- La JabotteNeoprof expérimenté
Ah non Mufab ! Je l'ai bien pris comme tel ! Mais je m'interroge... je doute, j'erre... Qui sait si on ne va pas tenir 30 pages là-dessus ! Puisse Cripure venir rapidement me rassurer !
- La JabotteNeoprof expérimenté
Christophe_g a écrit:La Jabotte a écrit:Bien sûr, qu'on doit. Je ne passe pas mes heures à lire des textes !
Mais b**, christophe, vous êtes vraiment convaincu que le plaisir et les sensations physiques sont exclusivement liés à la sexualité ? C'en est inquiétant.
Au resto aussi, vous êtes pudibond ? Ou bien vous vous autorisez un peu à savourer ?
Non, je n'en suis pas convaincu mais je ne lui trouve rien de comparable.
Eh ben au moins, votre pseudo ne ment pas sur votre sexe !
(Pitié les autres, ne tapez pas.)
Rien de comparable pour votre plaisir, soit. Mais cela n'exclut pas les autres plaisirs physiques et intellectuels. Et puisque vous semblez être un lettré, vous devez avoir l'habitude des images. Pourquoi ne pas accepter que l'on parle du plaisir intellectuel avec les mots du plaisir physique ? Rassurez-vous, je n'emploie pas ces termes face aux élèves. Mais si eux sont capables de me suivre quand j'évoque le choix des mots, qui n'est pas innocent, et celui des sons, et les constructions des phrases, qui font monter la tension (ah, tiens, de l'analyse, de la forme...) etc., pourquoi pas vous ?
Tous ces choix, toutes ces choses qui sont là et que nous n'analysons que parce qu'elles sont là, pourquoi sont-elles là ? Pour s'inscrire historiquement dans un mouvement ? Ou pour "causer" un effet (plus ou moins recherché par l'auteur) sur le lecteur ? Et si effet il y a, peut-on exclure les sens ?
("Les sens", à entendre comme "les 5 sens".)
- Luigi_BGrand Maître
Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Et au fait, Rousset c'est un ignorant comme moi, c'est bien ça ? Tu n'as pas répondu.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Et au fait, Rousset c'est un ignorant comme moi, c'est bien ça ? Tu n'as pas répondu.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- TristanaVénérable
J'ose espérer que tu sais que tu ne fais pas illusion.Christophe_g a écrit:Tristana a écrit:J'en profite pour reposer ma question, après tout ça ne fait que 3 ou 4 fois : comment font les élèves quand ils passent le bac sans Wikipédia, si l'historique du sonnet qu'on trouve sur Wikipédia est absolument essentiel au commentaire composé ?
Quand tu en auras une idée, n'hésite pas à la partager.
C'est dingue d'en arriver à être gêné quand on te demande comment on peut faire un commentaire composé sans Wikipédia. Mais ce serait reconnaître que les élèves ont eu tort de se précipiter sur Wikipédia et qu'ils auraient pu s'en sortir sans... et ça se saurait, si élèves avaient parfois tort.
_________________
« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- Christophe_gNiveau 5
La Jabotte a écrit:Christophe_g a écrit:La Jabotte a écrit:Bien sûr, qu'on doit. Je ne passe pas mes heures à lire des textes !
Mais b**, christophe, vous êtes vraiment convaincu que le plaisir et les sensations physiques sont exclusivement liés à la sexualité ? C'en est inquiétant.
Au resto aussi, vous êtes pudibond ? Ou bien vous vous autorisez un peu à savourer ?
Non, je n'en suis pas convaincu mais je ne lui trouve rien de comparable.
Eh ben au moins, votre pseudo ne ment pas sur votre sexe !
(Pitié les autres, ne tapez pas.)
Rien de comparable pour votre plaisir, soit. Mais cela n'exclut pas les autres plaisirs physiques et intellectuels. Et puisque vous semblez être un lettré, vous devez avoir l'habitude des images. Pourquoi ne pas accepter que l'on parle du plaisir intellectuel avec les mots du plaisir physique ? Rassurez-vous, je n'emploie pas ces termes face aux élèves. Mais si eux sont capables de me suivre quand j'évoque le choix des mots, qui n'est pas innocent, et celui des sons, et les constructions des phrases, qui font monter la tension (ah, tiens, de l'analyse, de la forme...) etc., pourquoi pas vous ?
