- JaneMonarque
Clarinette a écrit:Précoce ne signifie pas forcément hyper-actif, et surtout vice-versa, contrairement à ce que semblent penser certains parents dès que leur rejeton met le boxon en classe et écrit comme un cochon...
On peut être précoce, sage, attentif, sérieux et écrire très lisiblement :lol:
- NitaEmpereur
Moui... Comment dire... je trouve cet article stupidement hors de propos. Des instits, Pe, profs de collège ou de lycée capables de dire de monstrueuses crétineries, nous en connaissons tous. Qu'il y en ait autant dans un parcours aussi court, c'est pas possib', y sont tombés sur un nid, non ?
Une fois de plus, nous n'entendons qu'un son (et je ne conteste pas la possibilité d'enfants qui souffrent à/de l'école), mais c'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins (ou ceux qui sont à l'autre extrémité, et que leurs parents refusent de mettre dans des dispositifs adaptés - ou pas, d'ailleurs, puisque les SEGPA "bénéficient" d'un horaire de LV).
Qu'une instit' dise "votre fils est un idiot", je peux le croire, je peux croire aussi qu'elle ait dit autre chose, et que cette maman ait entendu "il est idiot". Après tout, moi, j'ai bien entendu un père m'affirmer "Nan, mais ma fille, elle est bête, hein, j'connais ses limites !" devant sa fille, donc tout est envisageable.
Ce qui me paraît certain, c'est que quand on s'informe des tests (méthodologie, et testeur), le nombre d'enfants précoces chute drastiquement par rapport aux dires des parents (les pères sont nazes aussi, néomaths) ; mais ceux qui sont là, vraiment là - et qui dérangent, ou qui sont dérangés, on ne peut pas faire grand chose pour eux. J'ai le souvenir d'un gamin adorablement insupportable qui foutait en l'air une 5e, et dont les parents étaient aux cents coups. Le prof principal (ma pomme), le CdE se sont fendus d'une belle série de courriers pour qu'il soit pris en internat dans un établissement spécialisé, où il a pu se retrouver avec d'autres gamins comme lui (et avoir du soutien en français, et des cours niveau seconde en maths ;-) ), au prix d'un internat que sa maman n'a pas forcément bien vécu, parce qu'il n'y avait RIEN dans le département. Ou l'Académie. Et ça, somme toute, c'est scandaleux.
Une fois de plus, nous n'entendons qu'un son (et je ne conteste pas la possibilité d'enfants qui souffrent à/de l'école), mais c'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins (ou ceux qui sont à l'autre extrémité, et que leurs parents refusent de mettre dans des dispositifs adaptés - ou pas, d'ailleurs, puisque les SEGPA "bénéficient" d'un horaire de LV).
Qu'une instit' dise "votre fils est un idiot", je peux le croire, je peux croire aussi qu'elle ait dit autre chose, et que cette maman ait entendu "il est idiot". Après tout, moi, j'ai bien entendu un père m'affirmer "Nan, mais ma fille, elle est bête, hein, j'connais ses limites !" devant sa fille, donc tout est envisageable.
Ce qui me paraît certain, c'est que quand on s'informe des tests (méthodologie, et testeur), le nombre d'enfants précoces chute drastiquement par rapport aux dires des parents (les pères sont nazes aussi, néomaths) ; mais ceux qui sont là, vraiment là - et qui dérangent, ou qui sont dérangés, on ne peut pas faire grand chose pour eux. J'ai le souvenir d'un gamin adorablement insupportable qui foutait en l'air une 5e, et dont les parents étaient aux cents coups. Le prof principal (ma pomme), le CdE se sont fendus d'une belle série de courriers pour qu'il soit pris en internat dans un établissement spécialisé, où il a pu se retrouver avec d'autres gamins comme lui (et avoir du soutien en français, et des cours niveau seconde en maths ;-) ), au prix d'un internat que sa maman n'a pas forcément bien vécu, parce qu'il n'y avait RIEN dans le département. Ou l'Académie. Et ça, somme toute, c'est scandaleux.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- sandGuide spirituel
Des amis ont un enfant précoce ET hyperactif. Inutile de vous décrire le mal-être du garçon, surtout quand l'instit met en place un PPRE pour ses pbs de comportement...
