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- ErgoDevin
Le sujet avait été lancé pour un PP en classe de SEGPA : https://www.neoprofs.org/t48373-un-prof-principal-qui-suit-la-classe-segpa-tout-au-long-du-college?highlight=suivre+classe
J'en ouvre un autre et je vous explique.
Avec une collègue de lettres, nous avons évoqué l'idée de suivre une même classe de la 6ème à la 3ème avec une équipe globalement commune. Nous sommes dans un établissement où les enseignants sont renouvelés environ par tiers tous les ans (une 20aine de départs cette année, sur une 60aine de profs, c'était également le cas l'année dernière) mais certains qui ont demandé à rester seraient prêts à s'engager "pour voir". (Il nous manque SVT et techno - et encore, l'un des collègues de techno est intéressé mais il est contractuel donc pas sûr d'être là quatre ans.)
L'idée serait: une classe de 6ème, au hasard, qu'on garde jusqu'en 3ème, avec PP tournant. Comme on fonctionne en groupes de compétences en 4ème/3ème en anglais, ils changeraient de toute façon de prof d'anglais en 4ème/3ème (à supposer que le dispositif des groupes de compétences existe encore dans deux/trois ans ). Naturellement, il peut aussi y avoir des congés mater / des mutations.
C'est de toute façon une expérience...Nous aimerions savoir / observer si ça change quelque chose. Nous pouvons convaincre le CDE et la PA sur la base de deux ans (6ème / 5ème) avec un bilan à l'issue des deux premières années et ensuite...ben ensuite, on verra avec la nouvelle CDE et le nouveau PA. Je pense que pour l'instant, le CDE mettra un veto à l'idée des 4 ans.
Evidemment, nous pesons le pour et le contre - nous en avons discuté avec la PA et le CDE qui ont également des oppositions légitimes.
Les points négatifs que nous voyons:
- les élèves qui fonctionnent à l'affectif et qui ont les mêmes profs (ou presque) quatre ans de rang
- nous qui avons les mêmes élèves quatre ans de rang, y compris les pénibles (on fonctionne aussi pas mal à l'affectif :lol:)
- les élèves ne voient pas d'autres pédagogies que celles de leurs enseignants
Les points positifs que nous y trouvons:
- le suivi des élèves en très grande difficulté, assez présents dans nos classes (1/4 des élèves a au moins un an de retard à l'entrée en 6ème): pas besoin de courir après les papiers et les dossiers ou les enseignants de l'année passée s'ils sont toujours là, nous savons directement quoi mettre en place dès le premier jour de la rentrée + le fait que beaucoup n'ont pas beaucoup de stabilité
- l'orientation: dès la 6ème, nous pourrions commencer à envisager d'en parler en ATP, puis lors de la semaine du PDMF en 4ème et avoir suivi les élèves fait qu'on les connaît mieux pour les 3/4 orientations en prépa-pro que nous avons par classe de 4ème
- certains élèves difficiles ne posent pas de problèmes avec des enseignants qu'ils ont déjà eus (évidemment, ce n'est pas une loi)
- d'un point de vue pédagogique, je ne peux parler que pour le français et l'anglais: ma collègue me disait que ça permettrait de garder un classeur et d'y ajouter des choses au fur et à mesure (on sait aussi ce qu'on a fait avec eux, pour le coup). Moi, j'y vois un avantage certain: je peux gérer ma progression à mon rythme, sans suivre rigoureusement l'approche actionnelle et ça n'embêtera pas le collègue qui les aura ensuite...
- idée de mettre au point des binômes d'élèves pour gérer les absences (très nombreuses)
C'est un projet qui a l'air de coincer beaucoup et j'admets que je ne comprends pas trop pourquoi. Les élèves ont quand même des enseignants différents. J'ai eu dans un petit collège la même prof de maths et le même prof d'EPS trois ans de rang et j'étais quasiment dans la même classe (un ou deux redoublements ou déménagements) et j'ai adoré...Après, je conçois les problèmes que ça peut poser en cas de gros gros conflit avec un élève. Mais est-ce si fréquent ? Si je prends mes élèves les plus difficiles de cette année, ça ne me dérangerait pas de les avoir encore une année...je sais comment ils fonctionnent. Ca devient problématique si ça bloque l'élève envers la matière, ça, je le reconnais... Par exemple, j'ai eu la même prof de SVT quatre ans et bon...on n'a pas fait beaucoup de SVT pour tout un tas de raisons mais ça ne m'a pas bloquée envers les SVT.
Mais puisque c'est une idée d'expérience... ? Est-ce que certains ont déjà tenté l'expérience ? Eu des retours de ce genre d'expérience ? Voient d'autres points positifs ou négatifs ?
J'en ouvre un autre et je vous explique.
Avec une collègue de lettres, nous avons évoqué l'idée de suivre une même classe de la 6ème à la 3ème avec une équipe globalement commune. Nous sommes dans un établissement où les enseignants sont renouvelés environ par tiers tous les ans (une 20aine de départs cette année, sur une 60aine de profs, c'était également le cas l'année dernière) mais certains qui ont demandé à rester seraient prêts à s'engager "pour voir". (Il nous manque SVT et techno - et encore, l'un des collègues de techno est intéressé mais il est contractuel donc pas sûr d'être là quatre ans.)
