HG Terminale ES/L

Bah, en tout cas il y aura un croquis spécialement là dessus, je crois.

Le retour de la grosse relou : (oui donc, c'est mon I, qui sera constitué essentiellement du travail des élèves, et voici ma correction... je ne suis pas très douée pour le commentaire de cartes... pas pu m'empêcher de rédiger, mais en fait il y aurait sûrement des trucs à rajouter)

I) Une économie mondialisée et multipolaire. Lecture géo-économique.

Sujet : richesse et échanges commerciaux dans le monde.
Consigne : à partir de l'étude critique de la carte sur le PIB dans le monde (5 p 39), de la carte sur le commerce mondial de marchandises (6 p 39), et de vos connaissances, vous mettrez en évidence l'organisation économique du monde et les disparités spatiales qui lui sont liées. Vous établirez ensuite une typologie des hiérarchies spatiales en fonction du niveau de richesse et de l'intégration à la mondialisation.

Correction :
- éléments à placer en intro : Ces deux cartes à petite échelle nous permettent de mesurer les rapports de force et échanges économiques à l'échelle mondiale : l'anamorphose de la carte sur le PIB dans le monde met en avant les principaux pôles économiques, tandis que la projection polaire de la carte sur le commerce mondial des marchandises permet de mettre l'accent sur les flux.

- l'indicateur du PIB / hab permet de distinguer la permanence de fortes inégalités de richesse entre pays du Nord et pays du Sud. Pays dits du N ont généralement un PIB/hab supérieur à 25 000 dollars par an, soit plus de 10 fois le PIB/hab des pays les plus pauvres, comme le Kenya. La richesse de ces pays paraît s'appuyer sur les flux commerciaux cartographiés sur le doc 6, qui montre également, grâce au choix du figuré en cercles proportionnels, une organisation mondiale multipolaire. Ces flux semblent en effet concerner essentiellement l'Amérique du Nord, le Japon et l'Union européenne. Néanmoins, il faut prêter attention au type de projection utilisé dans la carte 6 : la projection polaire survalorise en effet les échanges au sein de la Triade, au détriment des flux de commerce avec des pays émergents comme la Chine, l'Inde par exemple. Il est aussi à noter qu'avec une telle représentation par « pôles » d'échanges, les échanges avec les pays asiatiques ne se distinguent pas bien les uns des autres : or, est-il possible de mettre sur le même plan l'Asie du SE et le subcontinent indien ? Toutefois, cette carte a le mérite de montrer l'intensité des échanges commerciaux : pour donner un ordre de grandeur, le commerce de marchandises de l'Afrique en direction en direction de l'UE, qui n'est pourtant pas un des flux majeurs de la carte puisque l'Afrique apparaît mal intégrée à la mondialisation, représente 184 milliards de dollars. Mais qu'en est-il précisément de la fracture NS, et quelle typologie établir ?

- les pays du Nord se caractérisent dans leur grande majorité par un fort PIB / hab et par Etat, ce qui semble montrer une bonne redistribution des richesses (même s'il s'agit d'une moyenne). Ce sont eux qui semblent bénéficier de la meilleure intégration à la mondialisation (même s'il faut nuancer les apports de la carte 6, comme nous l'avons souligné). Notons toutefois qu'au sein de ce Nord, quelques pays semblent se distinguer par une moindre richesse par habitant, comme c'est le cas pour l'Europe de l'Est et la Russie, dont le PIB/ hab est compris entre 15 et 25 000 dollars par an, ce qu'on peut aisément expliquer par le fait que ces anciennes économies soviétiques sortent d'une phase de transition vers une économie de type libérale, et ont donc connu une intégration plus tardive à la mondialisation.

- Les pays du Sud, quant à eux, présentent une bien plus grande diversité de situations : on peut distinguer les pays émergents, comme la Chine, l'Inde, le Brésil, qu'on peut rapprocher de pays du Nord comme la Russie, puisqu'ils possèdent un fort PIB/ état, même si la redistribution des richesses est moindre que dans la majeure partie des pays du Nord, ce qui peut s'expliquer en partie par leur forte population. Ces pays connaissent donc une forte croissance économique, liée en grande partie à une bonne intégration à la mondialisation. En revanche, l'Afrique, et tout particulièrement l'Afrique subsaharienne, est à l'écart des réseaux de la mondialisation, comme le montre la faiblesse des flux commerciaux avec cet espace, sur la carte 6. On note là encore une corrélation entre intégration à la mondialisation et développement économique, puisque ces pays se caractérisent également par un faible PIB, en valeur absolue, et aussi par habitant. Les pays d'Amérique latine hors Brésil semblent dans une situation intermédiaire. Il semble donc qu'il faille plutôt parler de Suds au pluriel.

