- doctor whoDoyen
Chocolat a écrit:Merci!
En attendant, je fouille tous les greniers de mon entourage pour retrouver
C'est pas forcément le plus facile à utiliser, je trouve.
- ChocolatGuide spirituel
doctor who a écrit:
C'est pas forcément le plus facile à utiliser, je trouve.
Je le veux surtout pour moi, pour l'instant, et non pas pour mon fiston - je bosse à une progression en rédaction censée couvrir toutes les années de collège. (et j'ai prêté l'exemplaire de ma mère à une copine qui ne me l'a jamais rendu et qui ne le retrouve pas :colere: )
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- doctor whoDoyen
Chocolat a écrit:doctor who a écrit:
C'est pas forcément le plus facile à utiliser, je trouve.
Je le veux surtout pour moi, pour l'instant, et non pas pour mon fiston - je bosse à une progression en rédaction censée couvrir toutes les années de collège. (et j'ai prêté l'exemplaire de ma mère à une copine qui ne me l'a jamais rendu et qui ne le retrouve pas :colere: )
Super !
Tu veux que je te scanne la table des matières ?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ChocolatGuide spirituel
doctor who a écrit:
Super !
Tu veux que je te scanne la table des matières ?
C'est sympa de me le proposer.
Si je ne retrouve pas mon fichier (j'ai perdu pas mal de docs lorsque j'ai promené des fichiers entre deux ordis, à cause de la bagarre vista/open office ), je te fais signe.
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- Spinoza1670Esprit éclairé
L'ensemble du sujet m'a fait penser à L'Art d'avoir toujours raison. Je vais le relire, je crois. On y apprend des choses intéressantes sur toutes les façons de couler un adversaire et par la même occasion ce qui m'intéresse avant tout.
Bcp pensent à tort que je défends Delord. Faux, je défends ses bonnes idées et les mauvaises, je les lui renvoie à la figure. Peu importe que ce soit X, Y ou Z, l'important c'est ce qu'une personne dit et ce qu'elle fait, et l'accord entre les paroles entre elles et avec les actes. Mon but n'est pas de privilégier ou de combattre des personnes mais des idées. Il se trouve que dans le cas de Delord, c'est un peu plus compliqué, étant donné qu'il est l'un des seuls en France à avoir les idées qu'il a et que ses pensées sont reliées entre elles en réseau de manière assez systématique. Dans ce cas évidemment, pour défendre ses idées, je le cite essentiellement, c'est quasi forcé, à moins de tout copier sans le dire et d'être accusé de plagiat.
Je le disais déjà à la page 5 et je le redis encore.
Début Schopenhauer : [...] la vérité objective d’une proposition et la validité de celle-ci au plan de l’approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. (C’est à cette dernière que se rapporte la dialectique.)
D’où cela vient-il ? De la médiocrité naturelle de l’espèce humaine. Si ce n’était pas le cas, si nous étions foncièrement honnêtes, nous ne chercherions, dans tout débat, qu’à faire surgir la vérité, sans nous soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion que nous avions d’abord défendue ou à celle de l’adversaire : ce qui n’aurait pas d’importance ou serait du moins tout à fait secondaire. Mais c’est désormais l’essentiel. La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l’adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s’efforcer de n’exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d’abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s’accompagne d’un besoin de bavardage et d’une malhonnêteté innée. Ils parlent avant d’avoir réfléchi, et même s’ils se rendent compte après coup que leur affirmation est fausse et qu’ils ont tort, il faut que les apparences prouvent le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux et le faux vrai.
