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- ElyasEsprit sacré
kyralina a écrit:Je ne sais pas trop pourquoi tu es tellement horrifié. Heureusement, c'est comme le vélo : ça revient très vite.
Tu enseignes au collège ou au lycée?
J'enseigne au collège et ce qui m'horrifie, ce sont tes remarques sur les fiches d'activité et les travaux de réflexion.
- Isis39Enchanteur
J'enseigne aussi au college et je ne fais pas de fiches d'activité...
- Albert JarlHabitué du forum
Je ne suis pas sûr d'avoir compris, mais il me semble que le message de Kyralina évoque davantage le problème des compétences et du DNB comme frein à la réflexion plutôt que les fiches d'activités à proprement parler.
Surtout que le terme "fiche d'activité" qui vous fait sursauter ne veut absolument rien dire et ne présume rien en terme de méthode.
Surtout que le terme "fiche d'activité" qui vous fait sursauter ne veut absolument rien dire et ne présume rien en terme de méthode.
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Si vis pacem, para bellum
- anoukis59Fidèle du forum
Je suis aussi en collège et j'aimerais savoir ce que Kyralina entend par "fiches d'activités" car sous ce terme, on peut tous voir des choses différentes...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Envoie - moi ton mail en mp. En revanche, je ne suis pas chez moi. Je ne pourra te l'envoyer que vers le 15 août.Albert Jarl a écrit:Ingeborg B. a écrit:Attention, en seconde, il faut faire une comparaison qui est plus judicieuse entre des métropoles étrangères, entre une métropole d'un pays de la triade et une autre d'un pays en développement. Un exemple français n'est pas pertinent d'autant plus que cette question est abordée en Première. Pour ma part, je fais une comparaison entre Londres et Rio car cela permet aussi d'aborder la question des JO, la gentrification et les phénomènes de fragmentation.Albert Jarl a écrit:
Sur les risques, l'étude de cas c'est top car la gestion d'un risque fait toujours appel en gros au même schéma aléa-vulnérabilité-gestion. Donc là c'est pertinent.
Pour l'étude d'une ville aussi. Les phénomènes géographiques à l'oeuvre à Lille le sont de façon similaire à Lyon ou Marseille.
La question de l'énergie ne se pose pas du tout dans les mêmes termes. Chaque ressource ayant sa géopolitique propre mais étant en même temps en interdépendance concernant les choix énergétiques de chaque pays. Bref c'est plus complexe et à mon avis on ne pige rien de bien sérieux à partir d'une étude de cas.
Je n'avais lu que les gros titresIngeborg B. a écrit:Tu peux me donner ton adresse mail en mp et je pourrai te donner un lien vers le travail et les documents que j'avais donnés à mes élèves cette année. C'est bien sûr à réactualiser et perfectionner. En tout cas, ils avaient bien accroché.Dadoo33 a écrit:+1 j'aime bien ton idée d'edc
Puis-je te la piquer?
Ton EDC m'intéresse aussi, puis-je t'envoyer un MP ? Dans le même mouvement ça me donnera une idée concrète du niveau d'exigence requis en seconde car j'y vais un peu à l'aveuglette à ce sujet.
- Albert JarlHabitué du forum
Ingeborg B. a écrit:Envoie - moi ton mail en mp. En revanche, je ne suis pas chez moi. Je ne pourra te l'envoyer que vers le 15 août.Albert Jarl a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Attention, en seconde, il faut faire une comparaison qui est plus judicieuse entre des métropoles étrangères, entre une métropole d'un pays de la triade et une autre d'un pays en développement. Un exemple français n'est pas pertinent d'autant plus que cette question est abordée en Première. Pour ma part, je fais une comparaison entre Londres et Rio car cela permet aussi d'aborder la question des JO, la gentrification et les phénomènes de fragmentation.
Je n'avais lu que les gros titresIngeborg B. a écrit:
Tu peux me donner ton adresse mail en mp et je pourrai te donner un lien vers le travail et les documents que j'avais donnés à mes élèves cette année. C'est bien sûr à réactualiser et perfectionner. En tout cas, ils avaient bien accroché.
