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- NLM76Grand Maître
Merci !
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Sites du grip :
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ClarinetteGrand Maître
Y'a aussi la PALQJAFLPAL (pile (de livres) à lire quand j'aurai fini la PAL)... :lol:JPhMM a écrit:PAL : Pile (de livres) à lire.
PARL : Pile (de livres) à relire.
- OudemiaBon génie
Petit HS
Pas de chapeau pour eux, mais pour beaucoup d'hommes encore, en général ceux de plus de cinquante ans.
Fin du HS
Las, je n'ai pas de PAL mais diverses LAL sur des feuilles volantes ou un carnet spécial que j'ai rarement avec moi quand je vais à la bibliothèque ou chez mon libraire préféré. Quand le livre n'est plus un nom sur une liste mais un objet posé près de moi, son sort est réglé, de "à lire " il devient "lu"...
Cela parait un autre monde mais oui, , c'était ainsi, et j'ajoute qu'au lycée les garçons aussi étaient cravatés, tout naturellement, à partir de la 2de, et en veste, ou en blazer.iphigénie a écrit:
4 - Déçue par ce récit qui m'a paru , peut-être injustement, avoir un goût de "sous-Ernaux". Le récit m'a paru affecté, et j'ai été dérangée par un ton qui m'a paru sonner faux: "Je suis née au mois de mai 1966. A cette époque les hommes mêmes jeunes portaient des costumes, des cravates et parfois des chapeaux." (on se croirait plutôt en 1930, là)...
Pas de chapeau pour eux, mais pour beaucoup d'hommes encore, en général ceux de plus de cinquante ans.
Fin du HS
J'ai appris ce terme il y a peu moi aussi.JPhMM a écrit:PAL : Pile (de livres) à lire.
PARL : Pile (de livres) à relire.
Las, je n'ai pas de PAL mais diverses LAL sur des feuilles volantes ou un carnet spécial que j'ai rarement avec moi quand je vais à la bibliothèque ou chez mon libraire préféré. Quand le livre n'est plus un nom sur une liste mais un objet posé près de moi, son sort est réglé, de "à lire " il devient "lu"...
- IphigénieProphète
après 1966?Cela parait un autre monde mais oui, , c'était ainsi, et j'ajoute qu'au lycée les garçons aussi étaient cravatés, tout naturellement, à partir de la 2de, et en veste, ou en blazer.
C'était quand même l'époque Mary Quant,yéyé et cie! ...Je n'ai pas du tout ce souvenir là: en 1966:l'année des Elucubrations d'Antoine quand même! Pareil quand elle dit plus loin que le téléphone était rare dans les maisons à cette époque là ...
J'ai eu 'impression qu'elle nous racontait justement à travers des clichés un monde qu'elle ne peut pas avoir connu, pour donner cet effet"c'était un autre monde"
- OudemiaBon génie
Ses souvenirs remontent en effet à 70-71, et là bien des choses commençait à changer, suite de 68, surtout pour ce qui est de la tenue vestimentaires dans les lycées.iphigénie a écrit:après 1966?Cela parait un autre monde mais oui, , c'était ainsi, et j'ajoute qu'au lycée les garçons aussi étaient cravatés, tout naturellement, à partir de la 2de, et en veste, ou en blazer.
C'était quand même l'époque Mary Quant,yéyé et cie! ...Je n'ai pas du tout ce souvenir là: en 1966:l'année des Elucubrations d'Antoine quand même! Pareil quand elle dit plus loin que le téléphone était rare dans les maisons à cette époque là ...
J'ai eu 'impression qu'elle nous racontait justement à travers des clichés un monde qu'elle ne peut pas avoir connu, pour donner cet effet"c'était un autre monde"
Mais plus tôt, même si c'est de la reconstitution documentaire pour elle, cela correspond bien à mes souvenirs. Oui, les jupes raccourcissaient pour les audacieuses (j'ai le très net souvenir d'une amie allemande en 66 justement, de passage à Paris et qui profitait de ne pas avoir sa mère sur le dos pour mettre des jupettes à mi-cuisse, mais les garçons avec nous -Bernhardt, Helmut, Traugott que de souvenirs- étaient en veste et cravate.