=> inégalités de dév éco, organisation multipolaire, fracture NS à nuancer.

Pour compléter : carte p 52. Connaître l'indice mesurant le degré de développement humain, de façon plus fine qu'avec le seul niveau de richesse moyen par hab : l'IDH. Calculé à partir des indices suivants : PIB/hab, taux d'alphabétisation et espérance de vie à la naissance (permet ainsi de distinguer Am latine et Maghreb, ce que ne permettait pas la seule prise en considération du PIB/hab)

Bonjour

Jevouss avais promis de vous rejoindre, mais préparant mon départ demain je n'ai pas beaucoup avancé, si c n'est la progression annuelle que nous avons ébauché avec mon collègue, je veux bien vous la soumettre, mais je ne sais pas comment héberger un fichier texte sur le forum...

Cela me paraît bien, comme corrigé : sur le plan méthodologique, tu cases des exemples d'approche critique des cartes, que tu peux éventuellement mettre en valeur dans le texte ; sur le plan du contenu, un résumé synthétique qui, même s'il rebrasse de l'archi-connu, ne sera pas du luxe pour refixer les bases en début d'année.
Je me disais aussi, si tu fais les corrigés, que tu pourrais également "rentabiliser" ce travail en faisant faire le croquis à partir des infos qu'ils contiennent. Cela donnerait une séquence organisée ainsi : 1) Etude des cartes, 2) Correction, 3) Réalisation de la légende et du croquis.

boris vassiliev a écrit:Cela me paraît bien, comme corrigé : sur le plan méthodologique, tu cases des exemples d'approche critique des cartes, que tu peux éventuellement mettre en valeur dans le texte ; sur le plan du contenu, un résumé synthétique qui, même s'il rebrasse de l'archi-connu, ne sera pas du luxe pour refixer les bases en début d'année.
Je me disais aussi, si tu fais les corrigés, que tu pourrais également "rentabiliser" ce travail en faisant faire le croquis à partir des infos qu'ils contiennent. Cela donnerait une séquence organisée ainsi : 1) Etude des cartes, 2) Correction, 3) Réalisation de la légende et du croquis.

oui, c'est pas extra au niveau du contenu, mais la mondialisation c'est pas franchement mon rayon... d'ailleurs j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes pour les autres corrigés des autres parties, c'est affreux !!!

en fait pour le croquis j'ai prévu que chaque groupe y réfléchisse : ils rempliront un tableau à partir, soit des cartes étudiées, soit d'autres cartes en complément (oui parce que pour la grille géopolitique je fais des cartes d'échelle plus régionale, avec un exemple de conflit précis). Ils devront proposer des items...

Dionysos a écrit:Bonjour

Jevouss avais promis de vous rejoindre, mais préparant mon départ demain je n'ai pas beaucoup avancé, si c n'est la progression annuelle que nous avons ébauché avec mon collègue, je veux bien vous la soumettre, mais je ne sais pas comment héberger un fichier texte sur le forum...

Je ne sais pas non plus héberger directement sur le forum, mais je convertis le fichier en pdf et je l'héberge ici : http://www.fichier-pdf.fr/ d'où je copie-colle le "BBCode" dans le message sur le forum.

Dionysos a écrit:Bonjour

Jevouss avais promis de vous rejoindre, mais préparant mon départ demain je n'ai pas beaucoup avancé, si c n'est la progression annuelle que nous avons ébauché avec mon collègue, je veux bien vous la soumettre, mais je ne sais pas comment héberger un fichier texte sur le forum...

quand tu fais "répondre", tu as "joindre un fichier" en dessous, mais il faut qu'il soit en pdf.

