- InvitéInvité
Bon, les amis, je vais me coucher. C'est pas une pirouette (désolée encore une fois), c'est juste qu'il est 23h39, que je suis debout depuis tôt ce matin et que mon médecin me dit de me reposer.
A suivre, sans doute.
A suivre, sans doute.
- Y@nnNiveau 9
ysabel a écrit:ah non !! pas de méthodes communes !! il n'existe pas un seul chemin pour arriver quelque part ; chacun prend celui qui lui convient le mieux.
Ce serait donc - c'est un exemple qui vaut ce qu'il vaut sur la lecture - pour les uns méthode globale, pour les autres méthode syllabique ? Chacun fait ce qui lui plaît (on peut le chantonner si on veut) ?
- frankensteinVénérable
Pour Mila qui m'expliquera comment une telle cacophonie peut aider les élèves à progresser...
Remontons une vingtaine d’années en arrière. À l’école élémentaire, existent trois cours : le cours préparatoire, le cours élémentaire et le cours moyen.
Les « programmes et instructions », datant de 1985 pour l’école élémentaire, sont définis en termes de contenus ou d’activités, par exemple :
Au CP : « problèmes exprimés sous la forme : a +… = c » ;
Au cours élémentaire : « reconstitution de textes » ;
Au cours moyen : « la monarchie et la formation de l’État ».
À l’école maternelle, n’existent que des orientations, datant de 1986. Ces deux publications ont été éditées en livre de poche, accessibles au grand public, sur l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement.
Événement d’importance : la loi d’orientation du 10 juillet 1989, alors que Lionel Jospin est ministre de l’Éducation nationale, organise la scolarité en trois cycles. La loi indique : « Les programmes définissent, pour chaque cycle, les connaissances essentielles qui doivent être acquises au cours du cycle ainsi que les méthodes qui doivent être assimilées. Ils constituent le cadre national au sein duquel les enseignants organisent leurs enseignements en prenant en compte les rythmes d’apprentissage de chaque élève. »
Cette même année 1989, les premières évaluations nationales au CE2 sont fondées sur le repérage de l’acquisition non plus de contenus, de savoirs, mais d’objectifs et de compétences (les deux termes sont utilisés).
Une période de transition assez bâtarde s’ouvre, car les programmes nationaux relèvent toujours de l’ancien régime (programmes de CP, CE, CM, et par contenus).
En 1991, les programmes pour l’école élémentaire de 1985 et les orientations pour l’école maternelle de 1986 sont publiés à nouveau, mais accompagnés des compétences à acquérir au cours de chaque cycle ; il s’agit du premier petit livret bleu au format à l’italienne [1], avec une préface de Lionel Jospin. Cette publication présentant les compétences de fin de cycle constitue une révolution (parfois invisible…). Mais pour s’organiser par cycles, nouveaux, avec des programmes par cours, anciens, c’est un peu acrobatique… (pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué…).
Les compétences définies sont de trois types qui auront un franc succès :
Compétences « transversales, relatives aux attitudes de l’enfant, à la construction des concepts fondamentaux d’espace et de temps et aux acquisitions méthodologiques » ;
Compétences dans le domaine de la maitrise de la langue ;
Compétences d’ordre disciplinaire « qui recouvrent à la fois des savoirs et des méthodes spécifiques à chacun des grands domaines ».
Annoncé en 1990 dans le décret d’application de la loi d’orientation, un livret de cycle est attendu, attendu, attendu… pendant deux ans.
En 1992, arrivent dans les écoles les volumineux livrets de cycle par compétences, qui constituent une proposition (et non une obligation) de formule de livret scolaire, livret qui, lui, est obligatoire [2]. Des écoles l’utilisent ou élaborent un « livret de cycle maison », parfois encore plus étoffé que le livret du ministère. Des circonscriptions élaborent des livrets comparables.
