- InvitéInvité
Oui pour l'équivalence des grades avec nos niveaux.Dorinde a écrit:Franck059, merci de la précision, je n'ai regardé pour le moment que la dernière référence.
Mais, j'ai bien compris:
grade 6 = 6ème chez nous
7 = 5è
8= 4/3?
j'ai montré une page d'exercices à l'ado mais autant les maths l'emballent autant lire les énoncés en anglais la déballe.
en tout cas merci.
Mais cette équivalence est surtout valable pour les âges.
Grades 6 à 8 pour la middle school (équivalent de notre collège mais uniquement 3 ans)
Dans la collection Math in focus, cela correspond aux Courses 1, 2 et 3.
Par contre, le programme singapourien est bien plus exigeant que notre indigent cycle 4.
Exemples : notions de racine carrées et cubiques dès la 6ème, multiplication et division de fractions dès la 6èmes, multiples et diviseurs communs dès la 6ème...
- pailleauquebecFidèle du forum
En fait dans ma pratique : grade 6 correspond à une 6e ambitieuse.
Petite parenthèse en passant :
(Les 6e sont en général volontaires et comprennent plus facilement les notions que dans les années suivantes (l'adolescence complique pas mal la donne). De plus avec 4h30 hebdo , on a un peu plus de temps que les années suivantes (3h30 hebdo). Une stratégie qui a fait ses preuves est de remonter un maximum de notions de 5e en 6e. Là encore il faut être raccord dans l'équipe pour ce genre de choix de fond.)
Grade 7 et 8 correspondent à 5e 4e 3e.
Il est très difficile d'aborder le grade 9 même en 3e (à part quelques petites parties, le reste est vraiment trop hors programme).
Le principal problème c'est d'être raccord dans l'équipe de maths, si tout le monde veut anticiper les notions (pour laisser aux élèves le temps d'assimiler) ça va marcher, sinon vous allez au devant de gros soucis.
Déjà si vous emmenez vos élèves en fin de 3e au grade 8 de Singapour ce sera d'un excellent niveau (vous ne pourrez certainement pas tout faire, vu l'ambition de certaines parties).
Il y a aussi un choix de fond : en France on a une tradition de la géométrie qui n'est pas présente dans d'autres pays. Cela vient certainement de notre passion du raisonnement cartésien. Cela remonte certainement au fameux discours de la méthode de Descartes dans lequel il explique avoir compris comment raisonner en faisant de la géométrie. Mais PISA, et la tendance mondiale est d'abandonner la géométrie déductive. Il y a là un choix à faire, car il est difficile de courir tous les lapins en même temps. Le choix de la méthode de Singapour, qui leur a aussi permis de faire de très bons scores à PISA, est de mettre le paquet en arithmétique, analyse, algèbre. Et de cantonner la géométrie à la géométrie analytique.
Il y a de la très bonne géométrie analytique dans Singapour (notamment les calculs d'angles, la géométrie cartésienne), mais la géométrie déductive est trop succinte. Il faudra le cas échéant compléter la partie constructions (géométrie à la règle et au compas). Pour cela il faudra compléter avec un bon manuel de géométrie pour certains chapitres (par exemple Triangle - Prisme - Phare autour des années 1990-2000, Delord Vinrich Terracher autour des années 80, Lebossé Hemery autour des années 60,...).
Singapour reste une excellente méthode dans les parties arithmétique, analyse et algèbre et ce n'est pas rien.
Aujourd'hui, dans la plupart de nos manuels les notions abordées sont du grade 7 en fin de 3e (avec epsilon de grade 8). Ce qui fait presque 2 ans d'écart avec la méthode de Singapour. C'est la drame de nos manuels qui ont une lecture à minima de programmes officiels indigents.
Petite parenthèse en passant :
(Les 6e sont en général volontaires et comprennent plus facilement les notions que dans les années suivantes (l'adolescence complique pas mal la donne). De plus avec 4h30 hebdo , on a un peu plus de temps que les années suivantes (3h30 hebdo). Une stratégie qui a fait ses preuves est de remonter un maximum de notions de 5e en 6e. Là encore il faut être raccord dans l'équipe pour ce genre de choix de fond.)
Grade 7 et 8 correspondent à 5e 4e 3e.
Il est très difficile d'aborder le grade 9 même en 3e (à part quelques petites parties, le reste est vraiment trop hors programme).
Le principal problème c'est d'être raccord dans l'équipe de maths, si tout le monde veut anticiper les notions (pour laisser aux élèves le temps d'assimiler) ça va marcher, sinon vous allez au devant de gros soucis.
Déjà si vous emmenez vos élèves en fin de 3e au grade 8 de Singapour ce sera d'un excellent niveau (vous ne pourrez certainement pas tout faire, vu l'ambition de certaines parties).
Il y a aussi un choix de fond : en France on a une tradition de la géométrie qui n'est pas présente dans d'autres pays. Cela vient certainement de notre passion du raisonnement cartésien. Cela remonte certainement au fameux discours de la méthode de Descartes dans lequel il explique avoir compris comment raisonner en faisant de la géométrie. Mais PISA, et la tendance mondiale est d'abandonner la géométrie déductive. Il y a là un choix à faire, car il est difficile de courir tous les lapins en même temps. Le choix de la méthode de Singapour, qui leur a aussi permis de faire de très bons scores à PISA, est de mettre le paquet en arithmétique, analyse, algèbre. Et de cantonner la géométrie à la géométrie analytique.