Tous ces choix, toutes ces choses qui sont là et que nous n'analysons que parce qu'elles sont là, pourquoi sont-elles là ? Pour s'inscrire historiquement dans un mouvement ? Ou pour "causer" un effet (plus ou moins recherché par l'auteur) sur le lecteur ? Et si effet il y a, peut-on exclure les sens ?
("Les sens", à entendre comme "les 5 sens".)
Non non, je ne mens pas sur mon sexe. Ni sur l'intensité du plaisir dans la sexualité qui, pour moi, n'a rien de comparable. Je répondrai plus tard sur le resto et le plaisir de la table de manière un peu détournée. Je vis dans une société où la culture est encore principalement orale. Langue dérivée du bantou. Il est intéressant de constater que sexualité et plaisir de la nourriture sont directement liés dans la langue quotidiennement.
« Pourquoi ne pas accepter que l'on parle du plaisir intellectuel avec les mots du plaisir physique ? »
Ce n'est pas un refus catégorique. Mais je crois tout simplement que cette assimilation de l'un à l'autre risque de nous faire perdre la spécificité de chacun. Ce que l'on gagne en extension, on le perd en compréhension.
Mais votre propos mérite une réponse plus développée. J'y reviendrai...
- TristanaVénérable
Visiblement Christophe a beaucoup de mal à répondre à des questions simples — c'est sans doute d'ailleurs pour ça qu'il n'imagine pas un commentaire composé sur un sonnet sans être allé au préalable s'informer sur l'histoire complète et détaillée de la dite forme poétique : la simplicité lui est étrangère !Luigi_B a écrit:Tu n'as pas répondu.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- LédisséEsprit sacré
Juste pour dire que je suis entièrement d'accord...La Jabotte a écrit:Christophe_g a écrit:La Jabotte a écrit:Bien sûr, qu'on doit. Je ne passe pas mes heures à lire des textes !
Mais b**, christophe, vous êtes vraiment convaincu que le plaisir et les sensations physiques sont exclusivement liés à la sexualité ? C'en est inquiétant.
Au resto aussi, vous êtes pudibond ? Ou bien vous vous autorisez un peu à savourer ?
Non, je n'en suis pas convaincu mais je ne lui trouve rien de comparable.
Eh ben au moins, votre pseudo ne ment pas sur votre sexe !
(Pitié les autres, ne tapez pas.)
Rien de comparable pour votre plaisir, soit. Mais cela n'exclut pas les autres plaisirs physiques et intellectuels. Et puisque vous semblez être un lettré, vous devez avoir l'habitude des images. Pourquoi ne pas accepter que l'on parle du plaisir intellectuel avec les mots du plaisir physique ? Rassurez-vous, je n'emploie pas ces termes face aux élèves. Mais si eux sont capables de me suivre quand j'évoque le choix des mots, qui n'est pas innocent, et celui des sons, et les constructions des phrases, qui font monter la tension (ah, tiens, de l'analyse, de la forme...) etc., pourquoi pas vous ?
Tous ces choix, toutes ces choses qui sont là et que nous n'analysons que parce qu'elles sont là, pourquoi sont-elles là ? Pour s'inscrire historiquement dans un mouvement ? Ou pour "causer" un effet (plus ou moins recherché par l'auteur) sur le lecteur ? Et si effet il y a, peut-on exclure les sens ?
("Les sens", à entendre comme "les 5 sens".)
Je préfère ne pas développer en proposant une explication du caractère obtus de Christophe (et de Cripure... pardon pour l'amalgame fort ponctuel, Cripure) sur le plaisir sensuel associé à des objets apparemment non sensuels, je me ferais lyncher par les partie masculine de ce forum !
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- TristanaVénérable
Je refuse de croire que seules les femmes jouissent de la perversionLadyC a écrit:Je préfère ne pas développer en proposant une explication du caractère obtus de Christophe (et de Cripure... pardon pour l'amalgame fort ponctuel, Cripure) sur le plaisir sensuel associé à des objets apparemment non sensuels, je me ferais lyncher par les partie masculine de ce forum !
