- roxanneOracle
De toute façon, ça devrait être supprimé la case "assiduité" : si on est absents , c'est qu'on est malade couvets par un arrêt maladie.Sinon, on est là, c'est normal..Donc, c'est inotable..
- User5899Demi-dieu
Vous avez bien fait de contester. Les jeunes collègues ne le savent souvent pas : les absences couvertes par des AM ne peuvent pas être invoquées dans l'évaluation annuelle sous la rubrique "assiduité". Cette dernière ne prend en compte que les absences sans motif.Krokotiili a écrit:J'ai eu le médiocre à assiduité : motif n'est jamais là. Contesté, ôte et note augmentée. On ne choisit pas d'être malade, et si hypocondrie il y a, c'est aussi une maladie, toute aussi sérieuse.
Roxanne : ces dernières existent, quoique rares. J'ai eu un collègue qui choisissait presque les cours qu'il assurait, en arrivant dans certaines classes un quart d'heure avant la fin, apar exemple, ou en planquant dans un bureau de la sdp, ou en laissant ses élèves seuls pendant des TP longs...
- ProvenceEnchanteur
L'assiduité comprend aussi les retards, me semble-t-il.
- eliamEsprit éclairé
Tout à fait : la rubrique se nomme, d'ailleurs, assiduité/ponctualité.
- User5899Demi-dieu
C'est "assiduité-ponctualité".Provence a écrit:L'assiduité comprend aussi les retards, me semble-t-il.
- sorceressNiveau 9
Il y a bien encore une partie médiocre ou passable ?
Ma collègue me disait que c'était a bien le pire (ce que j'ai en autorité).
Mon principal dans sa partie appréciation a évoqué le problème d'assiduité datant de l'année dernière avec des arrêts tous justifiés. J'aurais pu discuter , mais il m'a augmenté d'un point, et je ne l'ai pas fait, mais j'avoue que cela m'a grandement gênée.
Ma collègue me disait que c'était a bien le pire (ce que j'ai en autorité).
Mon principal dans sa partie appréciation a évoqué le problème d'assiduité datant de l'année dernière avec des arrêts tous justifiés. J'aurais pu discuter , mais il m'a augmenté d'un point, et je ne l'ai pas fait, mais j'avoue que cela m'a grandement gênée.
- WonderWomanBon génie
à priori on ne peut contester qu'une note mais pas une appréciation, cependant, j'ai eu l'aval du recteur car une mauvaise appréciation peut de desservir en cas de demande de poste spé par exemple.
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- User5899Demi-dieu
On ne peut pas contester l'appréciation littérale,mais les pavés, on peut discuter. Mais surtout, si l'appréciation littérale mentionne des problèmes de santé ou des AM, elle n'est pas réglementaire.Krokotiili a écrit:à priori on ne peut contester qu'une note mais pas une appréciation, cependant, j'ai eu l'aval du recteur car une mauvaise appréciation peut de desservir en cas de demande de poste spé par exemple.
- sorceressNiveau 9
Trop tard j'ai signé, parce que l'augmentation de 1 point m'arrangeait. Mais, effectivement, il n'y avait aucune raison de faire remarquer un manque d'assiduité l'année dernière.
- InvitéOHabitué du forum
Pourtant, l'appréciation "fait grief" comme on dit en droit, puisqu'elle a une incidence sur le déroulement de notre carrière. et puis la mienne ne contient pas des mensonges à proprement parler, mais une interprétation abusive de la réalité. On doit bien pouvoir se défendre contre cela?
- InvitéOHabitué du forum
Le fait de signer ne veut pas dire que tu sois d'accord, mais seulement que tu as pris connaissance de ta note. Tu peux encore contester si tu veux, mais avec une augmentation d'un point, qu'est-ce que ton cde pouvait avoir à dire de négatif?
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Cette question des absences des professeurs va sans doute être évoquée par les chefs d'établissement lors des entretiens qu'ils mettent en place, en ce moment, pour les collègues ayant 2 ou 15 ans de carrière... Avez-vous déjà passé cet entretien?
