Ma proviseur ne veut pas que je reprenne le travail...

Bonjour,

Je suis actuellement en arrêt maladie pour anxiété suite à des problèmes avec l'une de mes classes. Je suis à demi-traitement depuis quelques jours.
Je comptais reprendre le travail en juin : élèves de CAP en stage, et les terminales ont le bac le 18. J'envisageais une reprise soit le 4, soit le 11. J'ai vu ce matin le médecin du rectorat qui m'a conseillé de reprendre le 11. Elle m'a aussi indiqué que pour obtenir un CLM ou un CLD, ce serait très difficile car ils sont accordés au compte-gouttes.
Bref... je viens d'avoir un mail de ma proviseur, disant que mon remplacement est prévu jusqu'à la fin de l'année et qu'il n'est pas envisageable qu'elle me laisse reprendre en charge une classe de son lycée, compte tenu de mon état de santé (état de santé qui ne l'a jamais émue alors que les problèmes ne datent pas d'hier). En conséquence, elle me dit que mes arrêts devront se prolonger jusqu'au 5 juillet inclus.
Sauf que : je suis déjà à demi-traitement, et qu'en plus j'ai les oraux du CAPES à passer le 3 et le 4. Ma proviseur peut-elle m'empêcher de reprendre ? je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas encore répondu à son mail car je suis très énervée et que je pourrais écrire des choses que je regretterais... choses que je lui dirai de préférence de vive voix.
Merci de votre aide.

Je ne comprends pas, ce n'est ni toi ni elle qui décide de la longeur d'un arrêt maladie, non? Si le tien prend fin, tu vas bosser...

Elle est bien gentille mais c'est elle qui va te le faire ton arrêt?

Elle n'a pas le droit de t'obliger à rester en arret maladie.
A ta place, je lui répondrais que "je reprendrai le travail le 11 juin puisque mon médecin estime que je suis en mesure de venir travailler et lui seul peut me fournir un arret si ce n'était pas le cas".
En tout cas, bon courage

De toute façon, je ne veux pas rester en arrêt. Je voulais même reprendre le 4 car je finis par avoir besoin de revoir un peu de monde... J'avais d'ailleurs convenu avec le médecin que je reprendrais dès que possible.
Le 11 juin, il n'y aura pas d'élèves en CAP (stage) et peu voire aucun en terminale (semaine de révisions).
Je pense qu'elle a fait un contrat jusqu'à la fin de l'année à mon remplaçant, sans attendre les arrêts maladie (le mien se termine aujourd'hui, je vais chez le médecin tout à l'heure le prolonger jusqu'au 8).
Je suis vraiment dégoûtée par son attitude. Elle a toujours eu l'air de traiter mes problèmes par-dessus la jambe, n'a jamais vu d'inconvénient à ce que je prenne les classes même après avoir signalé des comportements agressifs et dangereux, mais tout d'un coup, mon état de santé devient un argument... alors même que le médecin du rectorat n'a pas conclu à une incapacité de reprendre.

En conséquence, elle me dit que mes arrêts devront se prolonger jusqu'au 5 juillet inclus.

C'est au médecin et pas au cde de décider des arrêts ou des reprises de travail. Non mais oh

C'est bien pour ça que je souhaite bon courage. Ce qui me fait toujours réver, c'est la faculté de certaines personnes a s'octroyer des droits qu'elles n'ont pas pour montrer que ce sont les chefs ... C'est minable !

micaschiste a écrit:

En conséquence, elle me dit que mes arrêts devront se prolonger jusqu'au 5 juillet inclus.

C'est au médecin et pas au cde de décider des arrêts ou des reprises de travail. Non mais oh

+1

c'est vraiment charmant...

Tu es sûre de te barrer l'année pro ?
Alors je dirais "Merci pour votre avis. Je vais cependant me fier à l'avis de mon médecin, professionnel de santé, et reprendre le 11 juin."

Bon, je sors de chez le médecin. Je suis arrêtée jusqu'au 10, et le médecin m'a dit qu'elle seule décidait d'arrêter ou pas ! Elle a été outrée que la proviseur prétende dicter la durée des arrêts maladie...

Et oui, je me barre l'an prochain (mesure de carte) et ma pro aussi (retraite). Seule l'inspectrice restera... mais bon, si je reste PLP, je vais me prendre une inspection carabinée l'an prochain, alors je ne suis plus à ça près !

suite à une longue maladie, ma mère s'était un peu retrouvée dans ce cas ; en toute fin d'année, elle devait reprendre alors qu'une remplaçante était bien installée. En fait, son cde en avait tiré le meilleur parti : chacune avait une demi-classe! c'était cool, ma mère a pu reprendre doucement, et la collègue ne s'est pas sentie "spoiliée" de ses classes...elles tournaient sur les demi-classes. Mais ça peut être compliqué, là c'était facile par ce que les deux collègues se connaissaient bien.

je voudrais pas dire, mais ton cde, pas cool ! surtout pour ce qui va rester comme élèves quand tu va reprendre...

Tu la laisses paître, ta chef d'établissement. Si tu t'en vas l'an prochain et que tu peux l'ennuyer un peu pour deux ou trois semaines, ne te prive pas.

ll y en a un peu assez de cette sorte de gens attentistes, qui ne font pas leur boulot comme il faut et se défaussent sur autrui à longueur de temps
Ce n'est pas ton souci de savoir si elle a mal fait les papiers de la remplaçante en la prolongeant jusqu'à la fin de l'année, qu'elle s'assume.