Toutefois cette malhonnêteté même, l’obstination à défendre une thèse qui nous semble déjà fausse à nous-mêmes, peut être excusable : souvent, nous sommes d’abord fermement convaincus de la vérité de notre affirmation, mais voilà que l’argument de notre adversaire semble la renverser ; si nous renonçons aussitôt à la défendre, nous découvrons souvent après coup que, nous avions tout de même raison ; notre preuve était fausse, mais notre affirmation pouvait être étayée par une bonne preuve. L’argument salvateur ne nous était pas immédiatement venu à l’esprit. De ce fait, il se forme en nous la maxime selon laquelle, même quand l’argument de l’adversaire semble juste et concluant, nous devons l’attaquer, certains que sa justesse n’est qu’apparente et qu’au cours de la controverse nous trouverons un argument qui viendra le renverser ou confirmer notre vérité d’une façon ou d’une autre. Ainsi, nous sommes quasi obligés d’être malhonnêtes lors de la controverse, ou tout du moins légèrement tentés de l’être. De cette façon, la faiblesse de notre intelligence et la perversité de notre volonté se soutiennent mutuellement. Il en résulte qu’en règle générale celui qui débat ne se bat pas pour la vérité mais pour sa thèse, comme pro ara et focis (pour son autel et son foyer), et procède per fas et nefas, puisque, comme nous l’avons montré, il ne peut faire autrement.
Chacun cherchera donc généralement à faire triompher sa proposition, même lorsqu’elle lui parait pour le moment fausse ou douteuse. Quant aux moyens pour y parvenir, ils lui seront fournis dans une certaine mesure par ses aptitudes personnelles à la ruse et à la médiocrité. C’est ce qu’enseigne l’expérience quotidienne de la controverse. [/quote]
texte complet : http://www.laphilosophie.fr/livres-de-Schopenhauer-texte-integral.html
:malmaisbien:
Et je dirais même plus : nous faisons le bien, mais nous le faisons mal, si nous ne sommes pas cohérents avec nous-mêmes (avec notre pensée, pas avec nos amis).
J'ai vu assez souvent des gens sur ce fil reprocher aux autres ce qu'ils n'hésitaient pas une seconde à faire lorsqu'ils étaient un peu bousculés (dans leur argumentation, et pas dans leur personne).
J'ai vu assez souvent des gens sur ce fil déformer les citations pour caricaturer le propos tenu et ainsi mieux le ridiculiser.
Etc. Etc. toute une bonne ligne d'etc.
Je ne pense vraiment pas être le premier à foutre le boxon, ceux qui mélangent tout et qui se moquent à bon compte à coups de bons mots, peut-être.
Bcp pensent à tort que je défends Delord. Faux, je défends ses bonnes idées et les mauvaises, je les lui renvoie à la figure. Peu importe que ce soit X, Y ou Z, l'important c'est ce qu'une personne dit et ce qu'elle fait, et l'accord entre les paroles entre elles et avec les actes. Mon but n'est pas de privilégier ou de combattre des personnes mais des idées. Il se trouve que dans le cas de Delord, c'est un peu plus compliqué, étant donné qu'il est l'un des seuls en France à avoir les idées qu'il a et que ses pensées sont reliées entre elles en réseau de manière assez systématique. Dans ce cas évidemment, pour défendre ses idées, je le cite essentiellement, c'est quasi forcé, à moins de tout copier sans le dire et d'être accusé de plagiat.
Je le disais déjà à la page 5 et je le redis encore.
Spinoza1670 a écrit:frankenstein a écrit:Pour ce qui est de définir exactement ce qu'on attend d'un système éducatif performant dans tous les sens: culturels, idéologiques, sociologiques, philosophiques, sans qu'il soit un moule idéologique ou une machine technocratique mais une administration/institution efficace et démocratique etc., on peut en débattre longtemps. Personnellement, j'ai mes avis à ce sujet avec encore qq côtés obscurs il est vrai.
Tenter de "définir exactement ce qu'on attend ..." ou se précipiter dans l'action et partir dans tous les sens, au risque quasi certain d'être inefficace, - encore une fois -, voire pire ? Personnellement, je choisirais de laisser tomber Polony, Coffinier, Sarkozy, Hollande et tutti quanti pour m'attacher à tenter de produire cette définition exacte."