Ton EDC m'intéresse aussi, puis-je t'envoyer un MP ? Dans le même mouvement ça me donnera une idée concrète du niveau d'exigence requis en seconde car j'y vais un peu à l'aveuglette à ce sujet.
Aucun souci, c'est déjà sympa de l'envoyer. De toute façon, d'ici le 15 août je vais pas m'ennuyer crois-moi.
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- ElyasEsprit sacré
anoukis59 a écrit:Je suis aussi en collège et j'aimerais savoir ce que Kyralina entend par "fiches d'activités" car sous ce terme, on peut tous voir des choses différentes...
Je suis curieux aussi de voir ce que Kyralina appelle fiche d'activités, avec quelques exemples concrets.
- kyralinaNiveau 8
Sans le vouloir, j'ai suscité un débat et beaucoup d'interrogations. Quand je parle de "fiches d'activités"; je ne fais pas allusion aux fichiers que l'on trouve dans le commerce mais des montages de différents types de documents et des exercices différents dans l'esprit des épreuves du brevet que je faisais moi-même.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Il est vrai que la fiche d'activité permettait de canaliser et de cadrer les élèves les plus en difficultés sans trop les lasser.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Il est vrai que la fiche d'activité permettait de canaliser et de cadrer les élèves les plus en difficultés sans trop les lasser.
- Isis39Enchanteur
kyralina a écrit:Sans le vouloir, j'ai suscité un débat et beaucoup d'interrogations. Quand je parle de "fiches d'activités"; je ne fais pas allusion aux fichiers que l'on trouve dans le commerce mais des montages de différents types de documents et des exercices différents dans l'esprit des épreuves du brevet que je faisais moi-même.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Je ne pensais pas que tu utilisais des fichiers du commerce.
Une interrogation : ces fiches esprit brevet, tu les faisais à tous les niveaux ? Et, à part en évaluation, je vois mal comment faire travailler des élèves dans cet esprit du brevet (une grande part de l'épreuve étant des questions de connaissances).
Je suis admirative des tes cours en 3 parties et 3 sous-parties. Pour ma part, je ne m'occupe pas du nombre, cela tombe comme cela tombe selon le sujet.
- ElyasEsprit sacré
kyralina a écrit:Sans le vouloir, j'ai suscité un débat et beaucoup d'interrogations. Quand je parle de "fiches d'activités"; je ne fais pas allusion aux fichiers que l'on trouve dans le commerce mais des montages de différents types de documents et des exercices différents dans l'esprit des épreuves du brevet que je faisais moi-même.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Il est vrai que la fiche d'activité permettait de canaliser et de cadrer les élèves les plus en difficultés sans trop les lasser.
Donc, ça correspond bien aux fiches d'activités auxquelles je pensais et donc, non, ça ne me rassure pas du tout. Ce type de travail est ce qui tue notre discipline.
Effectivement, avec ça, les élèves sont "canalisés" mais cela ne participe pas à élever le niveau ou à nourrir culturellement, intellectuellement et avec érudition nos élèves. On reste au basique. Après, il ne faut pas se plaindre si les élèves arrivant en 2de ne savent rien et ne sont capables de pas grand chose. Mais au moins, les collégiens sont occupés avec des exercices différents sauf que ça ne crée pas beaucoup de raisonnement et de maîtrise des connaissances chez les élèves. Les bons élèves s'ennuient (et apprennent plus hors du cours), les moyens voient la forfaiture et les élèves en difficulté ne progressent pas. Donc bavardages et problèmes de discipline. Donc, idée qu'il faut faire des micro-activités pour les occuper. Donc, encore plus de fiches d'activités. La mode zapping dans toute sa puissance, credo des IUFM depuis les années 90 avec ses résultats si impressionnants que le collègues de lycée louent les fiches d'activités et leurs merveilles. :lol: C'est triste à dire mais c'est la pratique massive sur le terrain depuis près de 25 ans. Je vois encore des collègues faire des montages de documents/cartes avec des questions/consignes dessous et c'est leur cours avec une petite trace écrite construite en commun avec les élèves (pratique socioconstructiviste pure cette construction en société de la trace écrite).
