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- jeffsteedNiveau 5
Voilà je suis cette année dans une période de transition pour étudier toutes les possibilités qui s'offrent à moi. J'envisage de préparer un concours interne, j'avais pensé dans un premier temps au Capes interne d'anglais mais la fatigue nerveuse et mon âge de 45 ans me donnent à penser qu'enseigner au collège n'est peut-être pas la meilleure solution pour moi après 14 ans passés en lycée pro.
Alors voilà, si vous étiez enseignant ou professeur des écoles, que vous avez passé et obtenu le concours de recrutement de personnel de direction, j'aimerais bien avoir votre avis, notamment savoir si vous regrettez cette décision et pourquoi ou si au contraire vous êtes satisfait d'avoir fait ce choix...
merci
Alors voilà, si vous étiez enseignant ou professeur des écoles, que vous avez passé et obtenu le concours de recrutement de personnel de direction, j'aimerais bien avoir votre avis, notamment savoir si vous regrettez cette décision et pourquoi ou si au contraire vous êtes satisfait d'avoir fait ce choix...
merci
- User5899Demi-dieu
Je ne peux pas vous répondre, mais oh ! Quel bel avatar
:aae:
:aae:
- JohnMédiateur
Qu'est-ce qui te fait peur exactement dans cette hypothèse ?enseigner au collège n'est peut-être pas la meilleure solution pour moi après 14 ans passés en lycée pro
Parce que pour être perdir, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se confronter tous les jours aux collégiens.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- jeffsteedNiveau 5
John a écrit:Qu'est-ce qui te fait peur exactement dans cette hypothèse ?enseigner au collège n'est peut-être pas la meilleure solution pour moi après 14 ans passés en lycée pro
Parce que pour être perdir, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se confronter tous les jours aux collégiens.
je n'ai pas du tout peur de me confronter aux collégiens, simplement j'en ai un peu assez de faire le méchant "flic" pour faire travailler les élèves, je n'ai plus trop envie de m'épuiser à répéter inlassablement les mêmes règles et à devoir batailler pour faire travailler les élèves... en plus, avec la réforme des langues imposées par le CECRL, il faut les faire parler davantage et dans une classe de 30 voire plus... je ne me vois pas trop... recadrer les choses en allant de temps en temps voir une classe, en tant que proviseur-adjoint, en revanche, je pense que ça ne me poserait aucun problème... j'ai été PP et je sais faire... enfin je pense!
- jeffsteedNiveau 5
oui merci, c'est beau un arc en cielCripure a écrit:Je ne peux pas vous répondre, mais oh ! Quel bel avatar
:aae:
- JohnMédiateur
Je crois que tu ne te rends pas bien compte de la dimension "recadrage des élèves" nécessaire aussi en tant que perdir :/je n'ai pas du tout peur de me confronter aux collégiens, simplement j'en ai un peu assez de faire le méchant "flic" pour faire travailler les élèves, je n'ai plus trop envie de m'épuiser à répéter inlassablement les mêmes règles et à devoir batailler pour faire travailler les élèves...
recadrer les choses en allant de temps en temps voir une classe, en tant que proviseur-adjoint, en revanche, je pense que ça ne me poserait aucun problème...
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- Reine MargotDemi-dieu
heu, oui, les perdirs reçoivent régulièrement des élèves pénibles dans leur bureau, mais aussi des parents mécontents, et doivent également gérer les profs!
bref non seulement ce sont des "super-flics" mais en plus ils sont en sandwich entre les élèves, les parents, et l'administration qui leur impose des directives et des objectifs. Bref c'est très exposé.
En plus la plupart des postes sont logés, tu habites sur place et tu 'nas plus de vie en dehors de l'établissement...
bref non seulement ce sont des "super-flics" mais en plus ils sont en sandwich entre les élèves, les parents, et l'administration qui leur impose des directives et des objectifs. Bref c'est très exposé.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- paul31Érudit
Je pense que si j'en ai marre d'enseigner je me reconvertirais en principal adjoint.
- eliamEsprit éclairé
Reine Margot a écrit:heu, oui, les perdirs reçoivent régulièrement des élèves pénibles dans leur bureau, mais aussi des parents mécontents, et doivent également gérer les profs!
bref non seulement ce sont des "super-flics" mais en plus ils sont en sandwich entre les élèves, les parents, et l'administration qui leur impose des directives et des objectifs. Bref c'est très exposé.