Il a 9 ans et l'an prochain, part affronter la jungle du collège...
Il a 9 ans et l'an prochain, part affronter la jungle du collège...
- Reine MargotDemi-dieu
oui, j'ai aussi eu une petite de 10 ans en 6e, un an d'avance, faisant les devoirs de maths de sa soeur de 5e...et rien pour elle, sinon une école privée spécialisée, chère, et qui 'navait pas de place avant...2 ans.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Nielsen Rika BellNiveau 7
Nita a écrit:C'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins
Si ça veut dire qu'on n'a pas le niveau pour donner à des précoces de quoi bouffer à leur faim, je ne suis pas d'accord du tout.
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Parlons éducation... il me vient encore quelques élèves normaux... certes!... jamais vous pouvez vous vanter d'être absolument sans normaux!... non! un de temps à autre... bon!... je les instruis... pas plus mal que les autres professeurs... pas mieux... pédagogue, je suis! oh! très pédagogue! et très scrupuleux!... jamais une séance de chic!... jamais un cours fantaisiste!... depuis trente et cinq années, jamais une pédagogie drôlette!... pas que je me tienne pas au courant!... que si! que si!... je lis à fond tous les cahiers pédagogiques, les sciences de l'éducation... deux, trois kilos par semaine!... au feu! au feu le tout! c'est pas moi qui serai inquiété pour "instruction à la légère"!...
- JaneMonarque
et que devrais-je dire à propos de mon fils, 12 ans, en 3° ? Aucune prise en charge, aucune structure, aucune aide... bref... L'éducation nationale laisse délibérément et scandaleusement les précoces sur le bas-côté de la route.
- JaneMonarque
Nielsen Rika Bell a écrit:Nita a écrit:C'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins
Si ça veut dire qu'on n'a pas le niveau pour donner à des précoces de quoi bouffer à leur faim, je ne suis pas d'accord du tout.
merci de ne pas me faire dire ce que je ne me permettrais pas de dire. Ce n'est pas une question de niveau des enseignants !!!!! :Gné:
- Reine MargotDemi-dieu
Nielsen Rika Bell a écrit:Nita a écrit:C'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins
Si ça veut dire qu'on n'a pas le niveau pour donner à des précoces de quoi bouffer à leur faim, je ne suis pas d'accord du tout.
non, je ne crois pas. c'est que ces gamins en avance sont au milieu d'une classe d'élèves qui avancent à un rythme normal, et qu'il faut donc faire avec des élèves très hétérogènes (je finissais toujours les exercices avant les autres en 6e et 5e et il fallait que le prof me donne un truc en plus). Et puis ils n'ont pas forcément le même type d'esprit que les autres, on l'a vu avec l'exemple donné sur le fil de véronique, celui des consignes qu'ils ne comprennent pas pareil que les autres...
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- JaneMonarque
quand les gamins de la classe avancent à un rythme normal
- AbraxasDoyen
Ma foi, j'ai connu un élève précoce que l'on voulait faire redoubler (en CE1) par défaut d' "insertion" — il fréquentait peu ses petits camarades, et comme tant d'autres, il s'ennuyait.
Je m'ennuyais moi-même en CP parce que j'y étais arrivé en sachant lire — et j'ai converti mon ennui en violence avec les petits camarades, mais j'avais (déjà) le physique qui le permettait… À l'époque, les parents ne se mêlaient pas de ce qui se passait à l'école — châtiments corporels compris.
Je m'ennuyais moi-même en CP parce que j'y étais arrivé en sachant lire — et j'ai converti mon ennui en violence avec les petits camarades, mais j'avais (déjà) le physique qui le permettait… À l'époque, les parents ne se mêlaient pas de ce qui se passait à l'école — châtiments corporels compris.
- ClarinetteGrand Maître
Si ces enfants ne présentent pas de troubles particuliers, je ne vois pas pourquoi il faudrait les parquer dans une école spécialisée.
Quand le diagnostic a été posé, vers 5 ans, un peu perdue, je suis allée à une conférence organisée par des parents d'enfants précoces. J'ai trouvé l'ambiance insupportable, puante, caricaturale, une salle remplie de "Monchérimoncoeur" que l'on écoutait religieusement, bref, j'ai fui...
