- Spinoza1670Esprit éclairé
doublecasquette a écrit:- Les Oralbums, c'est une grosse daube, et j'espère sincèrement, pour les autres, ceux qui n'ont pas la chance d'avoir Minnie pour maman, que la maîtresse en fera un usage homéopathique, au milieu de nombreux autres albums, écrits en vrai français !
Il y a quand même des avantages aux oralbums, par exemple de proposer plusieurs versions de niveau différent permettant de s'ajuster au niveau de l'enfant.
Les oralbums ne sont pas censés être jugés comme des contes écrits mais comme des contes racontés avec l'appui d'images.
De plus, pour faire une critique vraiment sérieuse des oralbums et de la pédagogie de Boisseau qui est derrière, il faut d'abord lire les textes théoriques qui explicitent les présupposés de l'auteur et ont mené à la conception des oralbums qui ne constituent de plus qu'une des activités proposées pou améliorer le niveau de langage oral des enfants.
Je pense qu'une critique en profondeur (qui nécessite je pense tout un bouquin car il faudra aussi donner les concepts et les principes clefs sur laquelle la critique s'appuie et également formuler les propositions positives qui en découlent) serait bien plus efficace que juste de dire c'est une grosse daube alors que bcp de profs qui utilisent sont assez satisfaits. Plus c'est explicite, mieux c'est. On ne peut se satisfaire de convictions pour reconstruire solidement une instruction digne de ce nom, surtout aujourd'hui. Même les choses évidentes, il faut les dire et les expliquer.
- doublecasquetteEnchanteur
grandesvacances a écrit:Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris : un "oralbum", ce serait un livre pour enfants réécrit en langage parlé, sous le prétexte de le rendre accessible à tous ?
Quel truc tordu !
Exactement. Il suffit de taper "oralbums" sur Google pour constater l'intelligence du projet...
"Et voilà pourquoi votre fille est muette !", diraient les gens dotés d'un "gros bon sens".
- Spinoza1670Esprit éclairé
Bon, je vais scanner un passage du bouquin de Boisseau.grandesvacances a écrit:Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris : un "oralbum", ce serait un livre pour enfants réécrit en langage parlé, sous le prétexte de le rendre accessible à tous ?
Quel truc tordu !
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- mfloNiveau 10
Eh bien moi je ne trouve pas normal que mes enfants aient parfois des enseignants très très moyens.
A tous les niveaux, de la maternelle à la prépa, ils ont eu ou ont de très bons enseignants et d'autres dont l'attitude, ou les méthodes m'ont accablée.
Peut-être que certains que je jugeais bons ne l'étaient pas tant que ça, et que d'autres que je jugeais mal avaient du bon. C'est très possible, car ce qu'on voit de la vie d'une classe est infime et que je ne connais que ce que j'enseigne moi-même.
Et ça ne m'a pas inquiétée pour mes enfants qui avaient ce qu'il faut à la maison et avaient la chance de n'avoir aucun souci scolaire. Mais oui, ça m'a chagrinée pour les enfants les moins favorisés qui ne pouvaient compter que sur leurs enseignants pour ouvrir leur horizon et leur faire acquérir des connaissances.
J'en veux à certains dont l'attitude est nocive pour les enfants. Je n'en veux pas aux autres, je n'ai aucune raison de mettre en doute leur investissement dans leur métier.
Mais j'en veux à l'éducation nationale qui forme si mal ses enseignants.
Non, je ne trouve pas normal qu'on recrute des enseignants, qu'ils soient destinés à la maternelle ou au lycée, qui manient si mal le français ou n'ont aucune culture générale.
Non, je ne trouve pas normal qu'on persiste dans des méthodes inefficaces que les apuvres enseignants pleins de bonne volonté appliquent soigneusement.
Et non, je ne pense pas non plus être au-dessus des critiques. J'en mérite certainement.
Ca ne m'empêche pas de me sentir concernée par le niveau général de l'enseignement.
A tous les niveaux, de la maternelle à la prépa, ils ont eu ou ont de très bons enseignants et d'autres dont l'attitude, ou les méthodes m'ont accablée.
Peut-être que certains que je jugeais bons ne l'étaient pas tant que ça, et que d'autres que je jugeais mal avaient du bon. C'est très possible, car ce qu'on voit de la vie d'une classe est infime et que je ne connais que ce que j'enseigne moi-même.
Et ça ne m'a pas inquiétée pour mes enfants qui avaient ce qu'il faut à la maison et avaient la chance de n'avoir aucun souci scolaire. Mais oui, ça m'a chagrinée pour les enfants les moins favorisés qui ne pouvaient compter que sur leurs enseignants pour ouvrir leur horizon et leur faire acquérir des connaissances.