Il y a de la très bonne géométrie analytique dans Singapour (notamment les calculs d'angles, la géométrie cartésienne), mais la géométrie déductive est trop succinte. Il faudra le cas échéant compléter la partie constructions (géométrie à la règle et au compas). Pour cela il faudra compléter avec un bon manuel de géométrie pour certains chapitres (par exemple Triangle - Prisme - Phare autour des années 1990-2000, Delord Vinrich Terracher autour des années 80, Lebossé Hemery autour des années 60,...).
Singapour reste une excellente méthode dans les parties arithmétique, analyse et algèbre et ce n'est pas rien.
Aujourd'hui, dans la plupart de nos manuels les notions abordées sont du grade 7 en fin de 3e (avec epsilon de grade 8). Ce qui fait presque 2 ans d'écart avec la méthode de Singapour. C'est la drame de nos manuels qui ont une lecture à minima de programmes officiels indigents.
- olomanJe viens de m'inscrire !
Bonjour,pailleauquebec a écrit:En fait dans ma pratique : grade 6 correspond à une 6e ambitieuse.
Petite parenthèse en passant :
(Les 6e sont en général volontaires et comprennent plus facilement les notions que dans les années suivantes (l'adolescence complique pas mal la donne). De plus avec 4h30 hebdo , on a un peu plus de temps que les années suivantes (3h30 hebdo). Une stratégie qui a fait ses preuves est de remonter un maximum de notions de 5e en 6e. Là encore il faut être raccord dans l'équipe pour ce genre de choix de fond.)
Grade 7 et 8 correspondent à 5e 4e 3e.
Il est très difficile d'aborder le grade 9 même en 3e (à part quelques petites parties, le reste est vraiment trop hors programme).
Le principal problème c'est d'être raccord dans l'équipe de maths, si tout le monde veut anticiper les notions (pour laisser aux élèves le temps d'assimiler) ça va marcher, sinon vous allez au devant de gros soucis.
Déjà si vous emmenez vos élèves en fin de 3e au grade 8 de Singapour ce sera d'un excellent niveau (vous ne pourrez certainement pas tout faire, vu l'ambition de certaines parties).
Il y a aussi un choix de fond : en France on a une tradition de la géométrie qui n'est pas présente dans d'autres pays. Cela vient certainement de notre passion du raisonnement cartésien. Cela remonte certainement au fameux discours de la méthode de Descartes dans lequel il explique avoir compris comment raisonner en faisant de la géométrie. Mais PISA, et la tendance mondiale est d'abandonner la géométrie déductive. Il y a là un choix à faire, car il est difficile de courir tous les lapins en même temps. Le choix de la méthode de Singapour, qui leur a aussi permis de faire de très bons scores à PISA, est de mettre le paquet en arithmétique, analyse, algèbre. Et de cantonner la géométrie à la géométrie analytique.
Il y a de la très bonne géométrie analytique dans Singapour (notamment les calculs d'angles, la géométrie cartésienne), mais la géométrie déductive est trop succinte. Il faudra le cas échéant compléter la partie constructions (géométrie à la règle et au compas). Pour cela il faudra compléter avec un bon manuel de géométrie pour certains chapitres (par exemple Triangle - Prisme - Phare autour des années 1990-2000, Delord Vinrich Terracher autour des années 80, Lebossé Hemery autour des années 60,...).
Singapour reste une excellente méthode dans les parties arithmétique, analyse et algèbre et ce n'est pas rien.
Aujourd'hui, dans la plupart de nos manuels les notions abordées sont du grade 7 en fin de 3e (avec epsilon de grade 8). Ce qui fait presque 2 ans d'écart avec la méthode de Singapour. C'est la drame de nos manuels qui ont une lecture à minima de programmes officiels indigents.
Puisque vous semblez bien maîtriser le sujet, j'aurais une question: un grade 8 de la méthode Singapour vaut-il un Lebossé Hemery 3e (en arithmétique, analyse et algèbre)?
- pailleauquebecFidèle du forum
Comparer Lebossé Hemery et Singapour n'est pas chose aisée.
Sur les exercices il n'y a pas photo : Singapour (plus de choix, plus progressifs, mieux pensés, moins abrupts, et surtout beaucoup d'exercices modèles corrigés en détail)
Sur le cours de géométrie déductive : Lebossé Hemery (à condition de le remanier à la marge pour le rendre un peu plus accessible).
Sur les cours d'algèbre et d'arithmétique, il y a du (très) bon des deux côtés.
Sur la forme : un Singapour passera quand même plus facilement, les Lebossé ayant quand même un peu vieilli, même si le fond reste d'actualité (ambitieux et cohérent).
Un élève qui a suivi un Lebossé Hemery en 1960 avait probablement un niveau correspondant au moins au grade 8 (avec une sérieuse formation en géométrie en plus, donc probablement un grade 9 sans que les contenus ne se recoupent).
En 1960 la formation des élèves français était une référence, un peu comme Singapour aujourd'hui.