Cependant, cette façon de faire est si répandue qu'on ne peut pas te reprocher de l'avoir faite. Ce qui est ironique, c'est qu'en mutant au lycée, tu paniques car tu as peur de ne pas savoir faire un cours à la hauteur. Tu comprends donc qu'il y avait un problème quelque part. Je te rassure, la majorité des élèves que tu auras auront tout à apprendre car ils ont surtout fait des fiches d'activités.
Ce qui arrive à notre discipline au collège est exactement ce qui est arrivé aux Lettres et aux Mathématiques avant nous. J'avoue aussi que ça m'énerve de lire des tas de collègues crier à la chute du niveau et compagnie, fustigeant le socioconstructivisme et critiquant les collègues travaillant autrement (en faisant de l'écriture, des plans de travail, du travail collaboratif, des tâches complexes, de la classe inversée...) alors que beaucoup de ces contempteurs du niveau réel et du pédagogisme font exactement ce qu'ils critiquent ("En ont-ils conscience ?" est une autre question).
Néanmoins, la fiche d'activités peut avoir son utilité ponctuellement ou pour initier les élèves à un type de raisonnement. Mais elle n'est qu'un début, pas une fin (dans tous les sens du terme) ou une façon de faire ponctuelle qui peut souvent être déléguée à la maison.
Cette façon de faire me donne l'impression que pour une partie des collègues, enseigner au collège est un pensum et qu'il faut bien faire avec. En conséquence, l'enseignement en collège voit son niveau s'effondrer et c'est abominable de mon point de vue.
Il y a une réelle responsabilité des IUFM des années 90-début des années 2000 dans cette omniprésence de la fiche d'activités.
- Isis39Enchanteur
D'ailleurs qui a inventé cette fiche d'activités ?
Édit : j'en connais qui font systématiquement faire ces fiches d'activités à la maison, avec correction plus trace écrite en classe. Les élèves ont un boulot de dingue et s'en plaignent énormément. Et ils ne sont pas meilleurs que les miens qui bossent autrement, avec tâches complexes, travaux de groupes, etc sans quasiment de travail à la maison (hors leçons).
Édit : j'en connais qui font systématiquement faire ces fiches d'activités à la maison, avec correction plus trace écrite en classe. Les élèves ont un boulot de dingue et s'en plaignent énormément. Et ils ne sont pas meilleurs que les miens qui bossent autrement, avec tâches complexes, travaux de groupes, etc sans quasiment de travail à la maison (hors leçons).
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Responsabilité globale, pour moi.
Car enfin, quand un élève est absent et qu'on doit organiser la "continuité pédagogique", comment interpréter autrement le fameux message porté, tantôt par la direction, tantôt par la CPE, tantôt par les parents, tantôt par l'assistante sociale, l'infirmière ou la COPsy:
"Merci de nous transmettre les cours et les fiches faites en classe".
Et je ne parle même pas des nombreuses fois où on vient vous chercher en classe pour un RDV urgent: "Ne vous inquiétez pas, si vous lui donnez le cours et les fiches, tel assistant d'éducation fera travailler vos élèves pendant votre absence..."
Car enfin, quand un élève est absent et qu'on doit organiser la "continuité pédagogique", comment interpréter autrement le fameux message porté, tantôt par la direction, tantôt par la CPE, tantôt par les parents, tantôt par l'assistante sociale, l'infirmière ou la COPsy:
"Merci de nous transmettre les cours et les fiches faites en classe".
Et je ne parle même pas des nombreuses fois où on vient vous chercher en classe pour un RDV urgent: "Ne vous inquiétez pas, si vous lui donnez le cours et les fiches, tel assistant d'éducation fera travailler vos élèves pendant votre absence..."