Si Antoine a tellement marqué, c'est que justement il représentait ces garçons pas dans le moule des parents
Quant au téléphone mes parents n'en avaient pas, (ce qui est révélateur, dans notre immeuble construit en 1953 il y avait une cabine à la disposition des locataires), comme la moitié au moins de notre entourage, d'où des visites à l'improviste qui ont complètement disparu des habitudes depuis longtemps. Quand je me suis mariée en 70 ( ) il a fallu attendre plus de 3 mois pour avoir une ligne.
Le chapeau pour les hommes, il me suffit de faire le tour de tous les vieux messieurs de mon entourage de l'époque pour le revoir...
- IphigénieProphète
bon, on ne va pas faire trop dévier le fil, mais j'ai retrouvé ça sur internet, qui correspond bien à mes souvenirs perso:assez débraillé quand même malgré une ou deux cravates :lol:
- Spoiler:
- 1966-Seconde- lycée Masséna Nice.Au passage,le professeur est M. Juranville, le père de Michèle Aquien pour ceux qui s'intéressent à la poésie!
- NLM76Grand Maître
Oudemia a écrit:
Quant au téléphone mes parents n'en avaient pas, (ce qui est révélateur, dans notre immeuble construit en 1953 il y avait une cabine à la disposition des locataires), comme la moitié au moins de notre entourage, d'où des visites à l'improviste qui ont complètement disparu des habitudes depuis longtemps.
Voilà pourquoi je déteste le téléphone : j'adore les visites à l'improviste.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ClarinetteGrand Maître
Je poursuis la déviation du fil, mais pour ma part, je déteste les visites à l'improviste, de la part de qui que ce soit, y compris des personnes que j'apprécie beaucoup.nlm76 a écrit:Oudemia a écrit:
Quant au téléphone mes parents n'en avaient pas, (ce qui est révélateur, dans notre immeuble construit en 1953 il y avait une cabine à la disposition des locataires), comme la moitié au moins de notre entourage, d'où des visites à l'improviste qui ont complètement disparu des habitudes depuis longtemps.
Voilà pourquoi je déteste le téléphone : j'adore les visites à l'improviste.
D'ailleurs, cela ne me viendrait même pas à l'esprit de me pointer à l'improviste chez quelqu'un, y compris mes parents ou mes sœurs. Un petit coup de fil avant, ça ne mange pas de pain, et ça évite de tomber comme un cheveu sur la soupe, pour filer la métaphore alimentaire !
- LeilEsprit éclairé
Abraxas a écrit:My God, Leil, vous trouvez du temps pour lire / écouter ces merdes ?
SI le SM — le vrai — vous intéresse, je peux vous donner de la biblio, un peu plus proche de ce qui se fait dans ce milieu que cette bleuette évaporée écrite à l'eau tiède.
:lol!:
Je vous rassure, je n'ai pas tout écouté, puisque je l'avais déjà lu.
Et comme je devais donner mon avis sur la lectrice ...
Quand un procédé narratif apporte une belle originalité au roman mais laisse une certaine distance avec son lecteur ...
Avis pas dithyrambique du tout.
Clic.
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http://www.bricabook.fr/
- liskayaNeoprof expérimenté
[img]
En train de lire...
J'ai adoré la première partie, mais la fin (de cette première partie) m'a tellement glacée que j'ai moyennement envie de continuer...
Je ne pensais pas que ça prendrait cette tournure...
En train de lire...
J'ai adoré la première partie, mais la fin (de cette première partie) m'a tellement glacée que j'ai moyennement envie de continuer...
Je ne pensais pas que ça prendrait cette tournure...
- IlianaGrand sage
Est-ce que tu peux en dire plus ?
Éventuellement en spoiler bien sûr.
Éventuellement en spoiler bien sûr.
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- KelemNiveau 7
Sullien a écrit:
J'ai hésité à l'acheter (Bonnefoy, Brague, Hartog, Scheid... ). Ca vaut vraiment le coup ?
Iphigénie a répondu plus haut. Ca vaut le coup ! Je poursuis ce soir d'ailleurs
- NadejdaGrand sage
Un très très beau livre qui retrace la vie du « matelot inconnu », le grand-père du narrateur, juif Pied-Noir, mais aussi celle, entrelacée à la première, d'Albert Camus. Le récit navigue entre la France et l'Algérie et entre les mémoires du XXe siècle. Gros coup de cœur dont je parle plus précisément ici.
- liskayaNeoprof expérimenté
Iliana a écrit:Est-ce que tu peux en dire plus ?