Sur les exercices il n'y a pas photo : Singapour (plus de choix, plus progressifs, mieux pensés, moins abrupts, et surtout beaucoup d'exercices modèles corrigés en détail)
Sur le cours de géométrie déductive : Lebossé Hemery (à condition de le remanier à la marge pour le rendre un peu plus accessible).
Sur les cours d'algèbre et d'arithmétique, il y a du (très) bon des deux côtés.
Sur la forme : un Singapour passera quand même plus facilement, les Lebossé ayant quand même un peu vieilli, même si le fond reste d'actualité (ambitieux et cohérent).
Un élève qui a suivi un Lebossé Hemery en 1960 avait probablement un niveau correspondant au moins au grade 8 (avec une sérieuse formation en géométrie en plus, donc probablement un grade 9 sans que les contenus ne se recoupent).
En 1960 la formation des élèves français était une référence, un peu comme Singapour aujourd'hui.
- Padre P. LucasNiveau 10
Pour éclairer le débat sur l'adaptation de la méthode en France, un apport précieux de Michel Delord :
Lire la totalité du texte ici : « Mathématiques de Singapour » et « Singapore Math Inc® »
Michel Delord a écrit:En gros les Singapore Maths ont eu comme matrice la première critique – insuffisante – des maths modernes datant des années 75/85. À mon sens la vraie rupture ne se place pas dans ces années mais au moment de la rupture des maths modernes (c'est-à-dire les années 60 et début 70). Si cela est vrai cela signifie que, quelque part, les thèses des Singapore Maths comportent des faiblesses et demandent des modifications : c’est exactement ce que je pensais au moment où j’ai rencontré Madge Goldman en 2004 et je le pense toujours aujourd’hui. Et c'est bien parce que je pense que des modifications sont indispensables – et non par besoin de dénigrer la Librairie Des Ecoles – que je me suis intéressé supra au degré de liberté dont peuvent jouir ceux des partisans des Singapore maths qui les considèrent comme la moins mauvaise solution mais qui peut encore grandement s’améliorer sur des points fondamentaux.
Lire la totalité du texte ici : « Mathématiques de Singapour » et « Singapore Math Inc® »
- JPhMMDemi-dieu
Si seulement nous pouvions avoir une telle exigence ! Si jamais un élève de 6e a le "malheur" de parler de racine carrée, au moins 5 ou 6 s'emballent et veulent tout savoir. Ils ont une passion pour ça.Franck059 a écrit:Oui pour l'équivalence des grades avec nos niveaux.Dorinde a écrit:Franck059, merci de la précision, je n'ai regardé pour le moment que la dernière référence.
Mais, j'ai bien compris:
grade 6 = 6ème chez nous
7 = 5è
8= 4/3?
j'ai montré une page d'exercices à l'ado mais autant les maths l'emballent autant lire les énoncés en anglais la déballe.
en tout cas merci.
Mais cette équivalence est surtout valable pour les âges.
Grades 6 à 8 pour la middle school (équivalent de notre collège mais uniquement 3 ans)
Dans la collection Math in focus, cela correspond aux Courses 1, 2 et 3.
Par contre, le programme singapourien est bien plus exigeant que notre indigent cycle 4.
Exemples : notions de racine carrées et cubiques dès la 6ème, multiplication et division de fractions dès la 6èmes, multiples et diviseurs communs dès la 6ème...
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:Si seulement nous pouvions avoir une telle exigence ! Si jamais un élève de 6e a le "malheur" de parler de racine carrée, au moins 5 ou 6 s'emballent et veulent tout savoir. Ils ont une passion pour ça.Franck059 a écrit:Oui pour l'équivalence des grades avec nos niveaux.Dorinde a écrit:Franck059, merci de la précision, je n'ai regardé pour le moment que la dernière référence.
Mais, j'ai bien compris:
grade 6 = 6ème chez nous
7 = 5è
8= 4/3?
j'ai montré une page d'exercices à l'ado mais autant les maths l'emballent autant lire les énoncés en anglais la déballe.
en tout cas merci.
Mais cette équivalence est surtout valable pour les âges.
Grades 6 à 8 pour la middle school (équivalent de notre collège mais uniquement 3 ans)
Dans la collection Math in focus, cela correspond aux Courses 1, 2 et 3.
Par contre, le programme singapourien est bien plus exigeant que notre indigent cycle 4.
Exemples : notions de racine carrées et cubiques dès la 6ème, multiplication et division de fractions dès la 6èmes, multiples et diviseurs communs dès la 6ème...
Tout à fait.
Mais rien ne nous empêche d'être "border line" avec les programmes officiels indigents et mal gradués.
Après tout, quand on regarde comment sont abordées les notions de racine carrée et cubique dans la méthode de Singapour, via l'aire du carré et le volume du cube à l'aide uniquement de nombres entiers, pourquoi pas ?
- Padre P. LucasNiveau 10
La question des contrats ...