L'idée serait: une classe de 6ème, au hasard, qu'on garde jusqu'en 3ème, avec PP tournant. Comme on fonctionne en groupes de compétences en 4ème/3ème en anglais, ils changeraient de toute façon de prof d'anglais en 4ème/3ème (à supposer que le dispositif des groupes de compétences existe encore dans deux/trois ans ). Naturellement, il peut aussi y avoir des congés mater / des mutations.
C'est de toute façon une expérience...Nous aimerions savoir / observer si ça change quelque chose. Nous pouvons convaincre le CDE et la PA sur la base de deux ans (6ème / 5ème) avec un bilan à l'issue des deux premières années et ensuite...ben ensuite, on verra avec la nouvelle CDE et le nouveau PA. Je pense que pour l'instant, le CDE mettra un veto à l'idée des 4 ans.
Evidemment, nous pesons le pour et le contre - nous en avons discuté avec la PA et le CDE qui ont également des oppositions légitimes.
Les points négatifs que nous voyons:
- les élèves qui fonctionnent à l'affectif et qui ont les mêmes profs (ou presque) quatre ans de rang
- nous qui avons les mêmes élèves quatre ans de rang, y compris les pénibles (on fonctionne aussi pas mal à l'affectif :lol:)
- les élèves ne voient pas d'autres pédagogies que celles de leurs enseignants
Les points positifs que nous y trouvons:
- le suivi des élèves en très grande difficulté, assez présents dans nos classes (1/4 des élèves a au moins un an de retard à l'entrée en 6ème): pas besoin de courir après les papiers et les dossiers ou les enseignants de l'année passée s'ils sont toujours là, nous savons directement quoi mettre en place dès le premier jour de la rentrée + le fait que beaucoup n'ont pas beaucoup de stabilité
- l'orientation: dès la 6ème, nous pourrions commencer à envisager d'en parler en ATP, puis lors de la semaine du PDMF en 4ème et avoir suivi les élèves fait qu'on les connaît mieux pour les 3/4 orientations en prépa-pro que nous avons par classe de 4ème
- certains élèves difficiles ne posent pas de problèmes avec des enseignants qu'ils ont déjà eus (évidemment, ce n'est pas une loi)
- d'un point de vue pédagogique, je ne peux parler que pour le français et l'anglais: ma collègue me disait que ça permettrait de garder un classeur et d'y ajouter des choses au fur et à mesure (on sait aussi ce qu'on a fait avec eux, pour le coup). Moi, j'y vois un avantage certain: je peux gérer ma progression à mon rythme, sans suivre rigoureusement l'approche actionnelle et ça n'embêtera pas le collègue qui les aura ensuite...
- idée de mettre au point des binômes d'élèves pour gérer les absences (très nombreuses)
C'est un projet qui a l'air de coincer beaucoup et j'admets que je ne comprends pas trop pourquoi. Les élèves ont quand même des enseignants différents. J'ai eu dans un petit collège la même prof de maths et le même prof d'EPS trois ans de rang et j'étais quasiment dans la même classe (un ou deux redoublements ou déménagements) et j'ai adoré...Après, je conçois les problèmes que ça peut poser en cas de gros gros conflit avec un élève. Mais est-ce si fréquent ? Si je prends mes élèves les plus difficiles de cette année, ça ne me dérangerait pas de les avoir encore une année...je sais comment ils fonctionnent. Ca devient problématique si ça bloque l'élève envers la matière, ça, je le reconnais... Par exemple, j'ai eu la même prof de SVT quatre ans et bon...on n'a pas fait beaucoup de SVT pour tout un tas de raisons mais ça ne m'a pas bloquée envers les SVT.
Mais puisque c'est une idée d'expérience... ? Est-ce que certains ont déjà tenté l'expérience ? Eu des retours de ce genre d'expérience ? Voient d'autres points positifs ou négatifs ?
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MarieLNeoprof expérimenté
Classe bilangue : le même professeur d'allemand pendant 4 ans.
Résultat : le principal insiste pour que nous ne suivions pas les classes plus de deux ans.
Personnellement, je ne trouve pas que les avantages l'emportent. Changer de méthode, d'enseignant, se confronter à d'autres personnalités, d'autres façons de faire cours, d'autres relations enseignant/élève, cela me paraît nettement plus formateur.
Résultat : le principal insiste pour que nous ne suivions pas les classes plus de deux ans.
Personnellement, je ne trouve pas que les avantages l'emportent. Changer de méthode, d'enseignant, se confronter à d'autres personnalités, d'autres façons de faire cours, d'autres relations enseignant/élève, cela me paraît nettement plus formateur.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- ProvenceEnchanteur
Axel a écrit:
Personnellement, je ne trouve pas que les avantages l'emportent. Changer de méthode, d'enseignant, se confronter à d'autres personnalités, d'autres façons de faire cours, d'autres relations enseignant/élève, cela me paraît nettement plus formateur.