Pour la maitrise de la langue, les compétences sont en 1992 déclinées en activités et situations d’apprentissage, dans un nouveau petit livret à l’italienne cette fois rouge, préfacé par Jack Lang : La maîtrise de la langue.
Il faut attendre 1995 pour que les programmes précédents vieux de 10 ans bénéficient d’une harmonisation et du même coup d’une réactualisation ; ils sont « allégés et recentrés » (!), annonçant pour la première fois des « documents d’accompagnement » : préfacé par François Bayrou, un second petit livret bleu à l’italienne présente les programmes par cycles : d’un côté les programmes, de l’autre les compétences de fin de cycle.
La même année, une circulaire présente une typologie de livrets, tous établis par compétences, et attribue un rôle de validation à l’inspecteur : « Le choix de cet outil relève de la responsabilité pédagogique des conseils des maitres et est validé, comme tout choix pédagogique, par l’inspecteur de l’Éducation nationale. » [3] Ce n’est pas dans les faits toujours le cas.
En effet, subsistent dans certaines écoles, et jusqu’à aujourd’hui, les livrets à l’ancienne : les bulletins de notes (orthographe : 6,75 sur 10, moyenne de l’élève, moyenne de la classe, moyenne la plus forte, moyenne la plus faible…). Parfois même ils coexistent avec le livret par compétences, dans la même école, quand ce n’est pas dans la même classe.
Il faut être attentif pour trouver la phrase suivante « Les carnets d’évaluation envisagés comme des carnets de notes sont inappropriés à tout âge de l’école primaire » dans un document d’accompagnement publié en 2003 consacré aux… tout-petits : Pour une scolarisation réussie des tout-petits (CNDP, 2003). Luc Ferry est alors ministre.
Enfin – et l’on ne s’attardera pas aux nouveautés – faisant suite à la publication en 2006, alors que Gilles Robien est ministre, du socle commun de connaissances et de compétences, est publié en 2008 le livret de compétences, à remplir à chaque palier du socle, soit au CE1 et au CM2 [4] : il présente connaissances et compétences (non distinguées) à évaluer en référence aux programmes actuels, précédés d’une lettre du ministre, Xavier Darcos.
Remontons une vingtaine d’années en arrière. À l’école élémentaire, existent trois cours : le cours préparatoire, le cours élémentaire et le cours moyen.
Les « programmes et instructions », datant de 1985 pour l’école élémentaire, sont définis en termes de contenus ou d’activités, par exemple :
Au CP : « problèmes exprimés sous la forme : a +… = c » ;
Au cours élémentaire : « reconstitution de textes » ;
Au cours moyen : « la monarchie et la formation de l’État ».
À l’école maternelle, n’existent que des orientations, datant de 1986. Ces deux publications ont été éditées en livre de poche, accessibles au grand public, sur l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement.
Événement d’importance : la loi d’orientation du 10 juillet 1989, alors que Lionel Jospin est ministre de l’Éducation nationale, organise la scolarité en trois cycles. La loi indique : « Les programmes définissent, pour chaque cycle, les connaissances essentielles qui doivent être acquises au cours du cycle ainsi que les méthodes qui doivent être assimilées. Ils constituent le cadre national au sein duquel les enseignants organisent leurs enseignements en prenant en compte les rythmes d’apprentissage de chaque élève. »
Cette même année 1989, les premières évaluations nationales au CE2 sont fondées sur le repérage de l’acquisition non plus de contenus, de savoirs, mais d’objectifs et de compétences (les deux termes sont utilisés).
Une période de transition assez bâtarde s’ouvre, car les programmes nationaux relèvent toujours de l’ancien régime (programmes de CP, CE, CM, et par contenus).
