- liliepingouinÉrudit
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- CelebornEsprit sacré
Merci d'éviter les reductio ad lepenum, variante française du point Godwin.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- doublecasquetteEnchanteur
Cripure a écrit:Attention, Abraxas. Vous allez désespérer Billancourt...Abraxas a écrit:En attendant, nous colmatons comme nous pouvons le mépris dans lequel les pédagos ont tenu ces malheureux gosses. Il n'y a qu'un moyen d'appartenir aux classes dominantes, Aevin : c'est d'intégrer leur culture, leur langage, leur réflexe. J'apprends à mes élèves la connivence culturelle. Parce qu'ils ne s'en sortiront que comme ça. Pas en continuant à croire que le cochon n'est pas bon et le bon vin imbuvable, que l'OM est l'alpha et l'oméga de la culture, et que le rap est de la musique. Parce que quand ils seront invités à déjeuner par quelqu'un dont dépendra leur avenir, il leur faudra jouer en miroir — pas en petits cons arrogants. persuadés par des profs laxistes que tout ce qu'ils font est beau, que tout ce qu'ils disent est miraculeux.
Aevin, en vérité, je vous le dis — et je reste mesuré : vos amis et vous êtes responsable du désastre scolaire actuel. Le jour où un gouvernement sérieux et républicain viendra au pouvoir (et il faudra un vrai mouvement populaire pour ça), on vous collera contre un mur pour avoir trahi la République, et anéanti des classes entières sous prétexte de les prendre mieux en considération.
Ceux qui ont désespéré Billancourt, ce sont plutôt les Aevin, non ?
- AbraxasDoyen
Alors, Aevin, on n'a pas d'autre argument que l'invective ?
Sûr que vous êtes prof ?
Y a-t-il une seule chose, dans ce que j'écris, à propos du programme des Verts sur l'Ecole, qui soit fausse ? Si oui, défendez votre point de vue.
Mais si vous n'êtes là que pour chercher la bagarre, n'ayez aucune crainte, vous venez de la trouver.
Quant à me faire traiter de lepéniste, j'ai l'habitude : c'est l'argument premier et dernier des pauvres cloches qui n'ont pas d'arguments. Mais j'imagine que ce que je dis sur Fondapol, qui est un vrai organisme de droite, une vraie droite décomplexée, vous a échappé.
Eh bien, "que le fondement vous échappe !", comme dit Rabelais.
Et pour que vous soyez bien informé, j'arrive de l'extrême-gauche, et j'y suis resté. Alors, soyez libéral tant que vous voulez — pour moi, vous êtes une cible.
Sûr que vous êtes prof ?
Y a-t-il une seule chose, dans ce que j'écris, à propos du programme des Verts sur l'Ecole, qui soit fausse ? Si oui, défendez votre point de vue.
Mais si vous n'êtes là que pour chercher la bagarre, n'ayez aucune crainte, vous venez de la trouver.
Quant à me faire traiter de lepéniste, j'ai l'habitude : c'est l'argument premier et dernier des pauvres cloches qui n'ont pas d'arguments. Mais j'imagine que ce que je dis sur Fondapol, qui est un vrai organisme de droite, une vraie droite décomplexée, vous a échappé.
Eh bien, "que le fondement vous échappe !", comme dit Rabelais.
Et pour que vous soyez bien informé, j'arrive de l'extrême-gauche, et j'y suis resté. Alors, soyez libéral tant que vous voulez — pour moi, vous êtes une cible.
- Reine MargotDemi-dieu
Aevin a écrit:Les CPGE pourrissent les système scolaire français. L'école primaire est devenu la prépa au bon collège, le collège la prépa au bon lycée, la 2nde la prépa à la 1ère S et la filière S est la prépa à la prépa - peu fréquentée par les milieux défavorisés.
En plus, toute l'attention se tourne vers ce système absurde. Au lieu d'essayer d'élever le niveau du plancher (comme le dit Claude Lelièvre) on essaye de donner accès aux CPGE à quelques individus des classes défavorisées pour maintenir le mythe de l'éducation républicaine et démocratique quand en réalité le système scolaire français connaît une des plus fortes ségrégation sociales de toute l'OCDE.
