- JaneMonarque
Provence a écrit:Jane a écrit:
Pour répondre en vrac aux autres messages:
1) puisqu'on sait que les enfants sont inégaux devant l'apprentissage (capacité à apprendre, temps passé sur un travail donné, difficultés de compréhension) pourquoi donner tant de travail à la maison ? Les enfants n'ont pas à payer l'ineptie des programmes et des horaires; 8h classe et 9h prof par niveau jusqu'en 3°, ce serait le top. Parce qu'à la maison, les enfants ont le temps d'apprendre et de réfléchir, ce qui n'est pas le cas en classe. Ensuite, je ne donne pas à mes élèves ce que donne la prof de ta fille. Je donne du travail et non tant de travail. Une mère d'élève fait faire des dictées à son fils qui a des difficultés en orthographe. Ca fonctionne puisqu'il progresse. Dois-je lui conseiller d'arrêter au nom de l'égalité? Au nom de l'égalité, doit-on empêcher les élèves sérieux et/ou soutenus par leurs parents de travailler au motif que d'autres ne travaillent pas?
2) pourquoi massacrer les enfants sur le plan des notes ? dans le cas de la classe de ma fille, c'est extrêmement clair: quand on donne 10 pages de définitions + un chapitre de conjugaisons pour un contrôle à apprendre dans le WE, l'objectif affiché est qu'ils se plantent (et c'est ce qui s'est passé). Pour ma part, je préfère surnoter et que les enfants progressent plutôt que de les massacrer et qu'ils se découragent. Si tu parles de la prof de ta fille, adresse-toi directement à elle. Je ne crois pas que quiconque ici "massacre" les élèves. En revanche, je crois que l'intérêt de la notation est d'être juste et d'indiquer un niveau, pas de cacher les difficultés quand il y en a. Je ne surnote pas (car je trouve le procédé naïf et malhonnête) et, pourtant, mes élèves aussi progressent.
je parle effectivement de la prof de la classe de ma fille... pas des néocollègues.
Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis l'intérêt de la notation est d'être juste et d'indiquer un niveau, pas de cacher les difficultés quand il y en a et que pour parvenir à obtenir une note tu balances 10 pages de définitions et un chapitre de conjugaisons.
Je peux aussi bien noter la capacité d'une classe de 6° à faire une dissertation littéraire dans ce cas !
J'ai déjà surnoté des élèves et je n'ai absolument pas honte de l'avoir fait: j'ai surnoté des élèves pour les oraux d'HDA afin qu'ils aient une chance d'obtenir le brevet, j'ai surnoté une gamine nullissime en lui mettant 10 à une rédaction qui valait au mieux 3 (tout en sachant qu'elle aura entre 0 et... 0 aux autres contrôles et que sa moyenne oscillera entre 1 et 1,5). J'en ai surnoté d'autres et je continuerai à le faire, non pas dans le but de leur donner l'illusion que'ils sont de bons élèves mais pour que dans une masse de notes pourries il y en ait une qui leur donne l'envie de continuer à essayer.
Mais ce n'est évidemment que mon point de vue et je n'oblige évidemment personne à l'adopter (et heureusement !)
Edit: lire non pas obtenir mais l'illusion de pouvoir obtenir.
- JaneMonarque
Celeborn a écrit:Jane a écrit:
Pour répondre en vrac aux autres messages:
1) puisqu'on sait que les enfants sont inégaux devant l'apprentissage (capacité à apprendre, temps passé sur un travail donné, difficultés de compréhension) pourquoi donner tant de travail à la maison ? Les enfants n'ont pas à payer l'ineptie des programmes et des horaires; 8h classe et 9h prof par niveau jusqu'en 3°, ce serait le top.
2) pourquoi massacrer les enfants sur le plan des notes ? dans le cas de la classe de ma fille, c'est extrêmement clair: quand on donne 10 pages de définitions + un chapitre de conjugaisons pour un contrôle, l'objectif affiché est qu'ils se plantent (et c'est ce qui s'est passé). Pour ma part, je préfère surnoter et que les enfants progressent plutôt que de les massacrer et qu'ils se découragent.
Attention à ne pas généraliser le cas particulier de la prof de français de ta fille. On va peut-être arrêter de raisonner uniquement à partir d'un cas spécifique fortement ressenti mais qui est une exception par rapport à la norme.