En 1991, les programmes pour l’école élémentaire de 1985 et les orientations pour l’école maternelle de 1986 sont publiés à nouveau, mais accompagnés des compétences à acquérir au cours de chaque cycle ; il s’agit du premier petit livret bleu au format à l’italienne [1], avec une préface de Lionel Jospin. Cette publication présentant les compétences de fin de cycle constitue une révolution (parfois invisible…). Mais pour s’organiser par cycles, nouveaux, avec des programmes par cours, anciens, c’est un peu acrobatique… (pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué…).
Les compétences définies sont de trois types qui auront un franc succès :
Compétences « transversales, relatives aux attitudes de l’enfant, à la construction des concepts fondamentaux d’espace et de temps et aux acquisitions méthodologiques » ;
Compétences dans le domaine de la maitrise de la langue ;
Compétences d’ordre disciplinaire « qui recouvrent à la fois des savoirs et des méthodes spécifiques à chacun des grands domaines ».
Annoncé en 1990 dans le décret d’application de la loi d’orientation, un livret de cycle est attendu, attendu, attendu… pendant deux ans.
En 1992, arrivent dans les écoles les volumineux livrets de cycle par compétences, qui constituent une proposition (et non une obligation) de formule de livret scolaire, livret qui, lui, est obligatoire [2]. Des écoles l’utilisent ou élaborent un « livret de cycle maison », parfois encore plus étoffé que le livret du ministère. Des circonscriptions élaborent des livrets comparables.
Pour la maitrise de la langue, les compétences sont en 1992 déclinées en activités et situations d’apprentissage, dans un nouveau petit livret à l’italienne cette fois rouge, préfacé par Jack Lang : La maîtrise de la langue.
Il faut attendre 1995 pour que les programmes précédents vieux de 10 ans bénéficient d’une harmonisation et du même coup d’une réactualisation ; ils sont « allégés et recentrés » (!), annonçant pour la première fois des « documents d’accompagnement » : préfacé par François Bayrou, un second petit livret bleu à l’italienne présente les programmes par cycles : d’un côté les programmes, de l’autre les compétences de fin de cycle.
La même année, une circulaire présente une typologie de livrets, tous établis par compétences, et attribue un rôle de validation à l’inspecteur : « Le choix de cet outil relève de la responsabilité pédagogique des conseils des maitres et est validé, comme tout choix pédagogique, par l’inspecteur de l’Éducation nationale. » [3] Ce n’est pas dans les faits toujours le cas.
En effet, subsistent dans certaines écoles, et jusqu’à aujourd’hui, les livrets à l’ancienne : les bulletins de notes (orthographe : 6,75 sur 10, moyenne de l’élève, moyenne de la classe, moyenne la plus forte, moyenne la plus faible…). Parfois même ils coexistent avec le livret par compétences, dans la même école, quand ce n’est pas dans la même classe.
Il faut être attentif pour trouver la phrase suivante « Les carnets d’évaluation envisagés comme des carnets de notes sont inappropriés à tout âge de l’école primaire » dans un document d’accompagnement publié en 2003 consacré aux… tout-petits : Pour une scolarisation réussie des tout-petits (CNDP, 2003). Luc Ferry est alors ministre.
Enfin – et l’on ne s’attardera pas aux nouveautés – faisant suite à la publication en 2006, alors que Gilles Robien est ministre, du socle commun de connaissances et de compétences, est publié en 2008 le livret de compétences, à remplir à chaque palier du socle, soit au CE1 et au CM2 [4] : il présente connaissances et compétences (non distinguées) à évaluer en référence aux programmes actuels, précédés d’une lettre du ministre, Xavier Darcos.
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- InvitéInvité
Aurore a écrit:milasaintanne a écrit:pk a écrit:Tiens, je suis bon prince, je les pose à nouveau:
Pourquoi imposer son choix aux autres, restreindre la liberté pédagogique d'autrui? Faire son boulot comme on l'entend, dans son coin, il n'y a pas lieu de l'imposer aux autres. Peur du choix fait par les gens?
je suis une fille sympa, je répète: qui t'impose de supprimer les notes ?
