- fugueNiveau 8
Mareuil a écrit:Mais i il y a prescription, puisque
1-la littérature de jeunesse est au programme ;
2- on publie une liste d'oeuvres ;
3- on fait précéder cette liste, de la même manière que l'on accompagne le résumé des oeuvres choisies, d'indications pédagogiques.
Extrait du BO 2008
Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.
On nous demande de faire lire de tout, puisé dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui.
Donc je maintiens ma position: il n'y a pas prescription.
- MareuilNeoprof expérimenté
Ah bon !fugue a écrit:Mareuil a écrit:Mais i il y a prescription, puisque
1-la littérature de jeunesse est au programme ;
2- on publie une liste d'oeuvres ;
3- on fait précéder cette liste, de la même manière que l'on accompagne le résumé des oeuvres choisies, d'indications pédagogiques.
Extrait du BO 2008
Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.
On nous demande de faire lire de tout, puisé dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui.
Donc je maintiens ma position: il n'y a pas prescription.
Et "la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.[/i]", ce n'est pas une prescription ? Vous est-il arrivé de vous demander par qui et pourquoi cette bibliographie, qui exclut par définition, est composée ?
Par ailleurs que faites-vous des indications pédagogiques qui l'accompagnent ?
- fugueNiveau 8
Mareuil a écrit:Ah bon !fugue a écrit:Mareuil a écrit:Mais i il y a prescription, puisque
1-la littérature de jeunesse est au programme ;
2- on publie une liste d'oeuvres ;
3- on fait précéder cette liste, de la même manière que l'on accompagne le résumé des oeuvres choisies, d'indications pédagogiques.
Extrait du BO 2008
Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.
On nous demande de faire lire de tout, puisé dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui.
Donc je maintiens ma position: il n'y a pas prescription.
Et "la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.[/i]", ce n'est pas une prescription ? Vous est-il arrivé de vous demander par qui et pourquoi cette bibliographie, qui exclut par définition, est composée ?
Par ailleurs que faites-vous des indications pédagogiques qui l'accompagnent ?
Je les considère comme des suggestions.
La phrase du BO est tournée de telle façon que l'on ne peut que l'interpréter de la façon suivante:
Faites lire ce que vous voulez; si vous êtes en panne d'idées, voilà une liste de livres et quelques indications pédagogiques.
Et puis dans cette fameuse liste se trouvent (liste cycle 3) des auteurs qui je pense vous agréent:
Grimm, Italo Calvino, Perrault, La Fontaine, Esope, Andersen, Hugo (poésie), Verlaine, Marcel Aymé, Ray Bradbury, Lewis Caroll, Alphonse Daudet, Jean Giono, Kipling, Le Clézio, la Comtesse de Ségur, Marc Twain, Saint Exupéry, et même Emile Zola (extraits des Contes à Ninon).
Vous voyez que même en s'en tenant scrupuleusement à cette liste (ce que le BO n'exige nullement), nous aurions au cycle 3 le choix d'oeuvres classiques solides et variées.
- MareuilNeoprof expérimenté
fugue a écrit:Mareuil a écrit:Ah bon !fugue a écrit:Mareuil a écrit:Mais i il y a prescription, puisque
1-la littérature de jeunesse est au programme ;
2- on publie une liste d'oeuvres ;
3- on fait précéder cette liste, de la même manière que l'on accompagne le résumé des oeuvres choisies, d'indications pédagogiques.
Extrait du BO 2008
Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.
On nous demande de faire lire de tout, puisé dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui.
Donc je maintiens ma position: il n'y a pas prescription.
Et "la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement.[/i]", ce n'est pas une prescription ? Vous est-il arrivé de vous demander par qui et pourquoi cette bibliographie, qui exclut par définition, est composée ?
Par ailleurs que faites-vous des indications pédagogiques qui l'accompagnent ?
Je les considère comme des suggestions.
La phrase du BO est tournée de telle façon que l'on ne peut que l'interpréter de la façon suivante:
Faites lire ce que vous voulez; si vous êtes en panne d'idées, voilà une liste de livres et quelques indications pédagogiques.