+1
C'est aussi très mal préparer les élèves à ce qui va suivre: des professeurs totalement nouveaux au lycée. Et puis quel ennui, pour le professeur comme pour les élèves, de voir toujours les mêmes têtes...
- MéréthideHabitué du forum
Jamais tenté (ma première année^^) mais ma collègue de maths du lycée tech a les 2nd, 1er et Tle et pour elle c'est un véritable régal. Elle peut gérer son programme au mieux suivant le profil des élèves et la préparation du bac ST2S.
Et même si je sais qu'elle aimerai me passer l'an prochain l'une des futurs Tle de la rentrée prochaine (la CDE ne veut pas !) elle a toujours de bons retours de la part des élèves en sortie d'épreuve.
En tout cas, si vous commencez dès la 6eme ... Y a interet que quasi toutes les compétences soient validés pour vos sortant 4ème qui se réorientent ^^
Bon courage en tout cas !
Et même si je sais qu'elle aimerai me passer l'an prochain l'une des futurs Tle de la rentrée prochaine (la CDE ne veut pas !) elle a toujours de bons retours de la part des élèves en sortie d'épreuve.
En tout cas, si vous commencez dès la 6eme ... Y a interet que quasi toutes les compétences soient validés pour vos sortant 4ème qui se réorientent ^^
Bon courage en tout cas !
- BritLétyHabitué du forum
Quand j'étais collégienne, je suis restée dans la même classe en 4ème et en 3ème, classe à option, donc tous les élèves avec les mêmes options dans la même classe.
Je détestais ma classe de 4ème, j'ai donc détesté ma classe de 3ème, et ça a été vraiment 2 années vraiment très dures pour moi d'autant que mon sentiment était réciproque. Et le passage en 2nde a été un vrai soulagement...
Si j'était restée pendant 4 ans dans la même classe, je crois que j'aurais pété un câble.
Tout ça pour dire qu'il faut aussi prendre en compte les élèves. On peut avoir une très bonne classe au point de vue travail/discipline, mais avec une ambiance de groupe m*rdique.
Je détestais ma classe de 4ème, j'ai donc détesté ma classe de 3ème, et ça a été vraiment 2 années vraiment très dures pour moi d'autant que mon sentiment était réciproque. Et le passage en 2nde a été un vrai soulagement...
Si j'était restée pendant 4 ans dans la même classe, je crois que j'aurais pété un câble.
Tout ça pour dire qu'il faut aussi prendre en compte les élèves. On peut avoir une très bonne classe au point de vue travail/discipline, mais avec une ambiance de groupe m*rdique.
- InvitéMAFidèle du forum
Je suis les élèves sur 4 ans (pas le choix, seule dans ma matière) et ça pose problème. Le principal problème: la lassitude qui s'installe, donc la perte de motivation. On a beau essayer de varier les approches, on reste soi-même. Il y a des élèves qui en sont très contents, ça les rassure - mais comme cela a déjà été évoqué plus haut, il vaut mieux qu'ils apprennent à s'adapter.
- ErgoDevin
La question de l'adaptation revient tout le temps, ça fait aussi partie de nos arguments (mais pas forcément un argument contre, d'ailleurs). J'ai une vraie question en retour: pourquoi ?
Ils ont de toute façon 7/8 profs différents, donc 7/8 personnalités différentes. Pourquoi est-ce que cette idée qu'il faut s'adapter revient tout le temps, si ce n'est par habitude ?
Après oui, un gamin qui est vraiment mal dans la classe, ce sera quelque chose à voir.
Je ne suis pas spécialement d'accord avec le fait que ce soit mal préparer les élèves à ce qui va suivre, parce que si on part par là, il faudrait changer le primaire. Or, les élèves s'adaptent relativement bien au collège, dans l'ensemble. Et que même avec une même équipe enseignante (qui, dans mon collège, ne sera jamais 100% la même pendant 4 ans, faut pas rêver), ils ont plusieurs enseignants différents, donc plusieurs personnalités en face d'eux. En tant que PP, cette année, j'ai pu voir qu'un même gamin n'était pas du tout pareil selon les cours et que la classe même changeait selon les cours.
L'ennui, je ne sais pas...les gamins changent et nous aussi en 4 ans.
Les compétences... :lol: C'est dur de ne pas les valider aujourd'hui...la réussite au brevet écrit dans mon collège est d'environ 30 %. On monte à 60% par le contrôle continu. Pourtant, la plupart des élèves valident leur socle...et pas forcément de leur fait.
Bon...tout ça rejoint nos propres objections, cela dit.
Ils ont de toute façon 7/8 profs différents, donc 7/8 personnalités différentes. Pourquoi est-ce que cette idée qu'il faut s'adapter revient tout le temps, si ce n'est par habitude ?
Après oui, un gamin qui est vraiment mal dans la classe, ce sera quelque chose à voir.