En plus, les CPGE coûtent TRES cher (environ 13000 € par élève par an) quand l'école primaire est soufinancée par rapport aux autres pays de l'OCDE (4000 qqc contre 5000 qqc en moyenne pour l'OCDE, si mes souvenirs sont bons). Or, ce sont surtout les mômes des couches favorisées qui vont en CPGE (les statistiques le montre bien), tandis que tout le monde paye pour cette institution. Et l'institution qui est fréquentée par 100% des élèves manque d'argent.
mais justement EELV et consorts ne cherchent pas à élever le niveau plancher, car ils ne cessent d'alléger programmes et horaires, quant à protester contre les inégalités entre étb et leur mise en concurrence, je ris, quand on voit qu'ils sont pour l'autonomie de ces mêmes étb (qui seront bien obligés pour se financer de se vendre et donc de montrer qu'ils ont de meilleurs résultats que les autres). ce discours est totalement vain et ne dupe que les gogos.
- User5899Demi-dieu
Si je puis me permettre, ad lepenos : ils sont deux et, même en latin, l'accord au masculin est plus fréquentCeleborn a écrit:Merci d'éviter les reductio ad lepenum, variante française du point Godwin.
- barègesÉrudit
Aevin a écrit:Les CPGE pourrissent les système scolaire français. L'école primaire est devenu la prépa au bon collège, le collège la prépa au bon lycée, la 2nde la prépa à la 1ère S et la filière S est la prépa à la prépa - peu fréquentée par les milieux défavorisés.
En plus, toute l'attention se tourne vers ce système absurde. Au lieu d'essayer d'élever le niveau du plancher (comme le dit Claude Lelièvre) on essaye de donner accès aux CPGE à quelques individus des classes défavorisées pour maintenir le mythe de l'éducation républicaine et démocratique quand en réalité le système scolaire français connaît une des plus fortes ségrégation sociales de toute l'OCDE.
En plus, les CPGE coûtent TRES cher (environ 13000 € par élève par an) quand l'école primaire est soufinancée par rapport aux autres pays de l'OCDE (4000 qqc contre 5000 qqc en moyenne pour l'OCDE, si mes souvenirs sont bons). Or, ce sont surtout les mômes des couches favorisées qui vont en CPGE (les statistiques le montre bien), tandis que tout le monde paye pour cette institution. Et l'institution qui est fréquentée par 100% des élèves manque d'argent.
Je ne vois là qu'une conséquence de ce qu'on fait en amont, comme beaucoup d'autres ici.
Je suis allée en prépa. Je ne sais pas si j'aurais pu y entrer aujourd'hui( prépa littéraire) : un dossier avec de très bonnes notes, mais venant d'un lycée complètement perdu dans la campagne lointaine, serait aujourd'hui suspect, il me semble. J'ai entendu dire que mon ex-prépa recrutait désormais essentiellement dans ses propres terminales : au moins, l'équipe connaît le niveau "réel" de ces candidats... Tandis que beaucoup de bonnes moyennes ne signifient plus rien (les enseignants de classes prépa ici présents confirment-ils cette tendance, hors circuit spécial des élèves des ZEP?).
La sélection devient endogamique et marquée socialement (le public des "grands lycées" étant ce qu'il est) dans la mesure où les notes des dossiers de lycée et celles du bac ne reflètent pas forcément l'aptitude des élèves à "suivre" en prépa.
Je pense très sincèrement qu'en 2010, on aurait sinon rejeté, du moins regardé mon dossier avec beaucoup de réticences.
- HermionyGuide spirituel
+10000
Si on enlève cette possibilité aux bons élèves qui ne viennent pas de milieux favorisés, il leur reste quoi?
- HermionyGuide spirituel
ysabel a écrit:llaima a écrit:Bien qu'en général non partisan des projets d'EELV en matière d'éducation (ou d'autres choses) pour la présidentielle je suis assez d'accord pour que les parcous universitaires et prépas fusionnent pour dimininuer les inégalités de moyens entre étudiants et élèves de prépas et pour mettre fin aux galères prépa/ grandes écoles (avec leur bizutage)et faire en sorte que les études soient un plaisir et non pas un calvaire. Je suis assez d'accord aussi pour faire finir la scolarité à 18 ans car vu le niveau de 2nd on peut dire qu'il n'auront pas trop de deux ans de plus pour avoir un minimum de culture... Quelle horreur ! 16 ans c'est déjà bcp trop pour certains.
mince et la diversité ! tout le monde n'a pas envie de faire des études ! certains ne trouvent aucun sens à rester assis dans une école toute la journée et ont besoin d'autres choses.