Je pense sinon qu'entre massacrer et surnoter, il y a un truc qui s'appelle évaluer.
je ne généralise pas; je parle uniquement de la prof de français de ma fille dans ce message: pardon si je me suis mal exprimée (ou si ce n'était pas clair dans ma réponse)
- littlemaryDoyen
Jane a écrit:J'en ai surnoté d'autres et je continuerai à le faire, non pas dans le but de leur donner l'illusion que'ils sont de bons élèves mais pour que dans une masse de notes pourries il y en ait une qui leur donne l'envie de continuer à essayer.
Mais ce n'est évidemment que mon point de vue et je n'oblige évidemment personne à l'adopter (et heureusement !)
Je partage ton point de vue et j'agis de la même façon...
- ProvenceEnchanteur
Jane a écrit:
je parle effectivement de la prof de la classe de ma fille... pas des néocollègues.
Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis l'intérêt de la notation est d'être juste et d'indiquer un niveau, pas de cacher les difficultés quand il y en a et que pour parvenir à obtenir une note tu balances 10 pages de définitions et un chapitre de conjugaisons. Seule la prof de ta fille le fait, me semble-t-il. Ce n'est pas une référence.
Je peux aussi bien noter la capacité d'une classe de 6° à faire une dissertation littéraire dans ce cas !
J'ai déjà surnoté des élèves et je n'ai absolument pas honte de l'avoir fait: j'ai surnoté des élèves pour les oraux d'HDA afin qu'ils aient une chance d'obtenir le brevet, c'est malhonnête. j'ai surnoté une gamine nullissime en lui mettant 10 à une rédaction qui valait au mieux 3 (tout en sachant qu'elle aura entre 0 et... 0 aux autres contrôles et que sa moyenne oscillera entre 1 et 1,5). Ça te regarde. Je continue à trouver ça malhonnête. J'en ai surnoté d'autres et je continuerai à le faire, non pas dans le but de leur donner l'illusion que'ils sont de bons élèves mais pour que dans une masse de notes pourries il y en ait une qui leur donne l'envie de continuer à essayer.
Mais ce n'est évidemment que mon point de vue et je n'oblige évidemment personne à l'adopter (et heureusement !)
- DorindeHabitué du forum
Cripure, pour répondre à vos remarques:
1. en collège nous sommes toujours un peu bloqués dans nos notes. en effet avec le système d'orientation informatisé, si nous ne voulons pas porter préjudice à nos élèves demandant une orientation professionnelle nous ne pouvons pas être "sévères" dans notre notation et nous ne pouvons pas avoir d'exigences exceptionnelles en matière de littérature. or nous avons aussi dans nos classes des élèves se préparant à un post bac intéressant. alors comment faire au niveau de la notation? car autant j'ai appris à différencier mes exigences et ma pédagogie avec le temps, autant évaluer "avec justesse" de 0 à 20 j'ai du mal.
voyez-vous mes élèves de 3èmes partis en 2nde pro reviennent en me disant que maintenant ils ont d'excellentes notes que c'est trop facile. etc
et mes élèves en 2G reviennent en me disant que les lectures sont trop dures etc. alors que faire? (je précise par ailleurs que j'ai la réputation de noter sévèrement...)
1. en collège nous sommes toujours un peu bloqués dans nos notes. en effet avec le système d'orientation informatisé, si nous ne voulons pas porter préjudice à nos élèves demandant une orientation professionnelle nous ne pouvons pas être "sévères" dans notre notation et nous ne pouvons pas avoir d'exigences exceptionnelles en matière de littérature. or nous avons aussi dans nos classes des élèves se préparant à un post bac intéressant. alors comment faire au niveau de la notation? car autant j'ai appris à différencier mes exigences et ma pédagogie avec le temps, autant évaluer "avec justesse" de 0 à 20 j'ai du mal.
voyez-vous mes élèves de 3èmes partis en 2nde pro reviennent en me disant que maintenant ils ont d'excellentes notes que c'est trop facile. etc
et mes élèves en 2G reviennent en me disant que les lectures sont trop dures etc. alors que faire? (je précise par ailleurs que j'ai la réputation de noter sévèrement...)