Oiseau phenix a écrit:

boris vassiliev a écrit:Cela me paraît bien, comme corrigé : sur le plan méthodologique, tu cases des exemples d'approche critique des cartes, que tu peux éventuellement mettre en valeur dans le texte ; sur le plan du contenu, un résumé synthétique qui, même s'il rebrasse de l'archi-connu, ne sera pas du luxe pour refixer les bases en début d'année.
Je me disais aussi, si tu fais les corrigés, que tu pourrais également "rentabiliser" ce travail en faisant faire le croquis à partir des infos qu'ils contiennent. Cela donnerait une séquence organisée ainsi : 1) Etude des cartes, 2) Correction, 3) Réalisation de la légende et du croquis.

oui, c'est pas extra au niveau du contenu, mais la mondialisation c'est pas franchement mon rayon... d'ailleurs j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes pour les autres corrigés des autres parties, c'est affreux !!!

en fait pour le croquis j'ai prévu que chaque groupe y réfléchisse : ils rempliront un tableau à partir, soit des cartes étudiées, soit d'autres cartes en complément (oui parce que pour la grille géopolitique je fais des cartes d'échelle plus régionale, avec un exemple de conflit précis). Ils devront proposer des items...

Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, hein !!!
Je trouvais au contraire utile de remettre en place les grandes évidences.

je sais bien Boris, mais moi je trouve que mon corrigé vole pas très haut (et je sais pas comment l'élever un peu !)

quant à ce que je suis en train d'écrire sur les aires linguistiques ... :shock:

j'ai sauté le II parce que j'ai pas sous les yeux les cartes en question, voilà le III (je trouve ça mauvaaaaaaaaaaaais)

III) La mondialisation est-elle synonyme d'uniformisation culturelle ? Lecture géoculturelle

Sujet : Unité et diversité linguistique
Consigne : à partir de l'étude critique de la carte des grandes aires linguistiques mondiales (1 p 41), de la carte de la diversité ethnolinguistique en Asie centrale (2 p 41), et de vos connaissances, vous montrerez la diversité linguistique et géoculturelle du monde. Vous expliquerez en quoi la mondialisation peut être un facteur renforçant l'unité tout comme la diversité linguistique. Vous mettrez en évidence la conclusion qu'on peut tirer à partir de la confrontation des deux cartes.

Correction :

- intro : question du degré d'uniformisation culturelle liée à la mondialisation. Carte à petite échelle et à plus grande échelle, la première permettant de percevoir la notion d'aire linguistique, la seconde mettant l'accent sur la diversité linguistique régionale.

- diversité linguistique : la carte à l'échelle mondiale ne retient que les langues parlées par plus de 100 millions de locuteurs, ce qui permet de voir se dégager les grandes aires linguistiques, que nous définirons comme un espace géographique dans lequel est parlé un groupe de langues qui partagent des caractéristiques communes qu'elles ont développé par influences mutuelles. Il ressort de la carte une grande diversité linguistique, puisqu'elle distingue 15 grandes aires linguistiques dans le monde, sachant que plusieurs aires linguistiques s'étendent sur plusieurs continents, ce qu'on doit imputer au phénomène colonial. Ainsi, l'aire francophone concerne l'Europe occidentale, les territoires ultramarins appartenant à la France, une partie du Canada (Québec), une grande partie de l'Afrique subsaharienne. Grâce à la carte d'échelle régionale représentant l'Asie centrale, et qui permet une lecture plus fine de la diversité linguistique, en abordant non plus seulement les grandes aires linguistiques mais également les sous-groupes, nous pouvons nous rendre compte que pas moins de 4 langues sont parlées à l'échelle de l'Afghanistan.

- La mondialisation semble participer à une certaine unité linguistique mondiale dans la mesure où la pratique de l'anglais comme langue internationale s'est répandue à travers la planète, comme le montre sur la carte des aires linguistiques. Il faut néanmoins souligner la difficulté à cartographier une pratique linguistique, dans la mesure où cette carte ne représente que la langue majoritaire. Néanmoins, comme nous avons pu le constater, une grande diversité linguistique demeure, à l'échelle mondiale comme à l'échelle régionale, et à l'inverse, la mondialisation peut aussi contribuer à renforcer les identités culturelles et linguistiques, qui servent de repères face aux changements entraînés par la mondialisation.

