- FrisouilleEnchanteur
Angua a écrit:Frisouille a écrit:Je suis en train de lire La vie devant soi de Romain Gary/Émile Ajar - tes mots Angua m'avaient donné envie de le découvrir...- et je me régale : la modernité de l'écriture, les personnages, l'univers métissé... mais je suis profondément surprise, et triste, de constater que le discours sous-jacent sur le traitement des personnes âgées demeurent encore cruellement d'actualité...
Heureusement que l'humour vient apporter un peu de lumière dans ce monde "d'enfants de putes" !
Hélas, oui, que ce roman est actuel encore... en tout cas, la prochaine que j'aurai des lycéens, ils n'y couperont pas!
Je l'ai fini hier soir (merci la coupure internet) ... Punaise que c'est fort, et beau, et triste, infiniment...La fin prend littéralement aux tripes... l'adresse du gamin à un "vous" qui pourrait le sortir de sa misère noire...
Je partage ton avis, c'est un texte à faire partager, de toute urgence... C'est difficile de réaliser que nous n'avons pas avancé sur cette question depuis les années 70... Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au sort de ma grand-mère, pendant cette lecture...
Merci en tout cas Angua.
Me suis mise ce matin, au petit-dèj, à l'avant-dernier Camilla Lackberg, L'oiseau de mauvaise augure, du roman policier pas prise de tête, pour me laisser le temps de me remettre de La peste et de La vie devant soi.
- NestyaEsprit sacré
Je viens de terminer La Folie des anges de Kate Griffin, un livre destiné à ceux et celles qui ont aimé Neverwhere de Neil Gaiman. Ne vous fiez pas à la couverture que, personnellement, je trouve affreuse.
La 4ème de couverture permet de comprendre la comparaison avec Gaiman:
Le tome 2 aurait dû sortir fin novembre mais il semblerait que les Editions Eclipse aient du retard. :colere:
Matthew Swift est l’apprenti du puissant sorcier Robert James Bakker. Il est aussi présumé mort, tué par un mystérieux attaquant. Mais deux ans plus tard, ce jour n’est pas un jour comme les autres, c’est le jour où il revient à la vie.
Il s’éveille dans son lit, dans sa maison. Sauf que ce n’est plus son lit, ce n’est plus sa maison. Il s’éveille avec des yeux bleu électrique, et avec des pouvoirs bien supérieurs à ce qu’il maîtrisait auparavant, partageant son corps avec un ange électrique.
Mais Matthew Swift n’est pas intéressé par les raisons de son retour, mais plutôt par sa vengeance. La vengeance contre son tueur et ceux qui l’ont envoyé.
La 4ème de couverture permet de comprendre la comparaison avec Gaiman:
Dans la Folie des anges, tout comme dans Neverwhere, la ville cesse d'être un simple élément du décor et accède à une vie propre pour devenir un personnage fantastique. J'ai vraiment adoré ce livre de fantasy urbaine.Redécouvrez Londres, une ville qui bat au rythme d'une énergie mystique : une force créée par les alignements d'anciennes rues pavées, vibrant au passage incessant des bus et métro. Ici règne une nouvelle forme de pouvoir : la magie urbaine. Bienvenue dans un monde ou les mendiants sont des rois, les SDF des oracles, et où les sorciers s'affrontent pour prendre le contrôle de nos âmes.
Le tome 2 aurait dû sortir fin novembre mais il semblerait que les Editions Eclipse aient du retard. :colere:
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- lulucastagnetteEmpereur
Bof, bof et rebof...
Je ne connaissais pas l'auteur, j'ai pris au hasard. J'ai lu la moitié, le reste je l'ai lu en diagonale.
- ClarinetteGrand Maître
Ouaip, Douglas Kennedy, c'est du roman de hall de gare...
- FrisouilleEnchanteur
lulucastagnette a écrit:
Bof, bof et rebof...
Je ne connaissais pas l'auteur, j'ai pris au hasard. J'ai lu la moitié, le reste je l'ai lu en diagonale.
Mon seul et unique Douglas Kennedy : mais quelle merde ! :lol:
- lamelimeloÉrudit
J'en ai lu plusieurs de Douglas Kennedy, je le confesse, mais tous à une vitesse phénoménale et pendant l'été...
