- Thalia de GMédiateur
Nell, ça fait peur tes deux exemples !
Les seuls cas d'arrêts à répétition ou longs que j'ai côtoyés l'étaient pour cancer ou dépression.
Les seuls cas d'arrêts à répétition ou longs que j'ai côtoyés l'étaient pour cancer ou dépression.
- PlumeNiveau 6
Mais existent-ils vraiment ces médecins qui arrêtent les gens "pour rien" ? :shock: Moi je n'en connais pas.... Derrière la fanfaronnade, n'y a-t-il pas un autre problème ? Finalement nous n'en savons rien...
- Reine MargotDemi-dieu
+1
j'ai connu une prof (en 22 étb) comme décrit Nell: elle se vantait de ne pas venir corriger le brevet en se faisant arrêter...en fait elle était dépressive, et a pris sa retraite l'année suivante. et ces cas je n'en connais qu'un comme ça.
j'ai connu une prof (en 22 étb) comme décrit Nell: elle se vantait de ne pas venir corriger le brevet en se faisant arrêter...en fait elle était dépressive, et a pris sa retraite l'année suivante. et ces cas je n'en connais qu'un comme ça.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NellGuide spirituel
Plume a écrit:Mais existent-ils vraiment ces médecins qui arrêtent les gens "pour rien" ? :shock: Moi je n'en connais pas.... Derrière la fanfaronnade, n'y a-t-il pas un autre problème ? Finalement nous n'en savons rien...
Oui, ils existent.
Quand j'étais dans le privé, le nom d'un médecin circulait entre les employés parce qu'il arrêtait très facilement, pour peu.
Et j'avoue que mon médecin (nouveau puisqu'emménagement il y a moins d'un an, je l'ai vu deux fois) n'hésite pas. la dernière fois, il a voulu me donner 7 jours (pour une trachéite! :shock: ) que j'ai refusés et suis repartie avec 2. Un autre pb? Oui, c'est possible mais en attendant, les faits sont là et ce n'est pas du ragot, ni du jugement de fond de cour de récré'... C'est juste ahurissant quand tu assistes à ce genre de scènes.
Et oui Thalia, ça fait peur parce que ça rejaillit sur toute une équipe derrière. Mais je pense tout de même que je ne suis pas la seule à connaître ce genre de personnes. Il y en a partout (mais disons qu'un professeur, ça se voit davantage).
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Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- roxanneOracle
je suis assez d'accord avec Reine Margot, parfois l'arrêt peut sembler complaisant, mais il y a souvent un fond..Maintenant, si un médecin me donne 7 jours d'arrêt, je les prends.Je ne jouerai pas les héroïnes, j'ai déjà fait, ça m'a avancé à quoi? reprendre encore fatiguée pour des gamins qui vous disent : "mais vous êtes là? vous étiez marquée absente ! nous on fait rien ! " ..
- roxanneOracle
tu sais, ce que tu en dis montre plutôt une personne avec de sérieux problèmes.Nell a écrit:sorceress a écrit:Bravo Cripure ! je ne saurais mieux dire (sauf au sujet des fesses de la secrétaire).
J'ai été arrêtée plusieurs fois cette année, j'ai déjà du mal à gérer en forme mais malade c'est même pas la peine. On dirait que certaines classes en profitent pour en rajouter dans l'excitation.
Heureusement que la secrétaire est ma grande copine, donc je n'ai aucune remarque
Je trouve que certains ici jugent facilement leurs collègues, c'est effectivement le médecin qui décide de l'arrêt et si souci, il y a, c'est lui qui doit rendre des comptes.