J'en veux à certains dont l'attitude est nocive pour les enfants. Je n'en veux pas aux autres, je n'ai aucune raison de mettre en doute leur investissement dans leur métier.
Mais j'en veux à l'éducation nationale qui forme si mal ses enseignants.
Non, je ne trouve pas normal qu'on recrute des enseignants, qu'ils soient destinés à la maternelle ou au lycée, qui manient si mal le français ou n'ont aucune culture générale.
Non, je ne trouve pas normal qu'on persiste dans des méthodes inefficaces que les apuvres enseignants pleins de bonne volonté appliquent soigneusement.
Et non, je ne pense pas non plus être au-dessus des critiques. J'en mérite certainement.
Ca ne m'empêche pas de me sentir concernée par le niveau général de l'enseignement.
- Spinoza1670Esprit éclairé
doublecasquette a écrit:grandesvacances a écrit:Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris : un "oralbum", ce serait un livre pour enfants réécrit en langage parlé, sous le prétexte de le rendre accessible à tous ?
Quel truc tordu !
Exactement. Il suffit de taper "oralbums" sur Google pour constater l'intelligence du projet...
"Et voilà pourquoi votre fille est muette !", diraient les gens dotés d'un "gros bon sens".
Et pour ceux qui ont une intelligence moyenne, on ne fait rien ?
Pour moi, ce n'est pas clair comme de l'eau de roche.
Alors si pour moi (qui ne suis ni plus bête ni plus génial qu'un autre) ce n'est pas clair, j'imagine que cela ne l'est pas pour d'autres non plus.
Ceux-là ne verront pas pourquoi c'est de la grosse daube et ne comprendront pas pourquoi on peut émettre un tel jugement.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- mfloNiveau 10
Je ne comprends pas non plus l'intérêt des oralbums.
Si on veut adapter un texte à l'âge de son public, on peut faire un truc qui s'appelle raconter au lieu de lire.
En revanche, les albums de Boisseau me semblent plus intéressants. D'après ce que j'en ai compris, il s'agit de créer des livrets avec des photos de chaque enfant comme support de langage.
Avec des photos de lui, l'enfant de PS apprendra à parler à la première personne, à décrire précisément ses actions.
Avec des photos d'autres enfants de la classe, il apprendra à parler à la troisième personne.
Le fait de s'exprimer sur des photos d'actions réelles de la classe est motivant et permet de s'assurer que l'enfant sait réemployer le vocabulaire enseigné. Entre nous, c'est ce qu'on fait avec le cahier de vie en maternelle...
C'est une méthode qu'on m'avait conseillée aussi pour des primo-arrivants non francophones.
Mais je crois que chez Boisseau, il y a aussi l'idée de légender les photos en utilisant les phrases réellement prononcées par l'enfant, avec ses probables erreurs de syntaxe. Et là, ça ne me plaît plus du tout.
Si on veut adapter un texte à l'âge de son public, on peut faire un truc qui s'appelle raconter au lieu de lire.
En revanche, les albums de Boisseau me semblent plus intéressants. D'après ce que j'en ai compris, il s'agit de créer des livrets avec des photos de chaque enfant comme support de langage.
Avec des photos de lui, l'enfant de PS apprendra à parler à la première personne, à décrire précisément ses actions.
Avec des photos d'autres enfants de la classe, il apprendra à parler à la troisième personne.
Le fait de s'exprimer sur des photos d'actions réelles de la classe est motivant et permet de s'assurer que l'enfant sait réemployer le vocabulaire enseigné. Entre nous, c'est ce qu'on fait avec le cahier de vie en maternelle...
C'est une méthode qu'on m'avait conseillée aussi pour des primo-arrivants non francophones.
Mais je crois que chez Boisseau, il y a aussi l'idée de légender les photos en utilisant les phrases réellement prononcées par l'enfant, avec ses probables erreurs de syntaxe. Et là, ça ne me plaît plus du tout.
- doublecasquetteEnchanteur
Spinoza1670 a écrit:doublecasquette a écrit:- Les Oralbums, c'est une grosse daube, et j'espère sincèrement, pour les autres, ceux qui n'ont pas la chance d'avoir Minnie pour maman, que la maîtresse en fera un usage homéopathique, au milieu de nombreux autres albums, écrits en vrai français !
Il y a quand même des avantages aux oralbums, par exemple de proposer plusieurs versions de niveau différent permettant de s'ajuster au niveau de l'enfant.
Les oralbums ne sont pas censés être jugés comme des contes écrits mais comme des contes racontés avec l'appui d'images.