J'ai lu ça dernièrement :
En deux mots, l’histoire conte la vie d’un frère et d’une sœur. Ou plutôt l’extrême protection de la sœur par le frère puisque la jeune fille a complètement sombré dans la folie. Pas dans une folie tempétueuse, on est loin de cela. Ici c’est une démence sage, une distance par rapport au monde et aux êtres. Le frère qui est un peu son ange gardien balance entre sa volonté d’avancer dans la vie et le poids mort que représente sa sœur malade. Jean-Pierre Milovanoff évite le piège de l’excès qu’on trouve souvent dans les romans consacrés à la folie et offre ici un texte tout en retenue. Le roman offre aussi un beau portrait d’une famille de Russes Blancs. Bref un livre à la facture classique qui séduit par sa tendresse, par sa fragilité et par sa beauté.
J'ai aimé; bien écrit et assez apaisant. On sent de l'amour entre frère et soeur et c'est attendrissant.
J'ai lu ça dernièrement :
En deux mots, l’histoire conte la vie d’un frère et d’une sœur. Ou plutôt l’extrême protection de la sœur par le frère puisque la jeune fille a complètement sombré dans la folie. Pas dans une folie tempétueuse, on est loin de cela. Ici c’est une démence sage, une distance par rapport au monde et aux êtres. Le frère qui est un peu son ange gardien balance entre sa volonté d’avancer dans la vie et le poids mort que représente sa sœur malade. Jean-Pierre Milovanoff évite le piège de l’excès qu’on trouve souvent dans les romans consacrés à la folie et offre ici un texte tout en retenue. Le roman offre aussi un beau portrait d’une famille de Russes Blancs. Bref un livre à la facture classique qui séduit par sa tendresse, par sa fragilité et par sa beauté.
J'ai aimé; bien écrit et assez apaisant. On sent de l'amour entre frère et soeur et c'est attendrissant.
- cannelle21Grand Maître
J'ai lu plusieurs Douglas Kennedy. Oui je serai fouettée.
Mes deux préférés (enfin les deux seuls que j'aime)
- L'homme qui voulait vivre sa vie
- Cul de sac: j'ai adoré ce bouquin totalement décallé dans lequel un mec paumé en plein centre de l'Australie parce qu'il a écrasé un kangourou, se fait kidnapper par une nymphomane. Ce n'est pas de la grande littérature mais j'ai beaucoup rigolé.
Mes deux préférés (enfin les deux seuls que j'aime)
- L'homme qui voulait vivre sa vie
- Cul de sac: j'ai adoré ce bouquin totalement décallé dans lequel un mec paumé en plein centre de l'Australie parce qu'il a écrasé un kangourou, se fait kidnapper par une nymphomane. Ce n'est pas de la grande littérature mais j'ai beaucoup rigolé.
- bellaciaoFidèle du forum
Je lis un recueil de deux récits de Jirô Asada, Le Cheminot et La Lettre d'amour :
http://www.editions-picquier.fr/catalogue/fiche.donut?id=242&cid=
C'est émouvant : un homme âgé et toujours fidèle au poste, à l'aube de sa retraite, voit la ligne sur laquelle il a toujours travaillé devenir désaffectée. Il se retrouve projeté dans le passé, face à l'image de sa petite fille disparue, sur laquelle il n'a jamais pu pleurer, par sens du devoir. Très pudique, et très japonais. J'aime beaucoup. Je voulais une transition pour me remettre à lire après toute la série du Clan des Otori (y compris le quatrième volume qui revient sur la vie du père adoptif du héros)...
http://www.editions-picquier.fr/catalogue/fiche.donut?id=242&cid=
C'est émouvant : un homme âgé et toujours fidèle au poste, à l'aube de sa retraite, voit la ligne sur laquelle il a toujours travaillé devenir désaffectée. Il se retrouve projeté dans le passé, face à l'image de sa petite fille disparue, sur laquelle il n'a jamais pu pleurer, par sens du devoir. Très pudique, et très japonais. J'aime beaucoup. Je voulais une transition pour me remettre à lire après toute la série du Clan des Otori (y compris le quatrième volume qui revient sur la vie du père adoptif du héros)...
- ClarinetteGrand Maître
cannelle21 a écrit:J'ai lu plusieurs Douglas Kennedy. Oui je serai fouettée.
Mes deux préférés (enfin les deux seuls que j'aime)
- L'homme qui voulait vivre sa vie
- Cul de sac: j'ai adoré ce bouquin totalement décallé dans lequel un mec paumé en plein centre de l'Australie parce qu'il a écrasé un kangourou, se fait kidnapper par une nymphomane. Ce n'est pas de la grande littérature mais j'ai beaucoup rigolé.