+10!
C'est bien gentil le principe de l'école obligatoire jusqu'à 16 ans...mais malheureusement, il y a des élèves que ça n'intéressent pas et qui, par conséquent, n'ont rien à faire en cours, s'ennuient et embêtent le monde..
L'école jusqu'à 16 ans devrait être un droit, pour ceux qui le souhaitent, pas un devoir...
- AbraxasDoyen
barèges a écrit:[
Je ne vois là qu'une conséquence de ce qu'on fait en amont, comme beaucoup d'autres ici.
Je suis allée en prépa. Je ne sais pas si j'aurais pu y entrer aujourd'hui( prépa littéraire) : un dossier avec de très bonnes notes, mais venant d'un lycée complètement perdu dans la campagne lointaine, serait aujourd'hui suspect, il me semble. J'ai entendu dire que mon ex-prépa recrutait désormais essentiellement dans ses propres terminales : au moins, l'équipe connaît le niveau "réel" de ces candidats... Tandis que beaucoup de bonnes moyennes ne signifient plus rien (les enseignants de classes prépa ici présents confirment-ils cette tendance, hors circuit spécial des élèves des ZEP?).
La sélection devient endogamique et marquée socialement (le public des "grands lycées" étant ce qu'il est) dans la mesure où les notes des dossiers de lycée et celles du bac ne reflètent pas forcément l'aptitude des élèves à "suivre" en prépa.
Je pense très sincèrement qu'en 2010, on aurait sinon rejeté, du moins regardé mon dossier avec beaucoup de réticences.
EN fait, mon lycée (très bon lycée de province…) recrute sur une aire géographique vaste. Et aussi bien ses élèves (4 ou 5 sur 51 en HK/BL) que des gosses arrivant de bahuts à réputation douteuse (Cavaillon, par exemple — 2 cette année). Il faut "sentir" le dossier (par exemple, je ne regarde plus les notes du bac français, que je sais largement fictives, mais je pèse au plus juste les commentaires des collègues de Première et de Terminale (y compris en dehors de ma discipline).
- JPhMMDemi-dieu
Il est vrai que nous avons l'habitude de ces méthodes-là : remplacer tout ce qui "fonctionne bien" par tout ce qui ne "fonctionne pas aussi bien qu'attendu".Aevin a écrit:+1en substituant progressivement aux classes préparatoires des parcours renforcés de licence, en recrutant dans les écoles sur dossier et non plus sur concours
Question bête : ça sert à quoi (mais surtout à qui ) de substituer les CPGE par des Licences ? Copinage, copinage...
J'ai vraiment l'impression que celui que les élèves les plus frustrés appellent "l'intello" est devenu un des boucs émissaires de la société française.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- barègesÉrudit
J'imagine (pour les littéraires) ULM et St Cloud recruter sur dossier des étudiants de licence
Et on les trouve où, les profs de fac pour assurer ces cours? Quelqu'un est au courant que beaucoup de facs autonomes doivent diminuer leur offre de formation?
Et on les trouve où, les profs de fac pour assurer ces cours? Quelqu'un est au courant que beaucoup de facs autonomes doivent diminuer leur offre de formation?
- JPhMMDemi-dieu
Copinage, copinage...barèges a écrit:Et on les trouve où, les profs de fac pour assurer ces cours?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Abraxas a écrit:barèges a écrit:[
Je ne vois là qu'une conséquence de ce qu'on fait en amont, comme beaucoup d'autres ici.
Je suis allée en prépa. Je ne sais pas si j'aurais pu y entrer aujourd'hui( prépa littéraire) : un dossier avec de très bonnes notes, mais venant d'un lycée complètement perdu dans la campagne lointaine, serait aujourd'hui suspect, il me semble. J'ai entendu dire que mon ex-prépa recrutait désormais essentiellement dans ses propres terminales : au moins, l'équipe connaît le niveau "réel" de ces candidats... Tandis que beaucoup de bonnes moyennes ne signifient plus rien (les enseignants de classes prépa ici présents confirment-ils cette tendance, hors circuit spécial des élèves des ZEP?).