Je ne suis pas spécialement d'accord avec le fait que ce soit mal préparer les élèves à ce qui va suivre, parce que si on part par là, il faudrait changer le primaire. Or, les élèves s'adaptent relativement bien au collège, dans l'ensemble. Et que même avec une même équipe enseignante (qui, dans mon collège, ne sera jamais 100% la même pendant 4 ans, faut pas rêver), ils ont plusieurs enseignants différents, donc plusieurs personnalités en face d'eux. En tant que PP, cette année, j'ai pu voir qu'un même gamin n'était pas du tout pareil selon les cours et que la classe même changeait selon les cours.
L'ennui, je ne sais pas...les gamins changent et nous aussi en 4 ans.
Les compétences... :lol: C'est dur de ne pas les valider aujourd'hui...la réussite au brevet écrit dans mon collège est d'environ 30 %. On monte à 60% par le contrôle continu. Pourtant, la plupart des élèves valident leur socle...et pas forcément de leur fait.
Bon...tout ça rejoint nos propres objections, cela dit.
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- ProvenceEnchanteur
BritLéty a écrit:Quand j'étais collégienne, je suis restée dans la même classe en 4ème et en 3ème, classe à option, donc tous les élèves avec les mêmes options dans la même classe.
Je détestais ma classe de 4ème, j'ai donc détesté ma classe de 3ème, et ça a été vraiment 2 années vraiment très dures pour moi d'autant que mon sentiment était réciproque. Et le passage en 2nde a été un vrai soulagement...
Si j'était restée pendant 4 ans dans la même classe, je crois que j'aurais pété un câble.
Tout ça pour dire qu'il faut aussi prendre en compte les élèves. On peut avoir une très bonne classe au point de vue travail/discipline, mais avec une ambiance de groupe m*rdique.
Ça me rappelle ma propre expérience. Quelle horreur...
- MarieLNeoprof expérimenté
Ergo, s'adapter au professeur (ou aux élèves) me semble important, non par habitude, mais pour le rapport avec la matière.
Si je n'avais connu que mon prof de 5°, j'aurais détesté le français à tout jamais !
Je ne comprends pas ton allusion au primaire, il est bien rare de voir un PE garder la même classe deux ans de suite.
Si je n'avais connu que mon prof de 5°, j'aurais détesté le français à tout jamais !
Je ne comprends pas ton allusion au primaire, il est bien rare de voir un PE garder la même classe deux ans de suite.
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- InvitéMAFidèle du forum
@Ergo: oui, au fond tu as raison, ils changent beaucoup de profs, c'est certain, et ils apprennent à s'adapter, même s'ils ont un, deux ou trois profs qui les suivent au collège.
Le principal problème, c'est cette lassitude qui s'installe. Ceci-dit, je ne sais pas si cela tient au fait qu'ils voient pendant 4 ans ma tête, ou si c'est simplement lié à l'entrée dans l'adolescence et la fatigue et/et mauvaise volonté qui va avec pour certains d'entre eux!
Le principal problème, c'est cette lassitude qui s'installe. Ceci-dit, je ne sais pas si cela tient au fait qu'ils voient pendant 4 ans ma tête, ou si c'est simplement lié à l'entrée dans l'adolescence et la fatigue et/et mauvaise volonté qui va avec pour certains d'entre eux!
- eliamEsprit éclairé
Tout à fait d'accord. De plus, les élèves évoluent de la sixième à la troisième et, ce qui peut sembler aujourd'hui une bonne idée peut, à terme, devenir un enfer autant pour les profs que pour les élèves.Provence a écrit:Axel a écrit:
Personnellement, je ne trouve pas que les avantages l'emportent. Changer de méthode, d'enseignant, se confronter à d'autres personnalités, d'autres façons de faire cours, d'autres relations enseignant/élève, cela me paraît nettement plus formateur.
+1
C'est aussi très mal préparer les élèves à ce qui va suivre: des professeurs totalement nouveaux au lycée. Et puis quel ennui, pour le professeur comme pour les élèves, de voir toujours les mêmes têtes...
- ErgoDevin
En fait, je crois que je viens de mettre le doigt sur ce qui me dérange avec cet argument. C'est qu'il n'est valable que pour les matières à fort taux horaire.Axel a écrit:Ergo, s'adapter au professeur (ou aux élèves) me semble important, non par habitude, mais pour le rapport avec la matière.
J'ai eu le même prof d'EPS trois ans, la même prof de SVT 4 ans, le même prof de techno 4 ans etc. et je ne déteste pas pour autant l'EPS, les SVT et la techno. Peut-être que certains les détestent par conséquent, mais là non plus, ce n'est pas une loi.
Quand je parlais d'habitude, je parlais du fait que c'est une habitude, en France, de changer d'enseignants quasiment tous les ans au collège ou au lycée. Ce n'est pas le cas dans tous les pays, sans que ça empêche l'insertion ou autre chose des élèves. Je sais, ce ne sont pas les mêmes cultures.
Pour le primaire, c'est l'idée qu'un seul enseignant fasse toutes les matières: ça n'empêche pas les élèves de s'adapter ensuite au fait que ça change selon la matière au collège et ne pas avoir aimé leur instit de CE2 ne les a pas complètement fermés à toutes les matières (je sais, pas la même durée).
Pour la lassitude que tu évoques, MarieAnne...bonne question...