Lettre du Monde de l’Éducation a écrit:Le Monde - La lettre de l’éducation
N°933 /02/11/17
Extrait
PÉDAGOGIE
Cédric Villani missionné sur l'enseignement des maths
L'annonce par Jean-Michel Blanquer, le 19 octobre, qu'il confiait au mathématicien Cédric Villani, médaille Fields et député LREM, une mission pour améliorer l'enseignement des mathématiques, a fait reparler de la «méthode de Singapour ». Celle-ci doit sa réputation au fait que cette cité-Etat de la péninsule malaise est en tête des classements internationaux en ce domaine. Le ministre de l'éducation souhaite s'inspirer de ce succès. Sans vouloir transposer une « méthode » mais pour, selon ses mots, engager «la même démarche que celle qui a réussi à Singapour ». Cédric Villani, dans sa mission, est accompagné de l'inspecteur général Charles Torossian, tous deux devant remettre leurs préconisations dès la fin janvier 2018. La mission ne devrait pas réécrire les programmes de 2016, que le ministre estime « bons ». C'est en matière de formation des professeurs et de ressources pédagogiques qu'il y aura un « impact », a assuré M. Blanquer. Singapour a commencé la refonte de son enseignement primaire en maths à partir des années 1980, une commission de spécialistes y passant plusieurs années, étudiant les traditions pédagogiques du monde entier afin d'élaborer leur propre approche. Et ce n'est qu'à partir de 1995 que la cité-Etat est montée en flèche dans les classements. Elle a beaucoup investi dans la formation des enseignants. Or, comme l'a souligné le Cnesco (Conseil national d'évaluation du système scolaire) en 2015, la formation des enseignants en maths et sciences est un point faible en France, où 80 % des enseignants du primaire n'ont pas suivi de cursus scientifique dans leurs études.
La «méthode de Singapour» est aussi une affaire de contrats
S'il fallait résumer en deux mots la démarche choisie par Singapour dans l'enseignement des mathématiques, ce serait, outre son caractère explicite, le recours au concret et à la manipulation : par le dessin, la géométrie, les objets, afin d'intégrer progressivement l'abstraction Autant de sujets sur lesquels la recherche française n'est pas démunie, même si les spécialistes s'opposent sur des points importants, notamment la question de l'apprentissage simultané du comptage et du calcul, dont une conséquence serait l'apprentissage, également simultané, des quatre opérations. Michel Delord, ex-membre du GRIP (groupe de recherches interdisciplinaires sur les programmes) dont il a été un cofondateur avec son actuel président, le mathématicien Jean-Pierre Demailly, est un partisan connu de cette approche qui, historiquement, était aussi celle de Ferdinand Buisson dans son Dictionnaire pédagogique. Dans une lettre ouverte adressée au cabinet du ministre ainsi qu'à MM. Villani et Torossian, il rappelle que l'on a enseigné en France « les quatre opérations en CP en continu de 1882 à 1970 » et qu'«on ne le fait plus du tout de 1970 à 2017». Il prône l'enseignement d'un « ensemble organisé de connaissances liant les mathématiques et la physique ». Il attire également l'attention sur un aspect qui pourrait compliquer la démarche engagée en France: la «méthode de Singapour » ne désigne pas seulement le nom d'un courant pédagogique, elle est aussi, sous le nom de Singapore Math, une marque déposée de la société Singapore Math Incorporated, créée eni998, et de l'éditeur Marshall Cavendish Education Private Limited, qui détiennent les droits de sa commercialisation dans le monde entier. De ce fait, tout contrat de diffusion de manuels passé avec des partenaires étrangers s'accompagne de conditions impératives contraignant ces derniers, selon des modalités contractuelles qui ne sont pas publiques, à s'aligner sur les versions successives des contenus d'enseignement décidés soit par ces sociétés, soit par le ministère de l'éducation de Singapour. Loin, donc, du dialogue scientifique désintéressé et des pratiques collaboratives ouvertes que l'on prêterait naïvement à une approche pédagogique.
- BalthazaardVénérable
Padre P. Lucas a écrit:La question des contrats ...Lettre du Monde de l’Éducation a écrit:Le Monde - La lettre de l’éducation
La «méthode de Singapour» est aussi une affaire de contrats
S'il fallait résumer en deux mots la démarche choisie par Singapour dans l'enseignement des mathématiques, ce serait, outre son caractère explicite, le recours au concret et à la manipulation : par le dessin, la géométrie, les objets, afin d'intégrer progressivement l'abstraction Autant de sujets sur lesquels la recherche française n'est pas démunie, même si les spécialistes s'opposent sur des points importants, notamment la question de l'apprentissage simultané du comptage et du calcul, dont une conséquence serait l'apprentissage, également simultané, des quatre opérations. Michel Delord, ex-membre du GRIP (groupe de recherches interdisciplinaires sur les programmes) dont il a été un cofondateur avec son actuel président, le mathématicien Jean-Pierre Demailly, est un partisan connu de cette approche qui, historiquement, était aussi celle de Ferdinand Buisson dans son Dictionnaire pédagogique. Dans une lettre ouverte adressée au cabinet du ministre ainsi qu'à MM. Villani et Torossian, il rappelle que l'on a enseigné en France « les quatre opérations en CP en continu de 1882 à 1970 » et qu'«on ne le fait plus du tout de 1970 à 2017». Il prône l'enseignement d'un « ensemble organisé de connaissances liant les mathématiques et la physique ». Il attire également l'attention sur un aspect qui pourrait compliquer la démarche engagée en France: la «méthode de Singapour » ne désigne pas seulement le nom d'un courant pédagogique, elle est aussi, sous le nom de Singapore Math, une marque déposée de la société Singapore Math Incorporated, créée eni998, et de l'éditeur Marshall Cavendish Education Private Limited, qui détiennent les droits de sa commercialisation dans le monde entier. De ce fait, tout contrat de diffusion de manuels passé avec des partenaires étrangers s'accompagne de conditions impératives contraignant ces derniers, selon des modalités contractuelles qui ne sont pas publiques, à s'aligner sur les versions successives des contenus d'enseignement décidés soit par ces sociétés, soit par le ministère de l'éducation de Singapour. Loin, donc, du dialogue scientifique désintéressé et des pratiques collaboratives ouvertes que l'on prêterait naïvement à une approche pédagogique.
