Choisissez le roman que vous aimeriez lire pour la deuxième édition du "Néo-club littéraire".
- ClarinetteGrand Maître
Moi aussi, je me suis accrochée grave ! D'ailleurs, j'ai préféré le finir en une soirée, parce que j'ai eu peur, si je le lâchais, de ne plus avoir le courage de le reprendre !
Mais chut..... N'en disons pas plus avant le jour J !
Mais chut..... N'en disons pas plus avant le jour J !
- DorindeHabitué du forum
ouais depuis j'ai la grippe et aucune envie de lire. donc on verra d'ici le 3
- ClarinetteGrand Maître
Tu accuses Melville de t'avoir donné la grippe ? :shock: Ce ne serait pas un peu de la mauvaise foi, par hasard ?
- Spoiler:
- Soigne-toi bien !
- LédisséEsprit sacré
Clarinette a écrit:Moi aussi, je me suis accrochée grave ! D'ailleurs, j'ai préféré le finir en une soirée, parce que j'ai eu peur, si je le lâchais, de ne plus avoir le courage de le reprendre !
Mais chut..... N'en disons pas plus avant le jour J !
Bon, vous arrêtez un peu les filles, là ! Pas sages, hein ! Ne gâchez pas tout pour celles (ceux ?) qui s'y lancent à peine !
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ClarinetteGrand Maître
- DorindeHabitué du forum
désolée....
euh non clarinette, je ne faisais pas de lien de cause à effet entre Melville et la grippe mais plutôt entre la grippe et ma flemme de lire le soir. pour ma grippe, j'ai le coupable: un élève au premier rang que ses parents ont refusé de venir chercher et qui n'a eu de cesse d'éternuer dans mon cours :mitrailler:
remarque il a bien fait, il a gagné une semaine sans français
euh non clarinette, je ne faisais pas de lien de cause à effet entre Melville et la grippe mais plutôt entre la grippe et ma flemme de lire le soir. pour ma grippe, j'ai le coupable: un élève au premier rang que ses parents ont refusé de venir chercher et qui n'a eu de cesse d'éternuer dans mon cours :mitrailler:
remarque il a bien fait, il a gagné une semaine sans français
- illiziaEsprit éclairé
Bon, de mon côté, je ne lirai que "Le paradis...": j'ai acheté le bouquin dès qu'il a été proposé sur la liste,s ans attendre le vote, car je voulais lire du Melvile et ai donc sauté sur l'occasion.
Ce n'est qu'en recevant l'ouvrage(juste ce récit, pas l'édition 10/18) chez mon libraire puis en lisant la suite ici, que j'ai appris qu'il ne s'agissait pas d'un roman, mais de nouvelles: pas grave, je lirai vos contributions sur les autres nouvelles, et comme on aura tous lu celle-ci au moins, ça fera un sujet en commun.
Comme il est tout fin, je le lis dans le bus: or pas pris le bus depuis un moment là.Je vais peut-être accélérer un peu donc...
Ce n'est qu'en recevant l'ouvrage(juste ce récit, pas l'édition 10/18) chez mon libraire puis en lisant la suite ici, que j'ai appris qu'il ne s'agissait pas d'un roman, mais de nouvelles: pas grave, je lirai vos contributions sur les autres nouvelles, et comme on aura tous lu celle-ci au moins, ça fera un sujet en commun.
Comme il est tout fin, je le lis dans le bus: or pas pris le bus depuis un moment là.Je vais peut-être accélérer un peu donc...
- ClarinetteGrand Maître
Pfffff.... M'en parle pas... Faire cours, ce serait tellement mieux sans élèves en face....
- ClarinetteGrand Maître
Illi, si tu peux te procurer le 10/18 (même moi, le dinosaure, je l'ai acheté sur Price Minister !), ça serait quand même intéressant de pouvoir parler de l'ensemble, parce que qu'elles sont reliées, pour certaines d'entre elles.
- DorindeHabitué du forum
d'ailleurs, on lance quand la prochaine lecture du club??? au moins pour les propositions???? je dis ça car après je serai en vacances moi...