- ClarianzEmpereur
Cripure a écrit:Je comprends un peu mieux le choeur généralisé des pleureuses en réunion de parents de seconde : "L'an dernier, ils étaient bons". Le proviseur qu'on a a pris l'habitude de répondre : "Non. L'an dernier, ils avaient de bonnes notes, ce qui n'est pas la même chose". Et je comprends un peu mieux pourquoi il y a de telles chutes de résultats entre 3e et 2e : hasard des affectations, dans mon lycée peu demandé, quasiment aucun collègue n'a travaillé récemment en collège auparavant.
Attention, je ne dis pas que vous surnotez, hein. Mais je pense que ce qui leur est demandé ne correspond pas à grand-chose. Parce que quand même, ignorer à ce point la structure d'une phrase, le fonctionnement du paragraphe, la conjugaison (je parle du système général, pas de quelques pièges particuliers), le vocabulaire, deux ou trois grands repères chronologiques pour la littérature, et avoir des moyennes aussi élevées, cela relève du mystère.
Je partage ton avis; quand je vois les moyennes de mes collègues de collège je suis très étonnée. Surtout quand je vois le niveau effectif des élèves que j'ai cette année et qu'ils avaient donc l'an passé.
Comment passent-ils de 14-15 à 8 -voir moins, beaucoup, beaucoup moins?
Quand on regarde les taux de réussites au brevet, on comprend plein de choses
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- VudiciFidèle du forum
Celeborn a écrit:Jane a écrit:
Désolée si je trouve que 11 en 6° ce n'est pas bon... ma fille est dans un excellent établissement (tout comme moi) et les moyennes en 6° sont plus souvent proches de 15 (pour tous mes collègues, je ne parle pas pour moi, je n'ai pas de 6°)
Alors soyons raisonnables :
- si ta fille est dans un bon établissement ET en section bilangue, effectivement, 11, ce n'est pas bon.
- maintenant, 15 de moyenne en français, moi, je n'ai jamais atteint ça. Avec des classes exceptionnelles, j'ai déjà atteint 14,5 sur un trimestre. Mais cette année, j'ai aussi atteint 7,9 avec une classe catastrophique.
Bête question... mais ça veut bien dire que la majorité des élèves de cette classe redoublera cette année? Ou bien votre seuil de réussite n'est pas de 50%?
- harry jamesNeoprof expérimenté
Redoublement? c'est quoi ça...?
Je ne connais que l'ancienneté... :Gné:
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- VudiciFidèle du forum
Même si les examens de fin d'année sont catastrophiques?
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- NuitsFidèle du forum
@ Cripure
C'est l'histoire du verre à moitié vide / à moitié plein.
Au collège on note plutôt positivement, au lycée plutôt par rapport à ce qui manque. Au collège, il y a plus d'évaluations qui permettent de "se rattraper" (un petit test de voca ou une petite leçon), et les points évalués sont plus dissociés donc moins compliqués à mettre en oeuvre pour l'élève. Au lycée, les occasions de remonter la moyenne sont plus rares (voire n'existent pas), les sont devoirs plus complexes.
Ce que je dis là n'est pas une vérité générale, c'est ce que je crois observer (je suis à la fois au collège et au lycée).
Il faut ajouter que les élèves de 2nde font, ce me semble, tabula rasa du collège, plus encore qu'entre les différents niveaux du collège. Certainement parce que le fonctionnement est différent, qu'on ne fait plus de grammaire mais qu'on commence les exo type bac.
Je ne dis pas que c'est bien, j'essaye de comprendre pourquoi en effet un 13 ou 14 en collège devient un 8 au lycée. (moi-même je suis désespérée par le niveau de mes 2nde)
C'est l'histoire du verre à moitié vide / à moitié plein.
Au collège on note plutôt positivement, au lycée plutôt par rapport à ce qui manque. Au collège, il y a plus d'évaluations qui permettent de "se rattraper" (un petit test de voca ou une petite leçon), et les points évalués sont plus dissociés donc moins compliqués à mettre en oeuvre pour l'élève. Au lycée, les occasions de remonter la moyenne sont plus rares (voire n'existent pas), les sont devoirs plus complexes.
Ce que je dis là n'est pas une vérité générale, c'est ce que je crois observer (je suis à la fois au collège et au lycée).
Il faut ajouter que les élèves de 2nde font, ce me semble, tabula rasa du collège, plus encore qu'entre les différents niveaux du collège. Certainement parce que le fonctionnement est différent, qu'on ne fait plus de grammaire mais qu'on commence les exo type bac.