Oups, Cul-de-sac est de Douglas Kennedy ? :shock: Alors, j'amende ce que j'ai écrit plus haut : ses bouquins sont presque tous de la littérature de hall de gare, parce que j'ai beaucoup apprécié ce premier roman (Merci Wiki ! Mais ceci explique peut-être cela) loufoque à souhait, qui nous invite cependant à réfléchir au comportement de nos frères humains.
- LeilEsprit éclairé
J'aime bien lire Kennedy, en vacances, au bord de la piscine moi aussi ! :lol:
Sinon :
Je ne peux dire si j'ai aimé ...
Une forme qui fait sens, mais trop de répétitions narratives ... Largement préféré Purge.
Les vaches de Staline est son premier roman.
http://www.bricabook.com/archives/2011/12/08/22910193.html
Sinon :
Je ne peux dire si j'ai aimé ...
Une forme qui fait sens, mais trop de répétitions narratives ... Largement préféré Purge.
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- FrisouilleEnchanteur
Leil a écrit:J'aime bien lire Kennedy, en vacances, au bord de la piscine moi aussi ! :lol:
Sinon :
Je ne peux dire si j'ai aimé ...
Une forme qui fait sens, mais trop de répétitions narratives ... Largement préféré Purge.
Les vaches de Staline est son premier roman.
http://www.bricabook.com/archives/2011/12/08/22910193.html
C'est ce que j'avais cru comprendre à partir de la critique de l'Obs : une sorte de ressucée de Purge, en moins bien.
Faut que je me plonge dans Purge, offert il y a plus d'un an...
- LeilEsprit éclairé
Purge est excellent en revanche !
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- bellaciaoFidèle du forum
Oui, mais alors tu t'en prends plein la figure ! Je l'ai lu suite à vos conseils, et j'ai beaucoup appris sur cette partie-là de l'histoire (et puis, l'Estonie, ce n'est pas la région du monde que je connais le mieux), mais j'ai trouvé certains passages très durs !
- JPhMMDemi-dieu
Très grand bonhomme.
Très grand livre (bien que texte très court).
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LeilEsprit éclairé
bellaciao a écrit:Oui, mais alors tu t'en prends plein la figure ! Je l'ai lu suite à vos conseils, et j'ai beaucoup appris sur cette partie-là de l'histoire (et puis, l'Estonie, ce n'est pas la région du monde que je connais le mieux), mais j'ai trouvé certains passages très durs !
Oui, un texte fort, c'est vrai.
Dans Les Vaches c'est encore plus cru car le personnage principal est boulimarexique, et ses séances de vomi sont très nombreuses ...
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- LeilEsprit éclairé
Un classique comme je les aime ...
http://www.bricabook.com/archives/2011/12/10/22932121.html
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- bellaciaoFidèle du forum
Leil a écrit:bellaciao a écrit:Oui, mais alors tu t'en prends plein la figure ! Je l'ai lu suite à vos conseils, et j'ai beaucoup appris sur cette partie-là de l'histoire (et puis, l'Estonie, ce n'est pas la région du monde que je connais le mieux), mais j'ai trouvé certains passages très durs !
Oui, un texte fort, c'est vrai.
Dans Les Vaches c'est encore plus cru car le personnage principal est boulimarexique, et ses séances de vomi sont très nombreuses ...
Oui, j'ai une amie qui le lit en ce moment et m'en a parlé en ce sens.
Je relis Lorenzaccio, de Musset, et curieusement, alors que j'en avais gardé un souvenir émerveillé, je n'entre pas facilement dedans. C'est peut-être la fatigue et le fait de lire environ deux pages par soir, cela n'aide pas. J'en suis à l'acte II, je vais m'accrocher.
- InvitéeHrÉrudit
Danube de Claudio Magris, mi-essai mi-récit de voyage, remontée érudite et soporifique du fleuve. Je n'arrive pas à le finir.
- PatissotDoyen
Les Carnets de Malte Laurids Brigge
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- FrisouilleEnchanteur
J'ai un peu honte de passer après toi Patissot, mais tant pis...
Avant-dernier Camilla Läckberg : je persiste à suivre -en bâillant- la vie de couple d'Erika et Patrick, en revanche l'auteur progresse dans la maîtrise et la construction de son intrigue policière.
Un roman moyen pour mon cerveau saturé et fatigué...
Avant-dernier Camilla Läckberg : je persiste à suivre -en bâillant- la vie de couple d'Erika et Patrick, en revanche l'auteur progresse dans la maîtrise et la construction de son intrigue policière.
Un roman moyen pour mon cerveau saturé et fatigué...