Début Schopenhauer : [...] la vérité objective d’une proposition et la validité de celle-ci au plan de l’approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. (C’est à cette dernière que se rapporte la dialectique.)
D’où cela vient-il ? De la médiocrité naturelle de l’espèce humaine. Si ce n’était pas le cas, si nous étions foncièrement honnêtes, nous ne chercherions, dans tout débat, qu’à faire surgir la vérité, sans nous soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion que nous avions d’abord défendue ou à celle de l’adversaire : ce qui n’aurait pas d’importance ou serait du moins tout à fait secondaire. Mais c’est désormais l’essentiel. La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l’adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s’efforcer de n’exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d’abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s’accompagne d’un besoin de bavardage et d’une malhonnêteté innée. Ils parlent avant d’avoir réfléchi, et même s’ils se rendent compte après coup que leur affirmation est fausse et qu’ils ont tort, il faut que les apparences prouvent le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux et le faux vrai.
Toutefois cette malhonnêteté même, l’obstination à défendre une thèse qui nous semble déjà fausse à nous-mêmes, peut être excusable : souvent, nous sommes d’abord fermement convaincus de la vérité de notre affirmation, mais voilà que l’argument de notre adversaire semble la renverser ; si nous renonçons aussitôt à la défendre, nous découvrons souvent après coup que, nous avions tout de même raison ; notre preuve était fausse, mais notre affirmation pouvait être étayée par une bonne preuve. L’argument salvateur ne nous était pas immédiatement venu à l’esprit. De ce fait, il se forme en nous la maxime selon laquelle, même quand l’argument de l’adversaire semble juste et concluant, nous devons l’attaquer, certains que sa justesse n’est qu’apparente et qu’au cours de la controverse nous trouverons un argument qui viendra le renverser ou confirmer notre vérité d’une façon ou d’une autre. Ainsi, nous sommes quasi obligés d’être malhonnêtes lors de la controverse, ou tout du moins légèrement tentés de l’être. De cette façon, la faiblesse de notre intelligence et la perversité de notre volonté se soutiennent mutuellement. Il en résulte qu’en règle générale celui qui débat ne se bat pas pour la vérité mais pour sa thèse, comme pro ara et focis (pour son autel et son foyer), et procède per fas et nefas, puisque, comme nous l’avons montré, il ne peut faire autrement.
Chacun cherchera donc généralement à faire triompher sa proposition, même lorsqu’elle lui parait pour le moment fausse ou douteuse. Quant aux moyens pour y parvenir, ils lui seront fournis dans une certaine mesure par ses aptitudes personnelles à la ruse et à la médiocrité. C’est ce qu’enseigne l’expérience quotidienne de la controverse. [/quote]
texte complet : http://www.laphilosophie.fr/livres-de-Schopenhauer-texte-integral.html
:malmaisbien:
Et je dirais même plus : nous faisons le bien, mais nous le faisons mal, si nous ne sommes pas cohérents avec nous-mêmes (avec notre pensée, pas avec nos amis).
J'ai vu assez souvent des gens sur ce fil reprocher aux autres ce qu'ils n'hésitaient pas une seconde à faire lorsqu'ils étaient un peu bousculés (dans leur argumentation, et pas dans leur personne).
J'ai vu assez souvent des gens sur ce fil déformer les citations pour caricaturer le propos tenu et ainsi mieux le ridiculiser.
Etc. Etc. toute une bonne ligne d'etc.
Je ne pense vraiment pas être le premier à foutre le boxon, ceux qui mélangent tout et qui se moquent à bon compte à coups de bons mots, peut-être.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- VoltigeurHabitué du forum
Bon, petite digression hors des sentiers de la controverse savante et militante :
Comme disaient les profs de français de la vieille école, méfions-nous des faux amis
Il y a quelques chances que cette "Pologne" là soit Charentaise et maritime :
http://www.thierrydemaigret.com/html/fiche.jsp?id=1564568&np=8&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=
doctor who a écrit:Bon, on le splitte, ce topic. Je propose la répartition suivante :
"Natacha Polony est-elle polonaise ?"