En plus la plupart des postes sont logés, tu habites sur place et tu 'nas plus de vie en dehors de l'établissement...
Nombreux sont ceux qui n'habitent pas dans l'établissement.
- DinaaaExpert spécialisé
Reine Margot a écrit:heu, oui, les perdirs reçoivent régulièrement des élèves pénibles dans leur bureau, mais aussi des parents mécontents, et doivent également gérer les profs!
bref non seulement ce sont des "super-flics" mais en plus ils sont en sandwich entre les élèves, les parents, et l'administration qui leur impose des directives et des objectifs. Bref c'est très exposé.
En plus la plupart des postes sont logés, tu habites sur place et tu 'nas plus de vie en dehors de l'établissement...
Présenté comme ça, j'aurais presque pitié de mon principal
Une collègue a été "faisant fonction" donc principale adjointe pendant un temps : elle a perdu en salaire (plus d'HS, plus de prime PP), elle avait un emploi du temps modulable (elle allait chercher ses enfants à 16h30) mais contraignant (et revenait au collège à 17h30 pour assurer la sortie des cours et faire des tas de réunions avec pleins de gens...)
Je l'ai perdue de vue mais je sais qu'elle est redevenue prof par la suite, elle a laissé tomber le concours perdir. C'est le côté administratif qui l'a principalement rebutée je crois.
- jeffsteedNiveau 5
je comprends bien vos réticences vis-à-vis de ce métier, je les ai eues aussi pendant longtemps... ce qui m'a fait changer d'avis, c'est la rencontre avec un proviseur-adjoint qui venait d'obtenir son concours et avec qui le courant passait très bien (pour un grand nombre de collègues d'ailleurs)... j'ai d'ailleurs demandé à le rencontrer bientôt pour discuter librement avec lui de certains aspects du métier (je ne suis plus dans le même établissement...). J'avais vraiment apprécié sa façon de travailler, ses capacités d'écoute, son organisation, son ouverture d'esprit, ...
Le "super-flic"... oui en effet on peut voir ce métier comme ça mais c'est pas l'image que j'en ai principalement. Qu'il faille passer recadrer les élèves régulièrement et parler de leur comportement et leur rappeler les règles du savoir-vivre ensemble, ça ne me gênerait pas trop je pense. Les parents qui demandent des comptes ou qui sont de mauvaise foi, etc. en revanche, oui ça doit être pénible à gérer.
Mais j'en reviens à mon point de constat initial... je ressens une telle usure nerveuse à essayer de passer en force avec certaines classes pour les faire travailler en anglais! Je pense que la tension nerveuse pour un enseignant est vraiment très forte à moins d'avoir une autorité "naturelle"... Je ne pense pas que cela soit de la même intensité dans le métier de proviseur-adjoint, il doit y avoir des pics parfois avec des élèves, des parents ou... des profs! mais comme tout métier, j'imagine que ça s'apprend...
Le "super-flic"... oui en effet on peut voir ce métier comme ça mais c'est pas l'image que j'en ai principalement. Qu'il faille passer recadrer les élèves régulièrement et parler de leur comportement et leur rappeler les règles du savoir-vivre ensemble, ça ne me gênerait pas trop je pense. Les parents qui demandent des comptes ou qui sont de mauvaise foi, etc. en revanche, oui ça doit être pénible à gérer.
Mais j'en reviens à mon point de constat initial... je ressens une telle usure nerveuse à essayer de passer en force avec certaines classes pour les faire travailler en anglais! Je pense que la tension nerveuse pour un enseignant est vraiment très forte à moins d'avoir une autorité "naturelle"... Je ne pense pas que cela soit de la même intensité dans le métier de proviseur-adjoint, il doit y avoir des pics parfois avec des élèves, des parents ou... des profs! mais comme tout métier, j'imagine que ça s'apprend...
- linotteFidèle du forum
Je crois que tu ne te rends pas bien compte de la dimension "recadrage des élèves" nécessaire aussi en tant que perdir :/
Surtout dans un petit collège où il tient le rôle de CPE.