- User5899Demi-dieu
En même temps, si on avait un salaire décent...Nell a écrit:travailler au noir... vous connaissez les réunions de "sondage", qui vous rémunèrent tout de même pas mal mais en semaine? ben j'ai vu aussi
Bah, imaginant que ce serait mon style, elle ne me le demande pas . Sinon, il y a le classsique : "Oh, je n'ai rien, merci, c'est juste que je n'ai pas envie de venir" :lol:Qd j'appelle pour prévenir que je vais être en arrêt, je me sens coincée lorsque j'entends"et qu'est-ce que t'aaaaaas?, alors que je viens de dire que je suis malade! J'aimerais pouvoir faire comme Cripure mais c'est pas mon style :lol:
- cariboucGuide spirituel
:lol!:
J'aimerais avoir le culot de dire cette dernière réplique :lol:
J'aimerais avoir le culot de dire cette dernière réplique :lol:
- lalilalaEmpereur
Je devais le passer avec le PA de mon RAD et puis on m'a envoyée sur un remplacement, du coup je ne sais pas quand je pourrai le faire parce que je ne retournerai plus dans mon RAD maintenant...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- sorceressNiveau 9
Je n'ai pas très bien à tous les pavés. Sur l'appréciation générale, le CDE fait part d'une amélioration en assiduité et autorité, alors que l'année dernière on ne pouvait rien me reprocher en assiduité et qu'aucune remarque négative n'avait été émise sur la note précédente à ce sujet.Justinien a écrit:Le fait de signer ne veut pas dire que tu sois d'accord, mais seulement que tu as pris connaissance de ta note. Tu peux encore contester si tu veux, mais avec une augmentation d'un point, qu'est-ce que ton cde pouvait avoir à dire de négatif?
- eliamEsprit éclairé
Cripure a écrit:On ne peut pas contester l'appréciation littérale,mais les pavés, on peut discuter. Mais surtout, si l'appréciation littérale mentionne des problèmes de santé ou des AM, elle n'est pas réglementaire.Krokotiili a écrit:à priori on ne peut contester qu'une note mais pas une appréciation, cependant, j'ai eu l'aval du recteur car une mauvaise appréciation peut de desservir en cas de demande de poste spé par exemple.
On peut contester l'appréciation à l'interne. Je l'ai fait l'an dernier car mon CDE en avait profité pour régler un compte personnel, tout en m'augmentant ma note. Il a revu sa copie, avec une certaine mauvaise grâce, certes. Cette année mon appréciation est redevenue tout à fait satisfaisante. Moralité : on devrait toujours râler quand on n'est pas d'accord.
- sorceressNiveau 9
L'augmentation d'un point était importante pour moi et c'est vrai que j'ai fait l'impasse sur le reste.
- RenéNiveau 6
thonmais a écrit:Je n'ai jamais été plus malade que depuis que je suis prof. Durant mon stage l'an dernier, j'ai été beaucoup absente pour grippe, gastro, dépression... et cette année, plusieurs angines et gastros aussi. J'ai parfois l'impression qu'on pense que je suis une tire-au-flanc et évidemment, ça n'aide pas pour le moral et la guérison. Mais mon médecin m'a dit : "Si je vous arrête, c'est que je ne veux pas qu'une ambulance vienne vous chercher au collège parce que vous aurez fait un malaise. De toutes façons, vous n'êtes pas utile aux élèves dans cet état." Et il a rajouté : "Si on vous cherche des noises au collège, envoyez-les me voir!"
Alors, je n'ai plus de remords à rester chez moi et me soigner. De toutes façons, pour moi c'est un métier, pas ma vie ni un sacerdoce.
C'était un métier. Il est dénaturé parce qu'on cherche à nous faire faire le contraire de ce qu'il était.
Heureusement, la polyvalence se développe et un nombre croissant d'entre-nous ont désormais des compétences médicales.
- RenéNiveau 6
Hermione0908 a écrit:Odalisq a écrit:mathmax a écrit:Nous n'avons pas à donner les raisons médicales de nos absences, à qui que soit. Qu'une personne soit absente pour soigner ses hémorroïdes, une descente d'organes, une pneumonie ou un cancer ne regarde personne.
Je suis bien d'accord, mais c'est pas évident car dans mon bahut, c'est la pression pour savoir ce qu'on a, d'autant plus qd l'arrêt se prolonge...
Vous avez des réponses prêt à l'emploi à rétorquer à la secrétaire-oeil de Moscou?
La secrétaire chez nous aussi outrepasse ses prérogatives. En guise de réponse prête à l'emploi, je te dirai : "Je suis malade, absente jusqu'au tant, l'arrêt maladie suivra." Et si elle cherche à savoir, lui répondre que ça ne la regarde pas, gentiment mais fermement, pour cause de vie privée et secret médical. Il faut être factuel. Le mieux, si tu le peux, serait même de faire appeler quelqu'un d'autre (ton conjoint ?), comme ça, pas de contact direct (bon, quand tu vis seule comme moi, c'est plus compliqué, les chats refusent obstinément de décrocher le téléphone, même si je leur demande gentiment... ).
Chez nous, la secrétaire se permet des remarques sur les absences des profs (et des agents d'ailleurs), et va les baver auprès de la chef.
Non. Le mieux c'est le fax.
- WonderWomanBon génie
moi j'envoie des mails.
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- RenéNiveau 6
Arverne a écrit:Deux réactions qui peuvent sembler contradictoires :
- il m'arrive 1 ou 2 fois par an de tomber malade, je ne tiens plus debout mais je n'ai pas vraiment d'autres symptômes, c'est une sorte de burn-out. Mon médecin m'arrête mais c'est difficile à expliquer aux collègues qui demandent des nouvelles, j'ai peur de passer pour une fille qui s'écoute trop. Mais j'ai vraiment besoin d'être arrêtée car je suis incapable de faire autre chose que de commater entre le lit et le canapé.