Sympa, mais de mauvaise foi. on supprimera les notes d'ici 2 ou 3 ans, une fois installée "l'école du socle" de 6 à 15 ans, tant vantée par tous nos valeureux politiques...
Et tu aurais aussi le quinté dans l'ordre pour dimanche prochain ?
- Y@nnNiveau 9
Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
- InvitéInvité
pk a écrit:Les expériences souhaitées par quelques cde ou conseils pédagogiques que tu souhaites(non?) imposent cela aujourd'hui.
On te l'impose à toi ?
- AuroreEsprit éclairé
Si peu...Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
- InvitéInvité
ysabel a écrit:milasaintanne a écrit:pk a écrit:Tiens, je suis bon prince, je les pose à nouveau:
Pourquoi imposer son choix aux autres, restreindre la liberté pédagogique d'autrui? Faire son boulot comme on l'entend, dans son coin, il n'y a pas lieu de l'imposer aux autres. Peur du choix fait par les gens?
je suis une fille sympa, je répète: qui t'impose de supprimer les notes ?
mais toi, tu veux nous imposer les compétences... tu parles de fille sympa...on repassera (enfin, sur ce sujet, pour le reste je ne te connais pas)
C'est un trop grand honneur que tu me fais. Et c'est m'accorder un pouvoir que je n'ai pas.
(et que je ne souhaite pas, est-il utile de le préciser ?)
- Y@nnNiveau 9
Aurore a écrit:Si peu...Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Sérieusement, tu ne penses quand même pas que Giscard avait prévu Fillon ?
- IgniatiusGuide spirituel
Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Mais si.
Si tu cherches à t'adapter aujourd'hui par des méthodes expérimentales, c'est parce que certaines réformes ont amené l'école à son état actuel de dégradation.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- JPhMMDemi-dieu
Simple question : que veulent imposer les "abolitionnistes des notes" (je te rappelle que l'expression est de toi) ?milasaintanne a écrit:pk a écrit:Les expériences souhaitées par quelques cde ou conseils pédagogiques que tu souhaites(non?) imposent cela aujourd'hui.
On te l'impose à toi ?
Sur ce, bonne nuit Mila. :study:
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
frankenstein a écrit:Pour Mila qui m'expliquera comment une telle cacophonie peut aider les élèves à progresser...
Remontons une vingtaine d’années en arrière. (...)
Pourquoi ? Explique moi plutôt en quoi ça les en empêche.....
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Mais si.
Si tu cherches à t'adapter aujourd'hui par des méthodes expérimentales, c'est parce que certaines réformes ont amené l'école à son état actuel de dégradation.
Aucun rapport. les expérimentations remontent bien avant les réformes que tu critiques. Et le CRAP existe depuis 1945 !
- JPhMMDemi-dieu
JPhMM a écrit:Ainsi donc, tu nous dis que ne pas noter permet d'améliorer les résultats des élèves.
Puis que non, c'est pas ça, parce que ce n'est pas ne pas noter qui les améliore, mais l'enseignement par compétences.
Mais que bon, enseigner par compétences induit forcément la non-notation.
Même si ça n'a rien à voir.
Et que tu connais même des gens qui enseignent par compétences tout en continuer à noter.
Et tu trouves, toi, que c'est un discours cohérent celui que tu nous tiens ?
PS : tu nous prendrais pas un peu pour des cons ?
Igniatius a écrit:Sinon, Jp tu me fais bien marrer : je crois que Mila ne voit pas les nombreuses contradictions logiques de ses réponses.
Mais qu'importe ! C'est l'infaillibilité papale.
Oui hein, ça me fait bien marrer aussi (c'est déjà ça).
_________________
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- frankensteinVénérable
Donc, les compétences c'est du pipeau pour faire mousser qq pédagos, de la démagogie pour faire élire les politiques, une usine à gaz pour exploser le service public d'éducation...milasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:[
C'est pas une croyance, c'est prouvé ! Dès 1990 le livret de compétences imposé à l'école primaire a été un immense fiasco et un incroyable gâchis !! On te donne des primes Mila pour raconter des contre-verités ?
