Choisissez le roman que vous aimeriez lire pour la deuxième édition du "Néo-club littéraire".
- ErgoDevin
Lisez Bartleby!!
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Pour le coup, vous ne me donnez pas envie de lire ce recueil...
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Pour le coup, vous ne me donnez pas envie de lire ce recueil...
- ClarinetteGrand Maître
Tu l'a lu, toi ?
Bon, et à part ça, elle est où, Clarianz ? Elle se cache ? :diable:
Bon, et à part ça, elle est où, Clarianz ? Elle se cache ? :diable:
- ErgoDevin
Bartleby, oui, madame, je l'ai lu et Benito Cereno avec, mais celui-là, je ne l'ai pas aimé! Je t'en parlerais avec plaisir mais ce n'est pas le sujet. C'était juste pour rester sur Melville dont je n'ai pas lu le recueil que vous évoquez.
Je vais laisser Clarianz défendre ce recueil d'abord.
Je vais laisser Clarianz défendre ce recueil d'abord.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ClarinetteGrand Maître
Apparemment, Melville a encore fait mouche !Clarianz a écrit:Je viens de lire Bartleby, et je suis, disons, surprise... Qu'en avez-vous pensé?
Donc un peu la même impression que les autres nouvelles; mais en un peu mieux.LadyC a écrit:- Bartleby : toujours des longueurs, mais celle qui me laisse la meilleure impression, je crois ; on s'attarde cependant trop à mon goût sur les tergiversations bien-auto-pensantes du narrateur, et le personnage de Bartleby pourrait être un peu plus poétisé, tant qu'à être bizarre.
Je croyais que c'était de l'ironie. :lol:Ergo a écrit:Lisez Bartleby!!
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Donc tu as bien aimé Bartleby. Tu peux nous en parler, tu sais, d'autant qu'il ne figurait pas dans le recueil 10/18.
- MalagaModérateur
J'ai lu toutes les nouvelles de mon édition 10/18, avec parfois un peu de difficulté car c'est une lecture moins facile que mes lectures habituelles.
-Cocorico: j'ai eu du mal à rentrer dans cette nouvelle et je n'ai pas réellement compris où l'auteur voulait en venir. Bref, un début plutôt mitigé
- Les deux temples: ce sont deux nouvelles qui se renvoie l'une à l'autre. J'ai aimé ces deux nouvelles, j'ai trouvé le parallèle entre ces deux temples intéressant.
- Le pudding du pauvre et les miettes des riches: le même principe que les deux nouvelles précédente et, de nouveau, j'ai aimé le parallèle fait entre les deux et la critique que Melville fait des riches.
- Le paradis et le Tartare: très ennuyeux. Je n'ai pas du tout aimé ces deux nouvelles. J'ai eu du mal à terminer "le Tartare des jeunes filles".
- Jimmy Rose: la trajectoire de ce personnage m'a intéressé.
- Moi et ma cheminée: de même que Clarinette, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Je l'ai trouvé drôle et j'ai été prise dans cette petite histoire.
- La table du pommier: nouvelle intéressante également. J'ai également apprécié retrouver les personnages de la nouvelle précédente.
-Cocorico: j'ai eu du mal à rentrer dans cette nouvelle et je n'ai pas réellement compris où l'auteur voulait en venir. Bref, un début plutôt mitigé
- Les deux temples: ce sont deux nouvelles qui se renvoie l'une à l'autre. J'ai aimé ces deux nouvelles, j'ai trouvé le parallèle entre ces deux temples intéressant.
- Le pudding du pauvre et les miettes des riches: le même principe que les deux nouvelles précédente et, de nouveau, j'ai aimé le parallèle fait entre les deux et la critique que Melville fait des riches.
- Le paradis et le Tartare: très ennuyeux. Je n'ai pas du tout aimé ces deux nouvelles. J'ai eu du mal à terminer "le Tartare des jeunes filles".
- Jimmy Rose: la trajectoire de ce personnage m'a intéressé.
- Moi et ma cheminée: de même que Clarinette, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Je l'ai trouvé drôle et j'ai été prise dans cette petite histoire.