De plus, pour faire une critique vraiment sérieuse des oralbums et de la pédagogie de Boisseau qui est derrière, il faut d'abord lire les textes théoriques qui explicitent les présupposés de l'auteur et ont mené à la conception des oralbums qui ne constituent de plus qu'une des activités proposées pou améliorer le niveau de langage oral des enfants.
Je pense qu'une critique en profondeur (qui nécessite je pense tout un bouquin car il faudra aussi donner les concepts et les principes clefs sur laquelle la critique s'appuie et également formuler les propositions positives qui en découlent) serait bien plus efficace que juste de dire c'est une grosse daube alors que bcp de profs qui utilisent sont assez satisfaits. Plus c'est explicite, mieux c'est. On ne peut se satisfaire de convictions pour reconstruire solidement une instruction digne de ce nom, surtout aujourd'hui. Même les choses évidentes, il faut les dire et les expliquer.
Ne me dis pas qu'un professeur des écoles, recruté au niveau Master maintenant, n'est pas capable de faire seul, sans théoricien qui fige tout, sans grandes phrases, sans rente éditoriale, ce que savaient faire toutes les grands-mères de la création depuis les temps immémoriaux : raconter une histoire, avec ou sans l'appui d'images, en adaptant leur vocabulaire à leur public ?
Ou alors le bain d'écrits prolongé de ces trente dernières années a fait encore plus de mal que ce que je croyais !
- Spinoza1670Esprit éclairé
Non, il s'agit de proposer ce que dit l'enfant sous une forme correcte (en langage oral) et à un niveau se situant dans sa Zone Proximale de Développement (= un petit peu au-delà de ce qu'il sait faire tout seul mais qu'il sera capable de s'approprier à très court terme). Sur ZPD, voir http://ecolereferences.blogspot.com/2011/10/zpd-zone-proximale-de-vygotsky-bruner.htmlmflo a écrit:Je ne comprends pas non plus l'intérêt des oralbums.
Si on veut adapter un texte à l'âge de son public, on peut faire un truc qui s'appelle raconter au lieu de lire.
En revanche, les albums de Boisseau me semblent plus intéressants. D'après ce que j'en ai compris, il s'agit de créer des livrets avec des photos de chaque enfant comme support de langage.
Avec des photos de lui, l'enfant de PS apprendra à parler à la première personne, à décrire précisément ses actions.
Avec des photos d'autres enfants de la classe, il apprendra à parler à la troisième personne.
Le fait de s'exprimer sur des photos d'actions réelles de la classe est motivant et permet de s'assurer que l'enfant sait réemployer le vocabulaire enseigné. Entre nous, c'est ce qu'on fait avec le cahier de vie en maternelle...
C'est une méthode qu'on m'avait conseillée aussi pour des primo-arrivants non francophones.
Mais je crois que chez Boisseau, il y a aussi l'idée de légender les photos en utilisant les phrases réellement prononcées par l'enfant, avec ses probables erreurs de syntaxe. Et là, ça ne me plaît plus du tout.
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- mfloNiveau 10
Dans ce cas, d'accord, ça revient à ce qui se fait avec les photos de cahier de vie, mais dans une version livret pour chaque enfant.
Respecter la ZPD (ça me rappelle quand je préparais le concours ) me semble du bon sens, à condition qu'on conserve de l'ambition pour les enfants.
Respecter la ZPD (ça me rappelle quand je préparais le concours ) me semble du bon sens, à condition qu'on conserve de l'ambition pour les enfants.
- Spinoza1670Esprit éclairé
doublecasquette a écrit:Spinoza1670 a écrit:doublecasquette a écrit:- Les Oralbums, c'est une grosse daube, et j'espère sincèrement, pour les autres, ceux qui n'ont pas la chance d'avoir Minnie pour maman, que la maîtresse en fera un usage homéopathique, au milieu de nombreux autres albums, écrits en vrai français !
Il y a quand même des avantages aux oralbums, par exemple de proposer plusieurs versions de niveau différent permettant de s'ajuster au niveau de l'enfant.
Les oralbums ne sont pas censés être jugés comme des contes écrits mais comme des contes racontés avec l'appui d'images.
De plus, pour faire une critique vraiment sérieuse des oralbums et de la pédagogie de Boisseau qui est derrière, il faut d'abord lire les textes théoriques qui explicitent les présupposés de l'auteur et ont mené à la conception des oralbums qui ne constituent de plus qu'une des activités proposées pou améliorer le niveau de langage oral des enfants.