Mais dans un gros établissement , j'ai l'imression que c'est vraiment plus de l'administratif, non ?
Le prof de techno ( enfin , de génie méca recasé tzr de techno...) me disait qu'on les poussait vraiment à passer le concours.
- juniorNiveau 6
Pourquoi ne pas demander à faire fonction d'adjoint pour te faire une idée du quotidien d'un personnel de direction?
- CarnyxNeoprof expérimenté
Il y a des plaisirs dans cet emploi ! (Je n'appelerais pas ça un métier).
Affecter quelqu'un dans une salle bien pourrie, pas équipée, avec vue sur la rocade et avec la classe de 5e la plus dure, ça doit en faire jouir certain(e)s.
En plus on est éloigné des élèves, plus on gagne, non ?
Et puis répondre à un prof, à la rentrée, quand il vous fait remarquer que 5 h dans la même journée avec les 3e pré-pro non dédoublés, c'est pas de la tarte :
« Il faut vous adapter, de toute façon, on n'a pas les heures. »
Jingle ! :succes:
Affecter quelqu'un dans une salle bien pourrie, pas équipée, avec vue sur la rocade et avec la classe de 5e la plus dure, ça doit en faire jouir certain(e)s.
En plus on est éloigné des élèves, plus on gagne, non ?
Et puis répondre à un prof, à la rentrée, quand il vous fait remarquer que 5 h dans la même journée avec les 3e pré-pro non dédoublés, c'est pas de la tarte :
« Il faut vous adapter, de toute façon, on n'a pas les heures. »
Jingle ! :succes:
- JohnMédiateur
On peut parvenir à caricaturer n'importe quel métier, mais je ne vois pas bien ce que ça apporte.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- GrypheMédiateur
Je suis principale adjointe depuis trois ans et je suis d'accord avec toi sur ce point précis.jeffsteed a écrit:Je pense que la tension nerveuse pour un enseignant est vraiment très forte à moins d'avoir une autorité "naturelle"... Je ne pense pas que cela soit de la même intensité dans le métier de proviseur-adjoint, il doit y avoir des pics parfois avec des élèves, des parents ou... des profs!
L'"heure de cours" a une intensité très forte, et n'est pas comparable au travail "de bureau".
Je travaille, en quantité, beaucoup plus qu'auparavant, c'est parfois même à la limite du supportable quantitativement (fin août, juin, décembre), mais ce n'est pas la même chose que les heures de cours.
Ceci dit, passer le concours perdir pour ne plus voir les élèves me paraît être un très mauvais argument, il faut être vraiment motivé pour faire un métier, quel qu'il soit ; si la motivation principale est de quitter un autre métier... peut-être n'est-ce pas suffisant.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais regretté une seule seconde parce que ce que je fais aujourd'hui me plaît énormément, j'y suis à ma place et j'y suis pleinement moi-même ; je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
La seule chose qui m'a manqué au début, c'était ma salle des profs de mon collège d'avant, mais du coup je suis venue sur Neo... et j'y suis restée.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- jeffsteedNiveau 5
Gryphe a écrit:Je suis principale adjointe depuis trois ans et je suis d'accord avec toi sur ce point précis.jeffsteed a écrit:Je pense que la tension nerveuse pour un enseignant est vraiment très forte à moins d'avoir une autorité "naturelle"... Je ne pense pas que cela soit de la même intensité dans le métier de proviseur-adjoint, il doit y avoir des pics parfois avec des élèves, des parents ou... des profs!
L'"heure de cours" a une intensité très forte, et n'est pas comparable au travail "de bureau".
Je travaille, en quantité, beaucoup plus qu'auparavant, c'est parfois même à la limite du supportable quantitativement (fin août, juin, décembre), mais ce n'est pas la même chose que les heures de cours.
Ceci dit, passer le concours perdir pour ne plus voir les élèves me paraît être un très mauvais argument, il faut être vraiment motivé pour faire un métier, quel qu'il soit ; si la motivation principale est de quitter un autre métier... peut-être n'est-ce pas suffisant.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais regretté une seule seconde parce que ce que je fais aujourd'hui me plaît énormément, j'y suis à ma place et j'y suis pleinement moi-même ; je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
La seule chose qui m'a manqué au début, c'était ma salle des profs de mon collège d'avant, mais du coup je suis venue sur Neo... et j'y suis restée.