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Virginie Despentes
- egometDoyen
Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Non.
La version du texte que tu donnes dans ton article n'est pas identique (je ne parle pas de la modernisation de l'orthographe pour laquelle je suis d'accord) à la version que j'ai trouvée (Les Œuvres poetiques du Sr Dalibray. Divisées en vers bachiques, satyriques, heroïques, amoureux, moraux, & chrestiens, Paris, Jean Guignard / Antoine de Sommaville, 1653) : Sonnet ? ou Sonnet XVI ? Les majuscules ? Les retraits en négatif ? Des détails, n'est-ce pas ?
De quelle version tu t'es inspiré ? Puisque tu ne l'as pas donnée dans ton article...
Peux-tu nous expliquer l'importance de ces détails. Parce que là j'ai du mal... Je dois être bête ou ignorant.
Je ne vois pas ce que le numéro du sonnet apporte au sens, les retraits négatifs n'ont rien d'original. C'est un choix typographique plutôt banal, dans une édition qui ne semble pas avoir de règles bien établies. Même les majuscules... S'agit-il d'autre chose que des habitudes de l'imprimeur?
Même pour un travail de niveau universitaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Christophe_gNiveau 5
Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
- User5899Demi-dieu
:diable:La Jabotte a écrit:Ah non Mufab ! Je l'ai bien pris comme tel ! Mais je m'interroge... je doute, j'erre... Qui sait si on ne va pas tenir 30 pages là-dessus ! Puisse Cripure venir rapidement me rassurer !
- egometDoyen
Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
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- User5899Demi-dieu
Mais je n'ai rien dit, moi ! Obtus ? Je ne comprends rien !LadyC a écrit:Juste pour dire que je suis entièrement d'accord...La Jabotte a écrit:Christophe_g a écrit:La Jabotte a écrit:Bien sûr, qu'on doit. Je ne passe pas mes heures à lire des textes !
Mais b**, christophe, vous êtes vraiment convaincu que le plaisir et les sensations physiques sont exclusivement liés à la sexualité ? C'en est inquiétant.
Au resto aussi, vous êtes pudibond ? Ou bien vous vous autorisez un peu à savourer ?
Non, je n'en suis pas convaincu mais je ne lui trouve rien de comparable.
Eh ben au moins, votre pseudo ne ment pas sur votre sexe !
(Pitié les autres, ne tapez pas.)
Rien de comparable pour votre plaisir, soit. Mais cela n'exclut pas les autres plaisirs physiques et intellectuels. Et puisque vous semblez être un lettré, vous devez avoir l'habitude des images. Pourquoi ne pas accepter que l'on parle du plaisir intellectuel avec les mots du plaisir physique ? Rassurez-vous, je n'emploie pas ces termes face aux élèves. Mais si eux sont capables de me suivre quand j'évoque le choix des mots, qui n'est pas innocent, et celui des sons, et les constructions des phrases, qui font monter la tension (ah, tiens, de l'analyse, de la forme...) etc., pourquoi pas vous ?
Tous ces choix, toutes ces choses qui sont là et que nous n'analysons que parce qu'elles sont là, pourquoi sont-elles là ? Pour s'inscrire historiquement dans un mouvement ? Ou pour "causer" un effet (plus ou moins recherché par l'auteur) sur le lecteur ? Et si effet il y a, peut-on exclure les sens ?
("Les sens", à entendre comme "les 5 sens".)
Je préfère ne pas développer en proposant une explication du caractère obtus de Christophe (et de Cripure... pardon pour l'amalgame fort ponctuel, Cripure) sur le plaisir sensuel associé à des objets apparemment non sensuels, je me ferais lyncher par les partie masculine de ce forum !
- Christophe_gNiveau 5
egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Non.