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Asinus asinum fricat
- Isis39Enchanteur
arth75 a écrit:Responsabilité globale, pour moi.
Car enfin, quand un élève est absent et qu'on doit organiser la "continuité pédagogique", comment interpréter autrement le fameux message porté, tantôt par la direction, tantôt par la CPE, tantôt par les parents, tantôt par l'assistante sociale, l'infirmière ou la COPsy:
"Merci de nous transmettre les cours et les fiches faites en classe".
Et je ne parle même pas des nombreuses fois où on vient vous chercher en classe pour un RDV urgent: "Ne vous inquiétez pas, si vous lui donnez le cours et les fiches, tel assistant d'éducation fera travailler vos élèves pendant votre absence..."
Ah oui !? Effectivement.
Pour ma part je ne peux pas vraiment transmettre de cours et de fiches aux absents, ou à la classe relais... Et on me regarde d'un air suspicieux...
- OlympiasProphète
Exactement ! Et après on te dit aussi que s'il n'y a pas ça...çe n'est pas bien !!!Elyas a écrit:kyralina a écrit:Sans le vouloir, j'ai suscité un débat et beaucoup d'interrogations. Quand je parle de "fiches d'activités"; je ne fais pas allusion aux fichiers que l'on trouve dans le commerce mais des montages de différents types de documents et des exercices différents dans l'esprit des épreuves du brevet que je faisais moi-même.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Il est vrai que la fiche d'activité permettait de canaliser et de cadrer les élèves les plus en difficultés sans trop les lasser.
Donc, ça correspond bien aux fiches d'activités auxquelles je pensais et donc, non, ça ne me rassure pas du tout. Ce type de travail est ce qui tue notre discipline.
Effectivement, avec ça, les élèves sont "canalisés" mais cela ne participe pas à élever le niveau ou à nourrir culturellement, intellectuellement et avec érudition nos élèves. On reste au basique. Après, il ne faut pas se plaindre si les élèves arrivant en 2de ne savent rien et ne sont capables de pas grand chose. Mais au moins, les collégiens sont occupés avec des exercices différents sauf que ça ne crée pas beaucoup de raisonnement et de maîtrise des connaissances chez les élèves. Les bons élèves s'ennuient (et apprennent plus hors du cours), les moyens voient la forfaiture et les élèves en difficulté ne progressent pas. Donc bavardages et problèmes de discipline. Donc, idée qu'il faut faire des micro-activités pour les occuper. Donc, encore plus de fiches d'activités. La mode zapping dans toute sa puissance, credo des IUFM depuis les années 90 avec ses résultats si impressionnants que le collègues de lycée louent les fiches d'activités et leurs merveilles. :lol: C'est triste à dire mais c'est la pratique massive sur le terrain depuis près de 25 ans. Je vois encore des collègues faire des montages de documents/cartes avec des questions/consignes dessous et c'est leur cours avec une petite trace écrite construite en commun avec les élèves (pratique socioconstructiviste pure cette construction en société de la trace écrite).
Cependant, cette façon de faire est si répandue qu'on ne peut pas te reprocher de l'avoir faite. Ce qui est ironique, c'est qu'en mutant au lycée, tu paniques car tu as peur de ne pas savoir faire un cours à la hauteur. Tu comprends donc qu'il y avait un problème quelque part. Je te rassure, la majorité des élèves que tu auras auront tout à apprendre car ils ont surtout fait des fiches d'activités.
Ce qui arrive à notre discipline au collège est exactement ce qui est arrivé aux Lettres et aux Mathématiques avant nous. J'avoue aussi que ça m'énerve de lire des tas de collègues crier à la chute du niveau et compagnie, fustigeant le socioconstructivisme et critiquant les collègues travaillant autrement (en faisant de l'écriture, des plans de travail, du travail collaboratif, des tâches complexes, de la classe inversée...) alors que beaucoup de ces contempteurs du niveau réel et du pédagogisme font exactement ce qu'ils critiquent ("En ont-ils conscience ?" est une autre question).