Comme disaient les profs de français de la vieille école, méfions-nous des faux amis
Il y a quelques chances que cette "Pologne" là soit Charentaise et maritime :
http://www.thierrydemaigret.com/html/fiche.jsp?id=1564568&np=8&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=
- frankensteinVénérable
:lol!: Enfin une question qui n'est pas HS ! :pas vrai:doctor who a écrit:
Bon, on le splitte, ce topic. Je propose la répartition suivante :
"Natacha Polony est-elle polonaise ?"
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AuroreEsprit éclairé
MichelDelord a écrit:Abraxas a écrit: D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu.
CECI EST COMPLETEMENT FAUX et la haine entre les pédagogistes à la Meirieu et les didacticiens est profonde. D’un côté il n'y a pratiquement aucun didacticien qui ne convomisse pas Meirieu ... et certains seraient prêts à s’allier avec moi – si je n’étais pas si rigide – pour flinguer Meirieu. Quant aux partisans de Meirieu, j’ai eu de leur part – et je ne suis pas le seul et depuis près de dix ans du côté antipédago - des propositions d’alliance contre les didacticiens.
Remarquons de plus que les pédagogistes du clan Meirieu sont les moins dangereux car ils ne sont pas capables de parler de contenu disciplinaire, ce que les didacticiens sont, quant à eux, tout à fait capables de faire. Autrement dit,en se focalisant de manière unilatérale sur le clan pédago, une majeure partie des antipédagos (et j’inclus JPB dans le nombre) s’est choisi des ennemis secondaires politiquement et intellectuellement. Au lieu de s’attaquer directement au noyau dur que sont les didacticiens.
Et de plus en restreignant le plus souvent leurs attaques à Philippe Meirieu et ses proches, ils épargnent des pédagos qui ont véritablement de la bouteille, de l’expérience et des arguments certes faux mais beaucoup plus solides, je veux dire par exemple Louis Legrand ou Antoine Prost qui sont aux commandes des réformes depuis les années soixante. Avez-vous vu JPB faire une critique d'Antoine Prost ?
Je ne suis pas d'accord. En tout cas pas en ce qui concerne ma discipline.
1. Tous les pédagos de ma connaissance - qu'ils soient vrais didacticiens ou faux sophistes de la "mise au centre" de l'apprenant, s'en réfèrent de près ou de loin à Meirieu. Sachant que, finalement, rares sont les profs (voire les formateurs !) qui s'intéressent de manière vraiment approfondie aux questions de pédagogie, le prêche de l'évangéliste lyonnais a d'autant moins de mal à passer pour la référence absolue qu'il n'est pas. On ne fait que répéter en boucle le "Meirieu a dit que...", en rentrant chez soi on écoute les sornettes de Davidenkoff sur France Info, on lit le Nouvel Obs, et tout le monde est content !
2. Le pouvoir de nuisance des pédagos à la Meirieu n'est en rien inférieur à celui des didacticiens. Les uns et les autres sévissent avec le même zèle missionnaire dès lors qu'on leur offre la possibilité de jouer les potentats locaux, de diviser pour mieux régner, d'écraser les uns à coups de procédures disciplinaires bidon, et de faire faire aux autres des dépressions de quelques années. Quant au prof lambda, il rentre d'autant plus volontiers dans le jeu qu'il se laisse gentiment formater - entre la "formation", les programmes bidon et l'inspecteur, le choix est vaste... - , ou bien il se laisse impressionner et, de guerre lasse, finit par ramper et/ou raser les murs pour obtenir le bon échelon.
Je dirais même que les meiriolâtres sont bien plus dangereux, à cause même de leur incompétence et du complexe d'infériorité qui en résulte, et qu'ils essaient de "compenser" par un autoritarisme de tous les instants.
Je ne développerai pas davantage hors MP...