En fait, les arguments qui reviennent sont toujours regroupés sous une question d'affectif. Or notre idée se pose plutôt sur le plan méthodologique...
On ne sait pas si c'est une bonne idée. :lol: Mais on ne peut pas non plus savoir si c'est une mauvaise idée sans l'avoir essayée et fait un bilan ensuite. Je voulais juste voir s'il y avait d'autres arguments que ceux dont on a déjà pas mal discuté, entre nous, et avec Mme PA.eliam a écrit:
Tout à fait d'accord. De plus, les élèves évoluent de la sixième à la troisième et, ce qui peut sembler aujourd'hui une bonne idée peut, à terme, devenir un enfer autant pour les profs que pour les élèves.
L'idée n'étant évidemment pas d'annoncer un plan pré-établi. D'où le fait de commencer pour voir sur 6ème - 5ème et de laisser tomber ensuite s'il le faut. Ce ne serait pas quelque chose d'officiel, ni de figé, d'ailleurs. Comme je l'ai dit, ils changeront forcément d'enseignant d'anglais en 4ème et en 3ème et il est très probable que dans les personnes qui ont donné un accord de principe, certaines auront muté d'ici là.
Edit: j'ajoute aussi que pour la question du lycée, la moitié de nos élèves ne vont pas en lycée général de toute façon. Et étant donné nos résultats, je pense que nous voulons aussi voir si une autre méthode change les choses ou pas.
- MalagaModérateur
Pour ma part, je n'aimerais pas faire partie de ce dispositif car avoir le même élève pendant 4 ans me parait très long. Je trouve que deux ans de suite, c'est le maximum. Cela fait du bien de changer, tant au professeur qu'à l'élève. Maintenant, si vous êtes une équipe volontaire, pourquoi pas essayer.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- InvitéInvité
Je n'y vois pas vraiment d'avantages pour les élèves.
Il y a de grandes "chances" pour qu'ils se tapent les mêmes profs d'éducation musicale, art plastique, physique et SVT pendent leurs années collège. Autant profiter des matières où le nombre de profs est plus important pour qu'ils changent.
Tous les élèves ont le droit de profiter des aptitudes de chaque profs : si c'est un "bon" prof, tout le monde en profite, si c'est un "mauvais" prof, il ne "sévit" qu'une année...
Il y a de grandes "chances" pour qu'ils se tapent les mêmes profs d'éducation musicale, art plastique, physique et SVT pendent leurs années collège. Autant profiter des matières où le nombre de profs est plus important pour qu'ils changent.
Tous les élèves ont le droit de profiter des aptitudes de chaque profs : si c'est un "bon" prof, tout le monde en profite, si c'est un "mauvais" prof, il ne "sévit" qu'une année...
- DicloniaExpert
Bonsoir...
L'idée est séduisante mais la pratique ?
Si on parle des horaires, les élèves m'ont 5h par semaine..
Certains n'ont qu'une envie : ne plus me voir.
Le hasard a fait que j'ai eu une élève, toute sa scolarité au collège, alors que j'avais demandé aux pp de faire attention , que je ne voulais pas l'avoir en 3ème.
Mais ma demande a été oubliée...
C'était une élève très gentille, pas de problème, mais elle n'avait eu que moi depuis la 6ème, et donc, que ma façon d'enseigner, de gérer une classe..
En seconde, elle est venue nous faire coucou et m'a confié être perdue.. elle a eu du mal à s'adapter... mais elle y est parvenue !
Ensuite, vouloir les suivre pour mieux les aider, j'adhère à l'idée !
L'idée est séduisante mais la pratique ?
Si on parle des horaires, les élèves m'ont 5h par semaine..
Certains n'ont qu'une envie : ne plus me voir.
Le hasard a fait que j'ai eu une élève, toute sa scolarité au collège, alors que j'avais demandé aux pp de faire attention , que je ne voulais pas l'avoir en 3ème.
Mais ma demande a été oubliée...
C'était une élève très gentille, pas de problème, mais elle n'avait eu que moi depuis la 6ème, et donc, que ma façon d'enseigner, de gérer une classe..
En seconde, elle est venue nous faire coucou et m'a confié être perdue.. elle a eu du mal à s'adapter... mais elle y est parvenue !
Ensuite, vouloir les suivre pour mieux les aider, j'adhère à l'idée !
- ProvenceEnchanteur
C'est que nous ne sommes pas des machines, et nos élèves non plus. On ne peut pas faire abstraction des sentiments des uns et des autres.Ergo a écrit:En fait, les arguments qui reviennent sont toujours regroupés sous une question d'affectif. Or notre idée se pose plutôt sur le plan méthodologique...
Il m'est arrivé de suivre certains élèves sur plusieurs années. Certains ont apprécié la situation, d'autres n'avaient qu'une hâte: ne plus voir ma trombine. Pas idéal pour les faire progresser...On ne sait pas si c'est une bonne idée. :lol: Mais on ne peut pas non plus savoir si c'est une mauvaise idée sans l'avoir essayée et fait un bilan ensuite. Je voulais juste voir s'il y avait d'autres arguments que ceux dont on a déjà pas mal discuté, entre nous, et avec Mme PA.