La version du texte que tu donnes dans ton article n'est pas identique (je ne parle pas de la modernisation de l'orthographe pour laquelle je suis d'accord) à la version que j'ai trouvée (Les Œuvres poetiques du Sr Dalibray. Divisées en vers bachiques, satyriques, heroïques, amoureux, moraux, & chrestiens, Paris, Jean Guignard / Antoine de Sommaville, 1653) : Sonnet ? ou Sonnet XVI ? Les majuscules ? Les retraits en négatif ? Des détails, n'est-ce pas ?
De quelle version tu t'es inspiré ? Puisque tu ne l'as pas donnée dans ton article...
Peux-tu nous expliquer l'importance de ces détails. Parce que là j'ai du mal... Je dois être bête ou ignorant.
Je ne vois pas ce que le numéro du sonnet apporte au sens, les retraits négatifs n'ont rien d'original. C'est un choix typographique plutôt banal, dans une édition qui ne semble pas avoir de règles bien établies. Même les majuscules... S'agit-il d'autre chose que des habitudes de l'imprimeur?
Même pour un travail de niveau universitaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose.
Écoute, je ne vais répondre sur tout. Tu peux aussi chercher des réponses. Mais, prenons un exemple très précis, l'édition posthume des Derniers vers de Ronsard. L'ordre des sonnets n'est pas anondin. Ouvre-le. Six sonnets. La progression a un sens. De la douleur de la mort à l'élévation. Autrement dit, on ne peut exclure, a priori, toute pertinence dans l'ordre ou la succession des poèmes même dans un recueil posthume du XVIe (Ronsard). Et lorsque les élèves ont le temps, ils peuvent bien aller regarder aussi ce qui précède et ce qui suit le poème à commenter. Et en lire un ou deux de plus, par exemple. En tous cas, je les y incite. Quand ils ont les références et le temps. Pas pendant l'épreuve du bac. ;-)
- Christophe_gNiveau 5
egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Donc... si je me fie à vos lumières, la majusculation à l'initiale de chaque vers serait le fait des éditeurs alors ?
- egometDoyen
Parce que tu parlais des majuscules à l'initiale de chaque vers? Mais elles sont dans le texte fourni par Luigi.
Je croyais que tu voulais parler des majuscules sur Arc-en-Ciel, Soleil, ou Astres.
Je croyais que tu voulais parler des majuscules sur Arc-en-Ciel, Soleil, ou Astres.
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- egometDoyen
Christophe_g a écrit:
Écoute, je ne vais répondre sur tout. Tu peux aussi chercher des réponses. Mais, prenons un exemple très précis, l'édition posthume des Derniers vers de Ronsard. L'ordre des sonnets n'est pas anondin. Ouvre-le.
Pas sur tout, bien sûr, mais au moins un petit peu. Et pas en parlant d'autre chose. Il ne s'agit pas de Ronsard ici.
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- User5899Demi-dieu
Vous êtes en train, Christophe, de décrire une leçon d'agrégation sous la forme d'une étude littéraire, plus qu'un commentaire de texte de Bac.Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Non.
La version du texte que tu donnes dans ton article n'est pas identique (je ne parle pas de la modernisation de l'orthographe pour laquelle je suis d'accord) à la version que j'ai trouvée (Les Œuvres poetiques du Sr Dalibray. Divisées en vers bachiques, satyriques, heroïques, amoureux, moraux, & chrestiens, Paris, Jean Guignard / Antoine de Sommaville, 1653) : Sonnet ? ou Sonnet XVI ? Les majuscules ? Les retraits en négatif ? Des détails, n'est-ce pas ?
De quelle version tu t'es inspiré ? Puisque tu ne l'as pas donnée dans ton article...
Peux-tu nous expliquer l'importance de ces détails. Parce que là j'ai du mal... Je dois être bête ou ignorant.
Je ne vois pas ce que le numéro du sonnet apporte au sens, les retraits négatifs n'ont rien d'original. C'est un choix typographique plutôt banal, dans une édition qui ne semble pas avoir de règles bien établies. Même les majuscules... S'agit-il d'autre chose que des habitudes de l'imprimeur?
Même pour un travail de niveau universitaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose.
