Le fil des thésards (ou des thésards sur le fil, allez savoir...)

Merci pour toutes ces remarques, qui m'ouvrent des pistes et des réflexions.

Philomèle, je suis en licence de persan et j'apprends le russe avec le CNED en parallèle de la thèse. Mais apprendre une langue correctement prend du temps - même si je me débrouille déjà un peu en persan - et la connaître suffisamment bien pour être à l'aise avec, encore plus, d'autant que je ne suis pas très douée dans ce domaine. J'ai toujours la crainte des contresens. Le persan n'est pas très compliqué grammaticalement, c'est une chance, mais le revers de la médaille, c'est qu'il est difficile à lire (comme c'est une langue indo-européenne, l'alphabet arabe ne lui convient pas) et que le vocabulaire est démentiel (il y a systématiquement deux à trois mots pour le même sens).

Pour l'instant, il me faut une à deux heures pour traduire une page d'allemand. Soit trois à six mois de travail à 10 heures par jour en ne faisant que cela... c'est une source absolument incontournable pour mon travail. Je crois que je vais changer de sujet et bosser sur Versailles. *smiley qui se pend*.

Bon, je vais essayer de restreindre mes besoins, déjà.

Al-qalam a écrit:Merci pour toutes ces remarques, qui m'ouvrent des pistes et des réflexions.

Philomèle, je suis en licence de persan et j'apprends le russe avec le CNED en parallèle de la thèse. Mais apprendre une langue correctement prend du temps - même si je me débrouille déjà un peu en persan - et la connaître suffisamment bien pour être à l'aise avec, encore plus, d'autant que je ne suis pas très douée dans ce domaine. J'ai toujours la crainte des contresens. Le persan n'est pas très compliqué grammaticalement, c'est une chance, mais le revers de la médaille, c'est qu'il est difficile à lire (comme c'est une langue indo-européenne, l'alphabet arabe ne lui convient pas) et que le vocabulaire est démentiel (il y a systématiquement deux à trois mots pour le même sens).

Pour l'instant, il me faut une à deux heures pour traduire une page d'allemand. Soit trois à six mois de travail à 10 heures par jour en ne faisant que cela... c'est une source absolument incontournable pour mon travail. Je crois que je vais changer de sujet et bosser sur Versailles. *smiley qui se pend*.

Oh bah 6 mois de travail, ça va ! C'est le temps que j'ai mis à recenser tous mes règlements royaux!   (qui n'étaient même pas directement dans mon sujet, initialement... je sais, je ne t'aide pas...

Tu as essayé de contacter une association culturelle iranienne? Quelles sont les parentés entre l'iranien et le persan? Peut-être trouverais-tu un contact prêt à t'aider dans tes traductions persan-français? Tu as essayé de demander là où tu apprends le persan?

Al-qalam a écrit:Merci pour toutes ces remarques, qui m'ouvrent des pistes et des réflexions.

Philomèle, je suis en licence de persan et j'apprends le russe avec le CNED en parallèle de la thèse. Mais apprendre une langue correctement prend du temps - même si je me débrouille déjà un peu en persan - et la connaître suffisamment bien pour être à l'aise avec, encore plus, d'autant que je ne suis pas très douée dans ce domaine. J'ai toujours la crainte des contresens. Le persan n'est pas très compliqué grammaticalement, c'est une chance, mais le revers de la médaille, c'est qu'il est difficile à lire (comme c'est une langue indo-européenne, l'alphabet arabe ne lui convient pas) et que le vocabulaire est démentiel (il y a systématiquement deux à trois mots pour le même sens).

Pour l'instant, il me faut une à deux heures pour traduire une page d'allemand. Soit trois à six mois de travail à 10 heures par jour en ne faisant que cela... c'est une source absolument incontournable pour mon travail. Je crois que je vais changer de sujet et bosser sur Versailles. *smiley qui se pend*.

Bon, je vais essayer de restreindre mes besoins, déjà.

En gros, une source indispensable seulement traduite en allemand que tu ne maîtrises pas assez doit être lue pour ta thèse à cause de minuscules passages qui permettront d'affiner et de valider pas mal de choses.

Seules solutions, les lectures par critère. Ce n'est pas le Pérou mais c'est une base. Tu sélectionnes une base de mots importants et deux options :
- le texte est sous format numérique, tu joues avec les options de la fonction rechercher.
- le texte n'est pas sous format numérique, tu apprends la lecture rapide et globale.