Cette moitié d'élèves allant au lycée général ne doit pas forcément être négligée. Et ceux qui iront en lycée professionnel devront également s'adapter.Edit: j'ajoute aussi que pour la question du lycée, la moitié de nos élèves ne vont pas en lycée général de toute façon.
Pensez-vous mettre les parents d'élèves au courant de ce projet?
- ErgoDevin
Pour l'instant, ce n'est bien sûr qu'un projet: nous pesons le pour et le contre et nous verrons à la fin, lors de notre "rédaction" du projet si le pour l'emporte sur le contre.
Il faut voir également qu'une fois de plus, c'est surtout aux élèves les plus difficiles que nous pensons. Ma collègue a un élève de 5ème cette année que j'ai eu en classe relais. Elle n'a aucun problème avec lui: elle était sa PP l'an dernier. En revanche, il est exclu de tous les autres cours, environ une fois par jour. Mais peut-être qu'avec un autre élève auquel je pense, ce genre de projet est voué à l'échec. Le problème, c'est que de toute façon, tel que ces deux gamins-là sont partis, leur scolarité est vouée à l'échec.
C'est bien aussi tout le problème de ce projet: il se fonde sur nos élèves les plus en difficulté, pas sur les autres...(mais comme beaucoup de dispositifs au collège parce que les faits et les chiffres font que..., le reste se fait dans les classes.)
Il ne s'agit évidemment pas de négliger qui que ce soit mais de partir du constat que trop peu de nos élèves atteignent le lycée général et trop peu s'en sortent ensuite, que ce soit en lycée général ou en CAP parce que la plupart des orientations se font par défaut. Quand on interroge les élèves sur ce que font leurs grands frères ou grandes soeurs, il faut parfois être bien accroché... Quelque chose bloque - alors, ce ne sont pas les méthodes de travail, bien sûr, trop de choses entrent en ligne de compte. Mais s'il y avait une chance, même minime, d'en sauver davantage avec cette expérience, on aimerait la tenter.
Maintenant, cela soulève évidemment plusieurs choses :
- avoir l'accord du chef actuel, sur deux ans (loin d'être gagné)
- avoir l'accord de la nouvelle chef, car rien ne pourra se faire sans son accord
- être flexible: nous sommes conscients que sur une année, voire deux ans, nous pouvons nous rendre compte que ça ne marchera pas parce que ça se passe très mal avec tel ou tel élève (et quand je dis très mal, je me comprends) ou que tel ou tel élève ne doit absolument pas demeurer dans cette classe avec ces autres élèves (petite pensée pour la gamine à qui le chef a dit de rester chez elle pour des questions de sécurité), donc il ne servira à rien d'être borné
- en parler aux parents, oui (parce que ça soulève aussi des questions sur le matériel etc.) tout en insistant bien sur le fait que si ça se faisait (et c'est un grand SI, pour l'instant), ça ne serait pas définitif.
Après, nos parents n'appellent pas pour que leur enfant n'ait pas tel ou tel enseignant...pour la plupart, ils ne savent pas qui sont les enseignants de leurs enfants. Ce n'est pas une raison, hein, mais c'est un contexte...et vu leur contexte à eux, nos gamins sont doués en adaptation...juste pas en adaptation au système scolaire français.
Mais oui...on ne pourra pas résoudre l'incompatibilité d'humeurs. Et là, ce serait idiot d'être dogmatique et de vouloir poursuivre à tout prix.
Il faut voir également qu'une fois de plus, c'est surtout aux élèves les plus difficiles que nous pensons. Ma collègue a un élève de 5ème cette année que j'ai eu en classe relais. Elle n'a aucun problème avec lui: elle était sa PP l'an dernier. En revanche, il est exclu de tous les autres cours, environ une fois par jour. Mais peut-être qu'avec un autre élève auquel je pense, ce genre de projet est voué à l'échec. Le problème, c'est que de toute façon, tel que ces deux gamins-là sont partis, leur scolarité est vouée à l'échec.
C'est bien aussi tout le problème de ce projet: il se fonde sur nos élèves les plus en difficulté, pas sur les autres...(mais comme beaucoup de dispositifs au collège parce que les faits et les chiffres font que..., le reste se fait dans les classes.)
Il ne s'agit évidemment pas de négliger qui que ce soit mais de partir du constat que trop peu de nos élèves atteignent le lycée général et trop peu s'en sortent ensuite, que ce soit en lycée général ou en CAP parce que la plupart des orientations se font par défaut. Quand on interroge les élèves sur ce que font leurs grands frères ou grandes soeurs, il faut parfois être bien accroché... Quelque chose bloque - alors, ce ne sont pas les méthodes de travail, bien sûr, trop de choses entrent en ligne de compte. Mais s'il y avait une chance, même minime, d'en sauver davantage avec cette expérience, on aimerait la tenter.