Je suis la seule à connaître deux collègues qui connaissent l'arret dès qu'on leur demande qqch (comme les surveillances de brevet ou encore... les corrections!!!!) et qui ne s'en cachent pas? Dernière remarque en sdp: "ils savent bien qu'il fallait rien me demander parce que je demandais un arrêt" :shock: j'ai par ailleurs découvert que nous avions le même médecin cette collègue et moi "si le CPE t'emmerde, demande un arrêt, il te le fera" :shock: :shock: idem, en mi-temps thérapeutique, pas de cours un certain jour parce que examens médicaux, pas de charges à porter pour pb de dos, sommeil réglé sous somnifère (de notoriété publique donc, ce ne sont pas des ragots mais ses propres infos), on a refusé qu'elle accompagne 60 gamins en Angleterre, elle a menacé de porter plainte pour discrimination et a affirmé que puisqu'on n'avait pas besoin d'elle, elle ne serait pas là pour personne: 3 semaines d'arrêt...
Je crois surtout que certains prêtent le flanc aux critiques et le font volontairement.
Et nous connaissons tous les arrêts de complaisance de ceux qui, de façon quasi systématique, sont absents pour les corrections d'examen (on en a parlé il y a encore peu). Donc arrêtons de monter sur nos grands chevaux en en appelant au secret médical.
Par ailleurs, le message de Cripure à l'encontre de Littlemary est clairement insultant.
- NellGuide spirituel
Roxanne, je ne juge pas de son mi-temps thérapeutique. ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. J'évoque le cas d'une personne qui est chez le médecin dès que l'administration ne va pas dans son sens. Relis mon message et tu verras que je ne pointe pas du doigt son état de santé (qui ne me regarde pas) mais ce qu'elle fait par derrière (un mi-temps thérapeutique est accordé pour de bonnes raisons, avec un ttt derrière... tu exiges de partir avec 60 élèves de 6ème dans cet état toi?).
Quant à mes propres arrêts, je ne joue pas les héroines et comme il a été dit: ne jugeons pas des arrêts donnés ou refusés, merci
Quant à mes propres arrêts, je ne joue pas les héroines et comme il a été dit: ne jugeons pas des arrêts donnés ou refusés, merci
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- roxanneOracle
Je parlais de moi, pas de toi..
je comprends ce que tu veux dire coàncernnt ta collègue, on en a une un peu comme ça qui a écumé tous les médecins de la ville..mais au fond elle a un vrai problème, elle n'est pas bien dans sa vie et dans son boulot.Donc, elle peut agacer parfois, mais surtout elle est à paindre..
je comprends ce que tu veux dire coàncernnt ta collègue, on en a une un peu comme ça qui a écumé tous les médecins de la ville..mais au fond elle a un vrai problème, elle n'est pas bien dans sa vie et dans son boulot.Donc, elle peut agacer parfois, mais surtout elle est à paindre..
- NellGuide spirituel
Oui, là, je te rejoins sur le fond. Elle est clairement malheureuse et ça, depuis son divorce (pas prononcé toujours: 12 ans de procédure!). Au-delà de ça, elle se montre parfois super mais il est vrai que son recours automatique à la procédure à la moindre contrariété, c'est... pénible. Mais je n'envie pas sa place, c'est certain.
Je donnais son exemple uniquement pour bien situer les choses: on ne juge pas toujours sans connaître, contrairement à ce qui a été dit.
Je donnais son exemple uniquement pour bien situer les choses: on ne juge pas toujours sans connaître, contrairement à ce qui a été dit.
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- lalilalaEmpereur
Plume a écrit:Mais existent-ils vraiment ces médecins qui arrêtent les gens "pour rien" ? :shock: Moi je n'en connais pas.... Derrière la fanfaronnade, n'y a-t-il pas un autre problème ? Finalement nous n'en savons rien...
Je me pose aussi cette question, il y a un truc qui m'échappe...je ne savais pas qu'il suffisait d'aller voir un médecin en disant "j'en ai marre, je n'ai pas envie d'y aller là" pour être arrêté....
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- PlumeNiveau 6
Dans notre métier, c'est parfois plus mal vu de dire "je suis dépressif" que de dire "je me suis pris quinze jours gratos". Je vous assure : quelques collègues m'ont avoué du bout des lèvres ne tenir qu'à coups d'anti-dépresseurs ; ce sont des gens parfois proches de la retraite qui ne peuvent pas envisager une reconversion et pour qui venir travailler tient du supplice.