Je pense qu'une critique en profondeur (qui nécessite je pense tout un bouquin car il faudra aussi donner les concepts et les principes clefs sur laquelle la critique s'appuie et également formuler les propositions positives qui en découlent) serait bien plus efficace que juste de dire c'est une grosse daube alors que bcp de profs qui utilisent sont assez satisfaits. Plus c'est explicite, mieux c'est. On ne peut se satisfaire de convictions pour reconstruire solidement une instruction digne de ce nom, surtout aujourd'hui. Même les choses évidentes, il faut les dire et les expliquer.
Ne me dis pas qu'un professeur des écoles, recruté au niveau Master maintenant, n'est pas capable de faire seul, sans théoricien qui fige tout, sans grandes phrases, sans rente éditoriale, ce que savaient faire toutes les grands-mères de la création depuis les temps immémoriaux : raconter une histoire, avec ou sans l'appui d'images, en adaptant leur vocabulaire à leur public ?
Ou alors le bain d'écrits prolongé de ces trente dernières années a fait encore plus de mal que ce que je croyais !
Oui, mais le problème n'est pas là. Puisque c'est aussi ce que propose Boisseau avec ls oralbums.
Le problème est de critiquer la façon dont il le fait et les raisons pour lesquelles il procède ainsi, et ce sans déformer ce qu'il fait et ce qu'il dit pour se construire un adversaire ad hoc dont la critique sera alors beaucoup plus facile.
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- mfloNiveau 10
Je précise que je parle des albums-écho de Boisseau et non des oralbums dont j'ignorais qu'il était l'inventeur.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
doublecasquette a écrit:
Ne me dis pas qu'un professeur des écoles, recruté au niveau Master maintenant, n'est pas capable de faire seul, sans théoricien qui fige tout, sans grandes phrases, sans rente éditoriale, ce que savaient faire toutes les grands-mères de la création depuis les temps immémoriaux : raconter une histoire, avec ou sans l'appui d'images, en adaptant leur vocabulaire à leur public ?
Ou alors le bain d'écrits prolongé de ces trente dernières années a fait encore plus de mal que ce que je croyais !
Réinventer l'eau tiède ? :lol!:
Quant au "bain d'écrit" j'ignore en quoi ça consiste. Dire que j'ai élevé trois enfants sans soupçonner l'existence de tout ça, je devais être inconsciente...
- minnieExpert
Bon voilà, je crois que dans ce débat d'idées, je sais de quel côté mon coeur et ma raison balancent.
Et ça me fait suer de voir fiston dans un école dont les choix pédagogiques ne correspondent pas aux miens.
Si encore fiston était dans son élément à l'école.... mais ce n'est pas le cas....
Tant pis. Pour le moment rien de grave mais par la suite?
Merci pour vos réponses qui m'ont permis de prendre un peu de distance et de me renseigner sur ce qui se passe au primaire.
Merci aux collègues de maternelle et primaire de nous éclairer sur une partie de l'enseignement qui nous est totalement obscure. En tant que maman et que prof de collège, c'est précieux.
Et un merci tout spécial à Double casquette pour ses longues réponses développées et son engagement.
Et ça me fait suer de voir fiston dans un école dont les choix pédagogiques ne correspondent pas aux miens.
Si encore fiston était dans son élément à l'école.... mais ce n'est pas le cas....
Tant pis. Pour le moment rien de grave mais par la suite?
Merci pour vos réponses qui m'ont permis de prendre un peu de distance et de me renseigner sur ce qui se passe au primaire.
Merci aux collègues de maternelle et primaire de nous éclairer sur une partie de l'enseignement qui nous est totalement obscure. En tant que maman et que prof de collège, c'est précieux.
Et un merci tout spécial à Double casquette pour ses longues réponses développées et son engagement.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Je suis en train de scanner le passage qui traite des oralbums. En attendant, je mets quelques textes récupérés à droite à gauche sur le net qui traînent sur mon disque dur. Ca me prendra moins de temps que de rechercher les liens un par un.
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- Spinoza1670Esprit éclairé
autres textes...
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- Spinoza1670Esprit éclairé
vocabulaire ps, ms, gs dans la progression établie par Boisseau
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- Spinoza1670Esprit éclairé
minnie a écrit:Bon voilà, je crois que dans ce débat d'idées, je sais de quel côté mon coeur et ma raison balancent.
Et ça me fait suer de voir fiston dans un école dont les choix pédagogiques ne correspondent pas aux miens.
Si encore fiston était dans son élément à l'école.... mais ce n'est pas le cas....
Tant pis. Pour le moment rien de grave mais par la suite?
Merci pour vos réponses qui m'ont permis de prendre un peu de distance et de me renseigner sur ce qui se passe au primaire.