Et puis dans cette fameuse liste se trouvent (liste cycle 3) des auteurs qui je pense vous agréent:
Grimm, Italo Calvino, Perrault, La Fontaine, Esope, Andersen, Hugo (poésie), Verlaine, Marcel Aymé, Ray Bradbury, Lewis Caroll, Alphonse Daudet, Jean Giono, Kipling, Le Clézio, la Comtesse de Ségur, Marc Twain, Saint Exupéry, et même Emile Zola (extraits des Contes à Ninon).
Vous voyez que même en s'en tenant scrupuleusement à cette liste (ce que le BO n'exige nullement), nous aurions au cycle 3 le choix d'oeuvres classiques solides et variées.
Une phrase est ce qu'elle est. Par ailleurs, si j'ai bien lu, le rapport entre classiques et auteurs contemporains est de 2 sur 8.
Et de surcroît, le problème reste entier de la promotion, à partir de 2002, comme matière scolaire, accompagnée d'exercices et dotée de vertus extraordinaires, de la "littérature de jeunesse".
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Il est en train de se passer ce dont je rêve depuis que je fais ce métier, c’est-à-dire depuis quarante ans, confie au journal Le Monde ( 13/9/02) l’éditeur J. Delas dont la maison d’éditions arrive ( Ecole des Loisirs) en tête de la sélection ministérielle 2002. Le long combat mené depuis des années par quelques libraires, éditeurs, pédagogues trouve aujourd’hui son aboutissement : le livre de jeunesse entre à l’école, et par la grande porte !
Il dit quoi, là ? Qu'il assure ses ventes ou qu'il est juste content pour les élèves, à titre totalement désintéressé ?
C'est un peu la question que je me posais après avoir dîné avec Poslaniec, en 2001, chez le juge Jeanpierre qui nous avaient invités.
"Le long combat..." : un lobbying de longue haleine ! Lorsque mes enfants fréquentaient l'école primaire, les maîtresses plaçaient auprès des familles des abonnements à des publications de l'Ecole des loisirs : paiement et livraison se faisaient par l'intermédiaire de l'école, huhuhu !
Quant à Poslaniec, il a le profil d'un grand récupérateur-graphomane : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Poslaniec
Bref, comme disent les biscuits, "c'est que pour les enfants !"...
- MufabGrand Maître
Je diffuse aussi ces abonnements, et j'y abonne les miennes. J'apprécie beaucoup leurs choix de titres.
- RikkiMonarque
Nous diffusons dans l'école certaines offres : "Lire, c'est partir" (je tiens moi-même le stand de vente la semaine avant les vacances de Noël), l'Ecole des Loisirs, Mon petit quotidien (et ses déclinaisons pour les autres niveaux).
L'abonnement coûte effectivement moins cher en passant par l'école.
De nombreuses instits en prennent pour leurs propres enfants. Nous commandons même quelques abonnements de livres pour bébés, à la demande des parents qui souhaitent bénéficier de ces tarifs.
J'ai moi-même une année abonné mes enfants à l'Ecole des loisirs, via l'école. Je n'ai pas recommencé, car je trouvais que sur les 8 titres, seuls 5 ou 6 me plaisaient vraiment, donc, pas très rentable. Et j'adore aller à la librairie. Mais beaucoup de gens apprécient ce service.
Bien entendu, je suis consciente du fait que ça fait de la pub à un éditeur. Mais je n'ai rien contre les éditeurs, en fait. Ces gens-là font des livres, il y a de pires métiers.
L'abonnement coûte effectivement moins cher en passant par l'école.
De nombreuses instits en prennent pour leurs propres enfants. Nous commandons même quelques abonnements de livres pour bébés, à la demande des parents qui souhaitent bénéficier de ces tarifs.
J'ai moi-même une année abonné mes enfants à l'Ecole des loisirs, via l'école. Je n'ai pas recommencé, car je trouvais que sur les 8 titres, seuls 5 ou 6 me plaisaient vraiment, donc, pas très rentable. Et j'adore aller à la librairie. Mais beaucoup de gens apprécient ce service.
