- La JabotteNeoprof expérimenté
Justement, Sapotille, c'est peut-être le cas des étudiants de sciences po, mais certainement pas des instits !
- ChocolatGuide spirituel
La Jabotte a écrit:
On n'est pas obligé de faire cela "comme un prof". Je ne sors pas mon stylo rouge à tout va.
Et puis quand bien même : pourquoi devrais-je, par exemple, en tant que prof principal, accepter de signer un bulletin bourré de fautes dans les appréciations ? Un peu de rigueur, ce n'est tout de même pas la mer à boire.
Et si nous devons être exigeants avec nos élèves, nous devrions l'être d'autant plus avec nous-mêmes. Mais bon, je suis sans doute mono-maniaque et tout ça n'est pas grave. Je suis un dinosaure qui ne comprend pas l'évolution actuelle de la relation humaine au savoir.
Je suis d'accord.
Je parlais de la personne qui n'arrive jamais à décrocher et qui reprend tout le monde, même dans le cadre d'une discussion autour d'un café.
Ça, c'est
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- SapotilleEmpereur
Bon, il faut que j'y aille, mais pas sans vous dire que je retrouve l état d'esprit qui était le mien avant d'entrer dans cette discussion : je ne me sens pas méprisée par les "vrais" professeurs !
- ChocolatGuide spirituel
Sapotille a écrit:
"l'incompétence large" est une expression employée par mon fils en sortant de Sciences Po !!! Il disait qu'après ces études-là, on savait parler de tout sans rien connaître...
Sciences Po est censé contribuer à structurer des connaissances déjà acquises.
Dois-je écrire "était" ?
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- SapotilleEmpereur
Chocolat a écrit:Sapotille a écrit:
"l'incompétence large" est une expression employée par mon fils en sortant de Sciences Po !!! Il disait qu'après ces études-là, on savait parler de tout sans rien connaître...
Sciences Po est censé contribuer à structurer des connaissances déjà acquises.
Dois-je écrire "était" ?
Je l'ignore...
Mon fils en est sorti il y a un peu moins de 20 ans...
Et il était prêt à passer des concours qu'il a réussis ...
L'incompétence large est plus une boutade qu'autre chose.
- doublecasquetteEnchanteur
mimile a écrit:
Vous les PE, je vous plains ! Au lycée, les parents ne se sont jamais permis de juger mes cours (il faudrait qu'ils aient une licence de biologie pour le faire, ça limite les risques :lol:).
Ça peut arriver ...
Et même un doctorat en médecine pour aider à réviser le cours d'immuno ou celui sur la régulation de la glycémie et le diabète. :sorciere:
Ceci dit, je te rassure, je n'ai pas constaté de catastrophe en SVT, loin de là, mais ça fait un max de 19/20 pour l'élève bénéficiaire, ou de 9.5/10.
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit:mimile a écrit:
Vous les PE, je vous plains ! Au lycée, les parents ne se sont jamais permis de juger mes cours (il faudrait qu'ils aient une licence de biologie pour le faire, ça limite les risques :lol:).
Ça peut arriver ...
Et même un doctorat en médecine pour aider à réviser le cours d'immuno ou celui sur la régulation de la glycémie et le diabète. :sorciere:
Ceci dit, je te rassure, je n'ai pas constaté de catastrophe en SVT, loin de là, mais ça fait un max de 19/20 pour l'élève bénéficiaire, ou de 9.5/10.
Oui, mais pour l'enseignement primaire de ta fille, il y aurait eu matière à ruer dans les brancards, non?
- doublecasquetteEnchanteur
Il va sans dire que je ne dépasse pas les cadres du programme et me limite à expliciter et à fournir des documents complémentaires, éventuellement à illustrer par des cas cliniques.
Car le titre de ce fil m'inspire la question inverse "comment réagissez-vous, professeurs, quand un élève sait ce que vous ignorez ?".
Et je vais vous raconter les mésaventures de mon bijouchoucailloudamour, alors âgé de 12 ans et élève de Quatrième, passionné d'Histoire et tournant à 15-16 de moyenne dans cette matière.
C'était en fin d'année, et le professeur (bon et sérieux, je précise) constatant qu'il ne bouclerait pas son programme, répartit la classe en groupes de trois à quatre élèves, chaque groupe devant dresser un tableau récapitulatif d'un morceau de programme encore non traité et le présenter à ses camarades.