Mon problème principal, pendant toute l'enfance de Fifille, fut la socialisation, clef de l'adaptation à l'école. Autant il me semble important que l'enfant comprenne "ce qui cloche" chez lui, ça le soulage et met des mots sur son sentiment de décalage constant avec ses pairs, autant on doit éviter à tout prix de le résumer à son QI, dans son propre intérêt.
Quand le diagnostic a été posé, vers 5 ans, un peu perdue, je suis allée à une conférence organisée par des parents d'enfants précoces. J'ai trouvé l'ambiance insupportable, puante, caricaturale, une salle remplie de "Monchérimoncoeur" que l'on écoutait religieusement, bref, j'ai fui...
Mon problème principal, pendant toute l'enfance de Fifille, fut la socialisation, clef de l'adaptation à l'école. Autant il me semble important que l'enfant comprenne "ce qui cloche" chez lui, ça le soulage et met des mots sur son sentiment de décalage constant avec ses pairs, autant on doit éviter à tout prix de le résumer à son QI, dans son propre intérêt.
- neomathÉrudit
Clarinette a écrit:Précoce ne signifie pas forcément hyper-actif, et surtout vice-versa, contrairement à ce que semblent penser certains parents dès que leur rejeton met le boxon en classe et écrit comme un cochon...
+1000
Ça me fait penser à une mère d'élève à qui j'ai essayé d'expliquer récemment que l'intelligence de son fils ne l’autorisait pas à être insolent. Sans la convaincre.
( Et en plus son morveux est loin d'être aussi intelligent qu'elle le croit, mais ça je l'ai gardé pour moi)
- JaneMonarque
comme mon fils, j'ai su lire tôt (vers 3 ans), je me suis toujours ennuyée en classe. Je n'ai commencé à tromper l'ennui qu'en suivant deux cursus universitaires en simultané. Et j'ai eu des instits qui m'ont taxée de débile parce que je pouvais être mutique en classe (puisqu'ils avaient décidé de ne plus m'interroger quand je levais le doigt, sous prétexte qu'ils savaient que je savais, je n'allais pas faire d'effort, non plus !), ou alors explosive pendant les récrés (j'ai toujours eu une âme de Robin des bois).
Le problème de la non gestion de la précocité n'est pas nouveau; sauf que maintenant, les parents s'interrogent sur la précocité, chose qu'ils ne faisaient pas avant.
Le problème de la non gestion de la précocité n'est pas nouveau; sauf que maintenant, les parents s'interrogent sur la précocité, chose qu'ils ne faisaient pas avant.
- Reine MargotDemi-dieu
Abraxas a écrit: — et j'ai converti mon ennui en violence avec les petits camarades, mais j'avais (déjà) le physique qui le permettait… À l'époque, les parents ne se mêlaient pas de ce qui se passait à l'école — châtiments corporels compris.
là-dessus je ne suis pas d'accord. Autant je suis contre le catéchisme "citoyen" à l'école, autant je crois que quand on est républicain, on l'est jusqu'au bout. ça veut dire qu'on est dans un état de droit, et que des adultes qui voient ou savent qu'un gamin violente plus faible que lui ne peuvent pas fermer les yeux dessus, sinon, leur parole "républicaine" devient vraiment un catéchisme vain si dans la cour c'est la loi de la jungle.
- NitaEmpereur
Nielsen Rika Bell a écrit:Nita a écrit:C'est Jane qui a fait remarquer que nous n'avons aucune formation pour aider ces gamins
Si ça veut dire qu'on n'a pas le niveau pour donner à des précoces de quoi bouffer à leur faim, je ne suis pas d'accord du tout.
Mais non !
En revanche, faire le grand écart entre un précoce qui s'emmerde et qui le fait savoir (pas forcément agressivement, d'ailleurs), un ou deux Kevins qui foutent le bazar parce qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre, une petite Cunégonde qui essaie, qui essaie, mais qui n'y arrive pas, parce qu'elle ne sait pas lire, en fait et Sigismond, qui devrait être en CLIS, mais il devrait aller dans un autre établissement que son frère aîné (et sa soeur cadette, qui est dans sa classe, d'ailleurs, puis qu'il a deux ans de retard), ça commence à poser problème. Tout ceci en jonglant avec le fait que précocité intellectuelle et maturité affective, ça fait deux, et qu'il y a souvent des difficultés de socialisation qui surgissent. Et si tu jongles en faisant le grand écart : .