- La table du pommier: nouvelle intéressante également. J'ai également apprécié retrouver les personnages de la nouvelle précédente.
- ErgoDevin
:Oups: Ah...euh...non, ce n'était pas de l'ironie.Clarinette a écrit:Apparemment, Melville a encore fait mouche !Clarianz a écrit:Je viens de lire Bartleby, et je suis, disons, surprise... Qu'en avez-vous pensé?Donc un peu la même impression que les autres nouvelles; mais en un peu mieux.LadyC a écrit:- Bartleby : toujours des longueurs, mais celle qui me laisse la meilleure impression, je crois ; on s'attarde cependant trop à mon goût sur les tergiversations bien-auto-pensantes du narrateur, et le personnage de Bartleby pourrait être un peu plus poétisé, tant qu'à être bizarre.Je croyais que c'était de l'ironie. :lol:Ergo a écrit:Lisez Bartleby!!
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Donc tu as bien aimé Bartleby. Tu peux nous en parler, tu sais, d'autant qu'il ne figurait pas dans le recueil 10/18.
Excuse-moi, je n'avais pas tout lu...
Mais du coup, paradoxalement, ça va finalement me donner envie de lire ce recueil si les défauts sont les mêmes que dans Bartleby. Et puis vos avis m'intriguent, maintenant!
Et puis je vais affûter mes arguments pour Bartleby.
- Spoiler:
- Parce que tout de même, Bartleby est le seul livre au programme du premier semestre que j'avais lu jusqu'au bout, et même dévoré, à vrai dire...et je l'ai relu avec plaisir depuis...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- frecheGrand sage
J'ai lu la version 10 18 jusqu'au Tartare des jeunes filles, et je me suis ennuyée, surtout pour cocorico. Les autres nouvelles, je les ai trouvées très appuyées, se voulant démonstratives mais très creuses en fait. Je n'ai pas lu Moby Dick, et ça ne me donne pas envie du coup.
Je vais essayer de lire "Moi et ma cheminée", puisque c'est celle qui semble avoir été la plus appréciée.
Je vais essayer de lire "Moi et ma cheminée", puisque c'est celle qui semble avoir été la plus appréciée.
- ClarinetteGrand Maître
Ok, Ergo, on attend ton argumentaire.
Malaga, donc au final, tu as bien aimé, à part Cocorico et surtout le Paradis et le Tartare. Dis, tu es sûre que c'étaient les mêmes personnages, entre la Cheminée et la Table de Pommier ?
- Spoiler:
- Mais en attendant, va trouver ton titre !
Malaga, donc au final, tu as bien aimé, à part Cocorico et surtout le Paradis et le Tartare. Dis, tu es sûre que c'étaient les mêmes personnages, entre la Cheminée et la Table de Pommier ?
- ClarinetteGrand Maître
Perseverare semper diabolicum non est ! (Pas taper, les latinistes !)freche a écrit:J'ai lu la version 10 18 jusqu'au Tartare des jeunes filles, et je me suis ennuyée, surtout pour cocorico. Les autres nouvelles, je les ai trouvées très appuyées, se voulant démonstratives mais très creuses en fait. Je n'ai pas lu Moby Dick, et ça ne me donne pas envie du coup.
Je vais essayer de lire "Moi et ma cheminée", puisque c'est celle qui semble avoir été la plus appréciée.
- frecheGrand sage
et en français ? (jamais fait de latin, moi, pas taper)
- ErgoDevin
Persévérer n'est pas toujours diabolique?
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- frecheGrand sage
merci
- ErgoDevin
Alors, revenons sur j'ai aimé Bartleby et je le vis bien.
Je suppose que mettre un hystérique "mais siiiiii, en plus, le personnage, il refuse de travailler et il dit "I would prefer not to" n'aide pas et en plus, c'est erroné! Je vais essayer de ne pas trop développer car ce n'est pas le sujet et que je risquerais de vouloir le relire. :lol:
Ce qui me fascine dans cette nouvelle, c'est que tout est trompeur: le titre et l'annonce du narrateur au départ devraient nous faire penser à une biographie de Bartleby. On a bien, par petites touches, des détails sur sa vie - et plus précisément, d'ailleurs, l'absence de détails dans sa vie. Le narrateur ne découvre jamais rien, il n'a jamais d'explication, il ne comprend rien à Bartleby . (Je le vends mal, là, non? )
En plus, on est dans ce huis-clos étouffant, ces murs partout (A Story of Wall Street, après tout), ces paravents, ces séparations: tout est toujours vu à travers un prisme - jusqu'au dénouement qui est finalement le paroxysme et la conclusion logique des thèmes précédents.