Je verrais plutôt " outre le recours au concret et à la manipulation, son caractère explicite"
- InvitéInvité
Au fait, pourquoi 1882 constitue-t-elle une année charnière ?
- ycombeMonarque
Franck059 a écrit:Au fait, pourquoi 1882 constitue-t-elle une année charnière ?
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- InvitéInvité
ycombe a écrit:Franck059 a écrit:Au fait, pourquoi 1882 constitue-t-elle une année charnière ?L'écoleL'instruction devient obligatoire (Loi Ferry du 28 mars 1882).
Entendu merci.
- InvitéInvité
J'ai feuilleté sur leur site les extraits des manuels de La Librairie des Écoles, en m'attardant sur les niveaux CM1 et CM2 et sur les sommaires.
S'il apparaît clairement que la méthode de Singapour est suivie scrupuleusement, force est de constater que ces manuels ne suivent alors pas les programmes officiels.
Exemple frappant avec les fractions pour lesquelles les opérations sont abordées dès le niveau CM1 (cas simples) puis généralisées en CM2.
Or ces manuels se vendent... Donc faut-il comprendre que certaines écoles sont autorisées à ne pas suivre les programmes officiels ?
Et quels sont ces écoles ? Celles qui prônent une pédagogie alternative de type Freneit, Montessori, Piaget... ?? Des écoles privées hors contrat ???
Et que se passent-ils quand ces élèves arrivent au collège ?
Où le calcul fractionnaire n'est envisagé qu'en deuxième année du cycle 4 ...
S'il apparaît clairement que la méthode de Singapour est suivie scrupuleusement, force est de constater que ces manuels ne suivent alors pas les programmes officiels.
Exemple frappant avec les fractions pour lesquelles les opérations sont abordées dès le niveau CM1 (cas simples) puis généralisées en CM2.
Or ces manuels se vendent... Donc faut-il comprendre que certaines écoles sont autorisées à ne pas suivre les programmes officiels ?
Et quels sont ces écoles ? Celles qui prônent une pédagogie alternative de type Freneit, Montessori, Piaget... ?? Des écoles privées hors contrat ???
Et que se passent-ils quand ces élèves arrivent au collège ?
Où le calcul fractionnaire n'est envisagé qu'en deuxième année du cycle 4 ...
- FiriosNiveau 1
Franck059 a écrit:
Or ces manuels se vendent... Donc faut-il comprendre que certaines écoles sont autorisées à ne pas suivre les programmes officiels ?
Dans mon école REP, les enseignants utilisent la méthode ( les CM depuis un bon moment). Tout le programme est abordé mais on va plus loin si c'est possible. Mon IEN était sceptique mais il a bien vu que nous faisions tout ce qui était "obligatoire", en s'assurant que les élèves maîtrisent le sujet, et que nous n'hésitions pas à aller beaucoup plus loin si cela était possible. Après, comme le programme de base était maîtrisé, pourquoi s’arrêter en si bon chemin?
Si les élèves ont les attendus de fin de cycle dès le début du cycle, on ne va pas leur dire " patiente 3 ans et reste sage".
Franck059 a écrit:Et quels sont ces écoles ? Celles qui prônent une pédagogie alternative de type Freneit, Montessori, Piaget... ?? Des écoles privées hors contrat ???
De l'école typique REP de banlieue pas du tout alternative mais avec une équipe investie sur les maths ( mais pas que)
Franck059 a écrit:Et que se passent-ils quand ces élèves arrivent au collège ?
Dans notre collège de secteur les classes sont très hétérogènes et nos anciens élèves avouent qu'au niveau des maths c'était plus dur en CM2, qu'ils s'ennuient un peu mais qu'ils sont contents d'avoir des supers moyennes sans trop bosser. Mais c'est un cas particulier qui dépend aussi de notre contexte scolaire.
- InvitéInvité
Bravo à vous sincèrement.
Et bien il ne reste plus qu'à espérer que La Librairie des Écoles (ou un autre éditeur) prolonge la méthode au collège. Elle pourrait le faire au moins en 6ème en profitant du fait que cette classe (pour l'instant) fait partie du cycle 3.
Mais il est vrai que la méthode de Singapour doit s'inscrire dans la continuité. Difficile de la mettre en place au collège si toutes les écoles du secteur ne l'ont pas appliquée, encore moins si aucune ne l'a appliquée.
