- MufabGrand Maître
Merci pour vos avis.
Sapotille écrit :
"Autrefois, on écrivait des livres pour enfants, et non des livres que la maîtresse allait faire lire et expliquer à ses élèves..."
Pas sûr, Sapotille, si j'en crois les manuels romanesques dont DC parlait au début de ce fil (la roulotte du bonheur, par exemple) entièrement fabriqués pour l'école et par les maîtres.
Sapotille écrit :
"Autrefois, on écrivait des livres pour enfants, et non des livres que la maîtresse allait faire lire et expliquer à ses élèves..."
Pas sûr, Sapotille, si j'en crois les manuels romanesques dont DC parlait au début de ce fil (la roulotte du bonheur, par exemple) entièrement fabriqués pour l'école et par les maîtres.
- SapotilleEmpereur
Mufab a écrit:Merci pour vos avis.
Sapotille écrit :
"Autrefois, on écrivait des livres pour enfants, et non des livres que la maîtresse allait faire lire et expliquer à ses élèves..."
Pas sûr, Sapotille, si j'en crois les manuels romanesques dont DC parlait au début de ce fil (la roulotte du bonheur, par exemple) entièrement fabriqués pour l'école et par les maîtres.
Ce doit être le mot "autrefois" qui n'est pas juste !!!
Et en y réfléchissant, Le Tour de France par 2 enfants.... avait-il été écrit pour des écoliers?
En y réfléchissant encore plus, je pense que j'ai écrit une ânerie !!!
A oublier très vite.
Edit: je pensais au Club des cinq, à Fantômette et autres Michel, sans oublier "La comtesse de Ségur" !!!
- MufabGrand Maître
A force de critiquer ici et là la littérature de jeunesse contemporaine (ici une scène choquante, là des gros mots, ici des structures relâchées, là pauvreté du vocabulaire, ici texte écrit pour plaire à l'école, là aucun intérêt car trop niais ou bébé, ici comportement amoral, là trop grande complexité...), on va arriver doucement à la conclusion suivante : dans le doute, abstiens-toi.
J'avoue que pour quelqu'un qui tente de la promouvoir, au nom de l'accès au livre dès l'enfance, en tant que bibliothécaire bénévole ou institutrice, c'est rude.
Je me demande aussi dans quelle mesure on ne pourrait pas faire subir le même traitement aux Classiques pour l'enfance.
Ils doivent bien avoir des défauts, non ? Ou leur notoriété suffit-elle à les en protéger ? N'y trouverait-on pas, parfois, des valeurs et idées que nous serions bien en mal de promouvoir à l'école sans débats et précautions ?
J'avoue que pour quelqu'un qui tente de la promouvoir, au nom de l'accès au livre dès l'enfance, en tant que bibliothécaire bénévole ou institutrice, c'est rude.
Je me demande aussi dans quelle mesure on ne pourrait pas faire subir le même traitement aux Classiques pour l'enfance.
Ils doivent bien avoir des défauts, non ? Ou leur notoriété suffit-elle à les en protéger ? N'y trouverait-on pas, parfois, des valeurs et idées que nous serions bien en mal de promouvoir à l'école sans débats et précautions ?
- SapotilleEmpereur
Mufab a écrit:
Ils doivent bien avoir des défauts, non ? Ou leur notoriété suffit-elle à les en protéger ? N'y trouverait-on pas, parfois, des valeurs et idées que nous serions bien en mal de promouvoir à l'école sans débats et précautions ?
Ah!àa, avec le Comtesse de Ségur, par exemple, il y aurait fort à faire !!!
- MufabGrand Maître
Racisme, colonialisme, misérabilisme, sexisme, prosélytisme... On devrait bien trouver tout cela dans nos vieux bouquins.
- MufabGrand Maître
A tout prendre, j'en serais presque à préférer un "petit couillon" de temps en temps.
- SowandiNiveau 10
Est-il vraiment difficile pour le PE de situer La Comtesse de Ségur, ou un autre classique, dans son contexte historique ?
Est-il plus facile d'utiliser en classe Le buveur d'encre et son cimetière pour donner la capacité de lire correctement aux élèves de primaire (et si possible le goût de la lecture) ?