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A clean house is a sign of a broken computer.
- JaneMonarque
Clarinette a écrit:Si ces enfants ne présentent pas de troubles particuliers, je ne vois pas pourquoi il faudrait les parquer dans une école spécialisée.
Quand le diagnostic a été posé, vers 5 ans, un peu perdue, je suis allée à une conférence organisée par des parents d'enfants précoces. J'ai trouvé l'ambiance insupportable, puante, caricaturale, une salle remplie de "Monchérimoncoeur" que l'on écoutait religieusement, bref, j'ai fui...
Mon problème principal, pendant toute l'enfance de Fifille, fut la socialisation, clef de l'adaptation à l'école. Autant il me semble important que l'enfant comprenne "ce qui cloche" chez lui, ça le soulage et met des mots sur son sentiment de décalage constant avec ses pairs, autant on doit éviter à tout prix de le résumer à son QI, dans son propre intérêt.
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- Libé-RationGuide spirituel
neomath a écrit:Témoignage personnel :
1) Tous les collègues que j'ai croisé dans ma carrière n'étaient pas des flèches certes. Mais un enseignant capable de dire à un parent d'élève :, je n'en pas croisé un seul.«Votre fils est idiot.»
Et cette brave dame essaye de me faire croire qu'elle a entendu ça "souvent" ?
2) Par contre TOUTES les mères d'enfants soit disant "surdoués" que j'ai croisé étaient clairement des mères pathogènes. Des frustrées qui tentaient désespérément de donner un sens à leur vie en obligeant leur enfant à se conformer à un modèle intenable. Et qui, après avoir endoctriné leur gamin à se croire supérieur à tout les autres et en avoir fait d'infects petits prétentieux, s'étonnaient qu'ils ne soient pas très populaire dans la cour de récré.
Je ne sais pas qui est "cette brave dame", mais je sais que plusieurs enseignants l'ont dit de moi à mes parents, que j'étais stupide, en maternelle, en élémentaire, en collège, l'ont même écrit dans mon dossier scolaire. Je n'ai jamais été testée, mes parents étaient très loin de me traiter comme une mon-chérie-mon-coeur, mais malheureusement, je n'étais pas comme les autres, j'étais seule dans la cour de récré et sujette aux moqueries, et oui, je suis "surdouée" comme vous dites, je m'amusais à faire des multiplications à 4 ans, au même âge je lisais seule Les malheurs de Sophie.
Alors je commence à être exaspérée de cette réaction enseignante qui consiste non seulement à nier le problème et la souffrance d'un enfant, mais en plus à l'accroître en le dénigrant et en dénigrant ses parents. Ah, c'est vrai, c'est plus confortable, de ne pas admettre la différence et la souffrance d'autrui.
Êtes-vous psy pour déclarer ces mères "pathogènes" ? :shock: Que savez-vous de ce qui se passent dans ces familles ? Vous avez lu, ici, des témoignages de mamans d'enfants HPI (Oui, parce qu'on ne dit plus "surdoué", ni "précoce", mais "à haut potentiel intellectuel", la souffrance de certaines situations, l'angoisse de mamans qui ne savent plus comment faire avec leurs enfants ? Nous sommes donc nombreuses à être "pathogènes" !
Et malheureusement, oui, c'est fréquent, des cas comme celui de ce jeune garçon ! Quand les parents tirent la sonnette d'alarme, on les range dans la catégories des chiantes qui sur-couvent leur soit-disant génie...
Je suis désolée de cette réaction épidermique mais vraiment, vraiment, non, je ne supporte plus ce mépris. Il y a entre 2.5 et 5% de surdoués dans la population. Calculez combien d'élèves parmi les vôtres cela représente chaque année. Combien en avez-vous repéré ? Sans doute aucun, ou peut-être un de temps en temps.
- Libé-RationGuide spirituel
Je nuance quand même un peu. En aucun cas je ne rejette la responsabilité de l'ennui de l'enfant sur l'enseignant qui bien évidemment n'a pas forcément les moyens de nourrir l'enfant HPI, au milieu de Kévin, Bryan, et consorts.