- ClarinetteGrand Maître
Ah, oui, pourquoi pas ? Je ferai ça ce w-e, à moins que quelqu'un ne veuille s'y coller.
- LédisséEsprit sacré
Clarinette a écrit:Ah, oui, pourquoi pas ? Je ferai ça ce w-e, à moins que quelqu'un ne veuille s'y coller.
Est-ce qu'on décide d'un thème ? d'un format ? d'une époque ? d'un genre ? ou est-ce que c'est la liberté la plus totale ?
Il me semble que certains avaient suggéré des restrictions, pour plus de clarté, et parce qu'on a du mal à trancher lorsque plusieurs critères entrent en jeu...
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- ClarinetteGrand Maître
Tu as fini de me parler bouquins quand j'essaie de bosser, toi ? :lol!:
Comment veux-tu que je résiste ?
Bon, alors, on a fait contemporain français et classique étranger : ça nous laisse classique français et contemporain étranger pour le coup d'après, non ?
Et puis, peut-être éviter les nouvelles + une présentation de l'oeuvre proposée.
Comment veux-tu que je résiste ?
Bon, alors, on a fait contemporain français et classique étranger : ça nous laisse classique français et contemporain étranger pour le coup d'après, non ?
Et puis, peut-être éviter les nouvelles + une présentation de l'oeuvre proposée.
- DorindeHabitué du forum
moi je suis pour contemporain étranger mais je ne suis pas objective
- arcencielGrand Maître
Comme Joyce carol Oates par ex?
- ClarinetteGrand Maître
Ttttttt', faut procéder dans l'ordre : observons une stricte alternance et les vaches seront bien gardées !
- arcencielGrand Maître
Ok chef!
- LédisséEsprit sacré
Clarinette a écrit:Tu as fini de me parler bouquins quand j'essaie de bosser, toi ? :lol!:
Comment veux-tu que je résiste ?
Bon, alors, on a fait contemporain français et classique étranger : ça nous laisse classique français et contemporain étranger pour le coup d'après, non ?
Et puis, peut-être éviter les nouvelles + une présentation de l'oeuvre proposée.
Quand j'essaie vraiment de bosser, moi, je me déconnecte de Néo... Sinon c'est de la pure mauvaise foi...
Pour les contemporains étrangers, je manque affreusement de culture, donc je ne ferai pas de suggestion.
Par contre, pour les classiques français, Le Comte de Monte-Cristo, ça semble bien, non ? :diable:
- Spoiler:
- J'ai des envie de Dumas en ce moment, je viens de regarder Les trois mousquetaires (le classique, hein, pas le remake récent que je ne regarderais qu'un fusil sur la tempe) (Milla Jovovich en Milady ? ), et quand j'étais petite je n'avais rien compris à l'histoire - et puis JPhMM m'a donné envie en parlant de ses lectures - et puis je n'ai jamais lu La Dame aux camélias (oui je sais ce n'est pas le même)
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- ClarinetteGrand Maître
Non mais, en fait, je dis ça juste pour faire passer le temps, histoire d'essayer de convaincre mon surmoi professionnel que je ne suis pas en train de ne RIEN faire !arcenciel a écrit:Ok chef!
- InvitéeHrÉrudit
Je profite de ce topic pour savoir qui a lu Pierre ou les ambiguïtés de Melville ? est-ce une lecture que vous avez aimée ?
- DorindeHabitué du forum
étant absente samedi, je vais mettre mon commentaire sur le melville donc en spoiler, à n'ouvrir que samedi... je vous fais confiance pour ne pas tricher. :Gné:
désolée, si ça en offusque certains.
Clarinette, je te laisse le choix de le copier/coller si tu ouvres un autre fil pour les commentaires, par ailleurs je ne me vexerais (presque pas ou pas longtemps) si tu souhaites que j'édite.
désolée, si ça en offusque certains.
Clarinette, je te laisse le choix de le copier/coller si tu ouvres un autre fil pour les commentaires, par ailleurs je ne me vexerais (presque pas ou pas longtemps) si tu souhaites que j'édite.
- Spoiler:
- plusieurs remarques en préambule:
Dans mon édition je n'avais que très peu de nouvelles.