Est-il plus facile d'utiliser en classe Le buveur d'encre et son cimetière pour donner la capacité de lire correctement aux élèves de primaire (et si possible le goût de la lecture) ?
- MareuilNeoprof expérimenté
Sowandi a écrit:Est-il vraiment difficile pour le PE de situer La Comtesse de Ségur, ou un autre classique, dans son contexte historique ?
Est-il plus facile d'utiliser en classe Le buveur d'encre et son cimetière pour donner la capacité de lire correctement aux élèves de primaire (et si possible le goût de la lecture) ?
C'est-à-dire que si les instructions n'avaient pas mis si fortement l'accent sur la "littérature de jeunesse CONTEMPORAINE", on prendrait moins le risque de tomber sur des niaiseries.
- MufabGrand Maître
Donc cela ne vous dérange pas ?Mufab a écrit:Racisme, colonialisme, misérabilisme, sexisme, prosélytisme... On devrait bien trouver tout cela dans nos vieux bouquins.
En tout cas, moins qu'un cimetière (la mort est-elle un tabou scolaire ?) ou qu'un gros mot ?
- SowandiNiveau 10
Mufab a écrit:Donc cela ne vous dérange pas ?Mufab a écrit:Racisme, colonialisme, misérabilisme, sexisme, prosélytisme... On devrait bien trouver tout cela dans nos vieux bouquins.
En tout cas, moins qu'un cimetière (la mort est-elle un tabou scolaire ?) ou qu'un gros mot ?
De quels livres parles-tu exactement ?
- doublecasquetteEnchanteur
De toute façon, les textes de la comtesse de Ségur n'ont jamais été utilisés en classe, ou très anecdotiquement, et L.F. Céline non plus d'ailleurs ...
DC véto
DC véto
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit: De toute façon, les textes de la comtesse de Ségur n'ont jamais été utilisés en classe, ou très anecdotiquement, et L.F. Céline non plus d'ailleurs ...
DC véto
Je ne sais pas s'il faut avoir honte, mais je les ai tous lus avec délectation dans mon enfance.
Mais tu as raison, DC, ils n'étaient pas étudiés en classe et surtout, ils étaient de leur époque ...
- fugueNiveau 8
Mufab a écrit:Donc cela ne vous dérange pas ?Mufab a écrit:Racisme, colonialisme, misérabilisme, sexisme, prosélytisme... On devrait bien trouver tout cela dans nos vieux bouquins.
En tout cas, moins qu'un cimetière (la mort est-elle un tabou scolaire ?) ou qu'un gros mot ?
Si bien sûr, ça me dérange, comme me dérangent l'écrit parlé, les gros mots etc...; c'est bien pour ça qu'il trier dans tout ce qui est disponible.
Les critères de tri... ma foi nous ne sommes pas tous forcément d'accord.
- SapotilleEmpereur
Mufab a écrit:A force de critiquer ici et là la littérature de jeunesse contemporaine (ici une scène choquante, là des gros mots, ici des structures relâchées, là pauvreté du vocabulaire, ici texte écrit pour plaire à l'école, là aucun intérêt car trop niais ou bébé, ici comportement amoral, là trop grande complexité...), on va arriver doucement à la conclusion suivante : dans le doute, abstiens-toi.
En lisant soigneusement parmi tous les livres à notre disposition à l'heure actuelle, , je suis persuadée qu'il est possible de trouver des ouvrages à étudier en classe qui n'ont aucun de ces défauts...
- MufabGrand Maître
Ça y est, je crois que j'ai compris ! (Il m'a fallu le temps...)
Imaginons 2 scolarités élémentaires complètement différentes :
- la mienne (en gros) : après avoir appris à lire (et avec une méthode solide, je le reconnais sans problème, qui donnait à tous au moins la possibilité de lire - Mico, pour ne pas la citer), l'école se "contente" (pas de jugement de valeur là-dessus) d'entraîner cette compétence sur des textes, écrits pour l'occasion ou non, de plus en plus complexes du point de vue de la syntaxe et du vocabulaire - mais sur le temps de classe exclusivement.
Le travail du soir (les "devoirs" scolaires) peut être tout simplement de relire cet extrait.