Écoute, je ne vais répondre sur tout. Tu peux aussi chercher des réponses. Mais, prenons un exemple très précis, l'édition posthume des Derniers vers de Ronsard. L'ordre des sonnets n'est pas anondin. Ouvre-le. Six sonnets. La progression a un sens. De la douleur de la mort à l'élévation. Autrement dit, on ne peut exclure, a priori, toute pertinence dans l'ordre ou la succession des poèmes même dans un recueil posthume du XVIe (Ronsard). Et lorsque les élèves ont le temps, ils peuvent bien aller regarder aussi ce qui précède et ce qui suit le poème à commenter. Et en lire un ou deux de plus, par exemple. En tous cas, je les y incite. Quand ils ont les références et le temps. Pas pendant l'épreuve du bac. ;-)
- User5899Demi-dieu
M'enfin, Christophe, je ne comprends pas... En français, chaque vers commence par une majuscule, quelle que soit la ponctuation précédente ! C'est une convention éditoriale que je n'ai jamais vue ignorée !Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Donc... si je me fie à vos lumières, la majusculation à l'initiale de chaque vers serait le fait des éditeurs alors ?
- La JabotteNeoprof expérimenté
Ce que je disais il y a une dizaine de pages...Cripure a écrit:Vous êtes en train, Christophe, de décrire une leçon d'agrégation sous la forme d'une étude littéraire, plus qu'un commentaire de texte de Bac.
- LédisséEsprit sacré
Cripure a écrit:M'enfin, Christophe, je ne comprends pas... En français, chaque vers commence par une majuscule, quelle que soit la ponctuation précédente ! C'est une convention éditoriale que je n'ai jamais vue ignorée !Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Donc... si je me fie à vos lumières, la majusculation à l'initiale de chaque vers serait le fait des éditeurs alors ?
Enfin, Cripure, est-ce une raison pour ne pas le commenter ? Sous prétexte que tout le monde s'en est fichu jusqu'à présent ? Seriez-vous aveugle aux choses trop évidentes ?
Et les jambages du "m" qui ne sont pas sans évoquer des collines, ou de vagues, allez-vous l'ignorer aussi ?
Et les italiques de l'édition photographiée par Christophe, est-ce anodin ? n'y a-t-il pas une référence à l'origine italienne du sonnet ? (ça me semble évident ; d'où l'utilité de la recherche extensive à fournir par les élèves ; qu'ils prévoient aussi, non pas une ou deux copies doubles, mais un paquet à chaque fois ; et limitons le nombre des devoirs à 1 par an, que le prof ait le temps de les relire)
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- yphrogEsprit éclairé
La Jabotte a écrit:Ce que je disais il y a une dizaine de pages...Cripure a écrit:Vous êtes en train, Christophe, de décrire une leçon d'agrégation sous la forme d'une étude littéraire, plus qu'un commentaire de texte de Bac.
Ce n'est pas ce que j'ai retenu.
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:Vous êtes en train, Christophe, de décrire une leçon d'agrégation sous la forme d'une étude littéraire, plus qu'un commentaire de texte de Bac.Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Non.
La version du texte que tu donnes dans ton article n'est pas identique (je ne parle pas de la modernisation de l'orthographe pour laquelle je suis d'accord) à la version que j'ai trouvée (Les Œuvres poetiques du Sr Dalibray. Divisées en vers bachiques, satyriques, heroïques, amoureux, moraux, & chrestiens, Paris, Jean Guignard / Antoine de Sommaville, 1653) : Sonnet ? ou Sonnet XVI ? Les majuscules ? Les retraits en négatif ? Des détails, n'est-ce pas ?
De quelle version tu t'es inspiré ? Puisque tu ne l'as pas donnée dans ton article...
Peux-tu nous expliquer l'importance de ces détails. Parce que là j'ai du mal... Je dois être bête ou ignorant.
Je ne vois pas ce que le numéro du sonnet apporte au sens, les retraits négatifs n'ont rien d'original. C'est un choix typographique plutôt banal, dans une édition qui ne semble pas avoir de règles bien établies. Même les majuscules... S'agit-il d'autre chose que des habitudes de l'imprimeur?
Même pour un travail de niveau universitaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose.