J'ai connu aussi des collègues prendre systématiquement quinze jours en hiver, et s'en vanter en salle des profs : mais même ça, j'ai toujours pensé que ça révélait un mal-être.
En tout cas, je n'ai jamais entendu personne annoncer à tout le monde : je vais mal, je ne supporte plus de venir travailler... parce que dès que le doute s'installe sur la "faiblesse" d'une personne, elle est aussitôt attaquée, méprisée...
J'avais envie de préciser que ce n'est pas mon cas... comme si même ici j'avais besoin de me protéger d'un éventuel mépris....
J'ai connu aussi des collègues prendre systématiquement quinze jours en hiver, et s'en vanter en salle des profs : mais même ça, j'ai toujours pensé que ça révélait un mal-être.
En tout cas, je n'ai jamais entendu personne annoncer à tout le monde : je vais mal, je ne supporte plus de venir travailler... parce que dès que le doute s'installe sur la "faiblesse" d'une personne, elle est aussitôt attaquée, méprisée...
J'avais envie de préciser que ce n'est pas mon cas... comme si même ici j'avais besoin de me protéger d'un éventuel mépris....
- A TuinVénérable
Si ça se trouve aussi, ce sont des gens en dépression, avec ce motif pour l'arrêt. Je ne vois pas alors ce qu'il y a à leur envier : c'est le genre de motif que les administrations doivent se faire un plaisir de ressortir pour se dédouaner et dégommer quelqu'un en cas de souci ou autre.
Enfin bon, dans l'absolu les administrations n'ont rien à dire si on leur apporte un arrêt de travail : en général quand on est arrêté c'est qu'il y a besoin.
Enfin bon, dans l'absolu les administrations n'ont rien à dire si on leur apporte un arrêt de travail : en général quand on est arrêté c'est qu'il y a besoin.
- gelsomina31Grand Maître
Tu as hélas raison...Plume a écrit:Dans notre métier, c'est parfois plus mal vu de dire "je suis dépressif" que de dire "je me suis pris quinze jours gratos". Je vous assure : quelques collègues m'ont avoué du bout des lèvres ne tenir qu'à coups d'anti-dépresseurs ; ce sont des gens parfois proches de la retraite qui ne peuvent pas envisager une reconversion et pour qui venir travailler tient du supplice.
J'ai connu aussi des collègues prendre systématiquement quinze jours en hiver, et s'en vanter en salle des profs : mais même ça, j'ai toujours pensé que ça révélait un mal-être.
En tout cas, je n'ai jamais entendu personne annoncer à tout le monde : je vais mal, je ne supporte plus de venir travailler... parce que dès que le doute s'installe sur la "faiblesse" d'une personne, elle est aussitôt attaquée, méprisée...
(...)
- linkusNeoprof expérimenté
Surtout la fin après les ...
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- NellGuide spirituel
Plume a écrit:Dans notre métier, c'est parfois plus mal vu de dire "je suis dépressif" que de dire "je me suis pris quinze jours gratos". Je vous assure : quelques collègues m'ont avoué du bout des lèvres ne tenir qu'à coups d'anti-dépresseurs ; ce sont des gens parfois proches de la retraite qui ne peuvent pas envisager une reconversion et pour qui venir travailler tient du supplice.
J'ai connu aussi des collègues prendre systématiquement quinze jours en hiver, et s'en vanter en salle des profs : mais même ça, j'ai toujours pensé que ça révélait un mal-être.
En tout cas, je n'ai jamais entendu personne annoncer à tout le monde : je vais mal, je ne supporte plus de venir travailler... parce que dès que le doute s'installe sur la "faiblesse" d'une personne, elle est aussitôt attaquée, méprisée...
J'avais envie de préciser que ce n'est pas mon cas... comme si même ici j'avais besoin de me protéger d'un éventuel mépris....
Pas seulement dans notre métier. Il est mal vu partout de dire qu'on est en dépression. Le malheur fait fuir les gens, la dépression est signe de faiblesse dans notre société où seuls les forts s'en sortent... ça ne touche pas que nous.