- enfin, il apparaît, en confrontant les deux cartes, que l'échelle régionale montre que la pratique linguistique peut être transfrontalière, comme en témoigne le tadjik qui a des locuteurs sur le sol du Tadjikistan, de l'Afghanistan et de l'Ouzbékistan. L'échelle mondiale est donc adaptée pour représenter les grandes aires linguistiques, mais manque de précision pour reflèter la diversit ethnolinguistique


Complément : - mondialisation uniformise globalement les modes de vie (ex des chaines de restauration rapide qui s'installent partout dans le monde, de l'expansion d'internet), même si les spécificités culturelles locales perdurent (ex : l'entreprise McDonald's s'adapte aux marchés sur lesquels ils s'implantent et les menus différent)
- diversité culturelle peut aussi être source de tensions identitaires : ex des tensions religieuses à Jérusalem à cause de la présence des 3 monothéismes)

Non, ce n'est pas mauvais. Je ne vois rien d'autre à dire sur ces deux cartes et tu mets en valeur l'intérêt d'avoir deux cartes à des échelles différentes.
C'est toujours très ennuyeux et artificiel, de toute façon, ces trucs de géo culturelle... Donc on fait ce qu'on peut.

dte façon, je fais la gueule à la géo et aux géographes moi, là.

Et dire qu'on va se taper le même chapitre sur la Russie...

bon, j'exagère, y a des moments intéressants mais ça commence à m'ennuyer...

Oiseau, je trouve ta fiche méthode très bonne, mais peut être un peu dense, non ? J'enlèverais juste la phrase sur le figuré symbolique ou figuratif, qui n'est pas très important dans le commentaire de carte, mais surtout lorsque les élèves font eux mêmes un croquis.

J'en propose une autre peut-être un peu plus simple et incomplète sur la Bdd.

surtout que j'ai rajouté des trucs sur la projection, le centrage...

sinon tu as raison pour la phrase sur le figuré symbolique.

IV) Croissance et développement durable. Lecture géo-environnementale

Sujet : Croissance démographique et ressources en eau
Consigne : à partir de l'étude critique de la carte de la croissance de la population mondiale (1p54), de la carte des conflits pour l'eau (2 p 54) et de vos connaissances, vous montrerez les liens entre les ressources en eau douce et la croissance démographique dans le monde. Vous mettrez en évidence les problèmes de durabilité qui se posent. Vous analyserez les conséquences géopolitiques de la situation.

Correction : NB : on croise les approches géopolitiques et géo-environnementales en abordant les conflits liés à l'eau
- intro : question du développement durable, très liée à celle de la démographie. Ressources en eau douce sont en outre limitées.

- liens entre ressources en eau et croiss démogr. On peut établir un lien direct, pour certaines régions, entre prélèvements en eau douce et croissance démographique, en particulier dans le cas des pays à forte croissance et forte population, qui ont besoin de beaucoup de ressources en eau et connaissent de forts prélèvements en eau douce. C'est le cas de l'Inde. A l'inverse, des pays assez peuplés et à forte croissance, comme la majeure partie des pays d'Afrique subsaharienne, d'Afrique ou encore la Chine, prélèvent moins de 25, voire moins de 10% de leurs ressources en eau douce pour subvenir à leurs besoins. Cela tend à montrer que le critère des prélèvements en eau douce en pourcentage des ressources en eau douce renouvelables n'est pas suffisant pour comprendre les liens entre consommation des ressources en eau et croissance démographique. En effet, la carte des conflits pour l'eau ne prend pas en considération les ressources en valeur absolue, qui ne sont nécessairement pas les mêmes au Proche-Orient et en Amérique andine.

- Néanmoins, le fait de confronter les cartes et de croiser les critères permet de comprendre que des problèmes de durabilité vont se poser dans certaines régions, en particulier au Proche-Orient, au Maghreb et en Inde. En effet, les ressources en eau de ces deux premières régions sont peu importantes, et les prélèvements en eau douce atteignent déjà le seuil critique de plus de 75% au Proche Orient. Si la population continue de croître à un rythme de plus d'1,5% par an, il semble que les ressources en eau douce ne suffiront pas pour subvenir aux besoins des populations futures. L'Inde se trouve dans une situation similaire, car bien qu'elle dispose de davantage de ressources en eau douce vu son climat, sa population a dépassé le milliard d'habitants, ce qui implique une consommation en eau extrêmement forte.

- Il n'est donc pas étonnant de constater que ce sont ces mêmes régions qui, selon la carte des conflits liés à l'eau, connaissent les plus graves tensions à cause des ressources en eau : l'Inde, le Pakistan, le Moyen Orient, le Machrek sont ainsi particulièrement concernés. Il semble également qu'un certain nombre de conflits ne puisse être imputés à ce lien établi entre forts prélèvements d'eau douce et forte croissance démographique ; c'est le cas par exemple dans le sud de l'Australie, qui, à l'échelle nationale, prélève moins de 10% des ressources en eau douce, et n'est peuplé que de quelques millions d'habitants, sur un grand espace. Sans doute une carte d'échelle régionale permettrait-elle de comprendre plus finement les tenants et aboutissants de certains conflits.