Merci aux collègues de maternelle et primaire de nous éclairer sur une partie de l'enseignement qui nous est totalement obscure. En tant que maman et que prof de collège, c'est précieux.
Et un merci tout spécial à Double casquette pour ses longues réponses développées et son engagement.
Dans l'état actuel de l'école, il vaut mieux suivre attentivement la scolarité de ses enfants, et si possible anticiper, ...
...et pour cela les conseils de dc notamment sont plus qu'utiles.
Par exemple, pour l'écriture : http://ecolereferences.blogspot.com/2012/04/lapprentissage-des-gestes-de-lecriture.html
la rédaction : http://ecolereferences.blogspot.com/2012/04/la-dictee-ladulte-la-redaction-lecole.html
la lecture avec Bien lire, aimer (méthode Borel-Maisonny) : http://ecolereferences.blogspot.com/2012/04/b-ba-et-apprentissage-de-la-langue.html
la lecture courante : http://ecolereferences.blogspot.com/2012/03/lecture-le-regime-enrichi.html
la littérature au primaire : http://ecolereferences.blogspot.com/2012/03/pauvre-sheherazade.html
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- minnieExpert
Super toutes ces références SPinoza. Merci.
- phiExpert
Y a-t-il des vrais profs qui arrivent vraiment à enseigner le vocabulaire à des vrais enfants à l'aide de listes, de programmations et de trucs aussi rigides (bon là je n'ai pas - encore - eu le courage de tout lire mais je pense à d'autres documents qu'on m'a donnés cette année pour l'apprentissage du lexique en maternelle) ?
En fait je trouve que c'est paradoxal de maintenir d'un côté que les gamins vont entrer par immersion dans le monde de l'écrit (une espèce de grand machin flou) et de l'autre qu'il faut un truc hyper lourd et rigide pour leur apprendre le vocabulaire à l'aide de listes, de progressions longues comme le bras et d'activités qui me paraissent déjà difficile à monter avec des élèves qui auraient 10 ans de plus (dans les pages qu'on m'avait données, il y avait notamment "présenter le journal télévisé" )
C'est un peu ce genre de choses dont je parlais quand je disais que c'était à devenir fou la maternelle... Sans compter que vous rencontrez autant de convictions que d'interlocuteurs différents... (la plupart du temps d'ailleurs on a juste droit à "va sur les sites de circonscriptions/va sur le site de moustache)
Parfois je crois qu'il y a aussi une forme de délit de sale gueule, je n'arrive pas à comprendre certaines choses autrement... J'ai au moins 3 cas en tête de profs en maternelle descendus en flèche sans qu'on arrive à savoir vraiment ce qu'ils ont fait (ou pas) de si horrible...
Donc vu l'absence de formation/la multiplication des exigences contradictoires/le manque de recul sur ce qui marche ou pas parce que ça ne se voit pas beaucoup et pas tout de suite avec des élèves si jeunes, surtout quand on est dans une classe seulement un jour ou deux par semaine - et jamais 2 jours de suite, ça serait trop simple pour les bouts de chou ... On peut crier au miracle si on arrive à faire quelque chose de correct
En fait je trouve que c'est paradoxal de maintenir d'un côté que les gamins vont entrer par immersion dans le monde de l'écrit (une espèce de grand machin flou) et de l'autre qu'il faut un truc hyper lourd et rigide pour leur apprendre le vocabulaire à l'aide de listes, de progressions longues comme le bras et d'activités qui me paraissent déjà difficile à monter avec des élèves qui auraient 10 ans de plus (dans les pages qu'on m'avait données, il y avait notamment "présenter le journal télévisé" )
C'est un peu ce genre de choses dont je parlais quand je disais que c'était à devenir fou la maternelle... Sans compter que vous rencontrez autant de convictions que d'interlocuteurs différents... (la plupart du temps d'ailleurs on a juste droit à "va sur les sites de circonscriptions/va sur le site de moustache)
Parfois je crois qu'il y a aussi une forme de délit de sale gueule, je n'arrive pas à comprendre certaines choses autrement... J'ai au moins 3 cas en tête de profs en maternelle descendus en flèche sans qu'on arrive à savoir vraiment ce qu'ils ont fait (ou pas) de si horrible...
Donc vu l'absence de formation/la multiplication des exigences contradictoires/le manque de recul sur ce qui marche ou pas parce que ça ne se voit pas beaucoup et pas tout de suite avec des élèves si jeunes, surtout quand on est dans une classe seulement un jour ou deux par semaine - et jamais 2 jours de suite, ça serait trop simple pour les bouts de chou ... On peut crier au miracle si on arrive à faire quelque chose de correct
- SapotilleEmpereur
Spinoza1670 a écrit:
Dans l'état actuel de l'école, il vaut mieux suivre attentivement la scolarité de ses enfants, et si possible anticiper, ...