On a des parallèles et des oppositions partout et tout le temps (les deux employés, Turkey / Nippers, le narrateur / Bartleby) et tout finit par se mélanger: le patron qui est dépossédé de son espace quand Bartleby l'habite, mais également de son rôle quand Bartleby refuse le travail et qu'il le garde (!) (et en même temps, quand on voit ses autres employés, il se laisse porter également, il fait des compromis tout le temps alors qu'a priori, c'est tout de même lui le patron, il le dit suffisamment); l'espace qui est à la fois hyper délimité et complètement flou; la narration qui ne se positionne jamais clairement sur le personnage et qui ne peut pas le faire: on nous annonce une biographie, quelque chose de cohérent alors que le personnage est totalement absurde.
Et tout ça se retrouve dans la narration, qui est étouffante elle aussi, avec ce narrateur égocentrique qui revient sans cesse sur ce qu'il dit, qui doute, remet en question quelque chose pour changer d'avis trois pages plus loin. C'est presque plus son histoire à lui que celle de Bartleby.
Et puis aussi, je suis fascinée par les huis-clos, les histoires d'enfermement et les textes qui jouent sur l'espace et là, je suis servie; d'autant qu'en tant que lecteur, on était enfermé dans le point de vue du narrateur et c'est ça aussi qui crée la frustration - et dans mon cas, la fascination.
Je suppose que mettre un hystérique "mais siiiiii, en plus, le personnage, il refuse de travailler et il dit "I would prefer not to" n'aide pas et en plus, c'est erroné! Je vais essayer de ne pas trop développer car ce n'est pas le sujet et que je risquerais de vouloir le relire. :lol:
Ce qui me fascine dans cette nouvelle, c'est que tout est trompeur: le titre et l'annonce du narrateur au départ devraient nous faire penser à une biographie de Bartleby. On a bien, par petites touches, des détails sur sa vie - et plus précisément, d'ailleurs, l'absence de détails dans sa vie. Le narrateur ne découvre jamais rien, il n'a jamais d'explication, il ne comprend rien à Bartleby . (Je le vends mal, là, non? )
En plus, on est dans ce huis-clos étouffant, ces murs partout (A Story of Wall Street, après tout), ces paravents, ces séparations: tout est toujours vu à travers un prisme - jusqu'au dénouement qui est finalement le paroxysme et la conclusion logique des thèmes précédents.
On a des parallèles et des oppositions partout et tout le temps (les deux employés, Turkey / Nippers, le narrateur / Bartleby) et tout finit par se mélanger: le patron qui est dépossédé de son espace quand Bartleby l'habite, mais également de son rôle quand Bartleby refuse le travail et qu'il le garde (!) (et en même temps, quand on voit ses autres employés, il se laisse porter également, il fait des compromis tout le temps alors qu'a priori, c'est tout de même lui le patron, il le dit suffisamment); l'espace qui est à la fois hyper délimité et complètement flou; la narration qui ne se positionne jamais clairement sur le personnage et qui ne peut pas le faire: on nous annonce une biographie, quelque chose de cohérent alors que le personnage est totalement absurde.
Et tout ça se retrouve dans la narration, qui est étouffante elle aussi, avec ce narrateur égocentrique qui revient sans cesse sur ce qu'il dit, qui doute, remet en question quelque chose pour changer d'avis trois pages plus loin. C'est presque plus son histoire à lui que celle de Bartleby.