- Spoiler:
- Je ne légitime pas l'insolence non plus. Mais peut-être parfois prend-on comme de l'insolence ce qui n'en est pas. Personnellement j'étais d'une timidité maladive, je me faisais frapper par mes camarades de classe à la récré (et personne ne voyaient rien), donc quand ma prof de français m'envoyait systématiquement au tableau pour corriger la dictée parce que forcément j'étais toujours celle qui avait 20/20, oui, je soufflais, je traînais des pieds, et peut-être me trouvait-elle terriblement insolente.
- LeclochardEmpereur
Libellune a écrit:neomath a écrit:Témoignage personnel :
1) Tous les collègues que j'ai croisé dans ma carrière n'étaient pas des flèches certes. Mais un enseignant capable de dire à un parent d'élève :, je n'en pas croisé un seul.«Votre fils est idiot.»
Et cette brave dame essaye de me faire croire qu'elle a entendu ça "souvent" ?
2) Par contre TOUTES les mères d'enfants soit disant "surdoués" que j'ai croisé étaient clairement des mères pathogènes. Des frustrées qui tentaient désespérément de donner un sens à leur vie en obligeant leur enfant à se conformer à un modèle intenable. Et qui, après avoir endoctriné leur gamin à se croire supérieur à tout les autres et en avoir fait d'infects petits prétentieux, s'étonnaient qu'ils ne soient pas très populaire dans la cour de récré.
Je ne sais pas qui est "cette brave dame", mais je sais que plusieurs enseignants l'ont dit de moi à mes parents, que j'étais stupide, en maternelle, en élémentaire, en collège, l'ont même écrit dans mon dossier scolaire. Je n'ai jamais été testée, mes parents étaient très loin de me traiter comme une mon-chérie-mon-coeur, mais malheureusement, je n'étais pas comme les autres, j'étais seule dans la cour de récré et sujette aux moqueries, et oui, je suis "surdouée" comme vous dites, je m'amusais à faire des multiplications à 4 ans, au même âge je lisais seule Les malheurs de Sophie.
Alors je commence à être exaspérée de cette réaction enseignante qui consiste non seulement à nier le problème et la souffrance d'un enfant, mais en plus à l'accroître en le dénigrant et en dénigrant ses parents. Ah, c'est vrai, c'est plus confortable, de ne pas admettre la différence et la souffrance d'autrui.
Êtes-vous psy pour déclarer ces mères "pathogènes" ? :shock: Que savez-vous de ce qui se passent dans ces familles ? Vous avez lu, ici, des témoignages de mamans d'enfants HPI (Oui, parce qu'on ne dit plus "surdoué", ni "précoce", mais "à haut potentiel intellectuel", la souffrance de certaines situations, l'angoisse de mamans qui ne savent plus comment faire avec leurs enfants ? Nous sommes donc nombreuses à être "pathogènes" !
Et malheureusement, oui, c'est fréquent, des cas comme celui de ce jeune garçon ! Quand les parents tirent la sonnette d'alarme, on les range dans la catégories des chiantes qui sur-couvent leur soit-disant génie...
Je suis désolée de cette réaction épidermique mais vraiment, vraiment, non, je ne supporte plus ce mépris. Il y a entre 2.5 et 5% de surdoués dans la population. Calculez combien d'élèves parmi les vôtres cela représente chaque année. Combien en avez-vous repéré ? Sans doute aucun, ou peut-être un de temps en temps.
Tu veux dire chez les enfants/élèves ?
Parce qu'une fois adulte, le concept de "précocité" n'a plus de pertinence par définition.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Libé-RationGuide spirituel
C'est bien pour cela qu'on préfère aujourd'hui parler de HPI plutôt que de précocité. Et une fois adulte, la différence existe toujours. Sauf qu'on apprend à faire semblant.
- GrypheMédiateur
Ben, pourquoi la différence n'existerait-t-elle plus à l'âge adulte ?
Il y a des domaines dans lesquels on est performant et pour lesquels on a du goût, d'autres pour lesquels on rame. Avec l'âge, on apprend à faire avec ce que l'on est (quelle que soit la forme d'intelligence), mais les différences ne s'estompent pas...