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Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- lalilalaEmpereur
Plume a écrit:Dans notre métier, c'est parfois plus mal vu de dire "je suis dépressif" que de dire "je me suis pris quinze jours gratos". Je vous assure : quelques collègues m'ont avoué du bout des lèvres ne tenir qu'à coups d'anti-dépresseurs ; ce sont des gens parfois proches de la retraite qui ne peuvent pas envisager une reconversion et pour qui venir travailler tient du supplice.
J'ai connu aussi des collègues prendre systématiquement quinze jours en hiver, et s'en vanter en salle des profs : mais même ça, j'ai toujours pensé que ça révélait un mal-être.
En tout cas, je n'ai jamais entendu personne annoncer à tout le monde : je vais mal, je ne supporte plus de venir travailler... parce que dès que le doute s'installe sur la "faiblesse" d'une personne, elle est aussitôt attaquée, méprisée...
J'avais envie de préciser que ce n'est pas mon cas... comme si même ici j'avais besoin de me protéger d'un éventuel mépris....
C'est clair...pourtant qu'est-ce que j'ai envie de le dire!!!! Ce boulot me détruit lentement mais sûrement. Je suis loin de la retraite mais ce n'est pas si simple de se reconvertir et en attendant, il faut bien payer le loyer et le reste. Cette année je me suis souvent dit "allez c'est bon, ras le bol, j'en peux plus, je vais voir quelqu'un"....mais en même temps je me vois mal aller chez un médecin pour dire que je n'en peux plus de mon boulot....je ne sais pas pourquoi. Et puis effectivement, j'ai "peur" du regard des autres, des collègues notamment...Et puis je me souviens de ma première année de stage catastrophe, j'allais vraiment très mal (j'ai perdu beaucoup de poids, je ne dormais pas, j'avais une tension très basse...bref psychologiquement ça n'allait pas, mais physiquement, ça n'allait pas non plus) et pourtant j'ai refusé tous les arrêts maladie. Du coup je me dis que si j'ai pu tenir cette année là, je peux tenir aujourd'hui et je ne suis jamais allée chez le médecin. J'ai pris sur moi toute l'année. Combien de temps vais-je tenir comme ça? Comment savoir si un arrêt est justifié? Faut-il attendre de s'ouvrir les veines ou de se planter en voiture pour dire stop et justifier un arrêt?
(désolée pour le léger HS)
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- PlumeNiveau 6
lalilala, si tu sens que tu ne vas pas bien, même si c'est moral et non physique, tu vas chez ton médecin et tu lui expliques. Le médecin comprendra (ou pas), mais il ne te jugera pas sur tes compétences professionnelles et normalement, il pourra t'aider...
Soit il t'arrêtera, soit il t'orientera vers quelqu'un d'autre, mais surtout ne reste pas comme ça !
Quant au regard des autres, je persiste à penser qu'il faut s'en méfier... mais il est bon d'avoir au moins un collègue auprès de qui s'épancher quand ça ne va pas, pour évacuer le stress et relativiser.
L'impératif est de prendre soin de toi !
Soit il t'arrêtera, soit il t'orientera vers quelqu'un d'autre, mais surtout ne reste pas comme ça !
Quant au regard des autres, je persiste à penser qu'il faut s'en méfier... mais il est bon d'avoir au moins un collègue auprès de qui s'épancher quand ça ne va pas, pour évacuer le stress et relativiser.
L'impératif est de prendre soin de toi !
- gelsomina31Grand Maître
Essaye quand même d'aller en parler à un médecin. Quand on n'en peut plus, c'est à lui de prendre le relais et de nous aider. Essaye de voir ce qui te rend malade dans ce boulot. Le boulot lui même? les conditions de travail? Les collègues? Les élèves?lalilala a écrit:
C'est clair...pourtant qu'est-ce que j'ai envie de le dire!!!! Ce boulot me détruit lentement mais sûrement. Je suis loin de la retraite mais ce n'est pas si simple de se reconvertir et en attendant, il faut bien payer le loyer et le reste. Cette année je me suis souvent dit "allez c'est bon, ras le bol, j'en peux plus, je vais voir quelqu'un"....mais en même temps je me vois mal aller chez un médecin pour dire que je n'en peux plus de mon boulot....je ne sais pas pourquoi.
