Comment réagissez-vous quand l'enseignant apprend des choses fausses à vos enfants?

Audrey a écrit:En fait, tu imaginais un donjon hanté par des profs de LC, c'est ça? tu en rêvais délicieusement la nuit? lol

Ronin a écrit:Voui

(voix sépulchrale) Je suis là, Ronin.
:diable: :diable:

Conclusion logique de tout ça : l’École n'apprenant pas eux gens, même aux profs = l’École ne sert à rien.

Voilà j'ai résolu le pb de la dette, elle est pas belle la vie?

coquelicot a écrit: Alors oui, on fait ce qu'on peut et on essaye de le faire bien.

Pas forcément, on peut également prendre la responsabilité de ne pas faire.

Armide a écrit:Justement la ponctuation du dialogue, c'est un de mes plus grands doutes pédagogiques. Chaque année, je me demande pourquoi je trouve encore utile de passer du temps ( plusieurs heures si l'on compte toutes les corrections de rédaction qui suivent l'heure de leçon/exercices, plusieurs années même puisque l'on rabâche ces règles à longueur de collège et sans doute aussi au lycée) à enseigner cette ponctuation avec guillemets et tirets ( mais surtout pas en même temps) alors que ce n'est plus la ponctuation du dialogue que l'on trouve dans les livres que nous faisons lire à nos élèves, et j'englobe dans ces livres certains manuels. Mis à part dans leurs copies, où les guillemets/tirets sont-ils encore utilisés ? Franchement, ne vaudrait-il pas mieux passer du temps sur autre chose de plus essentiel?

C'est vrai que cette focalisation sur cette règle bien précise de typographie est étonnante. Avec de bons outils informatiques (qui a dit LaTeX ?), il y aurait moyen d'enseigner la typographie avec un peu plus de vue d'ensemble et, qui sait, de donner aux élèves le goût de la belle typographie ; ce serait une utilisation rationnelle et utile des TICE. Ça éviterait aussi le déclin — que je déplore tout autant que La Jabotte — de nos guillemets français «» qui s'effacent progressivement au profit de guillemets droits et de guillemets typographiques anglais !

Superheterodyne entièrement d'accord !!!

Hier après-midi j'ai donc fait réciter les leçons à mon fils. Soit dit en passant répondre répliquer rétorquer objecter / murmurer chuchoter marmonner etc. au CE1... J'avais parfois l'impression de voir une partie de ma fiche sur les verbes de parole en 6°!

La leçon sur la ponctuation est juste: les guillemets servent à ouvrir et à fermer le dialogue, les tirets montrent qu'on change d'interlocuteur. J'ai juste dit à mon fils que la maîtresse avait dû simplifier un peu la leçon parce que la ponctuation d'un dialogue, c'est quelque chose de très difficile pour des CE1 et que plus tard, quand ils seraient plus grands, on leur expliquerait les détails. Réaction de l'enfant: "Mais alors on apprend des choses fausses maintenant et après on devra réapprendre des choses justes! Pourquoi on n'apprend pas directement des choses justes?" J'ai noyé le poisson.

Je crois en fin de compte que si je vois la maîtresse, je lui demanderai si Alexandre n'a pas mal recopié le tableau, mais il y a peu de chances que je le lui demande parce que je ne la vois quasiment jamais!

Ne pas apprendre aux élèves les guillemets sous prétexte que dans les livres on n'en voit que rarement me choque. On pourrait aussi ne plus leur apprendre le passé simple puisque beaucoup de livres pour les enfants sont écrits au présent (cf. Club des cinq!)...

Et bien alors, d'après la leçon, la maîtresse n'a pas mis de tiret après les guillemets. Et tu pourras dire à ton fils "Y'en a marre que tu recopies des âneries !"

Compte sur moi pour l'engueuler si c'est le cas!

