y a plus de LV1 allemand dans les collèges), option musique etc C'est vraiment triste.
- lene75Prophète
Ha@_x a écrit:La question pourtant demeure légitime.
De nombreux postes aux concours ne sont pas pourvus alors qu'ils sont proposés à des candidats qui remplissent à priori les conditions de diplôme nécessaires.
Et on va en recruter des pires en contractuels en septembre.Jenny a écrit:C'est différent de recruter quelqu'un pour un an ou pour 42 ans.
Je ne suis pas d'accord, il y a l'année de stage (ou les années de stage) en filtre, on connaît non ?
Dans ce cas-là autant supprimer les concours et ne recruter que des contractuels qu'on jugera sur pièces et qu'on pourra jeter à tout moment. Parce que rien ne dit que si le bagage était suffisant pour une année de stage avec des 6e, il le sera toujours l'année suivante pour enseigner la spécialité en terminale. Il faudrait donc pouvoir licencier les gens bien au-délà de l'année de stage si on ne peut pas exiger une certaine maîtrise disciplinaire à l'embauche. C'est du reste ce qui se passe avec les contractuels, qui ne sont pas forcément remerciés dès la 1re année mais peuvent l'être plus tard.
Je ne suis pas du tout convaincue qu'on améliorera l'attractivité du métier en diminuant le niveau d'exigence des concours.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
lene75 a écrit:
Dans ce cas-là autant supprimer les concours et ne recruter que des contractuels qu'on jugera sur pièces et qu'on pourra jeter à tout moment. Parce que rien ne dit que si le bagage était suffisant pour une année de stage avec des 6e, il le sera toujours l'année suivante pour enseigner la spécialité en terminale. Il faudrait donc pouvoir licencier les gens bien au-délà de l'année de stage si on ne peut pas exiger une certaine maîtrise disciplinaire à l'embauche. C'est du reste ce qui se passe avec les contractuels, qui ne sont pas forcément remerciés dès la 1re année mais peuvent l'être plus tard.
Je ne suis pas du tout convaincue qu'on améliorera l'attractivité du métier en diminuant le niveau d'exigence des concours.
Ne parle pas trop fort... au ministère on pourrait t'entendre...
- lene75Prophète
Aperçu par hasard a écrit:lene75 a écrit:
Dans ce cas-là autant supprimer les concours et ne recruter que des contractuels qu'on jugera sur pièces et qu'on pourra jeter à tout moment. Parce que rien ne dit que si le bagage était suffisant pour une année de stage avec des 6e, il le sera toujours l'année suivante pour enseigner la spécialité en terminale. Il faudrait donc pouvoir licencier les gens bien au-délà de l'année de stage si on ne peut pas exiger une certaine maîtrise disciplinaire à l'embauche. C'est du reste ce qui se passe avec les contractuels, qui ne sont pas forcément remerciés dès la 1re année mais peuvent l'être plus tard.
Je ne suis pas du tout convaincue qu'on améliorera l'attractivité du métier en diminuant le niveau d'exigence des concours.
Ne parle pas trop fort... au ministère on pourrait t'entendre...
J'y pense parce que le ministère m'a devancée...
Raison de plus pour défendre les concours comme gage de qualité du recrutement.
- MathadorEmpereur
Clairement pas, quand je vois la différence entre ma scolarité et ma carrière d'enseignant.dandelion a écrit:Et la perspective de perdre son poste un jour ou l’autre, et donc de ne pas pouvoir se fixer même au bout de longues années. Après, est-ce que le ministère veut réellement maintenir l’enseignement des langues autres que l’anglais et l’espagnol? Vu comme leurs enseignants sont traités, on peut se poser la question.
Lorsque j'étais collégien, il y avait allemand LV1 et LV2, et donc de quoi constituer un poste complet, pour seulement 2 classes par niveau. Mais cela impliquait évidemment de ne pas entasser les collégiens par paquets de 30.
Lorsque j'étais enseignant 10 ans après, les LV1 autres que l'anglais n'étaient plus qu'un choix exotique de quelques élèves lors de l'inscription au bac…
Le ministère a sans doute aussi amplifié le désintérêt pour les autres langues en encourageant les CDE à faire des barrettes infâmes plutôt que de mettre tous ceux qui étudient la langue « rare » X dans une même classe.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ajonc35Sage
Il y a 40 ans, c'était déjà le cas. Une connaissance, enseignante d'allemand, faisait déjà 3 collèges dont un à très bonne distance.stilt a écrit:Pour les postes musique/allemand par exemple, il n'y a simplement quasiment personne qui veut des postes ouverts.