J'attends quand même de savoir comment un LCC fera que 170 000 élèves ne sortiront plus du système sans diplôme ... Depuis le temps, tu dois bien avoir réfléchi à un argument , non ? :lol:
J'aimerais bien le savoir aussi. Je n'ai jamais dit ou pensé un truc pareil. j'ai toujours parlé d’enseigner par compétences parce que je pense que cela peut con,tribuer à réduire le décrochage scolaire.Le LCC c'est une histoire administrative, de validation. Même pas d'évaluation.
- Spoiler:
Tiens, "ils sont venus, ils sont tous là...." Toute la cavalerie est arrivée ? C'est marrant, y'a plein de gens qui ont débarqué en cours de discussion...... je parlais avec une personne, et là tout à coup faut que je réponde à tout le monde.
Et sinon, vous, les vacances, ça se passe bien ?
Normal que la "cavelerie" et surtout l'infanterie des gens de terrain débarquent ! Et encore on n'a pas sorti l'artillerie ! :lol: :marteau: :marteau: :marteau: :mitrailler: :mitrailler: :mitrailler:
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- InvitéInvité
JPhMM a écrit:Simple question : que veulent imposer les "abolitionnistes des notes" (je te rappelle que l'expression est de toi) ?milasaintanne a écrit:pk a écrit:Les expériences souhaitées par quelques cde ou conseils pédagogiques que tu souhaites(non?) imposent cela aujourd'hui.
On te l'impose à toi ?
Sur ce, bonne nuit Mila. :study:
Oui, j'ai dit que moi, j'étais abolitionniste. dans mes pratiques.
J'ai des convictions, mais j'écoute aussi ceux qui en ont d'autres.
Comme je le disais, je connais beaucoup de gens qui notent leurs élèves et que je respecte profondément.
- Y@nnNiveau 9
Igniatius a écrit:Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Mais si.
Si tu cherches à t'adapter aujourd'hui par des méthodes expérimentales, c'est parce que certaines réformes ont amené l'école à son état actuel de dégradation.
Mais pour qu'il y ait eu dégradation, il faut qu'il y ait eu un état stable, de parfaite santé (comme un corps humain). C'était quand ce moment exemplaire que des réformes superfétatoires sont venues abîmer ?
J'y tiens relativement à ces notes, mais si l'on souhaite s'en passer (mais pour mettre le socle, il est vrai que cela fait assez peu envie), c'est fondé, non ? Ce n'est pas une lubie post-crypto-giscardienne qui ambitionne de ruiner le pays quand même.
- JPhMMDemi-dieu
On n'a donc pas la même définition du mot "abolitionniste".
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Y@nn a écrit:ysabel a écrit:ah non !! pas de méthodes communes !! il n'existe pas un seul chemin pour arriver quelque part ; chacun prend celui qui lui convient le mieux.
Ce serait donc - c'est un exemple qui vaut ce qu'il vaut sur la lecture - pour les uns méthode globale, pour les autres méthode syllabique ? Chacun fait ce qui lui plaît (on peut le chantonner si on veut) ?
Honnêtement, sur ce sujet, le jour où tu me montreras un gamin qui sait lire un texte inconnu après 3 mois de méthode globale, on en reparlera.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
frankenstein a écrit:
Donc, les compétences c'est du pipeau pour faire mousser qq pédagos, de la démagogie pour faire élire les politiques, une usine à gaz pour exploser le service public d'éducation...
Normal que la "cavelerie" et surtout l'infanterie des gens de terrain débarquent ! Et encore on n'a pas sorti l'artillerie ! :lol: :marteau: :marteau: :marteau: :mitrailler: :mitrailler: :mitrailler:
J'adore la façon qu'ont certains ici de discuter dans le respect mutuel...