Hélas !!!
Conversation avec la maman de J.
Moi: ce gamin (mois de juin du CP) ne sait pas lire.
Il déchiffre à peine comme un CP de décembre.
Elle: Mais il est dans les 3 meilleurs de sa classe, d'après sa maîtresse !
Moi : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !
Elle : Oui, mais alors , et les autres gamins de sa classe?
Moi: C'est bien là le drame !!!
Le CP, c'est le gâchis pour tant de gamins, c'est à pleurer.
Les petits qui ne croiseront pas sur leur route l'instit qui pourra leur apprendre à lire ensuite, au CE1, les petits dont les parents ne peuvent rien faire, les mômes les plus démunis, resteront "sur le carreau " !
Ainsi, J est venu passer 3 semaines chez moi, durant les vacances d'été, et durant 3 heures par jour, parfois plus, il a terminé son apprentissage de la lecture...
Il a continué chez lui sur mes recommandations...
Et maintenant, il dévalise la bibliothèque de son école !
Mais les autres????????
- Spinoza1670Esprit éclairé
Le texte sur les oralbums qui se trouve dans Enseigner la langue orale à l'école maternelle.
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Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- ProvenceEnchanteur
Sapotille a écrit:Spinoza1670 a écrit:
Dans l'état actuel de l'école, il vaut mieux suivre attentivement la scolarité de ses enfants, et si possible anticiper, ...
Hélas !!!
Conversation avec la maman de J.
Moi: ce gamin (mois de juin du CP) ne sait pas lire.
Il déchiffre à peine comme un CP de décembre.
Elle: Mais il est dans les 3 meilleurs de sa classe, d'après sa maîtresse !
Moi : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !
Elle : Oui, mais alors , et les autres gamins de sa classe?
Moi: C'est bien là le drame !!!
Le CP, c'est le gâchis pour tant de gamins, c'est à pleurer.
Les petits qui ne croiseront pas sur leur route l'instit qui pourra leur apprendre à lire ensuite, au CE1, les petits dont les parents ne peuvent rien faire, les mômes les plus démunis, resteront "sur le carreau " !
Ainsi, J est venu passer 3 semaines chez moi, durant les vacances d'été, et durant 3 heures par jour, parfois plus, il a terminé son apprentissage de la lecture...
Il a continué chez lui sur mes recommandations...
Et maintenant, il dévalise la bibliothèque de son école !
Mais les autres????????
Une amie s'est rendu compte que son fils, en CE2, désapprenait la lecture. Il ne savait plus déchiffrer des mots simples mais inconnus. Il butait sur tous les mots qu'il n'avait pas reconnus au premier coup d'oeil. Il confondait les mots débutant de la même façon... Dans sa classe (à faible effectif), plusieurs enfants (très suivis à la maison) rencontraient de grosses difficultés de lecture.
On peut évidemment faire semblant de penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu'il n’existe pas de méthodes dangereuses. Malheureusement, on remarque, de façon flagrante, à l'entrée en 6e, que tous les enfants n'ont pas eu les mêmes chances selon leur école d'origine. Et ça n'incite pas à la confiance aveugle et béate.
Nous sommes précisément bien placés pour savoir qu'il y a quelque chose de pourri au royaume Educnat.
- lapetitemuExpert
N'étant ni prof en primaire, ni maman, je ne peux participer de manière utile, mais en tout cas, ça me montre que c'est sacrément complexe, cette question-là.
D'un côté je serais tentée de dire que oui, en tant que prof, on s'y connaît mieux que d'autres, et on a une sorte de devoir envers nos enfants (et ceux des autres), les protéger de certaines erreurs, certains mauvais choix - qui ne sont pas forcément ceux des professeurs, mais ceux de l'institution, des inspecteurs, etc...
Mais d'un autre côté, je suis d'accord avec Mufab : il est difficile de critiquer ces choix et ces erreurs sachant qu'on est soi-même dans le bain, dans le "système", et qu'on est bien obligés, à un moment ou à un autre de sa carrière, de faire des concessions au projet d'établissement, aux directives des inspecteurs, etc... (cf l'autre fil, "suivez-vous les programmes ?" : peu ont répondu "non")
Bref, ça ne fait pas avancer le débat, je sais !