La lecture de livres est laissée à la responsabilité de l'élève et de sa famille.
Et je reconnais qu'il y a peut-être une prédisposition au goût de lire. Et donc on considère les lectures autonomes comme optionnelles, car on ne peut pas forcer un enfant qui n'aurait pas ce désir.
Et les enfants ayant cette prédisposition, ou ce besoin, se débrouilleront pour trouver de la matière, et même contre les parents, et utiliseront si besoin leur lampe de poche pour lire en cachette.
- celle de mes filles : après avoir appris à lire (avec des méthodes moins probantes et universelles - peut-être justement (c'est vraiment une hypothèse) parce qu'elles prennent pour pré-requis ce désir de lecture, comme s'il était inné, en présentant des albums comme motivation), l'école en remet une couche dans les plus grandes classes, impose des lectures de plus en plus longues, des bouquins entiers à lire tout seul.
Par ailleurs, elles évoluent depuis la naissance dans un bain d'albums et d'histoires, fréquentent l'heure du conte à la bibliothèque, ont une maman qui lit... Et pourtant, pour le moment : rien. Elles n'aiment pas lire.
Enfin, pas un véritable dégoût, mais pas de passion, de boulimie, comme j'en avais à leur âge.
Donc cette interrogation légitime : à présenter la lecture d'OI comme une obligation scolaire, presque comme un passeport pour la réussite, est-ce qu'on n'est pas à côté de la plaque ? Peut-on forcer à boire un âne qui n'a pas soif ? (Je me permets cette métaphore car je connais le respect des contributeurs de ce fil pour les ânes...)
Et puis (merci Dr Who pour votre extrait), aussitôt, ce contrepoint :
l'enfant que l'école a forcé à lire des livres en entier, qui ne lui plaisaient pas vraiment, parce qu'un choix pour un groupe a de grandes chances de ne pas convenir à chacun, peu importe : ne sera-t-il pas plus à même, à l'avenir, de terminer un livre, de se forcer (parce qu'il y sera contraint pour une raison ou pour une autre), et même s'il ne lit pas, d'habitude, pour son plaisir ?
Et donc, quel parti prendre ?
- respecter la non inclination de l'enfant, et ne pas risquer de le dégoûter en lui imposant des lectures imparfaites et autonomes : on lui a donné l'outil, on l'a entraîné, et il est libre de faire son chemin parmi les livres, ou pas (il y a d'autres passions ou centres d'intérêts tout aussi respectables ! J'en conviens très facilement !)
- faire du forcing, en se disant que peut-être l'école de mon enfance est passée à côté d'enfants qui auraient aimé lire, mais que le milieu familial n'a pas assez motivé, et que les autres enfants, ayant d'autres centres d'intérêts, n'ont pas suffisamment éprouvé cette contrainte pour ne pas se trouver un jour effrayé, ou du moins peu à l'aise, devant la nécessité d'une lecture longue qui viendrait ultérieurement ?
Est-ce là que se situe le débat ?
Imaginons 2 scolarités élémentaires complètement différentes :
- la mienne (en gros) : après avoir appris à lire (et avec une méthode solide, je le reconnais sans problème, qui donnait à tous au moins la possibilité de lire - Mico, pour ne pas la citer), l'école se "contente" (pas de jugement de valeur là-dessus) d'entraîner cette compétence sur des textes, écrits pour l'occasion ou non, de plus en plus complexes du point de vue de la syntaxe et du vocabulaire - mais sur le temps de classe exclusivement.
Le travail du soir (les "devoirs" scolaires) peut être tout simplement de relire cet extrait.
La lecture de livres est laissée à la responsabilité de l'élève et de sa famille.
Et je reconnais qu'il y a peut-être une prédisposition au goût de lire. Et donc on considère les lectures autonomes comme optionnelles, car on ne peut pas forcer un enfant qui n'aurait pas ce désir.
Et les enfants ayant cette prédisposition, ou ce besoin, se débrouilleront pour trouver de la matière, et même contre les parents, et utiliseront si besoin leur lampe de poche pour lire en cachette.