Éventuellement en spoiler bien sûr.
- Spoiler:
- Et bien, c'est l'histoire d'un père qui entraîne son fils de 13 ans pour vivre un an à l'aventure, près de la nature sur une île totalement isolée dans le Nord des USA. Conditions de vie difficiles, père dépressif, fils mal à l'aise... Fin de la deuxième partie, un des deux personnages se suicide... Et je ne m'y attendais absolument pas ! En tout cas pas à ce moment là, ni comme ça...
Il y a une atmosphère très tendue dans ce roman, assez réussi je trouve mais qui met mal à l'aise... Et finalement, je ne sais pas si j'aime cette sensation. J'ai laissé le livre de côté pour l'instant, je le finirai sans doute plus tard... Tu as vu, je n'ai pas tout dévoilé !!
- LeilEsprit éclairé
liskaya a écrit:Iliana a écrit:Est-ce que tu peux en dire plus ?
Éventuellement en spoiler bien sûr.
- Spoiler:
Et bien, c'est l'histoire d'un père qui entraîne son fils de 13 ans pour vivre un an à l'aventure, près de la nature sur une île totalement isolée dans le Nord des USA. Conditions de vie difficiles, père dépressif, fils mal à l'aise... Fin de la deuxième partie, un des deux personnages se suicide... Et je ne m'y attendais absolument pas ! En tout cas pas à ce moment là, ni comme ça...
Il y a une atmosphère très tendue dans ce roman, assez réussi je trouve mais qui met mal à l'aise... Et finalement, je ne sais pas si j'aime cette sensation. J'ai laissé le livre de côté pour l'instant, je le finirai sans doute plus tard... Tu as vu, je n'ai pas tout dévoilé !!
J'ai détesté cet étalage de glauque ... Erkk.
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- JPhMMDemi-dieu
Œuvre incroyable. :shock:
http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=355Quatrième de couverture
"L'accident, qui n'était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale, pouvait apparaître à d'autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l'énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains."
Dure journée pour Doc Ferrel, médecin d'entreprise auprès d'une usine nucléaire. La présence d'une commission d'enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualifié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l'isotope R.
Soudain, c'est la catastrophe...
Dans ce roman, tiré d'une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l'industrie nucléaire.
Un dossier concernant drains aspects sociaux de l'électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd'hui valeur de document.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NadejdaGrand sage
C'est mon premier Erri De Luca et l'impression est pour l'instant très bonne. Il s'agit d'un court roman d'initiation sur le passage de l'enfance à une forme de maturité à travers une première expérience amoureuse, très douce et pudique, et une mise à l'épreuve du corps — le jeune garçon, héros du livre, trouvant que son corps ne grandit pas assez vite.
- IlianaGrand sage
Merci pour ce résumé, Liskaya, et pour ton avis, Leil
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- MrBrightsideEmpereur
Influence du Magazine Littéraire, Nadejda ?
Quant à moi j'ai fini ceci:
Et mon avis est sur mon blaugue !
Quant à moi j'ai fini ceci:
Et mon avis est sur mon blaugue !
- NadejdaGrand sage
MrBrightside a écrit:Influence du Magazine Littéraire, Nadejda ?
Ah non, je crois que ça vient de la Quinzaine littéraire
- MrBrightsideEmpereur
Nadejda a écrit:MrBrightside a écrit:Influence du Magazine Littéraire, Nadejda ?
Ah non, je crois que ça vient de la Quinzaine littéraire
Ah, parce qu'ils en faisaient aussi la critique je crois.
- NadejdaGrand sage
Exact ! page 42 !
(comme je lis plusieurs revues chaque mois, je m'y perds un peu...)
(comme je lis plusieurs revues chaque mois, je m'y perds un peu...)
- MrBrightsideEmpereur
Nadejda a écrit:Exact ! page 42 !
(comme je lis plusieurs revues chaque mois, je m'y perds un peu...)
Addict !
- NadejdaGrand sage
Et je ne te dis pas le nombre de livres que j'achète, ça deviendrait indécent...
- MrBrightsideEmpereur
Nadejda a écrit:Et je ne te dis pas le nombre de livres que j'achète, ça deviendrait indécent...
Comme le disait mon grand-père, créole et bourru "Ou lé dans la descente (dans l'indécence, NDT), ma fille!"
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