lalilala a écrit:Et puis effectivement, j'ai "peur" du regard des autres, des collègues notamment...Et puis je me souviens de ma première année de stage catastrophe, j'allais vraiment très mal (j'ai perdu beaucoup de poids, je ne dormais pas, j'avais une tension très basse...bref psychologiquement ça n'allait pas, mais physiquement, ça n'allait pas non plus) et pourtant j'ai refusé tous les arrêts maladie. Du coup je me dis que si j'ai pu tenir cette année là, je peux tenir aujourd'hui et je ne suis jamais allée chez le médecin. J'ai pris sur moi toute l'année. Combien de temps vais-je tenir comme ça? Comment savoir si un arrêt est justifié? Faut-il attendre de s'ouvrir les veines ou de se planter en voiture pour dire stop et justifier un arrêt?
(désolée pour le léger HS)
Objectivement, plus tu attendras pour te reposer, plus la chute sera dure et douloureuse. Tu es fatiguée? REPOSE-TOI!!! Fais confiance à ton corps et à ton ressenti!
- sorceressNiveau 9
Donc finalement, Nell, nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a derrière un pseudo arrêt de complaisance, une véritable souffrance.
Le principal m'a reproché l'année dernière plusieurs arrêts de deux jours (10 jours dans l'année au total dont deux fois deux pour enfant malade), il m'a clairement conseillé de me faire arrêter plus longtemps en cas de souci. Maintenant , je ne me prends plus la tête, si ça ne va pas, je n'essaie pas de fanfaronner auprès du médecin en voulant reprendre très vite, car en faisant cela paradoxalement je passe pour une fumiste dans mon collège. De plus, j'ai eu une remarque favorable "pour l'amélioration de mon assiduité". Je ne cherche plus à comprendre.
Le principal m'a reproché l'année dernière plusieurs arrêts de deux jours (10 jours dans l'année au total dont deux fois deux pour enfant malade), il m'a clairement conseillé de me faire arrêter plus longtemps en cas de souci. Maintenant , je ne me prends plus la tête, si ça ne va pas, je n'essaie pas de fanfaronner auprès du médecin en voulant reprendre très vite, car en faisant cela paradoxalement je passe pour une fumiste dans mon collège. De plus, j'ai eu une remarque favorable "pour l'amélioration de mon assiduité". Je ne cherche plus à comprendre.
- mathmaxExpert spécialisé
Les gens qui abusent vraiment du système, ce sont ceux qui obtiennent des arrêts maladie dont ils profitent pour faire des travaux chez eux, ou même travailler au noir. Ceux qui préfèrent rester couchés que se rendre à leur travail ne sont pas, à mon sens, en parfaite santé, ou bien ont des conditions de travail particulièrement mauvaises.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- NellGuide spirituel
Quand je lis certaines choses, je mesure encore à quel point mon chef est un homme super sur ce point-là! Même les jours pour enfants-malades (il en a 3!), il prend des nouvelles (croise mon fils dans les couloirs, lui demande comment il va, s'il n'est pas trop fatigué... idem pour moi quand ça me concerne).
travailler au noir... vous connaissez les réunions de "sondage", qui vous rémunèrent tout de même pas mal mais en semaine? ben j'ai vu aussi
travailler au noir... vous connaissez les réunions de "sondage", qui vous rémunèrent tout de même pas mal mais en semaine? ben j'ai vu aussi
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Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- lalilalaEmpereur
gelsomina31 a écrit:Essaye quand même d'aller en parler à un médecin. Quand on n'en peut plus, c'est à lui de prendre le relais et de nous aider. Essaye de voir ce qui te rend malade dans ce boulot. Le boulot lui même? les conditions de travail? Les collègues? Les élèves?lalilala a écrit:
C'est clair...pourtant qu'est-ce que j'ai envie de le dire!!!! Ce boulot me détruit lentement mais sûrement. Je suis loin de la retraite mais ce n'est pas si simple de se reconvertir et en attendant, il faut bien payer le loyer et le reste. Cette année je me suis souvent dit "allez c'est bon, ras le bol, j'en peux plus, je vais voir quelqu'un"....mais en même temps je me vois mal aller chez un médecin pour dire que je n'en peux plus de mon boulot....je ne sais pas pourquoi.