Merci pour ces témoignages et notamment le tien Gryphe. Je pense que je me suis mal fait comprendre mais cela tient au fait qu'en un seul message on ne peut pas tout dire sur ses propres motivations. Mon message initial rendait compte d'un constat, celui d'une tension nerveuse qui au fil du temps est devenue difficilement gérable pour moi, même si j'y arrive encore! Si j'envisage une reconversion en tant que perdir (je me renseigne pour l'instant, rien n'est décidé), ce n'est pas pour "fuir" les élèves, sinon je chercherai carrément autre chose ailleurs que dans l'EN.
Ce qui m'a ouvert les yeux sur ce métier, c'est un perdir rencontré il y a 2 ans de ça, qui venait d'atterrir dans notre lycée pro après avoir obtenu son concours, et brillamment d'ailleurs (dans les tout premiers du classement). Il avait une dimension humaine remarquable (capacité d'écoute, réelle envie de trouver des solutions aux problèmes, empathie avec les enseignants, goût du travail en équipe, sens de l'organisation...). J'ai été amené à travailler avec lui pour la mise en place d'un atelier média-langues et j'ai apprécié sa réactivité et son implication, tout en me faisant confiance et en me félicitant du travail effectué (la reconnaissance est chez moi quelque chose d'important, et je pense que beaucoup d'enseignants souffrent de ce manque de reconnaissance, parfois quelques mots de remerciements ou d'encouragements de la part de nos "supérieurs" quels qu'ils soient seraient vraiment bienvenus)... Je l'ai souvent observé et j'avoue je l'ai admiré! Ce métier de perdir, que jamais j'aurais imaginé entrevoir un jour pour ma carrière, m'est apparu soudain plus "humain" et intéressant!
Je sais la charge de travail énorme qu'il représente car je le voyais travailler très tard le soir et les emails qu'ils m'envoyaient dans le cadre du projet d'atelier média-langues étaient souvent postés vers 22 heures voire plus tard! Je pense aussi qu'avec le temps, comme pour tout métier, les automatismes se font dans la gestion de certaines choses et qu'après quelques rentrées les choses doivent être plus faciles...
Aujourd'hui je suis beaucoup plus dans le questionnement : serai-je à la hauteur? (j'ai souvent douté de mes capacités hélas...), arriverai-je à m'organiser de façon efficace? (je vois le sens de l'organisation comme un des paramètres fondamentaux dans cette fonction!), et enfin la question cruciale : est-ce un métier fait pour moi ? (dans le sens de: qui correspond à ma personnalité)
Difficile d'avoir des éléments de réponse, je sais que je suis tourné vers les autres, j'aime aider et résoudre des problèmes, la dimension "humaine" dans le monde de l'EN me paraît fondamentale (où le mépris et le manque de reconnaissance font pourtant parfois des ravages, chez les élèves, les enseignants et les autres personnels... j'ai des exemples!), j'aime avoir affaire à différents publics, bref je me dis pourquoi pas moi? Ma seule réelle inquiétude concerne ma capacité d'organisation et la fatigue éventuelle devant les longues journées de travail...
Voilà j'espère que ma démarche apparaît plus clairement maintenant. J'ai pris rendez-vous avec ce perdir mentionné plus haut, il a gentiment accepté de me rencontrer pour parler du métier vendredi, il est de bon conseil et il me connaît donc je pense que ça sera riche d'enseignements.
à bientôt
- juniorNiveau 6
Il me semble difficile de répondre aux questions que tu te poses puisqu'elles ne sont pas liées à la fonction mais plutôt à ta personnalité. Or ne te connaissant pas ...
Du coup, je redis ce que j'avais déjà dit : faire fonction pourrait te permettre d'évaluer le quotidien d'un personnel de direction et les contraintes que cela t'imposeraient.
Tu me sembles, tout de même, bien avancé dans ta reconversion. Bon courage pour la suite.
Du coup, je redis ce que j'avais déjà dit : faire fonction pourrait te permettre d'évaluer le quotidien d'un personnel de direction et les contraintes que cela t'imposeraient.