En plus de tous les désavantages déjà connus de tous, c'est également la quasi certitude de devoir effectuer des compléments de services dans plusieurs bahuts du fait de la spécificité de ces disciplines.
Dans mon lepa, il y a 20 ans une enseignante d'allemand à plein temps, lycée et bts, puis que lycée à mi- temps, puis plus rien. Un enseignant d'espagnol réussissait tant bien que mal à maintenir son poste et lorsqu'il est parti en retraite, le poste est devenu un mi- temps.
Déjà que le métier attire de moins en moins toutes disciplines confondues, alors au vu de ces difficultés pour les postes de langues autre que l'anglais, les conditions de travail et les perspectives à moyen ou long terme sont encore bien moins engageante. Dommage.
- Charles-MauriceNiveau 10
Ah oui, mais ça donnait de facto des classes de niveaux différents, et c'est le mal... Les barrettes c'est l'enfer mais pour tout le monde, donc c'est bien.Mathador a écrit:Clairement pas, quand je vois la différence entre ma scolarité et ma carrière d'enseignant.dandelion a écrit:Et la perspective de perdre son poste un jour ou l’autre, et donc de ne pas pouvoir se fixer même au bout de longues années. Après, est-ce que le ministère veut réellement maintenir l’enseignement des langues autres que l’anglais et l’espagnol? Vu comme leurs enseignants sont traités, on peut se poser la question.
Lorsque j'étais collégien, il y avait allemand LV1 et LV2, et donc de quoi constituer un poste complet, pour seulement 2 classes par niveau. Mais cela impliquait évidemment de ne pas entasser les collégiens par paquets de 30.
Lorsque j'étais enseignant 10 ans après, les LV1 autres que l'anglais n'étaient plus qu'un choix exotique de quelques élèves lors de l'inscription au bac…
Le ministère a sans doute aussi amplifié le désintérêt pour les autres langues en encourageant les CDE à faire des barrettes infâmes plutôt que de mettre tous ceux qui étudient la langue « rare » X dans une même classe.
- MathadorEmpereur
C'est l'enfer pour tout le monde… à part pour ceux qui mettent leurs enfants chez les curés plutôt que chez les gueux.
Ce genre de politique de Gribouille aurait sans doute eu moins de succès si Savary avait eu préalablement gain de cause en 1984.
Ce genre de politique de Gribouille aurait sans doute eu moins de succès si Savary avait eu préalablement gain de cause en 1984.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Lowpow29Fidèle du forum
Exactement, c'est une des raisons pour lesquelles je reste en dispo pour ma part... Sans compter le manque de considération ensuite derrière, l'absence de perspectives dans le métier...stilt a écrit:Pour les postes musique/allemand par exemple, il n'y a simplement quasiment personne qui veut des postes ouverts.
En plus de tous les désavantages déjà connus de tous, c'est également la quasi certitude de devoir effectuer des compléments de services dans plusieurs bahuts du fait de la spécificité de ces disciplines.
- CasparProphète
Mathador a écrit:Clairement pas, quand je vois la différence entre ma scolarité et ma carrière d'enseignant.dandelion a écrit:Et la perspective de perdre son poste un jour ou l’autre, et donc de ne pas pouvoir se fixer même au bout de longues années. Après, est-ce que le ministère veut réellement maintenir l’enseignement des langues autres que l’anglais et l’espagnol? Vu comme leurs enseignants sont traités, on peut se poser la question.
Lorsque j'étais collégien, il y avait allemand LV1 et LV2, et donc de quoi constituer un poste complet, pour seulement 2 classes par niveau. Mais cela impliquait évidemment de ne pas entasser les collégiens par paquets de 30.
Lorsque j'étais enseignant 10 ans après, les LV1 autres que l'anglais n'étaient plus qu'un choix exotique de quelques élèves lors de l'inscription au bac…
Le ministère a sans doute aussi amplifié le désintérêt pour les autres langues en encourageant les CDE à faire des barrettes infâmes plutôt que de mettre tous ceux qui étudient la langue « rare » X dans une même classe.
Les élèves peuvent inverser leur LVA et LVB pour le bac mais ils sont tous mélanges dans les mêmes classes où on fait les mêmes cours, avec des objectifs différents (B2 pour les LVA et B2 pour les LVB).
Il y a quelques années notre cde a décidé que les élèves de section européenne seraient dans plusieurs classes parce que sinon c'est trop élitiste (et il ne faut pas faire de classes de "singes savants", je cite).
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