Mais pour la ponctuation, la maîtresse n'a pas l'air très au point, elle a écrit dans une leçon précédente sur l'interrogation (photocopiée) : "A t'il vu...". J'ai réexpliqué à mon fils "A-t-il vu...?" Ce n'est pas grave, pas dramatique certes, elle est très bien cette maîtresse, je ne voudrais pas en changer, qu'on soit clair, mais quand même ce n'est pas tout à fait juste. Et quand je vois le temps qu'on passe en 6° à rectifier ce genre de petites erreurs, je me dis qu'on pourrait leur apprendre ça correctement dès le primaire.

Amaliah a écrit:

Ne pas apprendre aux élèves les guillemets sous prétexte que dans les livres on n'en voit que rarement me choque. On pourrait aussi ne plus leur apprendre le passé simple puisque beaucoup de livres pour les enfants sont écrits au présent (cf. Club des cinq!)...

Si "ce détail" te choque et comme ton gamin n'est qu'au CE1, autant te faire une carapace tout de suite...
A mon avis, tu n'as pas fini d'être choquée...

Tu vois, sur ce forum, certains instits se sentent un peu méprisés...
Cela n'a jamais été mon cas... jusqu'à ce que je lise ce que tu viens d'écrire ...

Je vais généraliser un peu le propos, je ne suis pas encore concernée mais je pense qu'il doit être difficile de se retrouver parents et prof d'une matière qui est la nôtre et de ne pas réagir devant des erreurs, ou des méthodes qui nous paraissent pas terribles.Mais ce n'est pas propre aux profs, je suppose qu'un boulanger en vacances qui goûte un autre pain que le sien ne sera pas tendre, hier un plombier est venu pour l'immeuble et est passé chez moi pour vérifier un truc fait par un autre plombier et il l'a démoli.
Par contre, ce qui me gêne plus dans le post de départ, ce sont les réflexions de l'enfant de ce1 sur sa maîtresse et ce qu'elle apprend.Je pense qu'il être très prudent sur ce qu'on dit aux enfants sur leur enseignant et ne pas permettre certaines remarques.

roxanne a écrit:Je vais généraliser un peu le propos, je ne suis pas encore concernée mais je pense qu'il doit être difficile de se retrouver parents et prof d'une matière qui est la nôtre et de ne pas réagir devant des erreurs, ou des méthodes qui nous paraissent pas terribles.Mais ce n'est pas propre aux profs, je suppose qu'un boulanger en vacances qui goûte un autre pain que le sien ne sera pas tendre, hier un plombier est venu pour l'immeuble et est passé chez moi pour vérifier un truc fait par un autre plombier et il l'a démoli.
Par contre, ce qui me gêne plus dans le post de départ, ce sont les réflexions de l'enfant de ce1 sur sa maîtresse et ce qu'elle apprend.Je pense qu'il être très prudent sur ce qu'on dit aux enfants sur leur enseignant et ne pas permettre certaines remarques.

Merci !!!

Amaliah a écrit:
Mais pour la ponctuation, la maîtresse n'a pas l'air très au point, elle a écrit dans une leçon précédente sur l'interrogation (photocopiée) : "A t'il vu...". J'ai réexpliqué à mon fils "A-t-il vu...?" Ce n'est pas grave, pas dramatique certes, elle est très bien cette maîtresse, je ne voudrais pas en changer, qu'on soit clair, mais quand même ce n'est pas tout à fait juste. Et quand je vois le temps qu'on passe en 6° à rectifier ce genre de petites erreurs, je me dis qu'on pourrait leur apprendre ça correctement dès le primaire.

Ce n'est pas très grave non plus, il ne faut pas exagérer.
Ne le prends pas mal, mais je crois que j'ai envie de te dire que tu chipotes, là...

Je rappelle à toute fin utile que les PE enseignent plusieurs matières à des enfants très jeunes, et qu'ils en bavent régulièrement, au moins autant que nous autres.
Bref, je n'aime pas la tournure que prend ce fil.

Spotille, je suis bien d'accord avec toi: je pense que je n'ai pas fini!

Je rebondissais sur le post de je ne sais plus qui (je suis désolée pour la personne qui l'a écrit) qui se demandait si on ne pourrait pas simplifier cette histoire de ponctuation du dialogue et ne plus enseigner les guillemets qui ne sont pas toujours utilisés dans les livres. Dire que ça me choque en tant que prof de français ne revient pas à mépriser les instits.