Tu me sembles, tout de même, bien avancé dans ta reconversion. Bon courage pour la suite.
- caperucitaGuide spirituel
John a écrit:Qu'est-ce qui te fait peur exactement dans cette hypothèse ?enseigner au collège n'est peut-être pas la meilleure solution pour moi après 14 ans passés en lycée pro
Parce que pour être perdir, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se confronter tous les jours aux collégiens.
J'avais déjà vu Gryphe utiliser ce mot sans trop comprendre, et là, je viens d'avoir un flash : c'est PER(sonnel de)DIR(ection) ? c'est ça ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- GrypheMédiateur
Oui !caperucita a écrit:je viens d'avoir un flash : c'est PER(sonnel de)DIR(ection) ? c'est ça ?
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- GrypheMédiateur
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- jeffsteedNiveau 5
Carnyx a écrit:Il y a des plaisirs dans cet emploi ! (Je n'appelerais pas ça un métier).
Affecter quelqu'un dans une salle bien pourrie, pas équipée, avec vue sur la rocade et avec la classe de 5e la plus dure, ça doit en faire jouir certain(e)s.
En plus on est éloigné des élèves, plus on gagne, non ?
Et puis répondre à un prof, à la rentrée, quand il vous fait remarquer que 5 h dans la même journée avec les 3e pré-pro non dédoublés, c'est pas de la tarte :
« Il faut vous adapter, de toute façon, on n'a pas les heures. »
Jingle ! :succes:
oui c'est possible que certains y trouvent du plaisir mais là je crois que ça relève de la psychiatrie lourde! mais ça existe... quand j'enseignais dans un lycée pro en ZEP de la banlieue d'une grande ville, je me souviens d'un proviseur-adjoint qui m'avait refourgué 2 classes de terminale bac pro difficiles (connues comme telles l'année d'avant) le vendredi après-midi en classe entière (30 élèves). C'était leurs dernières heures de cours avant le week end alors je vous laisse imaginer leur motivation pour ma matière, à ce moment-là qui plus est... tout ça parce que je m'étais heurté avec la Proviseur l'année précédente (une femme ignoble qui avait eu de gros problèmes avec des collègues profs ou même sa secrétaire, elle avait affiché l'arrêt de travail de cette dernière sur le panneau d'affichage du secrétariat pour se plaindre de son arrêt de travail, manque de pot pour elle, la fille était syndiquée et elle avait dû rendre des comptes au Rectorat)...
mais bon je pourrai te citer aussi le cas de collègues profs qui méprisent leurs élèves et qui les traitent comme de la m****! là encore j'en ai connu et j'ai toujours trouvé ça inconcevable en ce qui me concerne! qu'on ait des problèmes avec des élèves qui en groupe se comportent comme des ptits c*** , qu'on ne supporte pas leur insolence ou leur fainéantise c'est une chose, mais de là à leur parler systématiquement en faisant montre d'une autorité qui ne ressemble à rien, à leur faire comprendre qu'ils sont nuls, ça j'avoue, j'ai du mal à comprendre... peut-être que je me souviens trop de la souffrance que j'ai pu ressentir lorsque j'étais élève devant certains profs de maths qui m'ont "persécuté" et méprisé (on était dans les années 70-80)...
- LantelmeNiveau 6
Bonjour,
Un ami a passé et obtenu récemment le concours de perdir, il est agrégé et a été affecté comme proviseur adjoint dans un gros lycée polyvalent (d'après ce que j'ai compris, et lu par ailleurs, les agrégés sont prioritaires dans les affectations, sont plus facilement affectés sur les gros établissements où les indemnités sont plus élevées, et font donc une carrière plutôt rapide). C'est beaucoup de travail (ses collègues de promo affectés en collège semblent en avoir un peu moins, mais tout est relatif évidemment dans ces fonctions d'encadrement...), qui nécessite de maîtriser beaucoup de choses, de s'avoir très bien s'organiser et de résister aux diverses "pressions" ; selon lui, les personnes les plus difficiles à gérer sont les profs... Il ne regrette pas son choix, semble s'épanouir, et a pu obtenir une dérogation à l'obligation de loger (mais ce n'est pas systématique). Sa journée "type" s'étale de 7h30 à 18h30 / 19h environ, sans compter évidemment les longues soirées (conseils de classe, d'administration, etc.). Enfin, niveau salaire, il gagne ce qu'il gagnait en tant que prof agrégé en étant PP et avec deux HSA (je dis ça de tête, il faudrait que je lui redemande), mais je crois que dans ce métier le gain financier se fait surtout sur le moyen et long terme avec une progression assez rapide. Je pense que quand on entre dans ce métier il faut avoir conscience des responsabilités et de son statut de personnel d'encadrement avec beaucoup de personnes sous son autorité. Je crois aussi qu'on peut démissionner durant son année de stage et retrouver un poste de prof (mais alors il faut participer à l'intra car le poste anciennement occupé a été réattribué entre temps).