Il y a des domaines dans lesquels on est performant et pour lesquels on a du goût, d'autres pour lesquels on rame. Avec l'âge, on apprend à faire avec ce que l'on est (quelle que soit la forme d'intelligence), mais les différences ne s'estompent pas...
- frankensteinVénérable
J'ai pas lu tout le fil (je vais le faire) mais qq chose me choque dans l'article:
C'est plus qu'un QI élevé, c'est un sur-homme ! :lol!:
Franchement, j'ai du mal à le croire... :Descartes: L'instit de CM2 se serait rendue complice d'une telle expérience-humiliation ?? Puis s'il a "tenu" une heure devant le questionnement incessant des CM2, bravo !!Elle apprendra que les brimades avaient déjà commencé. «Je me disais qu'il ne fallait pas que j'en parle à ma mère pour ne pas qu'elle me dispute, confie Julien. J'avais peur d'être aussi incompris de mes parents» Il raconte qu'une fois, alors qu'il avait trop bien répondu à une question, son institutrice de maternelle l'a placé au milieu d'une classe de CM2 où il a été interrogé par les autres élèves pendant près d'une heure : «Ils m'ont posé des tas de questions. J'étais tétanisé, je n'y comprenais rien. Et, à la fin, mon institutrice a dit : "Eh bien voilà, monsieur se prend pour un génie."» Des «humiliations» comme celle-ci, Julien en a vécues beaucoup.
C'est plus qu'un QI élevé, c'est un sur-homme ! :lol!:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- LeclochardEmpereur
Gryphe a écrit:Ben, pourquoi la différence n'existerait-t-elle plus à l'âge adulte ?
Il y a des domaines dans lesquels on est performant et pour lesquels on a du goût, d'autres pour lesquels on rame. Avec l'âge, on apprend à faire avec ce que l'on est (quelle que soit la forme d'intelligence), mais les différences ne s'estompent pas...
Quelle différence justement ? Pour moi, ce que tu décris, c'est la normalité. Je suis doué dans un domaine et pas/moins dans un autre.
J'ai peur que tout cela soit très fumeux.
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- LeclochardEmpereur
Libellune a écrit:C'est bien pour cela qu'on préfère aujourd'hui parler de HPI plutôt que de précocité. Et une fois adulte, la différence existe toujours. Sauf qu'on apprend à faire semblant.
Quelle différence ? (le QI ?) Où la voit-on ? dans le métier exercé ? la réussite sociale ?
Faire semblant de quoi ? Tu parles cinq langues et tu le caches aux autres ? tu résous des équations de tête et tu ne veux pas que ton entourage le sache ?
Pour moi, la seule réalité, c'est celle qu'on manifeste et qu'on vit.
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- LeclochardEmpereur
frankenstein a écrit:J'ai pas lu tout le fil (je vais le faire) mais qq chose me choque dans l'article:
Franchement, j'ai du mal à le croire... :Descartes: L'instit de CM2 se serait rendue complice d'une telle expérience-humiliation ?? Puis s'il a "tenu" une heure devant le questionnement incessant des CM2, bravo !!Elle apprendra que les brimades avaient déjà commencé. «Je me disais qu'il ne fallait pas que j'en parle à ma mère pour ne pas qu'elle me dispute, confie Julien. J'avais peur d'être aussi incompris de mes parents» Il raconte qu'une fois, alors qu'il avait trop bien répondu à une question, son institutrice de maternelle l'a placé au milieu d'une classe de CM2 où il a été interrogé par les autres élèves pendant près d'une heure : «Ils m'ont posé des tas de questions. J'étais tétanisé, je n'y comprenais rien. Et, à la fin, mon institutrice a dit : "Eh bien voilà, monsieur se prend pour un génie."» Des «humiliations» comme celle-ci, Julien en a vécues beaucoup.
C'est plus qu'un QI élevé, c'est un sur-homme ! :lol!:
C'est vrai que la scène paraît tirée d'un film hollywoodien. :lol:
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- neomathÉrudit
Je connaissais le coup du "génie méconnu" mais celui du "génie qui fait semblant de ne pas l'être" ont ne me l'avait jamais fait.Libellune a écrit: Et une fois adulte, la différence existe toujours. Sauf qu'on apprend à faire semblant.
Il faut un début à tout.
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