Je faisais ça avec des textes latins et anglosaxons (bon, avec les textes en vieux gaël, j'ai souffert)... des mastodontes de 800 pages. Je formatais mon oeil à localiser certains mots et je lisais une page en 10s, cherchant le mot. S'il apparaissait, je ralentissais et je lisais tout le passage, n'hésitant pas à aller 3 pages en arrière voir s'il y avait plus de matière.

Ce n'est pas l'idéal mais c'est une base solide pour s'en sortir quand on est dans une situation aussi difficile que la tienne.

Je n'avais jamais systématisé et réfléchi ainsi cette pratique de lecture. C'est très intéressant, Elyas.

Al-qalam : juste pour dire qu'il y en a d'autres dans la même galère, même si ça ne vous avance pas... J'apprends l'allemand pour pouvoir lire certains bouquins indispensables pour mon sujet, pas traduits. Ils sont embêtants ces Germains à être forts pour l'ancien français et les études indo-européennes !

Les fameux dictionnaires ancien-français/allemand   ...

Mardi 14, il y a ça à la BnF

16h45, BnF, salle 70, Collections gastronomiques
Dominique WIBAULT et Alina CANTAU (BnF), Les collections de la BnF

(traduction: ça cause des ouvrages de gastronomie édités entre le XVIIe et le XIXe siècle, conservés dans les fonds de la BnF)

et je ne pourrai pas y aller !

   Si au moins je pouvais soudoyer quelqu'un pour y aller...

ML,   
Connais-tu les conférenciers? Parfois il est possible d'avoir leurs notes   
Si j'avais été à Paris à cette date, j'y serais allé avec plaisir. Mais les partiels...  :lecteur:  (mes collègues m'ont gâté, 7 surveillances en 2 semaines, réparties sur 7 jours...)

Hélas je ne les connais pas... Et je n'ose pas trop demander à une amie mcf (pas son sujet, une vie familiale bien remplie)... Je ne connais pas de doctorant qui travaille là-dessus   (c'est presque bizarre, d'ailleurs, disons, c'est passé de mode. Il y a encore les médiévistes qui travaillent sur l'alimentation. En moderne, c'est plus rare).

Ou alors je tente au cas où elle connaîtrait quelqu'un qui y va?   Sinon j'envoie mon mari s'il est encore à Paris mardi prochain?  

Merci en tout cas de t'être proposé, c'est extrêmement gentil de ta part !   7 surveillances, c'est pas mal! Je n'en ai jamais eu autant et pourtant...

Ca dure longtemps ? C'est ma semaine d'examens, mais je suis juste à côté de la BNF, donc je peux essayer d'y aller si tu veux.

Al-qalam a écrit:Ca dure longtemps ? C'est ma semaine d'examens, mais je suis juste à côté de la BNF, donc je peux essayer d'y aller si tu veux.

Oh !   

Les trois communications sont prévues entre 17h et 19h30, c'est la première, donc entrée à 16h45 et en principe à 17h45 c'est terminé...

RV exceptionnellement à 16h 45 précises
dans le hall Est de la BnF, site Tolbiac,
devant l’accès au petit auditorium.
La séance se déroulera de 17h à 19h30
à la Bibliothèque nationale de France (Salle 70).

Tu n'as besoin que de la première communication ? Est-ce que tu aurais un programme par hasard ?
(Je ne connais rien du tout à ton sujet - mais alors rien du tout de rien du tout : des choses auxquelles faire attention ?)

Al-qalam a écrit:Tu n'as besoin que de la première communication ? Est-ce que tu aurais un programme par hasard ?
(Je ne connais rien du tout à ton sujet - mais alors rien du tout de rien du tout : des choses auxquelles faire attention ?)

Que de la première oui!
Si tu me donnes ton mail en mp je te transmets le programme
Des choses auxquelles il faut faire attention: le plus intéressant ce sont:
- les références des ouvrages de cuisine que les deux intervenants vont citer (s'ils distribuent une biblio, bien sûr tu la gardes précieusement). C'est au cas où la BnF aurait des ouvrages que je ne connaîtrais pas. C'est le XVIIe siècle qui m'intéresse, le XVIIIe tu peux laisser tomber
- si les deux intervants donnent un mail de contact, pareil ça m'intéresse.

Merci!     À charge de revanche! La BU de Strasbourg est assez riche je crois, si jamais tu as besoin de quelque chose...

Help ! J'ai (encore) besoin d'un conseil !