- j'ai une collègue très très souvent absente. Elle est absente depuis 2 mois : sa voiture a glissé sur la neige, il n'y a eu que de la tôle froissée (même son mari a dit qu'elle n'avait rien, juste une bonne frayeur) mais elle s'est fait arrêtée, à force de faire des examens, ils ont trouvé de l'arthrose (!) et elle a avoué à une collègue-copine qui l'a appelée qu'elle faisait tirer jusqu'aux vacances tant que son médecin l'arrêtait.
Et ça, ça me choque, ça fait des années qu'elle fait ça, elle est constamment en arrêt. Alors, oui, il y a quelques rares collègues qui en profitent mais on peut aussi avoir, pour une raison ou une autre, une santé fragile et parfois, on n'a pas le choix. Mais il est clair que ce n'est pas au chef d'établissement d'en juger.
C'est la délation, le ragot, et l'inquisition réunies. De la belle ouvrage, en vérité, je vous le dis.
- RenéNiveau 6
Tournesol a écrit:Petite anecdote, qui m'a quelque peu destabilisée : en arrêt depuis plusieurs semaines, je viens de recevoir un courrier d'une assistante sociale du rectorat, informée de ma "situation" par le proviseur adjoint. Je l'ai très mal pris, et ne sais que penser...
Que penser ? Simple. ca s'appelle le management. Par l'intimidation (pour le moment).
- WonderWomanBon génie
René a écrit:Arverne a écrit:Deux réactions qui peuvent sembler contradictoires :
- il m'arrive 1 ou 2 fois par an de tomber malade, je ne tiens plus debout mais je n'ai pas vraiment d'autres symptômes, c'est une sorte de burn-out. Mon médecin m'arrête mais c'est difficile à expliquer aux collègues qui demandent des nouvelles, j'ai peur de passer pour une fille qui s'écoute trop. Mais j'ai vraiment besoin d'être arrêtée car je suis incapable de faire autre chose que de commater entre le lit et le canapé.
- j'ai une collègue très très souvent absente. Elle est absente depuis 2 mois : sa voiture a glissé sur la neige, il n'y a eu que de la tôle froissée (même son mari a dit qu'elle n'avait rien, juste une bonne frayeur) mais elle s'est fait arrêtée, à force de faire des examens, ils ont trouvé de l'arthrose (!) et elle a avoué à une collègue-copine qui l'a appelée qu'elle faisait tirer jusqu'aux vacances tant que son médecin l'arrêtait.
Et ça, ça me choque, ça fait des années qu'elle fait ça, elle est constamment en arrêt. Alors, oui, il y a quelques rares collègues qui en profitent mais on peut aussi avoir, pour une raison ou une autre, une santé fragile et parfois, on n'a pas le choix. Mais il est clair que ce n'est pas au chef d'établissement d'en juger.
C'est la délation, le ragot, et l'inquisition réunies. De la belle ouvrage, en vérité, je vous le dis.
je suis d'accord.
Méfiance sur ce qui se dit et sur les on-dit.
Ne pas oublier les 3 tamis de Socrate :
Les trois tamis (attribué à Socrate)
Un jour quelqu'un vient voir Socrate et lui dit :
– Écoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
– Arrête ! interrompit le sage homme. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
– Trois tamis ? dit l’autre, rempli d’étonnement.
– Oui mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
– Non, je l’ai entendu raconter et...
– Bien bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n’est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit :
– Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire...
– Hum, dit le philosophe, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...
– Utile ? Pas précisément...
– Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier...
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- RenéNiveau 6
Dionysos a écrit:Ce reproche on l'entend souvent. Il y a quelques années, un collègue stagiaire a perdu son épouse d'un cancer alors qu'ils venaient de se marier. Le stage est passé à la trappe, et il a choisit de suivre son épouse dans ses derniers jours. Il s'est trouvé des parents, au courant de la situation, pour lui reprocher son absentéisme. C'est ce genre de parents, dans le privé, que je ne supporte plus : ca vient en grosse bagnole, ca dit "moi je" "moi je" "mon choupinou il est parfait, ma choupette elle est sérieuse", ca râle - parfois à juste titre, souvent à tort- et quand choupinou réussit, tu n'y es pas pour grand chose, alors que eux en portent tous les fruits.
Et ce n'est que le début. La "gauche", probablement bientôt au pouvoir, a prévu d'accroître leur droit de flicage.
- DionysosFidèle du forum
Non non, René, ces parents sont plutôt de la droite bling-bling, gros quatre quatre et école privée ;-)
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Est-ce que vos collègues vous demandent souvent "Ca va avec tes classes ? Ils ne sont pas trop durs tes élèves ?" ?
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