Néanmoins, la fiche d'activités peut avoir son utilité ponctuellement ou pour initier les élèves à un type de raisonnement. Mais elle n'est qu'un début, pas une fin (dans tous les sens du terme) ou une façon de faire ponctuelle qui peut souvent être déléguée à la maison.
Cette façon de faire me donne l'impression que pour une partie des collègues, enseigner au collège est un pensum et qu'il faut bien faire avec. En conséquence, l'enseignement en collège voit son niveau s'effondrer et c'est abominable de mon point de vue.
Il y a une réelle responsabilité des IUFM des années 90-début des années 2000 dans cette omniprésence de la fiche d'activités.
Et d'un autre côté, l'élève ne peut pas construire tout le temps tout seul ce qu'il ignore.
Je ne m'étends pas davantage...sinon je vais m'énerver ! Et comme je viens de faire 5 bornes à pied...repos.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je fais des efforts pour les dys et pour les élèves exclus ou sous mesure conservatoire. Ce qui m'agace, c'est que pour beaucoup de "non-profs", il s'agit d'un truc qui se fait en 30 secondes. Alors que moi, ça me réclame de la sauvegarde non prévue, et un travail de contextualisation / explicitation à l'écrit qui n'est quand même pas petit.Isis39 a écrit:arth75 a écrit:Responsabilité globale, pour moi.
Car enfin, quand un élève est absent et qu'on doit organiser la "continuité pédagogique", comment interpréter autrement le fameux message porté, tantôt par la direction, tantôt par la CPE, tantôt par les parents, tantôt par l'assistante sociale, l'infirmière ou la COPsy:
"Merci de nous transmettre les cours et les fiches faites en classe".
Et je ne parle même pas des nombreuses fois où on vient vous chercher en classe pour un RDV urgent: "Ne vous inquiétez pas, si vous lui donnez le cours et les fiches, tel assistant d'éducation fera travailler vos élèves pendant votre absence..."
Ah oui !? Effectivement.
Pour ma part je ne peux pas vraiment transmettre de cours et de fiches aux absents, ou à la classe relais... Et on me regarde d'un air suspicieux...
Pour le 2e cas, c'était quand j'avais 24 ans, que j'étais newby et un peu couillon. Aujourd'hui, je refuserais.
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Asinus asinum fricat
- Isis39Enchanteur
arth75 a écrit:Je fais des efforts pour les dys et pour les élèves exclus ou sous mesure conservatoire. Ce qui m'agace, c'est que pour beaucoup de "non-profs", il s'agit d'un truc qui se fait en 30 secondes. Alors que moi, ça me réclame de la sauvegarde non prévue, et un travail de contextualisation / explicitation à l'écrit qui n'est quand même pas petit.Isis39 a écrit:arth75 a écrit:Responsabilité globale, pour moi.
Car enfin, quand un élève est absent et qu'on doit organiser la "continuité pédagogique", comment interpréter autrement le fameux message porté, tantôt par la direction, tantôt par la CPE, tantôt par les parents, tantôt par l'assistante sociale, l'infirmière ou la COPsy:
"Merci de nous transmettre les cours et les fiches faites en classe".
Et je ne parle même pas des nombreuses fois où on vient vous chercher en classe pour un RDV urgent: "Ne vous inquiétez pas, si vous lui donnez le cours et les fiches, tel assistant d'éducation fera travailler vos élèves pendant votre absence..."
Ah oui !? Effectivement.
Pour ma part je ne peux pas vraiment transmettre de cours et de fiches aux absents, ou à la classe relais... Et on me regarde d'un air suspicieux...
Pour le 2e cas, c'était quand j'avais 24 ans, que j'étais newby et un peu couillon. Aujourd'hui, je refuserais.
Oui, je comprends totalement.
Pour ma part, je fais photocopier le cahier d'un élève pour que l'absent ait le cours...
- OlympiasProphète
Les exercices qu'on fait avec nos élèves ne passent pas forcément par des fiches !