La sélection devient endogamique et marquée socialement (le public des "grands lycées" étant ce qu'il est) dans la mesure où les notes des dossiers de lycée et celles du bac ne reflètent pas forcément l'aptitude des élèves à "suivre" en prépa.
Je pense très sincèrement qu'en 2010, on aurait sinon rejeté, du moins regardé mon dossier avec beaucoup de réticences.
EN fait, mon lycée (très bon lycée de province…) recrute sur une aire géographique vaste. Et aussi bien ses élèves (4 ou 5 sur 51 en HK/BL) que des gosses arrivant de bahuts à réputation douteuse (Cavaillon, par exemple — 2 cette année). Il faut "sentir" le dossier (par exemple, je ne regarde plus les notes du bac français, que je sais largement fictives, mais je pèse au plus juste les commentaires des collègues de Première et de Terminale (y compris en dehors de ma discipline).
Meuh non ! ce n'est qu'une idée !! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
je blague, évidemment !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- barègesÉrudit
Quand il n'y a pas les sous pour payer 10 profs, copinage ou pas, je ne vois pas les dotations ministérielles augmenter dans les prochaines années pour en payer 20.
Il y aura tout au plus mutualisation des cours existants : l'étudiant du parcours "prépa" ira à quelques cours de français, traversera la rue ou prendra un bus pour aller suivre des cours d'histoire et de philo dans les facs concernées... ou c'est les profs qui se déplaceront. En tout cas, un parcours spécifique (pas seulement une liberté de voyager entre facs pour l'étudiant) me paraît inimaginable.
Autant supprimer le concept de prépa et ouvrir des parcours interdisciplinaires lambda en fac
Il y aura tout au plus mutualisation des cours existants : l'étudiant du parcours "prépa" ira à quelques cours de français, traversera la rue ou prendra un bus pour aller suivre des cours d'histoire et de philo dans les facs concernées... ou c'est les profs qui se déplaceront. En tout cas, un parcours spécifique (pas seulement une liberté de voyager entre facs pour l'étudiant) me paraît inimaginable.
Autant supprimer le concept de prépa et ouvrir des parcours interdisciplinaires lambda en fac
- InvitéInvité
barèges a écrit:Quelqu'un est au courant que beaucoup de facs autonomes doivent diminuer leur offre de formation?
Étonnamment, mon établissement est obligé d'agrandir son offre de formation pour rester dans la course. Mais je vous rassure, il n'a pas vraiment le budget pour réaliser correctement ce projet.
- barègesÉrudit
J' imagine que c'est à moyens constants ? C'est le grand avantage de la mutualisation, par exemple. On donne les mêmes cours (même nombre d'heures au budget) mais plus de monde peut venir, en croisant les matières, en faisant des parcours "prépa", etc.
Ah ben j'ai ma réponse (messages croisés)... Le contraire m'eût étonnée ! :lol:
Bientôt, des filières LC complètes, bien distinguées dans les maquettes, mais parfaitement identiques à la filière LM; seulement le cours de latin (le même que celui des LM) sera coeff 2 ! Magique ! (et c'est à peine de la science-fiction).
Ah ben j'ai ma réponse (messages croisés)... Le contraire m'eût étonnée ! :lol:
Bientôt, des filières LC complètes, bien distinguées dans les maquettes, mais parfaitement identiques à la filière LM; seulement le cours de latin (le même que celui des LM) sera coeff 2 ! Magique ! (et c'est à peine de la science-fiction).
- JohnMédiateur
"Debout la France", c'est mieux ? :shock:Europe-Ecologie : le mot même le révèle, on supprime la France, ce qui fera plaisir à tous les eurocrates, banquiers issus de Standard & Poors, disciples serviles d’Angela Merkel, actuellement ravie d’inventer le Quartum Imperium, et autres maquignons de la République, bradée aux intérêts des lobbies transnationaux.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
Le slogan de DSK ?
(ok je sors...)
(ok je sors...)