Un ami a passé et obtenu récemment le concours de perdir, il est agrégé et a été affecté comme proviseur adjoint dans un gros lycée polyvalent (d'après ce que j'ai compris, et lu par ailleurs, les agrégés sont prioritaires dans les affectations, sont plus facilement affectés sur les gros établissements où les indemnités sont plus élevées, et font donc une carrière plutôt rapide). C'est beaucoup de travail (ses collègues de promo affectés en collège semblent en avoir un peu moins, mais tout est relatif évidemment dans ces fonctions d'encadrement...), qui nécessite de maîtriser beaucoup de choses, de s'avoir très bien s'organiser et de résister aux diverses "pressions" ; selon lui, les personnes les plus difficiles à gérer sont les profs... Il ne regrette pas son choix, semble s'épanouir, et a pu obtenir une dérogation à l'obligation de loger (mais ce n'est pas systématique). Sa journée "type" s'étale de 7h30 à 18h30 / 19h environ, sans compter évidemment les longues soirées (conseils de classe, d'administration, etc.). Enfin, niveau salaire, il gagne ce qu'il gagnait en tant que prof agrégé en étant PP et avec deux HSA (je dis ça de tête, il faudrait que je lui redemande), mais je crois que dans ce métier le gain financier se fait surtout sur le moyen et long terme avec une progression assez rapide. Je pense que quand on entre dans ce métier il faut avoir conscience des responsabilités et de son statut de personnel d'encadrement avec beaucoup de personnes sous son autorité. Je crois aussi qu'on peut démissionner durant son année de stage et retrouver un poste de prof (mais alors il faut participer à l'intra car le poste anciennement occupé a été réattribué entre temps).
- jeffsteedNiveau 5
Gryphe a écrit:Jeffsteed, si tu le souhaites, tu peux aussi discuter de tout cela sur le forum [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La rencontre avec un proviseur ou un adjoint marquant est souvent déterminante lorsqu'on se met à penser à passer le concours, ça a été du vécu chez moi aussi.
merci Gryphe, je m'y suis déjà inscrit en début d'après midi! comme je l'ai dit dans un autre message, tous les avis sont bons à prendre pour moi pendant cette année de "transition" dans ma carrière... et, oui en effet, je pense qu'on s'inspire vraiment des gens intéressants (humainement parlant) que la vie place parfois sur notre chemin.
Quand j'étais élève, j'ai eu la chance d'avoir un prof de français que je considérais à l'époque comme un "guide" tant il nous ouvrait l'esprit et nous faisait remettre en question notre société... j'avais 14 ans et il m'a marqué à vie.
- jeffsteedNiveau 5
junior a écrit:Il me semble difficile de répondre aux questions que tu te poses puisqu'elles ne sont pas liées à la fonction mais plutôt à ta personnalité. Or ne te connaissant pas ...
Du coup, je redis ce que j'avais déjà dit : faire fonction pourrait te permettre d'évaluer le quotidien d'un personnel de direction et les contraintes que cela t'imposeraient.
Tu me sembles, tout de même, bien avancé dans ta reconversion. Bon courage pour la suite.
oui merci du conseil Junior, en effet demander à être "faisant fonction" pourquoi pas... mais cette année scolaire je fais autre chose et je pense préparer un concours car j'aurai quand même du temps libre... d'après ce que j'ai lu sur un autre forum, il est difficile (au niveau charge de travail) de cumuler la préparation de ce concours et "faisant fonction"...
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