- SaloumHabitué du forum
Je viens de finir Au Cœur des ténèbres, de Conrad. Enfin! Depuis le temps que je voulais lire ce grand classique. J'ai trouvé ça mystérieux, sombre et très bien écrit.
- CondorcetOracle
Tout de go : l'excellente biographie de Jean-Claude Héfinit par Cripure, Mythes et histoire des sciences humaines de Laurent Mucchielli, La Révolution industrielle au Moyen Age de Jean Gimpel et Culture d'en haut, culture d'en bas. L'émergence des hiérarchies culturelles aux Etats-Unis de Lawrence W Levine.
- FourseasonsGrand sage
Quelques enquêtes d'Hercule Poirot.
La ferme des animaux, Orwel. J'ai bien aimé... Vous étudiez ce livre avec vos élèves ?
Et :
Bon je ne suis pas une historienne...
Je vais commencer Orgueil et préjugés. Vous en avez tellement parlé...
La ferme des animaux, Orwel. J'ai bien aimé... Vous étudiez ce livre avec vos élèves ?
Et :
Bon je ne suis pas une historienne...
Je vais commencer Orgueil et préjugés. Vous en avez tellement parlé...
- lulucastagnetteEmpereur
Loise a écrit:Quelques enquêtes d'Hercule Poirot.
La ferme des animaux, Orwel. J'ai bien aimé... Vous étudiez ce livre avec vos élèves ?
Je vais commencer Orgueil et préjugés. Vous en avez tellement parlé...
Je suis une fan absolue d'Hercule Poirot !
Orwel est souvent étudié en 3ème.
Tu vas adorer Austen et à mon avis tu vas te faire tous les romans à la suite !
- leyadeEsprit sacré
Leil a écrit:
Un classique comme je les aime ...
http://www.bricabook.com/archives/2011/12/10/22932121.html
Je l'ai lu l'année dernière, j'ai a-do-ré.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- MufabGrand Maître
Après Tu verras, j'ai lu J'étais derrière toi de Nicolas Fargues.
Fan de son style, de son oralité, de sa simplicité.
"Et à chacune, j'ai répondu oui à chaque fois, tellement je lui étais reconnaissant d'avoir fait le premier pas. A chacune j'ai dit : "Tu es la femme de ma vie". Et, je te le répète, à chaque fois, ce ne sont pas que des mots, c'est pour la vie que je m'engage, à chaque fois je mets le paquet. Je préfère me forcer un peu, mentir, me faire passer pour un être exceptionnellement épris et disponible au risque d'y engager ma vie, sans chercher à tout prix à me protéger, plutôt que de ne laisser dès le départ aucune place à l'illusion, plutôt que de rester sur mes gardes et de ne provoquer aucune passion. Je ne suis pas fait pour l'amour raisonnable, je ne supporte pas la tiédeur, la médiocrité et la prudence. Ou, soyons franc, je ne supporte pas de ne pas susciter la passion, question d'ego. (...)
Et, pour cela, il y a un prix à payer. C'est comme ça : à chaque fois, je repars comme en quarante et j'assume, il n'y a rien à faire. Est-ce que c'est si mal que ça ? Est-ce qu'on ne peut pas appeler ça aussi de l'amour ?"
Si j'avais été écrivain, j'aurais aimé écrire ça, et comme ça.
Fan de son style, de son oralité, de sa simplicité.
"Et à chacune, j'ai répondu oui à chaque fois, tellement je lui étais reconnaissant d'avoir fait le premier pas. A chacune j'ai dit : "Tu es la femme de ma vie". Et, je te le répète, à chaque fois, ce ne sont pas que des mots, c'est pour la vie que je m'engage, à chaque fois je mets le paquet. Je préfère me forcer un peu, mentir, me faire passer pour un être exceptionnellement épris et disponible au risque d'y engager ma vie, sans chercher à tout prix à me protéger, plutôt que de ne laisser dès le départ aucune place à l'illusion, plutôt que de rester sur mes gardes et de ne provoquer aucune passion. Je ne suis pas fait pour l'amour raisonnable, je ne supporte pas la tiédeur, la médiocrité et la prudence. Ou, soyons franc, je ne supporte pas de ne pas susciter la passion, question d'ego. (...)
Et, pour cela, il y a un prix à payer. C'est comme ça : à chaque fois, je repars comme en quarante et j'assume, il n'y a rien à faire. Est-ce que c'est si mal que ça ? Est-ce qu'on ne peut pas appeler ça aussi de l'amour ?"
Si j'avais été écrivain, j'aurais aimé écrire ça, et comme ça.
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