A monchérimoncœur échoit l'unification de l'Allemagne. Bijouchouetc se passionne pour le sujet et pour la personnalité de Bismarck. Or, il se trouve que le pépé de choudamour est un germaniste de talent très féru d'histoire et érudit à l'extrême mais néanmoins excellent professeur et que Bichounet lui téléphone et bénéficie d'un cours magistral de deux heures et plus sur Bismarck et sa politique. Il revient donc au collège avec toutes ses données et dirige les travaux de son groupe sous l'œil effaré du professeur qui lui demande d'où il tient ses infos. Cet imbécile de bijouchou, au lieu de dire "Google" ou "Arte" répond "pépé".
Finalement, le professeur lui a intimé ordre de se taire et de laisser ses camarades tranquilles, ceux-ci étant parfaitement capables de comprendre seuls la personnalité de Bismarck et lui-même ne leur étant en rien supérieur.
L'année suivante, tombant sur le même professeur, le jeune élève n'a plus jamais eu la moyenne à un seul "paragraphe argumenté" et a été sabré à tel point par ce professeur aveuglé par sa colère et obsédé par "l'égalité des chances" que, dans une copie sur la politique intérieure de Staline où il avait écrit "Comme Mussolini et Hitler, Staline embrigade la jeunesse", Mussolini et Hitler sont soulignés d'un trait rouge rageur et dans la marge de la copie, on peut lire "pas encore nés ! ". (ce qui voulait dire, en substance, "pas encore enseignés".
Car le titre de ce fil m'inspire la question inverse "comment réagissez-vous, professeurs, quand un élève sait ce que vous ignorez ?".
Et je vais vous raconter les mésaventures de mon bijouchoucailloudamour, alors âgé de 12 ans et élève de Quatrième, passionné d'Histoire et tournant à 15-16 de moyenne dans cette matière.
C'était en fin d'année, et le professeur (bon et sérieux, je précise) constatant qu'il ne bouclerait pas son programme, répartit la classe en groupes de trois à quatre élèves, chaque groupe devant dresser un tableau récapitulatif d'un morceau de programme encore non traité et le présenter à ses camarades.
A monchérimoncœur échoit l'unification de l'Allemagne. Bijouchouetc se passionne pour le sujet et pour la personnalité de Bismarck. Or, il se trouve que le pépé de choudamour est un germaniste de talent très féru d'histoire et érudit à l'extrême mais néanmoins excellent professeur et que Bichounet lui téléphone et bénéficie d'un cours magistral de deux heures et plus sur Bismarck et sa politique. Il revient donc au collège avec toutes ses données et dirige les travaux de son groupe sous l'œil effaré du professeur qui lui demande d'où il tient ses infos. Cet imbécile de bijouchou, au lieu de dire "Google" ou "Arte" répond "pépé".
Finalement, le professeur lui a intimé ordre de se taire et de laisser ses camarades tranquilles, ceux-ci étant parfaitement capables de comprendre seuls la personnalité de Bismarck et lui-même ne leur étant en rien supérieur.
L'année suivante, tombant sur le même professeur, le jeune élève n'a plus jamais eu la moyenne à un seul "paragraphe argumenté" et a été sabré à tel point par ce professeur aveuglé par sa colère et obsédé par "l'égalité des chances" que, dans une copie sur la politique intérieure de Staline où il avait écrit "Comme Mussolini et Hitler, Staline embrigade la jeunesse", Mussolini et Hitler sont soulignés d'un trait rouge rageur et dans la marge de la copie, on peut lire "pas encore nés ! ". (ce qui voulait dire, en substance, "pas encore enseignés".
- doublecasquetteEnchanteur
Sapotille a écrit:doublecasquette a écrit:mimile a écrit:
Vous les PE, je vous plains ! Au lycée, les parents ne se sont jamais permis de juger mes cours (il faudrait qu'ils aient une licence de biologie pour le faire, ça limite les risques :lol:).
Ça peut arriver ...
Et même un doctorat en médecine pour aider à réviser le cours d'immuno ou celui sur la régulation de la glycémie et le diabète. :sorciere:
Ceci dit, je te rassure, je n'ai pas constaté de catastrophe en SVT, loin de là, mais ça fait un max de 19/20 pour l'élève bénéficiaire, ou de 9.5/10.