- celle de mes filles : après avoir appris à lire (avec des méthodes moins probantes et universelles - peut-être justement (c'est vraiment une hypothèse) parce qu'elles prennent pour pré-requis ce désir de lecture, comme s'il était inné, en présentant des albums comme motivation), l'école en remet une couche dans les plus grandes classes, impose des lectures de plus en plus longues, des bouquins entiers à lire tout seul.
Par ailleurs, elles évoluent depuis la naissance dans un bain d'albums et d'histoires, fréquentent l'heure du conte à la bibliothèque, ont une maman qui lit... Et pourtant, pour le moment : rien. Elles n'aiment pas lire.
Enfin, pas un véritable dégoût, mais pas de passion, de boulimie, comme j'en avais à leur âge.
Donc cette interrogation légitime : à présenter la lecture d'OI comme une obligation scolaire, presque comme un passeport pour la réussite, est-ce qu'on n'est pas à côté de la plaque ? Peut-on forcer à boire un âne qui n'a pas soif ? (Je me permets cette métaphore car je connais le respect des contributeurs de ce fil pour les ânes...)
Et puis (merci Dr Who pour votre extrait), aussitôt, ce contrepoint :
l'enfant que l'école a forcé à lire des livres en entier, qui ne lui plaisaient pas vraiment, parce qu'un choix pour un groupe a de grandes chances de ne pas convenir à chacun, peu importe : ne sera-t-il pas plus à même, à l'avenir, de terminer un livre, de se forcer (parce qu'il y sera contraint pour une raison ou pour une autre), et même s'il ne lit pas, d'habitude, pour son plaisir ?
Et donc, quel parti prendre ?
- respecter la non inclination de l'enfant, et ne pas risquer de le dégoûter en lui imposant des lectures imparfaites et autonomes : on lui a donné l'outil, on l'a entraîné, et il est libre de faire son chemin parmi les livres, ou pas (il y a d'autres passions ou centres d'intérêts tout aussi respectables ! J'en conviens très facilement !)
- faire du forcing, en se disant que peut-être l'école de mon enfance est passée à côté d'enfants qui auraient aimé lire, mais que le milieu familial n'a pas assez motivé, et que les autres enfants, ayant d'autres centres d'intérêts, n'ont pas suffisamment éprouvé cette contrainte pour ne pas se trouver un jour effrayé, ou du moins peu à l'aise, devant la nécessité d'une lecture longue qui viendrait ultérieurement ?
Est-ce là que se situe le débat ?
- phiExpert
Je pense oui, je n'avais jamais réfléchi en ces termes à ce problème : "parce qu'elle prennent pour pré-requis ce désir de lecture, comme s'il était inné, en présentant des albums comme motivation)" mais je pense qu'il fait parti du gros malentendu sur l'apprentissage de la lecture effectivement...
Je pense de plus en plus que choisir des extraits de qualité nombreux (mais pas seulement, il n'est pas question de zapping, d'une part, et d'autre part lire des extraits n'empèche pas de lire des oeuvres intégrales aussi) mais donc en se débrouillant pour avoir beaucoup de variété donne plus de chance de tomber sur le ou les extraits qui éveilleraient l'intérêt d'un enfant (qui n'aiment pas tous la même chose) et mettre des livres à disposition à la BCD ou en fond de classe, ça n'est pour moi pas exactement la même chose que laisser la lecture exclusivement à la charge des familles?
En plus il me semble que le gamin qui arrive au collège en connaissant un peu quelques grands textes est avantagé, ne serait-ce que parce que les grands auteurs ou les livres "sans images" lui feront moins peur?
Il y aura sans doute toujours des enfants qui n'aimeront pas lire, mais ce qui serait dommage, ce serait de laisser certains enfants dans l'idée que les bouquins c'est nul, alors qu'ils auraient pu dans d'autres circonstances prendre plaisir à lire (des romans, de la poésie, des documents sur les animaux ou que sais-je)
... Je ne suis pas sûre que des extraits de classique bien choisis donnent moins envie de lire que des livres contemporains surtout.