Cette "guerre" instits / profs me dépasse complètement... Je ne comprends pas pourquoi tu te sens méprisée parce que je dis que je suis choquée qu'on n'enseigne pas du tout les guillemets. Je suis choquée qu'on n'enseigne pas du tout les guillemets, que ce soit au primaire ou au collège - et je connais un collègue de français en collège qui ne l'enseigne pas. Et c'est lui qui me choque le plus!

J'ai longtemps voulu être instit jusqu'à ce que le goût pour ma matière l'emporte. On est tous sur le même bateau et je me sens parfois plus proche des instits que des profs de lycée, ne serait-ce que par la réalité de mon métier au collège.

Je réponds à la première intervention de Sapotille et je vois que d'autres ont réagi, alors je réponds.

Chocolat, je suis d'accord, je chipote. Je l'admets complètement. Mais quand je lui fais écrire ses interrogations, je ne peux pas le laisser écrire "a t'il vu". Je ne fais pas de commentaire, je lui ai dit une fois, il met ses tirets et puis voilà.

Roxanne, les réflexions des enfants, tu ne peux pas les contrôler. Ce n'a jamais été notre discours à la maison, bien au contraire. J'ai repris mon fils bien évidemment - comme toujours depuis qu'il sait parler!

je vais peut-être passer pour une hérétique, mais j'ai vraiment du mal à comprendre que l'on soit choqué par l'absence d'enseignement des guillemets. Voire par une erreur de guillemets.

Moi je n'aime pas qu'on prétende passer un concours en se disant que de toute façon, l'importance n'est pas dans le basique. D'autant plus que l'erreur "a t'il" n'est pas une erreur de ponctuation mais une erreur de grammaire, qui manifeste une méconnaissance du fonctionnement de la langue - ou plutôt, qui manifeste le fait qu'on ne pose pas de questions.

Si "ce détail" te choque et comme ton gamin n'est qu'au CE1, autant te faire une carapace tout de suite...
A mon avis, tu n'as pas fini d'être choquée...

Tu vois, sur ce forum, certains instits se sentent un peu méprisés...
Cela n'a jamais été mon cas... jusqu'à ce que je lise ce que tu viens d'écrire ...

Amaliah ne parlait pas de la maîtresse de son fils lorsqu'elle évoquait le détail des guillemets non enseignés. Elle répondait, comme moi, à des professeurs de collège qui se demandaient s'il était vraiment pertinent de continuer à les enseigner puisqu'ils n'étaient plus utilisés.
La réponse est oui, c'est pertinent.

Je suis choquée, je le redis, qu'on puisse passer un concours d'enseignement tout en sachant qu'on ne maîtrise pas la langue dans laquelle on devra enseigner, et même si ça ne plaît pas, c'est la même chose. Nos prédécesseurs maîtrisaient parfaitement orthographe, grammaire, calcul et géométrie (on parle bien de niveau primaire-secondaire, là, hein), et il ne me semble pas que nous soyons plus abrutis qu'eux, alors pourquoi ne pas attendre cela de nous ? C'est beaucoup de mépris pour nous, je trouve.

Je me sens méprisée, moi, quand je lis que ce n'est pas grave de ne pas savoir quelque chose qu'on est censé enseigner et de ne rien faire pour y remédier. Ne pas vouloir qu'on nous montre nos lacunes, c'est ne pas vouloir y remédier.
Pour ceux qui se le demanderaient, je ne me gêne pas pour faire savoir à mes collègues du collège quand ils font des erreurs, et j'attends d'eux la même chose à mon égard, quel que soit le domaine. Cela n'est pas réservé aux PE.

Si on part du principe que personne n'est infaillible - et tout le monde semble d'accord avec ça - il faudrait savoir comment on réagit face à cette évidence. On se complaît dedans, ou on fait en sorte de progresser ?
Désolée pour ce poncif, mais "l'erreur est humaine" a une suite : "persévérer est diabolique".