D'un côté je serais tentée de dire que oui, en tant que prof, on s'y connaît mieux que d'autres, et on a une sorte de devoir envers nos enfants (et ceux des autres), les protéger de certaines erreurs, certains mauvais choix - qui ne sont pas forcément ceux des professeurs, mais ceux de l'institution, des inspecteurs, etc...
Mais d'un autre côté, je suis d'accord avec Mufab : il est difficile de critiquer ces choix et ces erreurs sachant qu'on est soi-même dans le bain, dans le "système", et qu'on est bien obligés, à un moment ou à un autre de sa carrière, de faire des concessions au projet d'établissement, aux directives des inspecteurs, etc... (cf l'autre fil, "suivez-vous les programmes ?" : peu ont répondu "non")
Bref, ça ne fait pas avancer le débat, je sais !
- doublecasquetteEnchanteur
phi a écrit:Y a-t-il des vrais profs qui arrivent vraiment à enseigner le vocabulaire à des vrais enfants à l'aide de listes, de programmations et de trucs aussi rigides (bon là je n'ai pas - encore - eu le courage de tout lire mais je pense à d'autres documents qu'on m'a donnés cette année pour l'apprentissage du lexique en maternelle) ?
En fait je trouve que c'est paradoxal de maintenir d'un côté que les gamins vont entrer par immersion dans le monde de l'écrit (une espèce de grand machin flou) et de l'autre qu'il faut un truc hyper lourd et rigide pour leur apprendre le vocabulaire à l'aide de listes, de progressions longues comme le bras et d'activités qui me paraissent déjà difficile à monter avec des élèves qui auraient 10 ans de plus (dans les pages qu'on m'avaient données, il y avait notamment "présenter le journal télévisé" )
C'est un peu ce genre de choses dont je parlais quand je disais que c'était à devenir fou la maternelle... Sans compter que vous rencontrez autant de convictions que d'interlocuteurs différents... (la plupart du temps d'ailleurs on a juste droit à "va sur les sites de circonscriptions/va sur le site de moustache)
Parfois je crois qu'il y a aussi une forme de délit de sale gueule, je n'arrive pas à comprendre certaines choses autrement... J'ai au moins 3 cas en tête de profs en maternelle descendus en flèche sans qu'on arrive à savoir vraiment ce qu'ils ont fait (ou pas) de si horrible...
Donc vu l'absence de formation/la multiplication des exigences contradictoires/le manque de recul sur ce qui marche ou pas parce que ça ne se voit pas beaucoup et pas tout de suite avec des élèves si jeunes, surtout quand on est dans une classe seulement un jour ou deux par semaine - et jamais 2 jours de suite, ça serait trop simple pour les bouts de chou ... On peut crier au miracle si on arrive à faire quelque chose de correct
- RoninMonarque
doublecasquette a écrit:Eh bien moi, je ne me suis pas désintéressée de la scolarité de mes enfants, j'ai considéré comme normal qu'ils aient de bons profs, de moyens profs et de mauvais profs.
Mais j'ai hurlé comme un beau diable quand j'ai vu qu'ils utilisaient la calculette "parce que le prof a dit qu'on pouvait" y compris pour 5 + 3 ; je n'ai pas compris quand je me suis rendu compte que c'était à moi de leur apprendre "aus, bei, mit, nach, seit, von, zu + datif" ou "rosa, rosa, rosam..." ; pour l'alphabet grec que mon fils aurait dû maîtriser seul, j'ai abandonné et il a arrêté le grec au bout d'une année scolaire, dégoûté ; j'ai trouvé en silence que "Le castor Grogh et sa tribu" ou "Charlie et la chocolaterie", en français, en 6°, ça ne remplaçait pas le Médecin Malgré Lui ou la Farce de Maître Pathelin ; j'ai failli convulser quand j'ai vu le programme d'histoire de Seconde de ma fille, sans chronologie, où on passait de la démocratie athénienne à la constitution états-unienne ; j'en ai pleuré de rage quand j'ai reçu le coup de fil de son professeur principal qui me donnait, à moi, le choix du passage en Première ou du redoublement et refusait de me répondre quand je lui demandais s'il la sentait faite pour des études longues...
C'est même à la suite de tout cela que je me suis dit que je ne pouvais pas imposer un tel parcours à ceux de mes élèves dont les parents n'étaient pas des "initiés" et que je me suis mise à intervenir sur les blogs et les forums.
J'ai dit hier à Minnie qu'à mon avis, ce projet d'école n'était pas "dangereux" tellement il était "bateau" et correspondait aux lubies du moment de notre ministère et de nos IEN.