Complément : pressions de plus en plus fortes sur l'environnement, de la part des sociétés humaines. Surexploitation des ressources, et pb du réchauffement climatique qui risque de bouleverser les écosystèmes. Notion de transition énergétique : passage d'un mode de production et de consommation fondé sur les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) à un mode de production utilisant en partie des énergies renouvelables. Mise en place de protections diverses : 18 millions de km2 dans le monde, soit 13% des terres émergées)

Eh ben, tu :aah: (alors que moi : :aac: )

Je pense aussi que tu dois me de t'avoir suggéré de faire des corrigés. Mais je reste convaincu que ce ne sera pas du luxe même si beaucoup de choses peuvent paraître évidentes. Surtout que par la même occasion, tu leur donnes de bons exemples de ce qui est attendu pour cette épreuve.
Et en plus tu nous fournis une vraie banque de sujets corrigés :abf:

C'était chiant mais je ne regrette pas ... Et si ça peut vous servir en plus !!

Merci oiseau Phenix... donc voilà la progression établie avec mon collègue

je viens de jeter un oeil au début : Jérusalem et les mémoires en 3h chacune, ça me paraît assez irréaliste ! comment pensez vous tenir cet horaire ? je ne me rends peut être pas compte

Au début nous avions prévu plus, mais quand tu fais le total des sujets à traiter... Je ne vois pas comment faire plus !

prévoir moins de temps pour les éval... pour aller plus lentement en cours.

Dans ma programmation ça passe !

Oui, de toutes façons le temps est donné là à titre indicatif... c'est fait pour être débordé...

Je compte aussi que je srai absent 1 semaine pour voyage, et 2 ou 3 pr la prépa capes interne, alors...

En effet, ça va être toute l'année.
Avec le bac blanc, les oraux et les jours fériés du mois de mai (à priori on est dans la même zone B...), j'arrive déjà tout juste dans la fourchette horaire du programme, à laquelle il faut retrancher les DS (j'espère pouvoir en caser un chaque trimestre dans le créneau horaire qu'aura à priori chaque Tle dans son emploi du temps). Et comme je n'aurai que les 4h de cours en classe entière :
Je n'ose même pas penser à ce que ça va donner avec les 1S dont je pourrais bien être PP : Plus qu'à implorer saint Polycop...

Voilà mon intro sur les mémoires de la 2GM, bien assez longue :

Alors que l’histoire entretient avec le passé un rapport qui se veut objectif, neutre, la mémoire peut être définie comme le rapport subjectif qu’un individu ou groupe (catégorie de victimes, parti politique, nation…) entretient avec le passé ; tandis que le récit historique est fondé sur la recherche de la vérité, la mémoire produit un discours subjectif (officiel ou partisan) et elle est sélective (oubli ou occultation de certains faits). Les mémoires de la Seconde guerre mondiale sont surdéterminées par le traumatisme qui en a résulté pour la population française. La défaite totale de 1940, l’armistice, la collaboration, les persécutions politiques et raciales ont fait douter le pays de lui-même et de sa capacité morale à affronter son destin. Ni l’action de la Résistance, ni la victoire finalement obtenue en 1945 grâce à des alliés infiniment plus puissants, ni l’épuration à la fois douteuse dans la violence des premières semaines et partielle dans les mois et années qui suivirent n’ont suffi à laver cette blessure pour les générations qui avaient vécu directement la guerre. Comment évoluent les mémoires de la Seconde guerre mondiale ? Le point de vue sur les années 1940-1944, dominé d’abord par le souvenir de la Résistance, évolue à partir de la fin des années 1960 avec l’arrivée à l’âge adulte de la génération du baby-boom née après la guerre. Depuis les années 1990 et la disparition progressive de ceux qui ont vécu la guerre, les enjeux mémoriels restent très forts mais les différentes mémoires font l’objet d’une mise à distance critique et d’une historicisation croissantes.

parfait !


pour ma part je ne vais pas tarder à attaquer le chapitre sur "des cartes pour comprendre la Russie".

A votre avis, je procède de la même façon que pour le 1er chapitre ? ça ne va pas les saouler ?