Encore une question :
disposez-vous pour ce faire de l'ensemble de la méthode, à savoir le manuel de classe, les fichiers élèves, le manuel de l'enseignant ainsi que le matériel de manipulation ou rencontrez-vous des contraintes budgétaires qui vous ont obligé à faire des choix ?
Et bien il ne reste plus qu'à espérer que La Librairie des Écoles (ou un autre éditeur) prolonge la méthode au collège. Elle pourrait le faire au moins en 6ème en profitant du fait que cette classe (pour l'instant) fait partie du cycle 3.
Mais il est vrai que la méthode de Singapour doit s'inscrire dans la continuité. Difficile de la mettre en place au collège si toutes les écoles du secteur ne l'ont pas appliquée, encore moins si aucune ne l'a appliquée.
Encore une question :
disposez-vous pour ce faire de l'ensemble de la méthode, à savoir le manuel de classe, les fichiers élèves, le manuel de l'enseignant ainsi que le matériel de manipulation ou rencontrez-vous des contraintes budgétaires qui vous ont obligé à faire des choix ?
- VerduretteModérateur
J'ai commencé très tôt à utiliser la méthode de Singapour en élémentaire. Mais au début j'avais des CP, et j'ai vite convaincu mon autre collègue de CP de faire de même. A ce moment, cette collection ne faisait pas partie des catalogues "mairie", et nous les achetions à part avec la coopérative.
L'IEN a objecté l'absence de géométrie, mais il était facile de la pratiquer en plus, cela n'a pas posé de problème.
J'ai changé d'école et de niveau, je suis maintenant en CE2, et seule à pratiquer Singapour dans l'école (même si mes collègues considèrent cela avec bienveillance, elles n'ont pas envie de s'y mettre, c'est bien leur droit) , et ce n'est pas simple de commencer en CE2. je fais tout un tour de passe-passe pour l'utiliser principalement en résolution de problème, en l'adaptant pour la relier à ce qui a été fait précédemment. Mais si l'idée du tout et des parties n'est pas acquise dès le CP , c'est difficile.
Paradoxalement, les manuels sont maintenant accessibles sur la liste mairie, mais j'ai regardé la nouvelle version "programmes 2016" et je trouve que la collection a vendu son âme pour obtenir le label EN, notamment en acceptant d'introduire du calcul sur bande numérique, ce qui me semble complètement antinomique avec l'esprit de la méthode. Et ça m'énerve grandement.
L'IEN a objecté l'absence de géométrie, mais il était facile de la pratiquer en plus, cela n'a pas posé de problème.
J'ai changé d'école et de niveau, je suis maintenant en CE2, et seule à pratiquer Singapour dans l'école (même si mes collègues considèrent cela avec bienveillance, elles n'ont pas envie de s'y mettre, c'est bien leur droit) , et ce n'est pas simple de commencer en CE2. je fais tout un tour de passe-passe pour l'utiliser principalement en résolution de problème, en l'adaptant pour la relier à ce qui a été fait précédemment. Mais si l'idée du tout et des parties n'est pas acquise dès le CP , c'est difficile.
Paradoxalement, les manuels sont maintenant accessibles sur la liste mairie, mais j'ai regardé la nouvelle version "programmes 2016" et je trouve que la collection a vendu son âme pour obtenir le label EN, notamment en acceptant d'introduire du calcul sur bande numérique, ce qui me semble complètement antinomique avec l'esprit de la méthode. Et ça m'énerve grandement.
- InvitéInvité
Verdurette a écrit:
Paradoxalement, les manuels sont maintenant accessibles sur la liste mairie, mais j'ai regardé la nouvelle version "programmes 2016" et je trouve que la collection a vendu son âme pour obtenir le label EN, notamment en acceptant d'introduire du calcul sur bande numérique, ce qui me semble complètement antinomique avec l'esprit de la méthode. Et ça m'énerve grandement.
J'ai en effet découvert les nouvelles versions (CP et CE1 pour l'instant) consultables intégralement moyennant le mot SPECIMEN inscrit au travers de chaque page.
Il y a toujours le manuel pédagogique pour le professeur ainsi que les deux fichiers élèves (cahiers d'exercices en fait) mais le manuel de cours en couleur est remplacé par un manuel de fiches photocopiables en noir et blanc. Est-ce mieux dans la pratique ?
J'ai noté aussi que les auteurs n'étaient plus les mêmes et qu'ils étaient bien plus nombreux, ce qui selon moi constitue une dispersion et risque de faire varier la qualité des chapitres, ainsi que de nuire à la cohésion de l'ensemble.
Par contre, à la lecture des articles précédemment cités sur ce topic, je pensais que La Librairie des Ecoles ne faisait pas ce qu'elle veut. En effet, désormais sur les nouveaux manuels, la méthode de Singapour est inscrite en caractères plus grands et la référence à celle-ci oblige à respecter le cahier des charges. Les changements opérés par La Librairie des Ecoles ne seraient-ils pas induits par les modifications opérées par la méthode elle-même ? C'est ce que je croyais...
Peut-être faudrait-il comparer avec les manuels édités en langue anglaise....