Ce que je dénonce ici, et je viens ici uniquement pour cela, c'est ce consensus mou qui consiste à dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu'un programme scolaire n'est pas dangereux puisque tous les instits (et les profs, mes enfants, c'est au collège, puis au lycée pour ma fille, puisque mon fils s'est éjecté d'un système qui le laissait affamé de connaissances avant même d'atteindre la Seconde) sont capables d'en compenser les travers et le font avec cœur et méthode !
Et qui les compense, ces travers ? Les enfants d'instits (et même pas tous), de profs, de médecins, d'ingénieurs et d'avocats ? Ceux dont les parents connaissent une vieille instit qui... ou un professeur de maths à la retraite dont... ?
Et on les compense comment, les travers qui consistent à dire qu'il est normal que certains élèves arrivent au Cours Préparatoire avec 400 mots, ou au CE2 non-lecteurs, ou qui font étudier l'allemand et le latin sans apprendre les déclinaisons, ou qui cherchent à faire croire que pour devenir ingénieur, il faut s'amuser à tout retrouver tout seul en jouant à mettre la Main à la Pâte ?
Ne craignez-vous pas qu'en continuant à raconter au bon peuple que oui, bien sûr, il faut apprendre aux enfants à parler mal pour qu'un jour, ils arrivent à bien parler ou qu'à force de les plonger dans le bain de livres, ils finiront non seulement par apprendre à lire, presque par osmose, mais aussi à comprendre finement les auteurs du programme du bac de français, ces gens finissent par se lasser et, pour les uns, abandonnent toute idée de Culture avec un grand C, au profit du temps de cerveau disponible pour Coca Cola, avec deux grands C, pendant que les autres, plus exigeants pour leur progéniture, suivront des Coffinier et des Nemo, bien décidés quant à eux à faire disparaître de la scène française toute idée d'École Publique, offrant à tous les mêmes chances d'accès au savoir ?
Ici, nous sommes théoriquement sur un forum de profs et d'instits, donc entre gens éclairés, censés connaître les travers de la boutique. Si même ici, on ne peut pas dire qu'on trouve une méthode peu susceptible d'offrir des chances d'égalité aux élèves d'une même génération quelle que soient leurs origines, où peut-on le dire ?
Faut-il aller se cacher dans une grotte perdue du Désert pour clamer nos réticences à substituer l'ivraie au bon grain ? Les Dragons du politiquement correct n'iront-ils pas aussi nous y débusquer ?
Moi, en tout cas, je ne le ferai que contrainte et forcée, si John ou un autre modo me bannissent.
Pour le moment, je persiste et signe :
- Les Oralbums, c'est une grosse daube, et j'espère sincèrement, pour les autres, ceux qui n'ont pas la chance d'avoir Minnie pour maman, que la maîtresse en fera un usage homéopathique, au milieu de nombreux autres albums, écrits en vrai français !
- L'idée de remplacer le "comptage-numérotage" par du "comptage-calcul concret" est excellente. Dès que ma méthode de maths GS est publiée, je m'engage à en envoyer à mes frais un exemplaire à Minnie qui transmettra.
- Si le bain d'écrit et le contact prolongé avec "l'objet-livre" avaient constitué, à eux seuls, une panacée, cela se saurait. En effet, depuis 1989 environ, nous trempons consciencieusement tous les bambins de France et de Navarre dans toutes les BCD, CDI, Médiathèques municipales et départementales que nous rencontrons sur notre chemin, nous faisons un pont d'or à toutes les maisons d'édition spécialisées dans la littérature enfantine, et pourtant, le constat est là : nous nous sommes fait gruger par des charlatans convaincants, nos élèves, qu'ils aient maintenant trente ans ou encore seulement dix, sont loin d'être tous des lecteurs compulsifs passionnés de grande Littérature ! Et leur niveau de français, orthographique ou "rédactionnel", n'a pas profité non plus de cet plongeon prolongé !
Et toc ! Ça fait du bien, tiens...
+2 500 000
Bien sûr que l'on n'est pas toujours des méthodes et qu'il n'y a pas de solutions miracles mais je suis tout aussi choqué que vous. Ceux qui se prennent dans la tronche toutes les erreurs et les délires ce sont bien les gamins le plus fragiles et qui n'ont personne pour les étayer. Il y a quand même certains bêtises qui coûtent très cher aux gamins et aux parents.
- DhaiphiGrand sage
Je ne sais pas si tu as déjà essayé de discuter avec un professionnel de la manière dont il procédait (plombier, menuisier, mécanicien, médecin, etc...) mais c'est à éviter.minnie a écrit: surtout ne pas discuter pédagogie avec les enseignants.
Disons qu'y en a qu'ont essayé, y z'ont eu des problèmes... :lol:
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
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J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
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