J'aime beaucoup les nouvelles en général.
j'ai voté pour Melville.
j'étais pressée de lire du Melville.
Eh bien je n'ai lu que la première nouvelle. je n'ai pas réussi à lire au-delà
je ne voyais pas où il voulait nous emmener. l'écriture me paraissait lourde et interminable. et donc j'ai capitulé sur les autres nouvelles (peut-être à tort, donc le livre est toujours sur ma table de nuit) j'attends de lire vos messages pour me donner envie d'achever cette lecture. En revanche, je trouve que le récit du repas est idéal pour expliquer la métaphore filée aux élèves )
- ClarinetteGrand Maître
Mais pourquoi ça en offusquerait certains ? Et de quel droit éditerais-je ton message ? :shock: C'est Clarinette, mon pseudo, pas Stalinette !
C'est super, l'idée du spoiler ! :abj:
Bon, j'écris mon commentaire et puis je cours voir le tien !
Alors, comment dire...... ce livre m'a déconcertée. En effet, j'aime bien les nouvelles habituellement, en ce qu'elles sont un exercice de style particulier. J'apprécie beaucoup celles de Roald Dahl, pour les chutes, de Maupassant (Crip' : ) pour les tranches de vie, plus récemment celles de Gavalda, même si elle aurait pu s'abstenir de passer au format roman (...) mais alors là, Melville m'a scotchée, dans le mauvais sens du terme.
Lui dont j'avais dévoré Moby Dick, adolescente, dans ma période Jules Verne, Jack London et Cie, j'ai passé mon temps à me demander POURQUOI il avait passé le sien à écrire des nouvelles sans intérêt (enfin, à mon avis, hein...).
Nuançons et détaillons un peu :
- Cocorico : style et images lourdingues ("La campagne avait l'air mal cuite, son jus giclait tous azimuts." ), exclamations répétitives, alternance comme aléatoire de présent et de passé simple... jusqu'à l'hécatombe finale, dont on se demande bien la signification.
- Les deux temples, Pudding et Miettes, Paradis et Tartares : principe intéressant, de présenter une histoire et son antithèse, même si le procédé, répété trois fois, peut sembler un peu insistant.
Dans toutes ces nouvelles, Melville aurait pu trouver un moyen que ce soit drôle (enfermé dans le clocher), émouvant (repas chez les Coulter, miettes des pauvres,) ou inquiétant (Tartare), mais non..... C'est juste désespérément plat. Et puis la chute du Tartare.. "Oh ! Paradis des Célibataires ! Oh ! Tartare des Jeunes filles !" Puissant, non ?
- L'heureux échec : là encore, il aurait pu traiter l'histoire de façon comique... mais non. On a quand même une tentative de morale, mais très bof : l'oncle a arrêté de considérer son domestique comme son inférieur suite à son échec...
- Le violoneux : personnages intéressants, mais traités de façon très extérieure, ce qui laisse le lecteur en dehors (moi en tout cas). Morale de l'histoire ?
- Jimmy Rose : histoire d'une vie traitée aussi impersonnellement que les autres nouvelles.
- Moi et ma cheminée : la plus intéressante de toutes, avec un beau sujet, bizarre à souhait, des personnages plus palpables, mais là aussi, un sentiment de raté. Certains passages auraient pu être très drôles (jeune homme qui se retrouve dans le cagibi en pensant sortir de la pièce). Apparition de M. Scribe, un rapport avec Bartleby (que je n'ai pas lu... et pas trop envie, en fait...) ?
Le déroulement de l'histoire, l'incompréhension croissante entre les protagonistes, m'a fait penser à Maupassant, mais un Maupassant très... pastel.
Comme d'hab', fin plate, alors qu'on aurait pu espérer une chute plus percutante.
- La table de pommier : nouvelle qui tranche avec les autres, parce qu'on a un vrai suspense. Là aussi, des personnages "mieux en chair", mais celui de Biddy, la servante, aurait pu être traité de façon carrément cocasse. Quant à la fin, c'est une fois de plus la montagne qui accouche d'une souris, mais je finis par croire que ce détachement est volontaire.