Je pense de plus en plus que choisir des extraits de qualité nombreux (mais pas seulement, il n'est pas question de zapping, d'une part, et d'autre part lire des extraits n'empèche pas de lire des oeuvres intégrales aussi) mais donc en se débrouillant pour avoir beaucoup de variété donne plus de chance de tomber sur le ou les extraits qui éveilleraient l'intérêt d'un enfant (qui n'aiment pas tous la même chose) et mettre des livres à disposition à la BCD ou en fond de classe, ça n'est pour moi pas exactement la même chose que laisser la lecture exclusivement à la charge des familles?
En plus il me semble que le gamin qui arrive au collège en connaissant un peu quelques grands textes est avantagé, ne serait-ce que parce que les grands auteurs ou les livres "sans images" lui feront moins peur?
Il y aura sans doute toujours des enfants qui n'aimeront pas lire, mais ce qui serait dommage, ce serait de laisser certains enfants dans l'idée que les bouquins c'est nul, alors qu'ils auraient pu dans d'autres circonstances prendre plaisir à lire (des romans, de la poésie, des documents sur les animaux ou que sais-je)
... Je ne suis pas sûre que des extraits de classique bien choisis donnent moins envie de lire que des livres contemporains surtout.
- IotaNiveau 5
Sapotille a écrit:Mufab a écrit:A force de critiquer ici et là la littérature de jeunesse contemporaine (ici une scène choquante, là des gros mots, ici des structures relâchées, là pauvreté du vocabulaire, ici texte écrit pour plaire à l'école, là aucun intérêt car trop niais ou bébé, ici comportement amoral, là trop grande complexité...), on va arriver doucement à la conclusion suivante : dans le doute, abstiens-toi.
En lisant soigneusement parmi tous les livres à notre disposition à l'heure actuelle, , je suis persuadée qu'il est possible de trouver des ouvrages à étudier en classe qui n'ont aucun de ces défauts...
Je n'ai pas tout lu depuis le début, mais sur ce point, je confirme: j'organise tous les ans un rallye-lecture dont je rédige les QCM, avec entre 45 et 60 livres, allant du niveau CE1 à la cinquième, pour les gros lecteurs.
Donc je lis pas mal de livres de littérature jeunesse, et j'élimine à peu près un quart de ceux que j'ai présélectionnés: mal écrits, vulgaires, convenus ou racoleurs. Par exemple, cette année, j'ai éliminé "Mauvais élève" de Audren (pauvre petit élève si doué mais si mal compris par la vilaine maîtresse, désespérément cliché) et "Affreux, sales et gentils", limite au niveau du vocabulaire... et puis "Le tapis magique" du "Monde de Droon", pas génial, au niveau du style et des idées. Et "Rouge Braise" aussi, que j'ai trouvé très mal écrit.
J'ai éliminé un quart des livres, comme chaque fois à peu près. J'en ai adoré d'autres... "L'arche part à 8 heures" par exemple, génial, et j'ai des classiques que je reprends tous les ans, comme le "Journal d'un chat assassin", ou "Matilda", "Le royaume de Kensuké". Donc oui, ça existe, il faut trier...
_________________
“If a nation expects to be ignorant and free, in a state of civilization, it expects
what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- MufabGrand Maître
Oui, Audren, je tique aussi... Des comptes à régler avec la profession, je pense.
- CarabasVénérable
Tout à fait.phi a écrit:... Je ne suis pas sûre que des extraits de classique bien choisis donnent moins envie de lire que des livres contemporains surtout.
Jamis compris l'idée qu'un truc vieux serait forcément barbant, poussiéreux, tandis qu'un truc récent serait automatiquement intéressant.
Vous trouvez ça fun, vous, les bouquins qui ressemblent à des reportages M6?
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- MufabGrand Maître
Personnellement, je n'ai plus envie de me situer dans un débat Classiques vs Jeunesse, parce que tout le monde est d'accord pour dire que les seconds ne sont pas "supérieurs" aux premiers. Et que la lecture des premiers est nécessaire au plus tôt.
Mais plutôt avec l'idée derrière la tête que les Jeunesse sont plus facilement lisibles en intégralité et en quasi autonomie. Et par là peut-être reconnaître leur intérêt, à l'école,... ou pas.
Mais plutôt avec l'idée derrière la tête que les Jeunesse sont plus facilement lisibles en intégralité et en quasi autonomie. Et par là peut-être reconnaître leur intérêt, à l'école,... ou pas.