Je voudrais contacter une personne qui est la principale (l'unique...) chercheuse sur ma période. Pour la situer, c'est une iranienne, qui travaille aux Etats-Unis en indépendante, mais qui a auparavant été conservatrice au musée de Brooklyn et qui, encore avant, appartenait à l'entourage de la famille royale iranienne. Elle est probablement la seule personne au monde capable de comprendre ce que j'étudie, et j'aimerais qu'elle me donne des conseils pour réorienter mon sujet notamment, et éventuellement des pistes de recherche.

Sur le fond, je sais ce que je veux lui demander, mais sur la forme, je ne sais pas du tout comment présenter le mail - en anglais de surcroît. Je ne suis recommandée par personne, j'ai chopé son adresse sur le net. Ca se fait de contacter comme ça un ponte ? Comment je peux introduire mon courrier ?

Merci aux anglophones avertis !

Votre quasi-unicité à toutes deux devrait faciliter grandement les échanges

Oui, dans ces conditions, un message s'impose, il me semble. Et même s'il faut y mettre les formes, il n'y a, me semble-t-il, aucune objection à l'aborder directement.

Non seulement ça se fait de la contacter directement, mais il faut le faire!
Pour ma part, dès ma première année de thèse, j'avais contacté le big boss de mon champ de recherche, un Américain qui, coup de bol pour moi, avait travaillé dans sa jeunesse sur un thème proche du mien et qui s'intéresse donc beaucoup à ce que je fais. Il a fini dans mon jury et heureusement que je l'ai contacté directement, dès le départ.

Bonsoir Al-qualam,

Oui, cela se fait.
Une chose qui fluidifie toujours ces contacts un peu abrupts : montrer que l'on connaît la biblio de la personne sur la question. Les chercheurs sont de grands narcissiques : ils peuvent vite se montrer blessés si l'on manifeste que l'on n'a pas pris le temps de s'intéresser à ce qu'ils ont déjà écrits (et qui contient la réponse à la question que l'on se pose). Inversement, n'importe qui sera toujours flatté d'avoir eu un peu d'audience, ce qui ne pourra que bien disposer la personne pour la suite de l'échange.
À partir de ce constat moral peu reluisant, il me semble qu'interroger la personne sur ses travaux (à elle), parce que tu les as lus et qu'ils suscitent ta réflexion, a toute les chances d'être un bon point de départ pour la suite de l'échange.

Merci pour les conseils !

J'ai "fini" de rédiger ma première partie (111 pages sans biblio ni illustrations ni notes de bas de pages ni introduction), je l'ai donnée à mon directeur pour lecture.    Maintenant j'attends qu'il me dise que ça ne va pas du tout et qu'il faut tout recommencer   

Pourquoi attendre ?

Spoiler:

  Je le savais.

Courage Sphinx !   

Merci Condorcet Chapitre II pendant les vacances. Qui a parlé de dormir, déjà ?

Sphinx a écrit:J'ai "fini" de rédiger ma première partie (111 pages sans biblio ni illustrations ni notes de bas de pages ni introduction), je l'ai donnée à mon directeur pour lecture.    Maintenant j'attends qu'il me dise que ça ne va pas du tout et qu'il faut tout recommencer   

Tsss... quand j'étais en maîtrise (ça n'existe même plus  :ace: ), mon directeur avait critiqué mon travail parce qu'il était quasi dépourvu de notes de bas de page et que la biblio était mince : ça ne fait pas sérieux, disait-il. Après, j'ai compris que c'est ce qu'il lisait en premier : la biblio, les notes. Sinon, à part ça, il était satisfait du contenu dudit travail :lol: 

Moralité : un chercheur sachant chercher fournit toujours une biblio de 350 p. (qui a dit qu'il avait tout lu ?  ) et multiplie les notes de bas de page (illisibilité obligatoire) Il faut faire sérieux   

Spoiler:

Bravo pour cette première partie!
Moi aussi je dois reconnaître que quand je lis le travail des autres, je me rue en général sur la biblio et les notes    . Mais maintenant que j'essaie péniblement de faire de ma thèse un livre, je regrette amèrement ma biblio de plus de 100 pages et mes notes trop lourdes. Que de travail pour les élaguer! Et quel cas de conscience... Difficile de supprimer ensuite des éléments d'érudition qui nous ont pris tant de temps, alors qu'il serait tellement plus simple d'aller directement à l'essentiel...

Moi aussi, Marcel   

Quelles sont les contraintes imposées par ton éditeur pour la biblio et les notes ?