- InvitéInvité
Attaque argumentée sur le café pédagogique de Rémi Brissiaud sur la traduction française de la méthode de Singapour.
"Le ministère de l’éducation nationale continue sa promotion de la Traduction Française de la Méthode de Singapour (TFMS). C’est ainsi que depuis quelques jours, on trouve sur le site ministériel Eduscol (1) un panégyrique de la TFMS : « à la radio, à la télévision, dans la presse, le ministre lui-même... Partout on ne parle que de la méthode de Singapour pour l’enseignement des mathématiques ». L’article renvoie ensuite au numéro hors-série « Maths, la méthode de Singapour » du magazine Le Point sans préciser qu’on y trouve une alternance d’articles très différents, certains se référant à la méthode originale de Singapour et d’autres, les plus nombreux, à la TFMS. Plus de la moitié du hors-série est d’ailleurs composée avec des facsimilés de la TFMS. L’article d’Eduscol se termine ainsi : « On ne trouvera pas d’avis contradictoires tant la méthode semble plébiscitée et efficace. En revanche, les spécialistes sont bien conscients qu’un copier-coller de ce qui se fait à Singapour n’est pas envisageable et proposent évidemment d’adapter la méthode aux spécificités françaises. »
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2017/12/20122017Article636493528997699150.aspx
Il vaudrait donc mieux se procurer l'original et en faire soi-même une traduction.
"Le ministère de l’éducation nationale continue sa promotion de la Traduction Française de la Méthode de Singapour (TFMS). C’est ainsi que depuis quelques jours, on trouve sur le site ministériel Eduscol (1) un panégyrique de la TFMS : « à la radio, à la télévision, dans la presse, le ministre lui-même... Partout on ne parle que de la méthode de Singapour pour l’enseignement des mathématiques ». L’article renvoie ensuite au numéro hors-série « Maths, la méthode de Singapour » du magazine Le Point sans préciser qu’on y trouve une alternance d’articles très différents, certains se référant à la méthode originale de Singapour et d’autres, les plus nombreux, à la TFMS. Plus de la moitié du hors-série est d’ailleurs composée avec des facsimilés de la TFMS. L’article d’Eduscol se termine ainsi : « On ne trouvera pas d’avis contradictoires tant la méthode semble plébiscitée et efficace. En revanche, les spécialistes sont bien conscients qu’un copier-coller de ce qui se fait à Singapour n’est pas envisageable et proposent évidemment d’adapter la méthode aux spécificités françaises. »
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2017/12/20122017Article636493528997699150.aspx
Il vaudrait donc mieux se procurer l'original et en faire soi-même une traduction.
- sosso3011Niveau 1
Bourriquet a écrit:Voici le plateau de jeu et les cartes de la séance 6-4d du manuel de CE1 (multiplier et diviser par 2 et par 3).
En PDF, pour que ça bouge pas...
Il faut imprimer ces 2 fichiers pour une équipe de 4 joueurs (j'ai 6 équipes qui jouent simultanément, j'ai imprimé 6 fois sur des feuilles de couleurs différentes).
Le jeu est très simple ; un joueur pioche une carte, il donne la réponse, et s'il trouve il pose un jeton sur le plateau de jeu. Le premier qui a aligné 3 jetons a gagné (il faut donc des jetons de couleurs différentes par joueur).
Bonjour, je viens de tomber sur cette conversation qui m’intéresse également, étant donné que je travaille également sur cette méthode de Singapour.
Par contre je ne trouve pas trace de ces fichiers (évaluations de chaque chapitre et autres documents proposés). Est-ce qu'ils ont disparu? est-ce que c'est parce que je viens tout juste de m'inscrire?
merci d'avance pour votre réponse
- ColombineGrand sage
Bonjour à tous !
J'ai découvert cette méthode grâce à vous, bien avant qu'elle soit médiatisée. J'ai donc acheté pour mon fils de GS le cahier d'exercices. Il l'adore, d'autant plus qu'il a des difficultés avec l'écriture : coller des autocollants et colorier lui convient parfaitement (ceci dit, même le coloriage peut créer des crispations).
Je commence déjà à me renseigner pour la suite des événements et j'avoue ne pas avoir tout compris à votre discussion, n'étant pas très douée en maths. Si j'ai bien compris, le choix se fait entre le fichier du GRIP et la méthode de Singapour, avec le problème que la nouvelle version n'est pas si bien que l'ancienne. J'ai bien l'impression que chacun défend sa paroisse, ce qui est bien logique. Mais que me conseilleriez-vous pour mon fils de 5 ans, actuellement en GS et lecteur, mais en difficulté avec l'écriture ?
J'ai découvert cette méthode grâce à vous, bien avant qu'elle soit médiatisée. J'ai donc acheté pour mon fils de GS le cahier d'exercices. Il l'adore, d'autant plus qu'il a des difficultés avec l'écriture : coller des autocollants et colorier lui convient parfaitement (ceci dit, même le coloriage peut créer des crispations).