Oui, mais pour l'enseignement primaire de ta fille, il y aurait eu matière à ruer dans les brancards, non?
J'ai préféré me taire, pour diverses raisons, et particulièrement parce que , ayant rué dans les brancards pour son grand frère, j'avais fait à l'élève plus de tort que de bien.
- ChocolatGuide spirituel
Sapotille a écrit:
Je l'ignore...
Mon fils en est sorti il y a un peu moins de 20 ans...
Et il était prêt à passer des concours qu'il a réussis ...
L'incompétence large est plus une boutade qu'autre chose.
Cela me rassure - je garde un souvenir très agréable de l'expérience Sciences Po et je suis intimement convaincue du caractère indispensable de ce genre de formation.
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- teutonetteNiveau 9
désolée je suis hors-sujet, mais j'ai envie de répondre à Doublecasquette :
Je lis avec tristesse ce qui est arrivé à ce jeune homme.
J'ai la chance d'avoir quelques élèves passionnés, qui savent être passionnants.
Et sur des sujets que je ne maîtrise pas, je cède la place en avouant mon ignorance.
Ben quoi, les dinosaures en allemand, non c'est pas mon fort ! Alors que celui qui maîtrise nous en parle ...
Ne dit-on pas, "faute avouée ... " :lol!: , même s'il ne s'agit pas d'une véritable faute.
doublecasquette a écrit:
Car le titre de ce fil m'inspire la question inverse "comment réagissez-vous, professeurs, quand un élève sait ce que vous ignorez ?".
Je lis avec tristesse ce qui est arrivé à ce jeune homme.
J'ai la chance d'avoir quelques élèves passionnés, qui savent être passionnants.
Et sur des sujets que je ne maîtrise pas, je cède la place en avouant mon ignorance.
Ben quoi, les dinosaures en allemand, non c'est pas mon fort ! Alors que celui qui maîtrise nous en parle ...
Ne dit-on pas, "faute avouée ... " :lol!: , même s'il ne s'agit pas d'une véritable faute.
- teutonetteNiveau 9
La Jabotte a écrit:Eh bien moi, c'est le contraire, Sapotille : j'ai une grande admiration pour les instits, justement parce qu'ils ont des connaissances dans tous ces domaines, et que je n'appelle pas cela de l'incompétence. En tout cas, ce ne devrait pas l'être. Je pense que c'est le métier d'enseignant le plus difficile (je l'ai dit hier sur un autre fil), celui d'enseignant en primaire.Sapotille a écrit:
Il se trouve que j'ai beaucoup d'admiration pour les professeurs de français, de maths, d'histoire-géo, de sciences en tous genres, de sport... parce qu'ils sont tous "pointus" dans leur domaine... et que les instits ont en ces domaines "une incompétence large"...
Je pense comme toi.
Les PE doivent enseigner de nombreux domaines, et honnêtement, quand je fais faire des affiches de présentation en classe, je me rends compte du quotidien du prof. d'arts pla par exemple, sans parler de l'histoire quand j'introduis une période historique, etc ...
On ne peut être bon partout et il faut savoir admettre ses erreurs, récemment je l'ai fait (en relisant mes notes le soir, je me suis rendue compte d'une erreur commise en 3è : sich freuen auf / sich freuen über ... et bien ni une, ni deux, j'ai reparlé de ça à mes 3è, certains m'ont regardée avec de grands yeux, certains ont fait une moue désapprobatrice ... ben voilà, c'était ça ou les laisser avec cette idée fausse. Combien de fois ai-je dû combattre le : "mais Madâââme, le Esszète n'existe plus!!!" donc non, je ne les laisserais pas penser que j'ai la science infuse et que je suis détentrice de la vérité unique :lol!: )
- CathEnchanteur
Il existe encore ou pas? J'ai découvert il y a peu qu'il n'existait plus, mais là tu me mets le doute...
- doublecasquetteEnchanteur
Ben, de toute façon, il existe puisqu'il a existé !cath5660 a écrit:Il existe encore ou pas? J'ai découvert il y a peu qu'il n'existait plus, mais là tu me mets le doute...
Si un gosse prend à la bibliothèque un vieux livre de poésie du XIX°, il va tomber dessus et il faudra bien qu'il sache ce que c'est !
- teutonetteNiveau 9
ah si il existe !!!!