- anoukis59Fidèle du forum
kyralina a écrit:Sans le vouloir, j'ai suscité un débat et beaucoup d'interrogations. Quand je parle de "fiches d'activités"; je ne fais pas allusion aux fichiers que l'on trouve dans le commerce mais des montages de différents types de documents et des exercices différents dans l'esprit des épreuves du brevet que je faisais moi-même.
Si cela peut vous rassurer, je faisais aussi des fiches Histoire des arts, des cartes, des croquis, des schémas. J'organisais les débats, surtout en Education civique.J'ai aussi utilisé le vidéoprojecteur numérique. Il y avait toujours une introduction, 3 parties, 3 sous-parties et une conclusion.
Il est vrai que la fiche d'activité permettait de canaliser et de cadrer les élèves les plus en difficultés sans trop les lasser.
Pour te rassurer Kyralina, je pense que la majorité des profs d'HG ont fait (ou font encore) ce type de "fiches" car malheureusement, pendant trop longtemps, "on" nous a dit que c'est comme ça qu'il fallait enseigner en HG. Pour avoir beaucoup pratiqué comme toi, c'est difficile de changer de méthode mais je finis par y arriver peu à peu (de plus en plus de tâches complexes ou finales...).
- OlympiasProphète
C'est incroyable le nombre de tâches complexes que mes 1ères font sans le savoir
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:C'est incroyable le nombre de tâches complexes que mes 1ères font sans le savoir
On ne va pas revenir sur ce point, la tâche complexe a une définition du point de vue de la psychologie cognitive et une institutionnelle, définitions complémentaires car l'institutionnelle s'appuie sur celle de la psychologie cognitive. Le fait est que depuis environ 30 ans tout est fait pour déstructurer les tâches complexes au sens de la psychologie cognitive, amenant à la fin de la dissertation et à l'avènement de la restitution objective de connaissance (oups, on dit composition en HG) au lycée et de la micro-activité et de la fiche d'activités au collège. Tu mets une tâche complexe au bac ou au DNB, peu importe la définition que tu lui donnes, et tout le monde s'évanouit. Il suffit de se souvenir de la question de développement construit en histoire du DNB 2014 qui demandait de passer d'un exemple à la mise en perspective, exercice qui a été une catastrophe (33% de non-réponse, moyenne nationale 1,5/5).
Demander aux élèves de 6e en début d'heure de "Raconter l'épopée d'Alexandre avec les documents X, Y et Z avec le langage et la rigueur historiques" donne des sueurs froides à de nombreux collègues adeptes de la fiche d'activité. Le fait est que les élèves de 6e y arrivent très bien, une fois explicitement formés et avec la possibilité de cheminer selon sa différence pour parvenir à la fin de l'année à un résultat conventionnel. Tu imagines, on pourrait demander aux élèves de 2de de composer sur le sujet : "Religion et politique à Athènes", ce serait terrible !
L'un des principaux problèmes de la fiche d'activité est la pauvreté de connaissances qu'elle induit, le manque de chair historique et géographique... Bref, la question de l'érudition à portée de main.
- Isis39Enchanteur
Elyas, le problème du sujet du DNB 2014 n'est pas tellement ce qui était demandé mais que cette question longue porte, forcément vu la lourdeur du programme, sur un sujet vu en classe pendant 2h dans l'année (3 au mieux). Je me suis amusée à lister le nombre de question longue que l'on peut demander en 3ème, à partir des capacités du programme. C'est effarant et demande un boulot fou.
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas, le problème du sujet du DNB 2014 n'est pas tellement ce qui était demandé mais que cette question longue porte, forcément vu la lourdeur du programme, sur un sujet vu en classe pendant 2h dans l'année (3 au mieux). Je me suis amusée à lister le nombre de question longue que l'on peut demander en 3ème, à partir des capacités du programme. C'est effarant et demande un boulot fou.
On parle bien du sujet portant sur la décolonisation ?