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
En ce qui concerne les CPGE scientifiques, je ne sais pas quel sera leur avenir, avec ce qui se prépare... De plus en plus d'écoles d'ingénieurs développent un cycle "prépa intégrée" (Centrale, pour citer l'une des plus connues).
- JohnMédiateur
JPhMM a écrit:Le slogan de DSK ?
(ok je sors...)
Non, c'est le parti de du Pongnangnan.
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- User5899Demi-dieu
Je suis prof en zone très rurale et très défavorisée, mais ceux de mes élèves qui ont voulu aller en prépa à Besançon ou à Nancy et qui avaient de bonnes notes en terminale y sont entrés sans problèmes (c'est l'avantage d'avoir des moyennes de classe non folkloriques à coups d'exposés bidons).barèges a écrit:Je suis allée en prépa. Je ne sais pas si j'aurais pu y entrer aujourd'hui( prépa littéraire) : un dossier avec de très bonnes notes, mais venant d'un lycée complètement perdu dans la campagne lointaine, serait aujourd'hui suspect, il me semble. J'ai entendu dire que mon ex-prépa recrutait désormais essentiellement dans ses propres terminales : au moins, l'équipe connaît le niveau "réel" de ces candidats...
Sur la question des prépas vs l'université, et je ne parlerai que pour les lettres, cette dernière, dans le cursus de licence, est mal adaptée aux étudiants sortant de lycée. Les spécialistes y consentent trop peu souvent à des cours de propédeutique généraux qui pourraient "mettre à niveau" les pauvres lycéens qui ont subi pendant sept ans voire davantage les programmes sans colonne vertébrale du sgenunsanisme, qui empilent n'importe quoi avec n'importe quoi sous prétexte d'argumentations factices avec de faux morceaux d'invention dedans. Les lycéens devenus étudiants de fac sont totalement incapables de réfléchir de façon organisée à une question, de lire la centaine de livres annuelle que leur absence totale de lectures antérieures rend indispensables, de comprendre lesdits livres s'ils s'avisent de tenter la folle aventure de leur lecture. La prépa n'est plus, en lettres, et sauf quelques hauts lieux, l'endroit où l'on trie pour Normale sup, c'est une classe où l'on tente de transformer un bachelier en un bon collégien de fin de 3e d'il y a quarante ans. C'est tout. La prépa est l'oxygène des élèves bûcheurs de terminale, mais qui n'ont eu à bûcher que sur les immondices des programmes nationaux (et encore n'ont-ils pas encore connu la mirifique transformation des programmes de "littérature" en T L de l'année prochaine, ou comment faire de la T L un lieu de vide encore plus absolu qu'auparavant). Et il y a besoin d'une sélection vu que le Bac ne joue plus ce rôle. Je rappelle qu'au Bac, aujourd'hui, entrent en ligne de compte pour l'obtention du diplôme les options, coefficientées de surcroît, et parmi ces options, la méga farce des TPE, curiosité démago-administrative, puisque discipline obligatoire comptée comme option coefficient 2.
Bref, longue vie aux prépas. Elles ont été et seront encore longtemps la seule voie possible pour des élèves modestes mais méritants.
Mais que peut comprendre à cela EELV ?
- MoonchildSage
Je crois que le parti de Dupont-Aignan ne s'appelle pas "Debout la France" mais "Debout la République".John a écrit:JPhMM a écrit:Le slogan de DSK ?
(ok je sors...)
Non, c'est le parti de du Pongnangnan.
En même temps, étymologiquement parlant "république" signifie "chose publique" ce qui d'une certaine manière peut aussi s'appliquer en ce qui concerne DSK.
- User5899Demi-dieu
Oh ! Mais où allez-vous chercher cela ?Abraxas a écrit:je ne regarde plus les notes du bac français, que je sais largement fictives
- JohnMédiateur
Je crois que le parti de Dupont-Aignan ne s'appelle pas "Debout la France" mais "Debout la République".
Ah oui, pardon, Debout la France c'est Christian Stryhalin !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Qui ??John a écrit:Je crois que le parti de Dupont-Aignan ne s'appelle pas "Debout la France" mais "Debout la République".
Ah oui, pardon, Debout la France c'est Christian Stryhalin !
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