Maintenant, cela soulève évidemment plusieurs choses :
- avoir l'accord du chef actuel, sur deux ans (loin d'être gagné)
- avoir l'accord de la nouvelle chef, car rien ne pourra se faire sans son accord
- être flexible: nous sommes conscients que sur une année, voire deux ans, nous pouvons nous rendre compte que ça ne marchera pas parce que ça se passe très mal avec tel ou tel élève (et quand je dis très mal, je me comprends) ou que tel ou tel élève ne doit absolument pas demeurer dans cette classe avec ces autres élèves (petite pensée pour la gamine à qui le chef a dit de rester chez elle pour des questions de sécurité), donc il ne servira à rien d'être borné
- en parler aux parents, oui (parce que ça soulève aussi des questions sur le matériel etc.) tout en insistant bien sur le fait que si ça se faisait (et c'est un grand SI, pour l'instant), ça ne serait pas définitif.
Après, nos parents n'appellent pas pour que leur enfant n'ait pas tel ou tel enseignant...pour la plupart, ils ne savent pas qui sont les enseignants de leurs enfants. Ce n'est pas une raison, hein, mais c'est un contexte...et vu leur contexte à eux, nos gamins sont doués en adaptation...juste pas en adaptation au système scolaire français.
Mais oui...on ne pourra pas résoudre l'incompatibilité d'humeurs. Et là, ce serait idiot d'être dogmatique et de vouloir poursuivre à tout prix.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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- ProvenceEnchanteur
Du coup, si j'ai bien compris, ce serait une classe pour élèves presque en décrochage, c'est ça? Ou bien cette classe aurait un profil lambda?
- mfloNiveau 10
Je ne peux apporter que mon expérience récente du primaire.
Je suis depuis trois ans dans une toute petite école de deux classes. On se partage les enfants de 3 à 10 ans. Selon les effectifs, on garde donc les mêmes élèves 4 ou 5 ans.
Les inconvénients soulevés jusque ici sont réels : lassitude des deux côtés, danger de n'avoir qu'une méthode et une manière de travailler pendant plusieurs années.
Mais il y a aussi des avantages : on connaît parfaitement les enfants qu'on voit évoluer d'année en année.
Comme on sait exactement ce qu'ils ont fait du programme et quel est leur niveau, on gagne beaucoup de temps dans l'organisation des apprentissages.
Et comme disait ma collègue qui a fonctionné comme ça plus de trente ans, quand il y a un problème, on ne peut pas se dire qu'on refilera le bébé à la collègue l'année suivante, alors on est obligé de le résoudre tour de suite.
Difficile de trancher entre les avantages et les inconvénients, mais l'expérience peut être intéressante... Bon courage.
Je suis depuis trois ans dans une toute petite école de deux classes. On se partage les enfants de 3 à 10 ans. Selon les effectifs, on garde donc les mêmes élèves 4 ou 5 ans.
Les inconvénients soulevés jusque ici sont réels : lassitude des deux côtés, danger de n'avoir qu'une méthode et une manière de travailler pendant plusieurs années.
Mais il y a aussi des avantages : on connaît parfaitement les enfants qu'on voit évoluer d'année en année.
Comme on sait exactement ce qu'ils ont fait du programme et quel est leur niveau, on gagne beaucoup de temps dans l'organisation des apprentissages.
Et comme disait ma collègue qui a fonctionné comme ça plus de trente ans, quand il y a un problème, on ne peut pas se dire qu'on refilera le bébé à la collègue l'année suivante, alors on est obligé de le résoudre tour de suite.
Difficile de trancher entre les avantages et les inconvénients, mais l'expérience peut être intéressante... Bon courage.
- AevinHabitué du forum
Salut Ergo,
Je trouve votre projet très bien. J'ai été pendant quelque temps dans mon lycée le seul prof dans ma matière. Normalement l'année de 2nde allait bien, sans plus, tandis que la 1ère et la Terminale se sont toujours mieux passées parce que nous nous connaissions déjà.
Il y a bien sûr toujours des élèves avec lesquels ça ne se passe pas bien, mais je pense que le bénéfice l'emporte.
En revanche, je ne comprends pas pourquoi le CE devrait s'y opposer...
Je trouve votre projet très bien. J'ai été pendant quelque temps dans mon lycée le seul prof dans ma matière. Normalement l'année de 2nde allait bien, sans plus, tandis que la 1ère et la Terminale se sont toujours mieux passées parce que nous nous connaissions déjà.
Il y a bien sûr toujours des élèves avec lesquels ça ne se passe pas bien, mais je pense que le bénéfice l'emporte.
En revanche, je ne comprends pas pourquoi le CE devrait s'y opposer...
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- DhaiphiGrand sage
Ce genre de "problèmes" sont rarement solubles, d'où l'intérêt de pouvoir "refiler le bébé à la collègue l'année suivante". :lol:mflo a écrit:Et comme disait ma collègue qui a fonctionné comme ça plus de trente ans, quand il y a un problème, on ne peut pas se dire qu'on refilera le bébé à la collègue l'année suivante, alors on est obligé de le résoudre tour de suite.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
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J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- mfloNiveau 10
Mais oui Dhaiphi, je sais, on ne changera pas un crétin en génie.
En revanche, on peut, on doit faire progresser chacun à son maximum, redonner confiance, bref, améliorer l'existant.