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas, le problème du sujet du DNB 2014 n'est pas tellement ce qui était demandé mais que cette question longue porte, forcément vu la lourdeur du programme, sur un sujet vu en classe pendant 2h dans l'année (3 au mieux). Je me suis amusée à lister le nombre de question longue que l'on peut demander en 3ème, à partir des capacités du programme. C'est effarant et demande un boulot fou.
On parle bien du sujet portant sur la décolonisation ?
Oui. Je suis d'accord avec toi sur la formulation que les élèves n'ont pas l'habitude de voir ni de pratiquer.
Mais au delà, cette question longue pose un sérieux problème : un boulot quand même important qui compte pour 4 points sur quarante ? Franchement, comment veut-on que les élèves fassent l'effort ?
Édit : l'ancien paragraphe argumenté n'était pas forcément défendable. Mais au moins le travail de rédaction valait 10 points. Les élèves bossaient vraiment dur pour y arriver.
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas, le problème du sujet du DNB 2014 n'est pas tellement ce qui était demandé mais que cette question longue porte, forcément vu la lourdeur du programme, sur un sujet vu en classe pendant 2h dans l'année (3 au mieux). Je me suis amusée à lister le nombre de question longue que l'on peut demander en 3ème, à partir des capacités du programme. C'est effarant et demande un boulot fou.
On parle bien du sujet portant sur la décolonisation ?
Oui. Je suis d'accord avec toi sur la formulation que les élèves n'ont pas l'habitude de voir ni de pratiquer.
Mais au delà, cette question longue pose un sérieux problème : un boulot quand même important qui compte pour 4 points sur quarante ? Franchement, comment veut-on que les élèves fassent l'effort ?
On est bien d'accord.
- Isis39Enchanteur
Par contre, si l'on met une tâche complexe au brevet, cela pousserait peut être les collègues à abandonner les fiches d'activités ?
- OlympiasProphète
Je te laisse imaginer la collection d'études de cas dans les manuels de géo...avec documents mal choisis (certains éditeurs multiplient les photos catalogue sans aucun intérêt !), et questions coconnes ou mal adaptées aux documents de la page.Elyas a écrit:Olympias a écrit:C'est incroyable le nombre de tâches complexes que mes 1ères font sans le savoir
On ne va pas revenir sur ce point, la tâche complexe a une définition du point de vue de la psychologie cognitive et une institutionnelle, définitions complémentaires car l'institutionnelle s'appuie sur celle de la psychologie cognitive. Le fait est que depuis environ 30 ans tout est fait pour déstructurer les tâches complexes au sens de la psychologie cognitive, amenant à la fin de la dissertation et à l'avènement de la restitution objective de connaissance (oups, on dit composition en HG) au lycée et de la micro-activité et de la fiche d'activités au collège. Tu mets une tâche complexe au bac ou au DNB, peu importe la définition que tu lui donnes, et tout le monde s'évanouit. Il suffit de se souvenir de la question de développement construit en histoire du DNB 2014 qui demandait de passer d'un exemple à la mise en perspective, exercice qui a été une catastrophe (33% de non-réponse, moyenne nationale 1,5/5).
Demander aux élèves de 6e en début d'heure de "Raconter l'épopée d'Alexandre avec les documents X, Y et Z avec le langage et la rigueur historiques" donne des sueurs froides à de nombreux collègues adeptes de la fiche d'activité. Le fait est que les élèves de 6e y arrivent très bien, une fois explicitement formés et avec la possibilité de cheminer selon sa différence pour parvenir à la fin de l'année à un résultat conventionnel. Tu imagines, on pourrait demander aux élèves de 2de de composer sur le sujet : "Religion et politique à Athènes", ce serait terrible !
L'un des principaux problèmes de la fiche d'activité est la pauvreté de connaissances qu'elle induit, le manque de chair historique et géographique... Bref, la question de l'érudition à portée de main.
Je suis obligée de mettre mes élèves de seconde par groupe avec des atlas pour qu'ils manient ces ouvrages (certains ne savent ni utiliser un index, ni un sommaire ! :shock: ) parce qu'ils n'ont aucune connaissance en géographie physique
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