Bien entendu, je suis consciente du fait que ça fait de la pub à un éditeur. Mais je n'ai rien contre les éditeurs, en fait. Ces gens-là font des livres, il y a de pires métiers.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- doublecasquetteEnchanteur
Je diffuse aussi dans l'école (Ecole des Loisirs seulement), nous profitons de l'abonnement gratuit pour une des classes de l'école et j'y abonne mes quatre petits-enfants.
C'est de la lecture loisir de bonne qualité, même si, comme Rikki, je suis un peu déçue par certains titres.
Ce qui me chiffonne, ce n'est pas de faire entrer le grand capital dans l'école par la petite porte en diffusant les "livres de bibliothèque" des éditeurs de jeunesse, c'est de faire des publications de quelques petits malins l'alpha et l'omega de LA Littérature pour tous les enfants qui n'ont pas de parents derrière eux pour leur expliquer la différence.
Je veux que même le fils ou la fille de l'illettré du coin de la rue sache en quittant l'école primaire qu'il y a des auteurs que le monde entier connaît et reconnaît, que tous les auteurs n'abordent pas que des thèmes que des adultes ont décrétés "porteurs" pour lui, que certains auteurs (la plupart, en fait ) s'expriment ou se sont exprimés différemment du langage qu'il emploie dans la cour de récréation avec ses copains et que c'est un enjeu supplémentaire qui, à tout prendre, une fois que l'on connaît le "code", rend leur prose ou leurs vers encore plus intéressants.
Et si je veux cela, c'est uniquement pour qu'il soit à égalité avec celui à qui on a mis du Jules Verne ou du Comtesse de Ségur dans le biberon.
C'est de la lecture loisir de bonne qualité, même si, comme Rikki, je suis un peu déçue par certains titres.
Ce qui me chiffonne, ce n'est pas de faire entrer le grand capital dans l'école par la petite porte en diffusant les "livres de bibliothèque" des éditeurs de jeunesse, c'est de faire des publications de quelques petits malins l'alpha et l'omega de LA Littérature pour tous les enfants qui n'ont pas de parents derrière eux pour leur expliquer la différence.
Je veux que même le fils ou la fille de l'illettré du coin de la rue sache en quittant l'école primaire qu'il y a des auteurs que le monde entier connaît et reconnaît, que tous les auteurs n'abordent pas que des thèmes que des adultes ont décrétés "porteurs" pour lui, que certains auteurs (la plupart, en fait ) s'expriment ou se sont exprimés différemment du langage qu'il emploie dans la cour de récréation avec ses copains et que c'est un enjeu supplémentaire qui, à tout prendre, une fois que l'on connaît le "code", rend leur prose ou leurs vers encore plus intéressants.
Et si je veux cela, c'est uniquement pour qu'il soit à égalité avec celui à qui on a mis du Jules Verne ou du Comtesse de Ségur dans le biberon.
- RikkiMonarque
On est d'accord, DC.
- Commencer par leur apprendre VRAIMENT à lire.
- Les faire travailler les structures grammaticales et le vocabulaire pour qu'ils puissent lire des choses un peu riches.
- Les faire lire beaucoup à voix haute et expliciter tout ce qu'ils lisent.
- Leur proposer des textes progressifs, en les guidant beaucoup, beaucoup dans leur première lecture.
- Leur lire des textes plus difficiles pour l'imprégnation et pour l'imaginaire.
- Varier les supports, les genres, les auteurs, les styles, les époques.
- Ne pas rester des semaines sur le même titre au risque de la lassitude.
- Proposer un panel très large de livres en-dehors de ceux lus en classe : bibliothèque de classe, d'école, visite à la bibliothèque municipale si possible, proposition d'achats de livres pas chers, etc.
- Commencer par leur apprendre VRAIMENT à lire.
- Les faire travailler les structures grammaticales et le vocabulaire pour qu'ils puissent lire des choses un peu riches.
- Les faire lire beaucoup à voix haute et expliciter tout ce qu'ils lisent.
- Leur proposer des textes progressifs, en les guidant beaucoup, beaucoup dans leur première lecture.