On croit rêver...
Bon courage car quand tu vas revenir, elle va être encore plus charmante...

(Sinon, oui, pourquoi pas une co-intervention si ta remplaçante n'a pas d'autre remplacement ? Une collègue a fait ça cette année : quand la titulaire du poste est revenue, elles ont été en co-intervention pendant quelques semaines. Mais il faut bien s'entendre...)

micaschiste a écrit:

En conséquence, elle me dit que mes arrêts devront se prolonger jusqu'au 5 juillet inclus.

C'est au médecin et pas au cde de décider des arrêts ou des reprises de travail. Non mais oh

+ 1.

Les autres ont déjà tout dit, Kruella. Si tu dois reprendre le 10, tu te présentes à ton travail le 10, point. Mais à ta place, j'appellerais un syndicat pour savoir comment réagir le jour J si ton chef refuse de te confier tes classes. En termes de responsabilités, j'entends. Il faut que cela soit bien clair.

Non mais c'est dingue, ça!
C'est un peu tard pour qu'elle s'en mêle, et elle n'est pas toubib non plus!

V.Marchais a écrit:Les autres ont déjà tout dit, Kruella. Si tu dois reprendre le 10, tu te présentes à ton travail le 10, point. Mais à ta place, j'appellerais un syndicat pour savoir comment réagir le jour J si ton chef refuse de te confier tes classes. En termes de responsabilités, j'entends. Il faut que cela soit bien clair.

+1
Bon courage pour la reprise.

Je ne saurais dire mieux que les autres. Courage !

Kruella a écrit:Bonjour,

Je suis actuellement en arrêt maladie pour anxiété suite à des problèmes avec l'une de mes classes. Je suis à demi-traitement depuis quelques jours.
Je comptais reprendre le travail en juin : élèves de CAP en stage, et les terminales ont le bac le 18. J'envisageais une reprise soit le 4, soit le 11. J'ai vu ce matin le médecin du rectorat qui m'a conseillé de reprendre le 11. Elle m'a aussi indiqué que pour obtenir un CLM ou un CLD, ce serait très difficile car ils sont accordés au compte-gouttes.
Bref... je viens d'avoir un mail de ma proviseur, disant que mon remplacement est prévu jusqu'à la fin de l'année et qu'il n'est pas envisageable qu'elle me laisse reprendre en charge une classe de son lycée, compte tenu de mon état de santé (état de santé qui ne l'a jamais émue alors que les problèmes ne datent pas d'hier). En conséquence, elle me dit que mes arrêts devront se prolonger jusqu'au 5 juillet inclus. Sauf que : je suis déjà à demi-traitement, et qu'en plus j'ai les oraux du CAPES à passer le 3 et le 4. Ma proviseur peut-elle m'empêcher de reprendre ? je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas encore répondu à son mail car je suis très énervée et que je pourrais écrire des choses que je regretterais... choses que je lui dirai de préférence de vive voix.
Merci de votre aide.

Ell a raté son concours à la faculté de médecine ?

Argh a écrit:Ell a raté son concours à la faculté de médecine ?

Sinon, bon courage Kruella pour les qq semaines qu'il te restera avec cette harpie...

Eh bien... C'est en comparant que l'on mesure sa chance, bien souvent. Quels que soient ses défauts, jamais le nôtre n'irait te suggérer de ne pas revenir !

Je reprendrais comme si de rien n'était, et si elle refuse de te confier tes classes, eh bien tu restes dans l'établissement à ne rien faire. Elle trouvera très vite une solution m'est avis.

Sans compter qu'en congé jusqu'au 5 juillet alors que tu es déjà en demi-traitement...

Edit - Si c'est le médecin du rectorat qui conseille le 11, à plus forte raison, le CDE n'a rien à dire il me semble.

D'accord avec Axel. Je pense qu'elle spécule sur ton manque de confiance pour essayer de te forcer la main. C'est pour cela qu'elle prend les devants en te contactant alors qu'elle devrait attendre que tu lui fasses part de tes intentions. C'est ignoble de faire semblant de compatir dans le seul but de t'influencer. Courage ! Ne te laisse pas faire.

Après j'ai connu des "arrangements" : des collgues qu'on mettait sur d'autres postes, voir même d'autres fonctions..j'ai aussi connu une tzr remplaçant une prof de lycée en congé mater...à la fin du congé mater, elles ont permuté leurs affectations : la tzr a fini son année au lycée et la "titulaire" du poste en lycée pris le remplacement en collège de la tzr..(a priori moins de travail ? )..

Comme les autres, ta proviseur n'a pas à te dicter tes arrêts maladie. Si tu n'es plus arrêtée, tu y vas. Bon conseil d'en parler à un syndicat avant.

Les arrêtés d'affectation se calquent sur les arrêts (ici maladie) du remplacé donc ta remplacante a un arrêté jusqu'à la date de fin de ton dernier arrêt. Elle pipote quand elle dit que ta remplacante te remplace jusqu'à la fin de l'année. Et d'ailleurs c'est le rectorat qui se charge des papiers administratifs d'un remplacement. Pas la proviseur... La secrétaire se contente d'imprimer les docs.

Moi je remplace une collègue depuis novembre. Et bien j'ai eu des arrêtés au fil des arrêts de ma collègue. J'en suis à mon 5ème.

Je pense qu'elle tente de te faire peur pour que tu ne reviennes pas. Tu es titulaire de ton poste. Il est à toi. Ta collègue te remplace, c'est tout. Elle "bouche" une absence. Dit une TZR...

Bon courage à toi.