- CarabasVénérable
Mais à la rigueur, les livres jeunesse, c'est plus aux enfants de les choisir qu'aux profs de les imposer, non? Que l'école en propose dans une bibliothèque, qu'un prof en parle, et même qu'il y ait des échanges,d es discussions autour, pourquoi pas, mais les imposer? Enfin, il n'est peut-être pas question de ça.
J'avoue ne plus me rappeler ce qu'on lisait en primaire.
On avait un livre qu'on lisait en classe, et c'est tout ce dont je me souvienne.
J'avoue ne plus me rappeler ce qu'on lisait en primaire.
On avait un livre qu'on lisait en classe, et c'est tout ce dont je me souvienne.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- ClarinetteGrand Maître
Oui, Morpurgo, c'est très bien. Je ne le ferais pas étudier en classe, parce qu'il y a suffisamment de textes plus... classiques (pas taper Muf') que j'aime à part ça, mais en lecture loisir, c'est super.
- SapotilleEmpereur
Le maître de notre village imposait la lecture d'un livre par semaine, sinon, punition !!!
L'idée, c'était tout simplement "qu'il faut lire, et lire, et lire", un peu comme il faut manger et boire pour survivre !
Les enfants avaient un livre de lecture scolaire, et là, les textes étaient travaillés en classe et donnaient lieu à des travaux écrits.
Ces livres " loisir-obligatoire" ( !!!) venaient de la bibliothèque Rouge et Ou ou de celle de Dauphine, entre autres..
Comme c'était une classe unique de la GS au CM2, vous imaginez le nombre de livres lus du CE1 au CM2 !
Les gamins ne sont certainement pas tous devenus des lecteurs assidus durant leur vie d'adultes, mais ils avaient un certain bagage pour aborder les eaux tumultueuses du français au Collège.
- fugueNiveau 8
Mufab a écrit:Personnellement, je n'ai plus envie de me situer dans un débat Classiques vs Jeunesse, parce que tout le monde est d'accord pour dire que les seconds ne sont pas "supérieurs" aux premiers. Et que la lecture des premiers est nécessaire au plus tôt.
Mais plutôt avec l'idée derrière la tête que les Jeunesse sont plus facilement lisibles en intégralité et en quasi autonomie. Et par là peut-être reconnaître leur intérêt, à l'école,... ou pas.
Je crois que tout le monde est d'accord pour dire que tout bon livre a sa place en classe dans la bibliothèque de classe, que ce soit un classique, un titre de la LDJ contemporaine de qualité, un documentaire... pour une lecture en autonomie, sans obligation (même si fortement encouragée...) ni exploitation .
- fugueNiveau 8
Sapotille a écrit:
Le maître de notre village imposait la lecture d'un livre par semaine, sinon, punition !!!
L'idée, c'était tout simplement "qu'il faut lire, et lire, et lire", un peu comme il faut manger et boire pour survivre !
Les enfants avaient un livre de lecture scolaire, et là, les textes étaient travaillés en classe et donnaient lieu à des travaux écrits.
Ces livres " loisir-obligatoire" ( !!!) venaient de la bibliothèque Rouge et Ou ou de celle de Dauphine, entre autres..
Comme c'était une classe unique de la GS au CM2, vous imaginez le nombre de livres lus du CE1 au CM2 !
Les gamins ne sont certainement pas tous devenus des lecteurs assidus durant leur vie d'adultes, mais ils avaient un certain bagage pour aborder les eaux tumultueuses du français au Collège.
Waouh!
Quelle punition?
- phiExpert
J'avais un professeur de français qui faisait un peu ça en cinquième. 30 minutes par semaine, nous devions ramener un roman et le lire tranquillement en classe... Elle passait dans les rangs pour noter ce que nous lisions (pas question de ramener n'importe quoi) mais nous choisissions et il n'y avait pas "d'exploitation" de ces lectures. J'ai appris récemment par une amie que dans son école francophone au canada, les élèves avaient aussi une demi heure de lecture par jour (l'important étant qu'ils lisent beaucoup en français). C'est vrai que c'est encore plus important de lire beaucoup quand le français n'est pas sa langue maternelle je pense
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