- Leur lire des textes plus difficiles pour l'imprégnation et pour l'imaginaire.
- Varier les supports, les genres, les auteurs, les styles, les époques.
- Ne pas rester des semaines sur le même titre au risque de la lassitude.
- Proposer un panel très large de livres en-dehors de ceux lus en classe : bibliothèque de classe, d'école, visite à la bibliothèque municipale si possible, proposition d'achats de livres pas chers, etc.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Ah.Mareuil a écrit:Mais i il y a prescription, puisque
1-la littérature de jeunesse est au programme ;
2- on publie une liste d'oeuvres ;
3- on fait précéder cette liste, de la même manière que l'on accompagne le résumé des oeuvres choisies, d'indications pédagogiques.
Pour l'instant, je m'en tiens là.
Plus tard je montrerai sans peine, à partir de la liste proposée et des conseils pédagogiques qui l'accompagnent, que s'est bien produit en 2002-2004 un tournant dans l'enseignement des textes en primaire et qu'en dépit de ses justifications lénifiantes, ce tournant est profondément délétère. Qui plus est, et sans parler de sa logique marchande, que ce tournant s'inscrit dans la même logique de déculturation de l'école qui s'est mise en place en 1970-1980 avec simultanément l'abandon de la grammaire scolaire, la déstructuration des apprentissages élémentaires par ce qu'on a appelé l'Éveil, et la généraiisation des techniques idéo-visuelles dans l'apprentissage de la lecture.
Oui, plus tard.
Donc pas plus tard que maintenant.
Si l'on veut comprendre - on n'est pas obligé - le tournant des programmes 2002, il faut remonter au Rapport préparatoire à la loi de 1989 rédigé par le recteur Migeon.
Ce rapport fait du constructivisme la doctrine pédagogique officielle. Et il esquisse une doctrine de la lecture qui sera traduite dans les programmes 2002. On retrouve dans cette doctrine les grandes idées du foucambertisme pour l'apprentissage de la lecture mais appliquées à la lecture des livres : en bref, on devient lecteur en adoptant, par imprégnation, un comportement de lecteur expert.
Dès lors, il convient dès la Maternelle de mettre à la disposition des élèves des albums avec lesquels ils pourront s'initier à un comportement de lecteur : choix par examen de la couverture, de la mise en page, tenue en main etc. Plus tard, ces apprentis, dont on espère qu'entre temps ils auront appris à lire, passeront à l'étape suivante : le centre de documentation, où ils apprendront à devenir des chercheurs, des lecteurs avertis, des amateurs éclairés de littérature.
L'idée centrale de cette doctrine, laquelle évacue le versant scolaire de l'initiation à la littérature - celui que rappelle si bien l'Inspecteur cité par DC veto - est de mettre fin à la discrimination sociale et culturelle en trempant les enfants d'abord dans un "bain d'écrits" puis dans un univers de livres censé, par transubstantiation, en faire les égaux des "héritiers" nés parmi les livres.
Voilà le schéma sur lequel se greffe en 2002 la politique du "livre de jeunesse" : fournir aux élèves des lectures spéciales, dites de "jeunesse", afin de déclencher chez eux, enfin, le goût de la littérature.
Je n'ai pas fini. Plus tard, j'expliquerai pourquoi je vois là d'une part une déscolarisation de la lecture, d'autre part un contresens sur le rôle joué naguère par la traditionnelle littérature de jeunesse, enfin un obstacle à l'enseignement de la littérature.
- MufabGrand Maître
Je propose de brûler rapidement tous ces obstacles à la Culture de nos enfants, qui pourraient encore polluer nos classes.
Ne gardons qu'un livre unique, aux extraits savamment choisis pour être incompréhensibles à une part importante de nos jeunes élèves, à l'oral très pauvre, et surtout pour ne renvoyer à rien de leur réalité linguistique ou culturelle.
Tant pis pour eux. Qu'importe qu'ils trouvent le goût de lire ? Y'a la télé, comme outil pour trouver des points de vue diversifiés sur le monde qui les entoure.