Et puis aussi, je suis fascinée par les huis-clos, les histoires d'enfermement et les textes qui jouent sur l'espace et là, je suis servie; d'autant qu'en tant que lecteur, on était enfermé dans le point de vue du narrateur et c'est ça aussi qui crée la frustration - et dans mon cas, la fascination.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ClarinetteGrand Maître
Allez, je ne vais pas mourir idiote : c'est vendu ! En plus, c'est court, donc même si je ne partageais pas ton opinion dithyrambique, je n'aurai pas longtemps à souffrir ! Et puis, cela me donnera l'occasion de vérifier si la traduction était en cause dans la lourdeur des nouvelles du Paradis.
Merci d'avoir pris le temps de nous présenter aussi complètement le fameux Bartleby !
Merci d'avoir pris le temps de nous présenter aussi complètement le fameux Bartleby !
- ErgoDevin
Hmmm...sauf que le narrateur est pédant quand même, donc la lourdeur...
Mais ce n'était pas lourd, Moby Dick? Je l'ai lu il y a trop longtemps pour me rappeler.
Du coup, j'irai voir à la BU les nouvelles dont vous avez parlé ici, ça se trouve en fait, Melville est lourd. :shock:
Mais ce n'était pas lourd, Moby Dick? Je l'ai lu il y a trop longtemps pour me rappeler.
Du coup, j'irai voir à la BU les nouvelles dont vous avez parlé ici, ça se trouve en fait, Melville est lourd. :shock:
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ClarianzEmpereur
J'ai posté hier soir, mais mon message a disparu!
Je disais que je ne trouvais pas Melville lourd, j'aime beaucoup ses longues descriptions qui nous perdent et se moquent un peu de nous: il nous emmène quelque part, puis hop! non, demi tour! La multitude d'adjectifs surannés, même la reprise de l'écriture en diptyque me convient: on s'installe dans un rythme assez plaisant, non?
C'est purement descriptif, il n'y a pas d'action c'est sûr!
Je disais que je ne trouvais pas Melville lourd, j'aime beaucoup ses longues descriptions qui nous perdent et se moquent un peu de nous: il nous emmène quelque part, puis hop! non, demi tour! La multitude d'adjectifs surannés, même la reprise de l'écriture en diptyque me convient: on s'installe dans un rythme assez plaisant, non?
C'est purement descriptif, il n'y a pas d'action c'est sûr!
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Mama's Rock
- ClarinetteGrand Maître
Aaaaaah ! Te voilà ! Désolée pour ton post disparu...
D'accord, je vois un peu mieux ce que tu aimes dans Melville.
En tout cas, moi, ce n'est pas le manque d'action qui m'a déplu, puisque j'adore les loooooongs romans psychologiques où il ne se passe rien.
Là, ce qui m'a déstabilisée, c'est le traitement extérieur, distancié, des personnages, qui ne nous les rend pas très proches. C'est dommage, à mon sens, parce que le message de l'auteur perd en force et en lisibilité.
Mais ce n'est pas grave : devoir expliciter les raisons qui font que l'on n'a pas aimé un livre, comparer ses impressions et opinions avec celles des autres, c'est toujours intéressant.
D'accord, je vois un peu mieux ce que tu aimes dans Melville.
En tout cas, moi, ce n'est pas le manque d'action qui m'a déplu, puisque j'adore les loooooongs romans psychologiques où il ne se passe rien.
Là, ce qui m'a déstabilisée, c'est le traitement extérieur, distancié, des personnages, qui ne nous les rend pas très proches. C'est dommage, à mon sens, parce que le message de l'auteur perd en force et en lisibilité.
Mais ce n'est pas grave : devoir expliciter les raisons qui font que l'on n'a pas aimé un livre, comparer ses impressions et opinions avec celles des autres, c'est toujours intéressant.
- MalagaModérateur
Clarinette a écrit:Dis, tu es sûre que c'étaient les mêmes personnages, entre la Cheminée et la Table de Pommier ?
Je crois que ce sont les mêmes personnages. On retrouve les filles du narrateur, Julia et Anna. Et la femme du narrateur semble posséder le même caractère très volontaire, voire autoritaire.
- ClarinetteGrand Maître
Ah mais oui, tu as raison : il y a même Biddy, la bonne. Bien vu ! :abj:
Pas étonnant que ce soient les deux qui m'aient le plus plu : il était dans une bonne veine !
Pas étonnant que ce soient les deux qui m'aient le plus plu : il était dans une bonne veine !
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