La Jabotte, il n'est pas question de dire qu'il faut renoncer à enseigner ceci ou cela, il faut juste ne pas faire d'une erreur une affaire d'État. Je suis d'accord avec toi sur le fait de partager nos savoirs en enseignants, avec une certaine délicatesse toutefois.
Mais sans crier haro sur le baudet ! (qui en fait déjà pas mal)

Amaliah a écrit:
Chocolat, je suis d'accord, je chipote. Je l'admets complètement. Mais quand je lui fais écrire ses interrogations, je ne peux pas le laisser écrire "a t'il vu". Je ne fais pas de commentaire, je lui ai dit une fois, il met ses tirets et puis voilà.

Je sais, mais sache que tu es partie pour en baver, parce que ce que toi, tu considères comme étant essentiel, sera accessoire pour d'autres, et vice-versa.
Et c'est exactement pareil entre collègues collège/lycée, ou collège/collège ou lycée/lycée.

Amaliah, merci pour ce que tu viens d'écrire.

Il se trouve que j'ai beaucoup d'admiration pour les professeurs de français, de maths, d'histoire-géo, de sciences en tous genres, de sport... parce qu'ils sont tous "pointus" dans leur domaine... et que les instits ont en ces domaines "une incompétence large"...

Le "fond" est moins important, mais la forme , c'est à dire la pédagogie doit être notre point fort...
Et là, je t'assure qu'il faut déployer des trésors de créativité et de patience pour faire passer "le message" auprès des enfants.
Et tu dis que cette instit est vraiment bien...
Elle sait faire passer le message...
Alors offre-lui une boîte de chocolat à Noël, montre-lui que tu l'apprécies et reste légère sur ses imperfections...

La Jabotte a écrit:
Pour ceux qui se le demanderaient, je ne me gêne pas pour faire savoir à mes collègues du collège quand ils font des erreurs, et j'attends d'eux la même chose à mon égard, quel que soit le domaine. Cela n'est pas réservé aux PE.

Les autres peuvent trouver cela agaçant, car ils n'ont pas forcément envie que qq'un joue au prof avec eux.

Je crois qu'il ne faut jamais négliger le fait que les autres ne fonctionnent pas comme nous.

Sapotille a écrit:
Il se trouve que j'ai beaucoup d'admiration pour les professeurs de français, de maths, d'histoire-géo, de sciences en tous genres, de sport... parce qu'ils sont tous "pointus" dans leur domaine... et que les instits ont en ces domaines "une incompétence large"...

Eh bien moi, c'est le contraire, Sapotille : j'ai une grande admiration pour les instits, justement parce qu'ils ont des connaissances dans tous ces domaines, et que je n'appelle pas cela de l'incompétence. En tout cas, ce ne devrait pas l'être. Je pense que c'est le métier d'enseignant le plus difficile (je l'ai dit hier sur un autre fil), celui d'enseignant en primaire.

"A t'il vu..."

Encore une petite chose à propos de ceci...
J'ai vu ce genre de choses en arrivant dans la région où j'ai longtemps enseigné, alors que de tout temps j'employais les tirets...
Habitude locale? particularisme régional ?

Ici, les gamins disaient que maman avait dit que lorsqu'on coupait un mot, on mettait 2 traits quand on le terminait sur la ligne suivante ;
Exemple : tu=
=lipe
Les enseignants du secteur enseignaient tous de cette façon...

Tout cela m'étonnait... mais je ne me suis jamais penchée plus avant sur ces mystères !!!

J'allais poster le message ci-dessous quand je tombe sur vos nouveaux posts. Je vous le laisse quand même après le message de Roxanne.

Sapotille, la maîtresse aura sa boîte de chocolats à Noël tout comme son cadeau de fin d'année accompagné d'un mot de remerciement!
Et si j'en parle sur le forum, je ne pense pas avoir l'occasion de lui en parler directement à elle de toute façon.

Je sais que je chipote, mais je fais pareil en classe avec mes élèves, j'exige les guillemets, les tirets et pas les apostrophes etc... Si je me dis que c'est dommage de ne pas l'apprendre correctement dès le début, c'est aussi parce que la classe de mon fils est une excellente classe.