Écoute, je ne vais répondre sur tout. Tu peux aussi chercher des réponses. Mais, prenons un exemple très précis, l'édition posthume des Derniers vers de Ronsard. L'ordre des sonnets n'est pas anondin. Ouvre-le. Six sonnets. La progression a un sens. De la douleur de la mort à l'élévation. Autrement dit, on ne peut exclure, a priori, toute pertinence dans l'ordre ou la succession des poèmes même dans un recueil posthume du XVIe (Ronsard). Et lorsque les élèves ont le temps, ils peuvent bien aller regarder aussi ce qui précède et ce qui suit le poème à commenter. Et en lire un ou deux de plus, par exemple. En tous cas, je les y incite. Quand ils ont les références et le temps. Pas pendant l'épreuve du bac. ;-)
J'amerais bien comprendre pourquoi vous dites ça ? Faire lire deux ou trois poèmes à des élèves c'est du niveau agrégation ? Ah d'accord... Donc pour avoir le CAPES il faut savoir repérer les mots majusculés ? Luigi, tu as eu raison d'effacer celles sur les vers. C'est pas du niveau première. On comprend mieux pourquoi de nombreux élèves sortent sans savoir lire du lycée !
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:M'enfin, Christophe, je ne comprends pas... En français, chaque vers commence par une majuscule, quelle que soit la ponctuation précédente ! C'est une convention éditoriale que je n'ai jamais vue ignorée !Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Donc... si je me fie à vos lumières, la majusculation à l'initiale de chaque vers serait le fait des éditeurs alors ?
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Le monsieur et vous-même affirmez donc... que la majusculation en début de vers est une convention d'imprimerie en français ? pas un fait poétique ? Vous pensez donc, comme egomet, que toutes les majuscules dans ce poème, y compris Ciel, etc. relève de l'éditeur ?
- Christophe_gNiveau 5
egomet a écrit:Parce que tu parlais des majuscules à l'initiale de chaque vers? Mais elles sont dans le texte fourni par Luigi.
Je croyais que tu voulais parler des majuscules sur Arc-en-Ciel, Soleil, ou Astres.
Waouh ! Je crois que je vais arrêter là... on touche le fond.
- Code:
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Si la typo est dûe à l'imprimeur/éditeur, alors... toutes les majuscules, y compris à l'initiale n'ont rien d'un fait poétique... ça y est, le cerveau est branché ? D'ailleurs, si l'on en croit certains autres ici, ce serait le cas. En français, il y aurait une majuscule au début du vers. Point. Ah ouais ? Alors là, je suis sur le cul !
Donc, si je vous suis, vous et egomet, aucune majuscule n'est signifiante dans ce texte ? Donc, effectivement, on comprend pourquoi, Luigi peut se permettre d'en effacer sur le vers... les Ciel, Astre, etc. c'est de l'imprimerie pas de la poésie. Hallucinant.
- Christophe_gNiveau 5
Ah ouais. Alors là, vous devriez vous relire... Je crois que je vais arrêter de discuter parce que là ce n'est plus de mon ressort.Cripure a écrit:M'enfin, Christophe, je ne comprends pas... En français, chaque vers commence par une majuscule, quelle que soit la ponctuation précédente ! C'est une convention éditoriale que je n'ai jamais vue ignorée !Christophe_g a écrit:egomet a écrit:Christophe_g a écrit:Luigi_B a écrit:Si l'édition est posthume, le classement ou la typographie du poème est sans valeur.
On ne sait pas quand l'auteur a vécu avec précision, ni même comment s'écrit son nom.
Il ne nous reste justement que le texte : impossible de se réfugier dans un hors-texte réconfortant pour faire du remplissage de copie avec la préhistoire en cinq parties du sonnet ou les taches de naissance de l'auteur.
Je ne te suis pas du tout. Même si l'édition est posthume, elle n'en a pas pour autant aucune valeur. La typographie du poème, non plus. Il en est de même pour la majusculation qui n'a rien de très original (ou douteux) pour l'époque. L'inverse, oui.
La typo est un choix d'imprimeur, la plupart du temps. C'est très rarement un travail littéraire, surtout à l'époque!
Donc... si je me fie à vos lumières, la majusculation à l'initiale de chaque vers serait le fait des éditeurs alors ?
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