Je ne dis pas que c'est bien, j'essaye de comprendre pourquoi en effet un 13 ou 14 en collège devient un 8 au lycée. (moi-même je suis désespérée par le niveau de mes 2nde)
_________________
C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- frimoussette77Guide spirituel
[quote="Vudici"]Même si les examens de fin d'année sont catastrophiques?[/quote
Aucun redoublement
Aucun redoublement
- DorindeHabitué du forum
alors chez nous la politique (enfin des chefs bien sûr!) est:
"Aucun redoublement en 3ème, ça coûte trop cher aux contribuables et aucune efficacité. alors si les parents le réclament tout faire pour les dissuader!"
"Aucun redoublement en 3ème, ça coûte trop cher aux contribuables et aucune efficacité. alors si les parents le réclament tout faire pour les dissuader!"
- User5899Demi-dieu
Mais je n'en veux pas aux individus, je vois bien que ma seconde générale est pleine de gamines qui ont été refusées en pro... Sauf qu'elles n'y seront pas acceptées davantage après une année de 2e générale à 5 de moyenne. Y'a un truc foireux...Dorinde a écrit:Cripure, pour répondre à vos remarques:
1. en collège nous sommes toujours un peu bloqués dans nos notes. en effet avec le système d'orientation informatisé, si nous ne voulons pas porter préjudice à nos élèves demandant une orientation professionnelle nous ne pouvons pas être "sévères" dans notre notation et nous ne pouvons pas avoir d'exigences exceptionnelles en matière de littérature. or nous avons aussi dans nos classes des élèves se préparant à un post bac intéressant. alors comment faire au niveau de la notation? car autant j'ai appris à différencier mes exigences et ma pédagogie avec le temps, autant évaluer "avec justesse" de 0 à 20 j'ai du mal.
voyez-vous mes élèves de 3èmes partis en 2nde pro reviennent en me disant que maintenant ils ont d'excellentes notes que c'est trop facile. etc
et mes élèves en 2G reviennent en me disant que les lectures sont trop dures etc. alors que faire? (je précise par ailleurs que j'ai la réputation de noter sévèrement...)
- frimoussette77Guide spirituel
Nous, c'est aucun redoublement de la sxième à la troisième. 4 années au collège, pas une de plus.Dorinde a écrit:alors chez nous la politique (enfin des chefs bien sûr!) est:
"Aucun redoublement en 3ème, ça coûte trop cher aux contribuables et aucune efficacité. alors si les parents le réclament tout faire pour les dissuader!"
- User5899Demi-dieu
Je pense que ce n'est plus vrai pendant quatre ou cinq mois. En tout cas, je n'y arrive plus. En revanche, dès qu'ils ont une mauvaise note, ils viennent demander leur dû : quand est-ce qu'il y a le devoir de rattrapage ? Mais le mois prochain avec le prochain devoir, mes chéris :diable:Nuits a écrit:@ Cripure
C'est l'histoire du verre à moitié vide / à moitié plein.
Au collège on note plutôt positivement, au lycée plutôt par rapport à ce qui manque. Au collège, il y a plus d'évaluations qui permettent de "se rattraper" (un petit test de voca ou une petite leçon), et les points évalués sont plus dissociés donc moins compliqués à mettre en oeuvre pour l'élève. Au lycée, les occasions de remonter la moyenne sont plus rares (voire n'existent pas), les sont devoirs plus complexes.
On fait toujours de la grammaire, mais normalement, on devrait pouvoir la faire, au lycée, au fil des textes.Nuits a écrit:le fonctionnement est différent, qu'on ne fait plus de grammaire mais qu'on commence les exo type bac.
- CelebornEsprit sacré
Vudici a écrit:Celeborn a écrit: Mais cette année, j'ai aussi atteint 7,9 avec une classe catastrophique.
Bête question... mais ça veut bien dire que la majorité des élèves de cette classe redoublera cette année? Ou bien votre seuil de réussite n'est pas de 50%?