β après une voyelle longue : grüβen ou diphtongue : drauβen, heiβen
ss après une voyelle courte : lassen, das Schloss ...
β après une voyelle longue : grüβen ou diphtongue : drauβen, heiβen
ss après une voyelle courte : lassen, das Schloss ...
- CathEnchanteur
Pourquoi m'a-t-on dit qu'il avait été supprimé depuis une "réforme", alors?
- doublecasquetteEnchanteur
C'est aussi ce qui a été enseigné à ma fille. Je confirme.cath5660 a écrit:Pourquoi m'a-t-on dit qu'il avait été supprimé depuis une "réforme", alors?
- La JabotteNeoprof expérimenté
Moi qui croyais qu'au moins, c'était une valeur sûre et que je pourrais frimer devant ma fille quand elle commencerait l'allemand !
Merdum crottarum cacatum, rien n'est plus sûr en ce monde !
- La JabotteNeoprof expérimenté
Je réagis au récit d'expérience de DC :
pour ma part, quand un élève m'apprend quelque chose (ou m'oblige à ouvrir un dico pour découvrir le sens d'un mot), je l'en remercie vivement et publiquement. Et pour la peine, il a de meilleures notes, mêmes, c'est-à-dire que s'il perd des points pour quelques erreurs, il en gagne d'autres pour compenser.
Et je sais que question mythologie, je peux toujours compter sur un ou deux passionnés qui m'en remontrent.
Il y a vraiment des gens qui situent leur fierté à des drôles d'endroits...
pour ma part, quand un élève m'apprend quelque chose (ou m'oblige à ouvrir un dico pour découvrir le sens d'un mot), je l'en remercie vivement et publiquement. Et pour la peine, il a de meilleures notes, mêmes, c'est-à-dire que s'il perd des points pour quelques erreurs, il en gagne d'autres pour compenser.
Et je sais que question mythologie, je peux toujours compter sur un ou deux passionnés qui m'en remontrent.
Il y a vraiment des gens qui situent leur fierté à des drôles d'endroits...
- HermionyGuide spirituel
A Tuin a écrit:Hermiony a écrit:J'ai d'ailleurs une mère d'élève qui m'avait gentiment fait remarquer lors d'une réunion parents-profs que j'avais tendance à faire beaucoup d'erreurs au tableau, car les bilans de sa fille, copiés dans le cahier en étaient truffé. Et la gamine avait donc expliqué que c'était écrit comme ça au tableau....Euh, comment dire... Il a fallu que je garde mon calme!
Ben tiens.
Pour ce genre de raisons, il me semble qu'une erreur constatée doit toujours être reprise et expliquée à son enfant, pour autant je crois qu'il est dangereux de mettre tout ce que dit ce dernier sur un piédestal.
On voit ce que ça donne.
tu as répond quoi du coup, à cette mère d'élève au sujet des prétendues fautes ?
Je lui ai dit que ça n'était pas possible, que je faisait certes des étourderies, mais pas au point de faire autant d'erreurs qu'il y en avait dans le cahier de sa fille (la gamine avait son cahier sur elle). J'avais mes cours sur moi : la mère a pu comparer les deux...et s'est excusée. Je n'en ai pas voulu à la mère, plutôt à la gamine qui avait mis sa paresse à se relire sur mon compte!
Cela m'arrive en classe au tableau d'oublier un "e", un "s",un mot dans une phrase...J'ai toujours un élève pour me le faire remarquer, et quand ce n'est pas le cas, soit je corrige tout de suite, soit je fais un rectificatif le lendemain.
Sinon, pour les erreurs des profs, la prof de français de mon frangin, agrégée quand même, lui avait appris en 6è, entre autres boulettes, que le verbe "aller" était un verbe du 1er groupe. Mon petit frère avait levé la main pour dire qu'il avait appris autre chose : elle lui a mis un mot dans le carnet pour insolence (et je ne soutiens pas mon frère mais en 6è il ne répondait pas) et a soutenu mordicus que c'était lui qui était dans l'erreur. Mes parents ont été convoqués...et l'entretien ne s'est pas bien passé....
- HermionyGuide spirituel
doublecasquette a écrit:C'est aussi ce qui a été enseigné à ma fille. Je confirme.cath5660 a écrit:Pourquoi m'a-t-on dit qu'il avait été supprimé depuis une "réforme", alors?