Ne gardons qu'un livre unique, aux extraits savamment choisis pour être incompréhensibles à une part importante de nos jeunes élèves, à l'oral très pauvre, et surtout pour ne renvoyer à rien de leur réalité linguistique ou culturelle.
Tant pis pour eux. Qu'importe qu'ils trouvent le goût de lire ? Y'a la télé, comme outil pour trouver des points de vue diversifiés sur le monde qui les entoure.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Je propose de brûler rapidement tous ces obstacles à la Culture de nos enfants, qui pourraient encore polluer nos classes.
Ne gardons qu'un livre unique, aux extraits savamment choisis pour être incompréhensibles à une part importante de nos jeunes élèves, à l'oral très pauvre, et surtout pour ne renvoyer à rien de leur réalité linguistique ou culturelle.
Tant pis pour eux. Qu'importe qu'ils trouvent le goût de lire ? Y'a la télé, comme outil pour trouver des points de vue diversifiés sur le monde qui les entoure.
Quel est le sens de cette réflexion ? Qui a proposé de ne garder qu'un livre unique ? Qui plus est composé d'extraits incompréhensibles ? Ou de brûler quelque chose ?
- MufabGrand Maître
Je ne sais toujours pas ce que vous proposez comme alternative (et ce n'est pas faute de vous l'avoir demandé) entre les lignes de vos attaques contre la littérature de jeunesse contemporaine (dont la lecture à l'école entre pour vous dans une - je vous cite - "logique de déculturation de l'école"), donc j'imagine.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Je ne sais toujours pas ce que vous proposez comme alternative (et ce n'est pas faute de vous l'avoir demandé) entre les lignes de vos attaques contre la littérature de jeunesse contemporaine (dont la lecture à l'école entre pour vous dans une - je vous cite - "logique de déculturation de l'école"), donc j'imagine.
C'est difficile de construire un échange avec vous !
Avant de parler d'une alternative et de vous répondre au sujet "des attaques contre etc., il faudrait
1- que vous disiez ce que vous pensez de l'analyse historique que j'avance ;
2- que vous expliquiez, si vous la contestez, à partir de quels éléments vous le faites.
Plus tard, ne vous inquiétez pas, j'expliquerai ce que j'entends par "logique de déculturation de l'école". Comme ça, vous n'aurez pas besoin d'imaginer ce que je veux dire. Et plus tard, si le dialogue parvient à s'organiser, on en viendra à l'alternative.
- MufabGrand Maître
Mais peu importe que l'échange se fasse avec moi, ou pas !
Je ne suis pas le Centre du Monde néoprofien !
Vous pouvez tout à fait exposer votre thèse sans qu'il y ait systématiquement un contre-point de ma part - surtout si vous énoncez des faits historiques incontestables dont on se demande par quelle habileté rhétorique ils vont pouvoir envoyer au pilon 20 ou 30 ans de littérature de jeunesse.
Je ne suis pas le Centre du Monde néoprofien !
Vous pouvez tout à fait exposer votre thèse sans qu'il y ait systématiquement un contre-point de ma part - surtout si vous énoncez des faits historiques incontestables dont on se demande par quelle habileté rhétorique ils vont pouvoir envoyer au pilon 20 ou 30 ans de littérature de jeunesse.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Mais peu importe que l'échange se fasse avec moi, ou pas !
Je ne suis pas le Centre du Monde néoprofien !
Vous pouvez tout à fait exposer votre thèse sans qu'il y ait systématiquement un contre-point de ma part - surtout si vous énoncez des faits historiques incontestables dont on se demande par quelle habileté rhétorique ils vont pouvoir envoyer au pilon 20 ou 30 ans de littérature de jeunesse.
Décidément, c'est compliqué !
Ai-je parlé d'envoyer au pilon quelque livre que ce soit ?
- MufabGrand Maître
Je suis donc dans l'expectative de votre démonstration.
- MufabGrand Maître
Mareuil a écrit:
Plus tard, ne vous inquiétez pas (...)
Mais je ne m'inquiète pas !