En revanche, on peut, on doit faire progresser chacun à son maximum, redonner confiance, bref, améliorer l'existant.
- ErgoDevin
Profil lambda, une des classes de 6ème sans sélectionner les élèves.Provence a écrit:Du coup, si j'ai bien compris, ce serait une classe pour élèves presque en décrochage, c'est ça? Ou bien cette classe aurait un profil lambda?
Par exemple, dans ma classe de 6ème de cette année, sur 21 élèves, il y a trois propositions de redoublement dont un absentéiste signalé comme tel, une réorientation segpa, une interrogation sur une réorientation en ITEP. Et c'est une classe considérée comme une "bonne" classe. :shock:
Moyennes de la classe au 3ème trimestre: 14,49 en EPS, 14,79 en Arts Plastiques, 15,48 en Education Musicale, 12,28 en Anglais (et encore, ils ont à peine 10 à l'écrit), 9,9 en Français, 11,6 en HG, 8,91 en Maths, 15,28 en SVT, 13,26 en Technologie. (Et 16, en note de vie scolaire, ce qui d'ailleurs n'est pas très glorieux non plus - mais la plupart perdent des points en absences et retards non justifiés.)
Si je compare avec mes deux 6ème de l'année dernière, c'est effrayant... (12 en Anglais, en 6ème, il faut le faire...j'ai même refait faire des devoirs à l'identique à une semaine d'intervalle...) Ah, et ces moyennes sont plus élevées que celles du 2ème trimestre...
Des élèves décrocheurs, hélas, on en a un certain nombre par niveau...donc les regrouper...
Au collège, nous sommes à plus de 7% d'absentéistes (ça a baissé de moitié par rapport à il y a 5 ans) et de ce que j'ai pu lire dans les textes quand j'ai fait des recherches, c'est apparemment énorme pour un collège.
Aevin: si c'est un projet pédagogique, le chef peut s'y opposer, je suppose...ce n'est pas dans le projet d'établissement, tout ça...
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- juniorNiveau 6
Je comprends l'idée du projet mais j'ai du mal à voir comment peut se faire la miseen oeuvre. En effet, en 4 ans, les cohorte d'élèves peuvent varier et il est possible que la classe de départ subisse de fortes modifications au vue des arrivées et départs d'autres élèves.
De plus, choisir une classe de 6° au hasard me pose trois problèmes. Le premier est le groupe classe en lui-même. Il est possible que la classe en question soit une classe avec beaucoup de dysfonctionnements. Il peut être un peu rude de la maintenir sur 4 ans. De la même manière, les autres classes de 6° auront peut-etre besoin elles-aussi d'être ventillées et du coup il faudra bouger tout le niveau pour "survivre".
Deuxièmement, ce projet est semble-t-il intéressant pour des élèves en difficulté ou difficiles. Ne serait-il pas plus pertinent de cnstituer une classe à partir de la 5° avec des élèves que vous connaissez et qui pourrait être maintenu jusqu'en 3° ?
Enfin, les options peuvent vous poser géner au maintien de la classe : latin, élèves n'ayant pas la même première langue vivante, DP3.
Personnellement, je ne serai pas très emballé par ce type de projet mais je suis curieux de connaître les résultats d'une telle expérimentation.
De plus, choisir une classe de 6° au hasard me pose trois problèmes. Le premier est le groupe classe en lui-même. Il est possible que la classe en question soit une classe avec beaucoup de dysfonctionnements. Il peut être un peu rude de la maintenir sur 4 ans. De la même manière, les autres classes de 6° auront peut-etre besoin elles-aussi d'être ventillées et du coup il faudra bouger tout le niveau pour "survivre".
Deuxièmement, ce projet est semble-t-il intéressant pour des élèves en difficulté ou difficiles. Ne serait-il pas plus pertinent de cnstituer une classe à partir de la 5° avec des élèves que vous connaissez et qui pourrait être maintenu jusqu'en 3° ?
Enfin, les options peuvent vous poser géner au maintien de la classe : latin, élèves n'ayant pas la même première langue vivante, DP3.
Personnellement, je ne serai pas très emballé par ce type de projet mais je suis curieux de connaître les résultats d'une telle expérimentation.
- AevinHabitué du forum
Vivi, je comprends comment il peut s'y opposer administrativement (après tout, il est quand même un peu le chef), mais je ne comprends pas comment il peut s'y opposer intellectuellement, comment il peut être contre. Votre approche est sans doute très bien pour le suivi des élèves. Cela vite de perdre un temps fou à faire connaissance des élèves tous les ans, à perdre de l'énergie à chercher (et souvent ne pas trouver) les informations sur tel ou tel élève. Et même pour les élèves ça peut être rassurant de garder le même prof d'une année à l'autre. C'est pourquoi je ne comprends pas, pourquoi il s'y opposerait...Ergo a écrit:Aevin: si c'est un projet pédagogique, le chef peut s'y opposer, je suppose...ce n'est pas dans le projet d'établissement, tout ça...
Dans mon ancien lycée (très petit), on essayait le plus possible de suivre les élèves, et ça leur a été très bénéfique.
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"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
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