Tout sauf les collègues. Dans l'ensemble, je suis tombée sur des gens sympa.
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- DionysosFidèle du forum
Ce reproche on l'entend souvent. Il y a quelques années, un collègue stagiaire a perdu son épouse d'un cancer alors qu'ils venaient de se marier. Le stage est passé à la trappe, et il a choisit de suivre son épouse dans ses derniers jours. Il s'est trouvé des parents, au courant de la situation, pour lui reprocher son absentéisme. C'est ce genre de parents, dans le privé, que je ne supporte plus : ca vient en grosse bagnole, ca dit "moi je" "moi je" "mon choupinou il est parfait, ma choupette elle est sérieuse", ca râle - parfois à juste titre, souvent à tort- et quand choupinou réussit, tu n'y es pas pour grand chose, alors que eux en portent tous les fruits.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- PlumeNiveau 6
Oui Dionysos, c'est symptomatique du "chacun pour soi" ... d'ailleurs certains font leur campagne là-dessus (désolée pour le HS).
- OdalisqFidèle du forum
Hermione0908 a écrit:Odalisq a écrit:mathmax a écrit:Nous n'avons pas à donner les raisons médicales de nos absences, à qui que soit. Qu'une personne soit absente pour soigner ses hémorroïdes, une descente d'organes, une pneumonie ou un cancer ne regarde personne.
Je suis bien d'accord, mais c'est pas évident car dans mon bahut, c'est la pression pour savoir ce qu'on a, d'autant plus qd l'arrêt se prolonge...
Vous avez des réponses prêt à l'emploi à rétorquer à la secrétaire-oeil de Moscou?
La secrétaire chez nous aussi outrepasse ses prérogatives. En guise de réponse prête à l'emploi, je te dirai : "Je suis malade, absente jusqu'au tant, l'arrêt maladie suivra." Et si elle cherche à savoir, lui répondre que ça ne la regarde pas, gentiment mais fermement, pour cause de vie privée et secret médical. Il faut être factuel. Le mieux, si tu le peux, serait même de faire appeler quelqu'un d'autre (ton conjoint ?), comme ça, pas de contact direct (bon, quand tu vis seule comme moi, c'est plus compliqué, les chats refusent obstinément de décrocher le téléphone, même si je leur demande gentiment... ).
Chez nous, la secrétaire se permet des remarques sur les absences des profs (et des agents d'ailleurs), et va les baver auprès de la chef.
Je pense qu'elle a des consignes pour faire ami-ami avec les profs, après c'est plus facile d'avoir des infos sur la vie privée des gens... Pourtant je suis quelqu'un qui ne parle que très peu de moi au boulot.
Qd j'appelle pour prévenir que je vais être en arrêt, je me sens coincée lorsque j'entends"et qu'est-ce que t'aaaaaas?, alors que je viens de dire que je suis malade! J'aimerais pouvoir faire comme Cripure mais c'est pas mon style :lol:
Je constate que c'était plus facile qd j'étais TZR et qd j'étais dans un établissement plus grand, ça me correspondait bien à ce niveau-là. Les limites du petit établissement qui se veut familial je les ai cernées: commérages sur les collègues et recherches d'info sur la vie privée...et cela ne me plaît guère
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- DionysosFidèle du forum
Pour un court arrêt : "oh, rien de grave, je te rassure". Voilà ce que t'as.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Est-ce que vos collègues vous demandent souvent "Ca va avec tes classes ? Ils ne sont pas trop durs tes élèves ?" ?
- [Sondage] Quand avez-vous votre emploi du temps et êtes-vous contents ?
- Vous étiez enseignant et vous êtes devenu proviseur-adjoint? Satisfait ou pas?
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