Oui, cette lettre a été remplacée par "ss"...
- doublecasquetteEnchanteur
Ah ! Attention, pas d'erreur d'interprétation sur l'aventure que je vous ai narrée. Le professeur en question était peut-être un tantinet vexé de voir ce gamin lui en remontrer sur Bismarck, c'est possible, mais c'est sa vocation égalitariste qui l'a amené à casser de " l'élite intellectuelle ". Il lui était intolérable d'accepter que l'élève soit, sur ce point, socialement favorisé et ait accès, de par sa famille, à une culture que le collège ne pouvait lui dispenser. Et ce d'autant plus qu'il s'agit d'un collège rural profond où le cas est très inhabituel, les gosses des rares "bourgeois" du secteur étant tous scolarisés dans le privé à Carpentras ou Avignon.
Il s'agissait clairement d'un choix politique.
D'où le fait que mon histoire est arrivée après quelques propos sur la prudence de mes rapports avec le cours de SVT et le fait que ma fille est mise en garde et doit répondre à toute question du professeur concernant certaines de ses connaissances qui pourraient être suspectes " je l'ai appris sur internet".
Il s'agissait clairement d'un choix politique.
D'où le fait que mon histoire est arrivée après quelques propos sur la prudence de mes rapports avec le cours de SVT et le fait que ma fille est mise en garde et doit répondre à toute question du professeur concernant certaines de ses connaissances qui pourraient être suspectes " je l'ai appris sur internet".
- sandGuide spirituel
Je sors toujours des liaisons 3ème-2nde la rage au coeur. Depuis 20 ans, j'explique en essayant de ne pas m'énerver que si, nous faisons plein d'orthographe, de conjugaison et de grammaire mais l'élève qui n'ouvre jamais son cahier pour apprendre sa leçon n'en retire rien...
Tout juste si on ne nous accuse pas de leur apprendre des âneries, nous aussi.
Tout juste si on ne nous accuse pas de leur apprendre des âneries, nous aussi.
- HermionyGuide spirituel
sand a écrit:Je sors toujours des liaisons 3ème-2nde la rage au coeur. Depuis 20 ans, j'explique en essayant de ne pas m'énerver que si, nous faisons plein d'orthographe, de conjugaison et de grammaire mais l'élève qui n'ouvre jamais son cahier pour apprendre sa leçon n'en retire rien...
Tout juste si on ne nous accuse pas de leur apprendre des âneries, nous aussi.
J'ai prévenu mes 3è: c'est la dernière année qu'on les prendra par la main pour leur expliquer de la grammaire. Si l'an prochain, ils n'ont pas les bases (natures / fonctions de bas), tant pis pour eux, qu'ils n'aillent pas dire que c'est parce qu'on ne l'a pas fait au collège...
Ce discours a eu l'air de fonctionner : il faut dire que j'ai des tits 3è tout mimis et pas bêtes, qui se destinent quasi tous au lycée...
- CatalunyaExpert spécialisé
peut-être que ses paragraphes argumentés ne valaient pas la moyenne. Ne doit-on pas considérer le professeur comme étant le plus apte à juger le travail de l'enfant?doublecasquette a écrit: L'année suivante, tombant sur le même professeur, le jeune élève n'a plus jamais eu la moyenne à un seul "paragraphe argumenté" et a été sabré à tel point par ce professeur aveuglé par sa colère :
- A TuinVénérable
Enfin, j'avoue que je ne comprends pas trop la différence en fait.doublecasquette a écrit: D'où le fait que mon histoire est arrivée après quelques propos sur la prudence de mes rapports avec le cours de SVT et le fait que ma fille est mise en garde et doit répondre à toute question du professeur concernant certaines de ses connaissances qui pourraient être suspectes " je l'ai appris sur internet".
Quand tu dis que le traitement de l'élève serait différent selon qu'il dit avoir appris son savoir sur internet, ou qu'il dit l'avoir acquis grâce à de la famille qui s'y connaît.
Je dois être un peu à côté de la plaque, je ne vois pas du tout en quoi le fait de savoir quelque chose en détail peut être gênant, qui plus est si ce savoir est donné par le grand-père, la tante ou je ne sais qui. Plutôt que si ce savoir a été trouvé sur internet. Moi pas bien comprendre di tout
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