Oh non, ils passeront pour la majorité ; je ne me fais pas de soucis à ce sujet. Mais au moins, ils sont prévenus qu'ils sont nuls en français (et pas qu'en français d'ailleurs, demandez à mes collègues).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- VudiciFidèle du forum
Cool, diraient mes élèves... Pourquoi les gamins travailleraient-ils alors? Pour les beaux yeux des profs et des parents? Pour le plaisir d'apprendre? A cet âge-là?frimoussette77 a écrit:Nous, c'est aucun redoublement de la sxième à la troisième. 4 années au collège, pas une de plus.Dorinde a écrit:alors chez nous la politique (enfin des chefs bien sûr!) est:
"Aucun redoublement en 3ème, ça coûte trop cher aux contribuables et aucune efficacité. alors si les parents le réclament tout faire pour les dissuader!"
Nous, on fait encore "semblant": si moins de 50 % en fin d'année, redoublement ou réorientation en technique (ou professionnel si déjà en technique). Sauf au 1er degré (vos 5e - 4e ), que l'on doit parcourir en trois ans maximum... Dans la 1ère secondaire (5e) de mon fils, 22 élèves, dont 5 doubleurs (je crois que vous avez un autre mot, mais je ne sais plus lequel)...
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- DorindeHabitué du forum
Ben oui Cripure malheureusement. je comprends que votre remarque était un simple constat et la mienne tout autant. je crois qu'on ne sait plus comment faire. malheureusement comment faire pour que nos élèves puissent aller le plus sereinement possible dans les filières qui les intéressent réellement????
dans mon bassin, pour être accepter en coiffure ou esthétique, il faut maintenant 15/20 de moyenne générale en 3ème
dans mon bassin, pour être accepter en coiffure ou esthétique, il faut maintenant 15/20 de moyenne générale en 3ème
- ProvenceEnchanteur
Vudici a écrit:Même si les examens de fin d'année sont catastrophiques?
Il n'y a pas d'examen en fin d'année (sauf en 3e).
frimoussette77 a écrit:Nous, c'est aucun redoublement de la sxième à la troisième. 4 années au collège, pas une de plus.Dorinde a écrit:alors chez nous la politique (enfin des chefs bien sûr!) est:
"Aucun redoublement en 3ème, ça coûte trop cher aux contribuables et aucune efficacité. alors si les parents le réclament tout faire pour les dissuader!"
Dans mon collège, on fait redoubler lorsque c'est nécessaire, surtout en 6e d'ailleurs.
- ProvenceEnchanteur
Dorinde a écrit:Ben oui Cripure malheureusement. je comprends que votre remarque était un simple constat et la mienne tout autant. je crois qu'on ne sait plus comment faire. malheureusement comment faire pour que nos élèves puissent aller le plus sereinement possible dans les filières qui les intéressent réellement????
dans mon bassin, pour être accepter en coiffure ou esthétique, il faut maintenant 15/20 de moyenne générale en 3ème
Ça, c'est parce que le nombre de places est extrêmement restreint. Nos élèves se tournent beaucoup vers l'apprentissage (quand ils trouvent un patron).
- CelebornEsprit sacré
Nuits a écrit:
Au collège on note plutôt positivement,
On devrait plutôt noter honnêtement, je pense. Mettre 10 à une copie qui vaut 3, ça s'appelle mentir, pas encourager, par exemple. Moi, quand l'un des plus nazes de ma classe de 6e de l'angoisse s'est retrouvé avec la meilleure note au grand contrôle, là il a réellement été encouragé, parce que la note était méritée.
Pour encourager, j'ai l'appréciation. La note, c'est pour évaluer. Il ne faut pas tout confondre.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ProvenceEnchanteur
Celeborn a écrit:Nuits a écrit:
Au collège on note plutôt positivement,
On devrait plutôt noter honnêtement, je pense. Mettre 10 à une copie qui vaut 3, ça s'appelle mentir, pas encourager, par exemple. Moi, quand l'un des plus nazes de ma classe de 6e de l'angoisse s'est retrouvé avec la meilleur note au grand contrôle, là il a réellement été encouragé, parce que la note était méritée.
Pour encourager, j'ai l'appréciation. La note, c'est pour évaluer. Il ne faut pas tout confondre.