(Vous me faites rire aujourd'hui, Mareuil, une fois n'est pas coutume. Merci !)
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Je suis donc dans l'expectative de votre démonstration.
C'est-à-dire ? Pour l'instant, j'ai fait une analyse historique, j'attends de lire ce que vous en pensez, ce qui paraît vous plonger dans l'embarras on ne sait pas pourquoi. Mais pour faciliter les choses, on peut couper la difficulté en morceaux.
Donc : ai-je tort quand j'affirme que s'est produit en 2002 un tournant dans l'utilisation scolaire de la littérature de jeunesse ?
- MufabGrand Maître
- Spoiler:
- Chais pas.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Mareuil a écrit:
Plus tard, ne vous inquiétez pas (...)
Mais je ne m'inquiète pas !
(Vous me faites rire aujourd'hui, Mareuil, une fois n'est pas coutume. Merci !)
je vois pas trop à quoi rime ce genre de réflexion. Je voulais simplement vous rassurer au sujet des livres que j'étais supposé vouloir brûler et mettre au pilon. Et ça vous fait rire ? Bon.
- MufabGrand Maître
Non, c'est votre volonté exprimée de me tenir en haleine sur vos révélations à venir.
CF :
Plus tard, ne vous inquiétez pas, j'expliquerai ce que j'entends par "logique de déculturation de l'école".
- MareuilNeoprof expérimenté
Sans aucun doute. 2002 est l'achèvement d'un mouvement commencé en 1989, je l'ai dit. Donc cela ne change rien au problème il y a bien eu un tournant.Mufab a écrit:En fait un peu : cette liste ne fait pour moi qu'inscrire noir sur blanc ce qui se lisait déjà à l'école.
- Spoiler:
Chais pas.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:
Non, c'est votre volonté exprimée de me tenir en haleine sur vos révélations à venir.
CF :
Plus tard, ne vous inquiétez pas, j'expliquerai ce que j'entends par "logique de déculturation de l'école".
Mais pas du tout. Je voudrais simplement que l'on examine les choses une par une. C'est comme ça, j'ai l'esprit de méthode ; et le coq à l'âne, les esquives, les faux-fuyants, les soupçons d'intention ne sont pas mon fort.
- MufabGrand Maître
Ah ?
Voilà pourtant bien des pages que j'aimerais avoir votre opinion clairement exprimée :
1) Faut-il continuer à faire lire de la littérature de jeunesse contemporaine aux élèves de l'école élémentaire ?
2) Si oui, laquelle ?
3) Si non, pourquoi ? Quels sont les horribles dangers de ces lectures ?
Voilà pourtant bien des pages que j'aimerais avoir votre opinion clairement exprimée :
1) Faut-il continuer à faire lire de la littérature de jeunesse contemporaine aux élèves de l'école élémentaire ?
2) Si oui, laquelle ?
3) Si non, pourquoi ? Quels sont les horribles dangers de ces lectures ?
- MareuilNeoprof expérimenté
Mufab a écrit:Ah ?
Pourtant voilà bien des pages que j'aimerais avoir votre opinion clairement exprimée :
1) Faut-il continuer à faire lire de la littérature de jeunesse contemporaine aux élèves de l'école élémentaire ?
2) Si oui, laquelle ?
3) Si non, pourquoi ? Quels sont les horribles dangers de ces lectures ?
Ne comptez pas sur moi pour exprimer une "opinion". Les questions pédagogiques exigent autre chose que des opinions et des débats "pour ou contre".
D'ailleurs vous montrez que ce type de débats est toujours biaisé. Ainsi votre question 1, sans en avoir l'air, fait l'impasse sur de vraies questions : quand la littérature de jeunesse est-elle apparue, à quel moment est-elle entrée à l'école, sous quelle forme, pour quelle exploitation pédagogique ; y a-t-il eu, à quel moment, pourquoi un changement de nature de cette littérature, une inflexion dans son exploitation pédagogique ? Et vous voudriez une réponse par oui ou par non ?
C'est un peu comme si vous me demandiez de répondre par oui ou non à la question de savoir s'il faut enseigner simultanément les quatre opérations.
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