Je commence déjà à me renseigner pour la suite des événements et j'avoue ne pas avoir tout compris à votre discussion, n'étant pas très douée en maths. Si j'ai bien compris, le choix se fait entre le fichier du GRIP et la méthode de Singapour, avec le problème que la nouvelle version n'est pas si bien que l'ancienne. J'ai bien l'impression que chacun défend sa paroisse, ce qui est bien logique. Mais que me conseilleriez-vous pour mon fils de 5 ans, actuellement en GS et lecteur, mais en difficulté avec l'écriture ?
- pailleauquebecFidèle du forum
Pour l'écriture à 5 ans,... on ne peut pas lui mettre l'étiquette "en difficulté".
Déjà il lit en GS, alors qu'il doit apprendre cela en CP.
Bref votre enfant a le temps de progresser sans que vous vous stressiez.
La traduction de Singapour a la librairie des écoles en cahiers d'exercices CP A et CP B est un bon choix.
Le grip a aussi une bonne méthode.
Les deux sont d'une qualité supérieure aux autres méthodes que j'ai vu.
A 5 ans, je jouerais à des jeux pour développer son "sens du nombre" :
http://www.pirouette-editions.fr/index.php?id_product=569&controller=product
et son sens du "raisonnement logique" :
http://www.pirouette-editions.fr/index.php?id_product=556&controller=product
Je jouerais aussi à des jeux de cartes qui développent mémoire et raisonnement : piratatak, uno,...
Déjà il lit en GS, alors qu'il doit apprendre cela en CP.
Bref votre enfant a le temps de progresser sans que vous vous stressiez.
La traduction de Singapour a la librairie des écoles en cahiers d'exercices CP A et CP B est un bon choix.
Le grip a aussi une bonne méthode.
Les deux sont d'une qualité supérieure aux autres méthodes que j'ai vu.
A 5 ans, je jouerais à des jeux pour développer son "sens du nombre" :
http://www.pirouette-editions.fr/index.php?id_product=569&controller=product
et son sens du "raisonnement logique" :
http://www.pirouette-editions.fr/index.php?id_product=556&controller=product
Je jouerais aussi à des jeux de cartes qui développent mémoire et raisonnement : piratatak, uno,...
- ColombineGrand sage
Oui, enfin quand je parle de difficultés en écriture, j'aurais dû dire en graphisme. Parce qu'on n'est pas encore du tout dans l'écriture. Il est clairement en retard en graphisme (la maîtresse l'évalue à un niveau de PS) mais est suivi par une psychomotricienne depuis un an. Ce que j'aime dans le cahier GS de Singapour, c'est qu'il y a très peu besoin de tracer des chiffres, donc mon fils ne se braque pas. Et encore : il refuse de faire les "lignes" de chiffres en haut de page, je n'insiste pas.
J'avais cru comprendre que la nouvelle édition des cahiers à la Librairie des Écoles ne donnait pas entière satisfaction, d'où mon questionnement. J'ai encore le temps de voir, puisqu'il n'est qu'en GS, effectivement. Mais j'hésite par anticipation entre les 2 méthodes, qui ont l'air très sérieuses toutes les deux.
J'avais cru comprendre que la nouvelle édition des cahiers à la Librairie des Écoles ne donnait pas entière satisfaction, d'où mon questionnement. J'ai encore le temps de voir, puisqu'il n'est qu'en GS, effectivement. Mais j'hésite par anticipation entre les 2 méthodes, qui ont l'air très sérieuses toutes les deux.
- BourriquetNiveau 10
sosso3011 a écrit:Bourriquet a écrit:Voici le plateau de jeu et les cartes de la séance 6-4d du manuel de CE1 (multiplier et diviser par 2 et par 3).
En PDF, pour que ça bouge pas...
Il faut imprimer ces 2 fichiers pour une équipe de 4 joueurs (j'ai 6 équipes qui jouent simultanément, j'ai imprimé 6 fois sur des feuilles de couleurs différentes).
Le jeu est très simple ; un joueur pioche une carte, il donne la réponse, et s'il trouve il pose un jeton sur le plateau de jeu. Le premier qui a aligné 3 jetons a gagné (il faut donc des jetons de couleurs différentes par joueur).
Bonjour, je viens de tomber sur cette conversation qui m’intéresse également, étant donné que je travaille également sur cette méthode de Singapour.
Par contre je ne trouve pas trace de ces fichiers (évaluations de chaque chapitre et autres documents proposés). Est-ce qu'ils ont disparu? est-ce que c'est parce que je viens tout juste de m'inscrire?
merci d'avance pour votre réponse
Bonjour, tu peux m'envoyer un MP et je t'enverrai les documents qui t'intéressent. Mais c'est vrai, tous les fichiers que j'ai partagés ont disparu, je ne sais pas pourquoi.
_________________
mon blog de bd :http://clairedebulle.blogspot.fr
ou là : https://www.facebook.com/pages/Claire-de-Bulle/460647100703982
ou là : https://twitter.com/ClairedeBulle0
- BourriquetNiveau 10
J'ai reçu un specimen numérique de ce manuel :
http://editionscholae.fr/produit/mathematique-ce/
Est-ce que quelqu'un le connait ? Je suis en train de le lire et je le trouve vraiment de qualité.
http://editionscholae.fr/produit/mathematique-ce/
Est-ce que quelqu'un le connait ? Je suis en train de le lire et je le trouve vraiment de qualité.
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