J'ai lu les deux dernières en diagonale, en me disant que si je posais le livre, je risquais de ne plus avoir la force de le reprendre.
Bref, j'attends avec impatience l'avis de Clarianz, pour comprendre ce qu'elle a trouvé d'assez intéressant dans ce livre pour le proposer !
C'est super, l'idée du spoiler ! :abj:
Bon, j'écris mon commentaire et puis je cours voir le tien !
Alors, comment dire...... ce livre m'a déconcertée. En effet, j'aime bien les nouvelles habituellement, en ce qu'elles sont un exercice de style particulier. J'apprécie beaucoup celles de Roald Dahl, pour les chutes, de Maupassant (Crip' : ) pour les tranches de vie, plus récemment celles de Gavalda, même si elle aurait pu s'abstenir de passer au format roman (...) mais alors là, Melville m'a scotchée, dans le mauvais sens du terme.
Lui dont j'avais dévoré Moby Dick, adolescente, dans ma période Jules Verne, Jack London et Cie, j'ai passé mon temps à me demander POURQUOI il avait passé le sien à écrire des nouvelles sans intérêt (enfin, à mon avis, hein...).
Nuançons et détaillons un peu :
- Cocorico : style et images lourdingues ("La campagne avait l'air mal cuite, son jus giclait tous azimuts." ), exclamations répétitives, alternance comme aléatoire de présent et de passé simple... jusqu'à l'hécatombe finale, dont on se demande bien la signification.
- Les deux temples, Pudding et Miettes, Paradis et Tartares : principe intéressant, de présenter une histoire et son antithèse, même si le procédé, répété trois fois, peut sembler un peu insistant.
Dans toutes ces nouvelles, Melville aurait pu trouver un moyen que ce soit drôle (enfermé dans le clocher), émouvant (repas chez les Coulter, miettes des pauvres,) ou inquiétant (Tartare), mais non..... C'est juste désespérément plat. Et puis la chute du Tartare.. "Oh ! Paradis des Célibataires ! Oh ! Tartare des Jeunes filles !" Puissant, non ?
- L'heureux échec : là encore, il aurait pu traiter l'histoire de façon comique... mais non. On a quand même une tentative de morale, mais très bof : l'oncle a arrêté de considérer son domestique comme son inférieur suite à son échec...
- Le violoneux : personnages intéressants, mais traités de façon très extérieure, ce qui laisse le lecteur en dehors (moi en tout cas). Morale de l'histoire ?
- Jimmy Rose : histoire d'une vie traitée aussi impersonnellement que les autres nouvelles.
- Moi et ma cheminée : la plus intéressante de toutes, avec un beau sujet, bizarre à souhait, des personnages plus palpables, mais là aussi, un sentiment de raté. Certains passages auraient pu être très drôles (jeune homme qui se retrouve dans le cagibi en pensant sortir de la pièce). Apparition de M. Scribe, un rapport avec Bartleby (que je n'ai pas lu... et pas trop envie, en fait...) ?
Le déroulement de l'histoire, l'incompréhension croissante entre les protagonistes, m'a fait penser à Maupassant, mais un Maupassant très... pastel.
Comme d'hab', fin plate, alors qu'on aurait pu espérer une chute plus percutante.
- La table de pommier : nouvelle qui tranche avec les autres, parce qu'on a un vrai suspense. Là aussi, des personnages "mieux en chair", mais celui de Biddy, la servante, aurait pu être traité de façon carrément cocasse. Quant à la fin, c'est une fois de plus la montagne qui accouche d'une souris, mais je finis par croire que ce détachement est volontaire.
J'ai lu les deux dernières en diagonale, en me disant que si je posais le livre, je risquais de ne plus avoir la force de le reprendre.
Bref, j'attends avec impatience l'avis de Clarianz, pour comprendre ce qu'elle a trouvé d'assez intéressant dans ce livre pour le proposer !
- PseudoDemi-dieu
Je ne suis pas allé au bout du bouquin.
J'ai trouvé le style ampoulé, la volonté démonstrative (je vous montre où est le bon, le juste) lourdingue, le coté manichéen à outrance particulièrement pénible et téléphoné, tout cela m'a profondément déçu.