[quote="roxanne"]Je vais généraliser un peu le propos, je ne suis pas encore concernée mais je pense qu'il doit être difficile de se retrouver parents et prof d'une matière qui est la nôtre et de ne pas réagir devant des erreurs, ou des méthodes qui nous paraissent pas terribles.Mais ce n'est pas propre aux profs, je suppose qu'un boulanger en vacances qui goûte un autre pain que le sien ne sera pas tendre, hier un plombier est venu pour l'immeuble et est passé chez moi pour vérifier un truc fait par un autre plombier et il l'a démoli.
Par contre, ce qui me gêne plus dans le post de départ, ce sont les réflexions de l'enfant de ce1 sur sa maîtresse et ce qu'elle apprend.Je pense qu'il être très prudent sur ce qu'on dit aux enfants sur leur enseignant et ne pas permettre certaines remarques.[/quote]

Je n'ai jamais rien dit sur les maîtresses de mon grand dont j'ai toujours été contente, je ne me suis jamais permis aucune remarque, on va toujours dans le sens de la maîtresse, que ce soit mon mari ou moi, il est toujours puni à la maison quand il est puni à l'école et on ne le laisse pas dire n'importe quoi.
Roxanne, ton message m'interpelle comme d'autres messages qui supposent que je donne du grain à moudre à mon fils alors que ce n'est pas le cas.
Les réflexions des enfants sont parfois imprévisibles, celles de mon fils oscillent entre la lucidité et l'insolence, bien que cela soit en train de se calmer - l'âge de raison bientôt... Du moins je l'espère.

Chocolat a écrit:

La Jabotte a écrit:
Pour ceux qui se le demanderaient, je ne me gêne pas pour faire savoir à mes collègues du collège quand ils font des erreurs, et j'attends d'eux la même chose à mon égard, quel que soit le domaine. Cela n'est pas réservé aux PE.

Les autres peuvent trouver cela agaçant, car ils n'ont pas forcément envie que qq'un joue au prof avec eux.

Je crois qu'il ne faut jamais négliger le fait que les autres ne fonctionnent pas comme nous.

On n'est pas obligé de faire cela "comme un prof". Je ne sors pas mon stylo rouge à tout va.
Et puis quand bien même : pourquoi devrais-je, par exemple, en tant que prof principal, accepter de signer un bulletin bourré de fautes dans les appréciations ? Un peu de rigueur, ce n'est tout de même pas la mer à boire.
Et si nous devons être exigeants avec nos élèves, nous devrions l'être d'autant plus avec nous-mêmes. Mais bon, je suis sans doute mono-maniaque et tout ça n'est pas grave. Je suis un dinosaure qui ne comprend pas l'évolution actuelle de la relation humaine au savoir.

La Jabotte a écrit:

Sapotille a écrit:
Il se trouve que j'ai beaucoup d'admiration pour les professeurs de français, de maths, d'histoire-géo, de sciences en tous genres, de sport... parce qu'ils sont tous "pointus" dans leur domaine... et que les instits ont en ces domaines "une incompétence large"...

Eh bien moi, c'est le contraire, Sapotille : j'ai une grande admiration pour les instits, justement parce qu'ils ont des connaissances dans tous ces domaines, et que je n'appelle pas cela de l'incompétence. En tout cas, ce ne devrait pas l'être. Je pense que c'est le métier d'enseignant le plus difficile (je l'ai dit hier sur un autre fil), celui d'enseignant en primaire.

"l'incompétence large" est une expression employée par mon fils en sortant de Sciences Po !!! Il disait qu'après ces études-là, on savait parler de tout sans rien connaître...

Je vous présente mes excuses pour mes messages un peu vifs qui ont précédé.
Manque de sommeil... (cela ne veut pas dire que je n'ai pas dit ce que je pense, mais peut-être que je ne le pense pas de manière aussi catégorique que cela peut apparaître, je n'ai pas fait dans la nuance, là...).

Justement, Sapotille, c'est peut-être le cas des étudiants de sciences po, mais certainement pas des instits !