+1
- DorindeHabitué du forum
Provence a écrit:Dorinde a écrit:Ben oui Cripure malheureusement. je comprends que votre remarque était un simple constat et la mienne tout autant. je crois qu'on ne sait plus comment faire. malheureusement comment faire pour que nos élèves puissent aller le plus sereinement possible dans les filières qui les intéressent réellement????
dans mon bassin, pour être accepter en coiffure ou esthétique, il faut maintenant 15/20 de moyenne générale en 3ème
Ça, c'est parce que le nombre de places est extrêmement restreint. Nos élèves se tournent beaucoup vers l'apprentissage (quand ils trouvent un patron).
ben oui bien sûr mais quand tu es à la campagne, pour trouver un patron + l'établissement eh bien c'est simplement mission impossible.
- ProvenceEnchanteur
Dorinde a écrit:Provence a écrit:Dorinde a écrit:Ben oui Cripure malheureusement. je comprends que votre remarque était un simple constat et la mienne tout autant. je crois qu'on ne sait plus comment faire. malheureusement comment faire pour que nos élèves puissent aller le plus sereinement possible dans les filières qui les intéressent réellement????
dans mon bassin, pour être accepter en coiffure ou esthétique, il faut maintenant 15/20 de moyenne générale en 3ème
Ça, c'est parce que le nombre de places est extrêmement restreint. Nos élèves se tournent beaucoup vers l'apprentissage (quand ils trouvent un patron).
ben oui bien sûr mais quand tu es à la campagne, pour trouver un patron + l'établissement eh bien c'est simplement mission impossible.
Non, mes élèves sont des campagnards et les familles se tournent très volontiers vers l'apprentissage.
- MelanieSLBDoyen
Jane, je ne trouve pas hallucinant les devoirs de ta fille en anglais: des exercices de workbook, c'est souvent 3 minutes par exo, et normalement, le dilogue ne devrait pas excéder 4 ou 5 lignes.
K
Au niveau de l'évaluation, je surnote en l'assumant, et pourtant mes moyennes oscillent entre 7 et 12. Je Compte principalement ce qui est correct, sans faire trop attention à ce qui ne l'est pas. Bien sûr, pas en interro de cours. Mais en tache finale, s'ils se font comprendre, je leur compte les 3/4 des points, même si ça laisse un peu à désirer niveau grammaire. Les élèves que j'ai (4ème et 3ème) sont déjà tellement convaincus que tout est joué, qu'ils sont nuls et que rien ne changera jamais ça que même en surnotant (=ou en notant un tout petit plus sévèrement que ce que l'inspection de langues nous demande dans l'académie), on n'arrive même pas à des moyennes de classe correctes.
K
Au niveau de l'évaluation, je surnote en l'assumant, et pourtant mes moyennes oscillent entre 7 et 12. Je Compte principalement ce qui est correct, sans faire trop attention à ce qui ne l'est pas. Bien sûr, pas en interro de cours. Mais en tache finale, s'ils se font comprendre, je leur compte les 3/4 des points, même si ça laisse un peu à désirer niveau grammaire. Les élèves que j'ai (4ème et 3ème) sont déjà tellement convaincus que tout est joué, qu'ils sont nuls et que rien ne changera jamais ça que même en surnotant (=ou en notant un tout petit plus sévèrement que ce que l'inspection de langues nous demande dans l'académie), on n'arrive même pas à des moyennes de classe correctes.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Thalia de GMédiateur
Je souhaite bon courage à mes collègues du lycée. Pas la moyenne de classe en français (et mes notes correspondent peu ou prou à ce qu'ils obtiennent en 2nde G, voire leur moyenne est meilleure ), mais pas grave, hein ! Ils demanderont une seconde pro et comme certains ne l'obtiendront pas, puis qu'effectivement il est plus difficile d'aller en bac pro-restauration qu'en 2nde G, ils se retrouveront à ramer comme des malades.
Je ne veux pas noter positivement. Des élèves m'ont bien dit que je notais trop sec, je leur ai répondu que c'était leur rendre service que de ne pas entretenir d'illusions.
Je ne veux pas noter positivement. Des élèves m'ont bien dit que je notais trop sec, je leur ai répondu que c'était leur rendre service que de ne pas entretenir d'illusions.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Violences scolaires à Mayotte : deux lycées et tous les transporteurs scolaires en droit de retrait (pétition)
- République /Vertu /Inspecteurs /Châtiment
- Quel châtiment pour les élèves qui n'apprennent pas?
- Crime et châtiment : original et traduction de André Markowicz
- Expo. ? Sainte Russie, Turner ou Crime et châtiment
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