J'ai eu l'impression de lire une série de prêches du dimanche. Et d'un mauvais ministre du culte encore.
J'ai trouvé le style ampoulé, la volonté démonstrative (je vous montre où est le bon, le juste) lourdingue, le coté manichéen à outrance particulièrement pénible et téléphoné, tout cela m'a profondément déçu.
J'ai eu l'impression de lire une série de prêches du dimanche. Et d'un mauvais ministre du culte encore.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LédisséEsprit sacré
Bien, à mon tour, de manière moins détaillée que Clarinette ( ), parce que je n'ai pas eu autant de courage. A ma décharge, je lisais en anglais, et Melville, comment dire... c'est pas Rowling.
Alors juste une remarque pour la lourdeur du style : je pense que les horreurs que Clarinette a notées sont dues à la traduction ; je ne peux pas en jurer, je n'ai pas fait d'étude comparative, et je ne suis pas bilingue... mais, même si j'ai été ennuyée, et que j'ai eu du mal, il m'a semblé que c'était bien écrit (en tout cas, pas de choses à mon goût comme relevées par Grand Manitou).
Ensuite :
- Le Paradis des Célibataires : bof ; c'est censé être drôle, ça l'est peut-être pour qqun de l'époque (ou qui la connaît bien), qui y reconnaît un type social dépeint de manière à la fois satirique et débonnaire, mais bon, à mes yeux, ça traîne en longueur.
- Le Tartare des Jeunes Filles : lugubre et difficile à comprendre ; j'y ai trouvé plus d'intérêt que le précédentsans doute parce que je suis une Jeune Fille, mais là aussi, ça traîne, le "message" est laissé en suspens (je sais, je sais, se centrer sur le "message" c'est mal, mais bon, quand c'est aussi transparent...), et comme dit Clarinette, la conclusion est faible ; elle la serait sans doute moins si le pathétique était moins mâtiné d'une pseudo légèreté.
- Moi et ma cheminée : pas lu
- Le violoneux : l'idée est intéressante, mais traitée de manière bien théorique et lourde, et le narrateur peu sympathique (ben oui pour moi ça compte ; d'ailleurs la remarque vaut pour un peu tout ce que j'ai lu...); l'impression d'un certain gâchis.
- Bartleby : toujours des longueurs, mais celle qui me laisse la meilleure impression, je crois ; on s'attarde cependant trop à mon goût sur les tergiversations bien-auto-pensantes du narrateur, et le personnage de Bartleby pourrait être un peu plus poétisé, tant qu'à être bizarre
- Cocorico : ça traîne, ça traîne... ça se répète, ça se répète... ça finit bizarrement, très bizarrement... pfffff...
- Las Encantadas : interrompu ; ben oui c'est long, hyper descriptif, souvent digne des pires passages "savants" de Verne... alors bof; les "histoires" et anecdotes ne sont pas mal, mais toujours trop de considérations générales ou psychologisantes qui s'y mêlent
Donc une impression générale d'insatisfaction...
J'avais lu Moby Dick ado, et je dois dire que j'en garde le même souvenir de longueurs bien inutiles, de retard infini de l'action (ou de l'émotion qui pourrait en tenir place).
Alors juste une remarque pour la lourdeur du style : je pense que les horreurs que Clarinette a notées sont dues à la traduction ; je ne peux pas en jurer, je n'ai pas fait d'étude comparative, et je ne suis pas bilingue... mais, même si j'ai été ennuyée, et que j'ai eu du mal, il m'a semblé que c'était bien écrit (en tout cas, pas de choses à mon goût comme relevées par Grand Manitou).
Ensuite :
- Le Paradis des Célibataires : bof ; c'est censé être drôle, ça l'est peut-être pour qqun de l'époque (ou qui la connaît bien), qui y reconnaît un type social dépeint de manière à la fois satirique et débonnaire, mais bon, à mes yeux, ça traîne en longueur.