Faut pas vous étonner ensuite de l'image que vous donnez de Néoprofs.
- Y@nnNiveau 9
ysabel a écrit:Honnêtement, sur ce sujet, le jour où tu me montreras un gamin qui sait lire un texte inconnu après 3 mois de méthode globale, on en reparlera.
Pourquoi tu me dis ça ?
- AuroreEsprit éclairé
milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Mais si.
Si tu cherches à t'adapter aujourd'hui par des méthodes expérimentales, c'est parce que certaines réformes ont amené l'école à son état actuel de dégradation.
Aucun rapport. les expérimentations remontent bien avant les réformes que tu critiques. Et le CRAP existe depuis 1945 !
Parlons d'aujourd'hui. Si le gouvernement Châtel cajole tant le SGEN et l'UNSA, c'est tout sauf un hasard.
- ysabelDevin
milasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:
Donc, les compétences c'est du pipeau pour faire mousser qq pédagos, de la démagogie pour faire élire les politiques, une usine à gaz pour exploser le service public d'éducation...
Normal que la "cavelerie" et surtout l'infanterie des gens de terrain débarquent ! Et encore on n'a pas sorti l'artillerie ! :lol: :marteau: :marteau: :marteau: :mitrailler: :mitrailler: :mitrailler:
J'adore la façon qu'ont certains ici de discuter dans le respect mutuel...
Faut pas vous étonner ensuite de l'image que vous donnez de Néoprofs.
mais nous sommes très contents de notre image de réac purs et durs... on se bat assez pour cela !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AuroreEsprit éclairé
Y@nn a écrit:ysabel a écrit:Honnêtement, sur ce sujet, le jour où tu me montreras un gamin qui sait lire un texte inconnu après 3 mois de méthode globale, on en reparlera.
Pourquoi tu me dis ça ?
Parce que les moines CRAPistes et autres Diafoirus de la pédagogie l'ont portée au pinacle, non ? Charmeux et Foucambert, ça ne te dit rien ?
- IgniatiusGuide spirituel
milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:Y@nn a écrit:Sur le fond ? Ça n'a rien à voir.
Mais si.
Si tu cherches à t'adapter aujourd'hui par des méthodes expérimentales, c'est parce que certaines réformes ont amené l'école à son état actuel de dégradation.
Aucun rapport. les expérimentations remontent bien avant les réformes que tu critiques. Et le CRAP existe depuis 1945 !
Oui mais c'est l'état actuel de l'école, dû à ces réformes, j'insiste, qui donne une sorte d'aura de crédibilité à des expérimentations jusque-la marginales, et n'ayant pas fait leurs preuves à grande échelle.
Sinon, je ne sais pas ce qu'est le crap (en vacances je lis très peu et je n'ai pas vu l'autre fil que tu evoques) mais j'espère qu'il n'y a aucun prof d'anglais parmi ses fondateurs, ou alors il avait une piètre idée de ce qu'il faisait.
_________________
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St Augustin
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Brian Wilson
- frankensteinVénérable
Mais je ne représente pas Néoprofs ! Je parle en mon nom et, désolé, l'immense majorité des collègues que je côtoie te l'avoueront: ces compétences c'est de la foutaise...Après , devant l'IEN , bcp mentiront pour simplement avoir la paix !milasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:
Donc, les compétences c'est du pipeau pour faire mousser qq pédagos, de la démagogie pour faire élire les politiques, une usine à gaz pour exploser le service public d'éducation...
Normal que la "cavelerie" et surtout l'infanterie des gens de terrain débarquent ! Et encore on n'a pas sorti l'artillerie ! :lol: :marteau: :marteau: :marteau: :mitrailler: :mitrailler: :mitrailler:
J'adore la façon qu'ont certains ici de discuter dans le respect mutuel...
Faut pas vous étonner ensuite de l'image que vous donnez de Néoprofs.
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