- Le Tartare des Jeunes Filles : lugubre et difficile à comprendre ; j'y ai trouvé plus d'intérêt que le précédent
- Moi et ma cheminée : pas lu
- Le violoneux : l'idée est intéressante, mais traitée de manière bien théorique et lourde, et le narrateur peu sympathique (ben oui pour moi ça compte ; d'ailleurs la remarque vaut pour un peu tout ce que j'ai lu...); l'impression d'un certain gâchis.
- Bartleby : toujours des longueurs, mais celle qui me laisse la meilleure impression, je crois ; on s'attarde cependant trop à mon goût sur les tergiversations bien-auto-pensantes du narrateur, et le personnage de Bartleby pourrait être un peu plus poétisé, tant qu'à être bizarre
- Cocorico : ça traîne, ça traîne... ça se répète, ça se répète... ça finit bizarrement, très bizarrement... pfffff...
- Las Encantadas : interrompu ; ben oui c'est long, hyper descriptif, souvent digne des pires passages "savants" de Verne... alors bof; les "histoires" et anecdotes ne sont pas mal, mais toujours trop de considérations générales ou psychologisantes qui s'y mêlent
Donc une impression générale d'insatisfaction...
J'avais lu Moby Dick ado, et je dois dire que j'en garde le même souvenir de longueurs bien inutiles, de retard infini de l'action (ou de l'émotion qui pourrait en tenir place).
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ClarinetteGrand Maître
De Grand Manitou à jeune Manitou : mais si, il est 'achement bien argumenté et détaillé, ton commentaire !
Quelques remarques supplémentaires ou réponses aux tiennes : j'ai oublié de dire que j'ai un peu de mal avec les récits à la première personne, parce que c'est souvent moins littéraire ou abouti sur le plan stylistique. Or, dans ce recueil, il n'y a que ça. D'ailleurs, quand je pense aux louanges de la quatrième de couverture... Pas possible, ils l'ont payé, le gus qui les a écrites...
Sinon, peut-être y a-t-il effectivement un problème de traduction (good girl : you read it in English ! :abj:), mais la V.O. n'a manifestement pas suffi à racheter le bouquin à tes yeux.
Pour "Moi et ma cheminée", je t'invite à la lire, si tes poils ne se hérissent pas à cette idée, parce que c'est encore la plus réussie, à mon sens, avec "La table de pommier", mais elle ne figure apparemment pas dans ta compil'.
Pour finir, je ne me souviens pas très bien de Moby Dick (lu il y a presque 30 ans...), si ce n'est que je l'avais apprécié, il me semble, mais peut-être avais-je sauté les longueurs. Je l'avais acheté en V.O. il y a quelques années, mais il est resté sagement dans ma bibli depuis. Peut-être pendant les vacances d'été...
Quelques remarques supplémentaires ou réponses aux tiennes : j'ai oublié de dire que j'ai un peu de mal avec les récits à la première personne, parce que c'est souvent moins littéraire ou abouti sur le plan stylistique. Or, dans ce recueil, il n'y a que ça. D'ailleurs, quand je pense aux louanges de la quatrième de couverture... Pas possible, ils l'ont payé, le gus qui les a écrites...
Sinon, peut-être y a-t-il effectivement un problème de traduction (good girl : you read it in English ! :abj:), mais la V.O. n'a manifestement pas suffi à racheter le bouquin à tes yeux.
Pour "Moi et ma cheminée", je t'invite à la lire, si tes poils ne se hérissent pas à cette idée, parce que c'est encore la plus réussie, à mon sens, avec "La table de pommier", mais elle ne figure apparemment pas dans ta compil'.
Pour finir, je ne me souviens pas très bien de Moby Dick (lu il y a presque 30 ans...), si ce n'est que je l'avais apprécié, il me semble, mais peut-être avais-je sauté les longueurs. Je l'avais acheté en V.O. il y a quelques années, mais il est resté sagement dans ma bibli depuis. Peut-être pendant les vacances d'été...
- ErgoDevin
Lisez Bartleby!!
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Pour le coup, vous ne me donnez pas envie de lire ce recueil...
C'était le message inutile du jour, sponsorisé par ma prof de littérature américaine de L3!
Pour le coup, vous ne me donnez pas envie de lire ce recueil...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
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