- frankensteinVénérable
Puisqu'il suffit d' écrire qq bouquins sur l'enseignement pour se faire un petit pactole et une notoriété, je vais peut-être me lancer dans la rédaction d'un ouvrage sur la guéguerre pédagogo/didactoto.
Je cherche un titre genre "La fabrique du crétin" (le crétinisme est une maladie innée, je rappelle.)
Alors j'ai:
_"La guerre des moustaches"
_"Les girouettes affolées"
_"L'usine à fayots ou la noblesse dans le MEN"
_"La décadence des egos"
_"ils ont cassé l'école, dispersons ses morceaux"
_"Je sais tout, j'ai tout compris et c'est dans ce livre."
_"Lettre à un jeune professeur infantilisé"
Vous en avez d'autres ?
Je cherche un titre genre "La fabrique du crétin" (le crétinisme est une maladie innée, je rappelle.)
Alors j'ai:
_"La guerre des moustaches"
_"Les girouettes affolées"
_"L'usine à fayots ou la noblesse dans le MEN"
_"La décadence des egos"
_"ils ont cassé l'école, dispersons ses morceaux"
_"Je sais tout, j'ai tout compris et c'est dans ce livre."
_"Lettre à un jeune professeur infantilisé"
Vous en avez d'autres ?
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- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Puisqu'il suffit d' écrire qq bouquins sur l'enseignement pour se faire un petit pactole et une notoriété, je vais peut-être me lancer dans la rédaction d'un ouvrage sur la guéguerre pédagogo/didactoto.
Je cherche un titre genre "La fabrique du crétin" (le crétinisme est une maladie innée, je rappelle.)
Alors j'ai:
_"La guerre des moustaches"
_"Les girouettes affolées"
_"L'usine à fayots ou la noblesse dans le MEN"
_"La décadence des egos"
_"ils ont cassé l'école, dispersons ses morceaux"
_"Je sais tout, j'ai tout compris et c'est dans ce livre."
_"Lettre à un jeune professeur infantilisé"
Vous en avez d'autres ?
Tu devrais essayer aussi, en croisant un peu tes propositions : "Les moustaches coupées : à l'aube d'une reconversion à venir ?" :lol!:
- frankensteinVénérable
:lol!: Ah ouais ! :lol!: Sinon j'ai pensé à: "J'ai rasé ma moustache et il m'a copié ! " auteurs: Brighieu/ Mérieulli ed. du MENAurore a écrit:frankenstein a écrit:Puisqu'il suffit d' écrire qq bouquins sur l'enseignement pour se faire un petit pactole et une notoriété, je vais peut-être me lancer dans la rédaction d'un ouvrage sur la guéguerre pédagogo/didactoto.
Je cherche un titre genre "La fabrique du crétin" (le crétinisme est une maladie innée, je rappelle.)
Alors j'ai:
_"La guerre des moustaches"
_"Les girouettes affolées"
_"L'usine à fayots ou la noblesse dans le MEN"
_"La décadence des egos"
_"ils ont cassé l'école, dispersons ses morceaux"
_"Je sais tout, j'ai tout compris et c'est dans ce livre."
_"Lettre à un jeune professeur infantilisé"
Vous en avez d'autres ?
Tu devrais essayer aussi, en croisant un peu tes propositions : "Les moustaches coupées : à l'aube d'une reconversion à venir ?" :lol!:
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- MichelDelordNiveau 3
Discipline qui est ? J'ai déjà mélangé pas mal de participants , alors je voudrais être sûr de ne pas dire trop de conneries évitables. Pour les autres ...Aurore a écrit:...
Je ne suis pas d'accord. En tout cas pas en ce qui concerne ma discipline.
MD
- frankensteinVénérable
J'ai déjà des petits extraits :
Celui, véridique, de Meirieu:
« Il y a quinze ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux. Je me suis trompé. Pour deux raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d’une culture essentielle. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
Et celui, imaginaire cette fois, de JPB:
« Il y a trois ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des textes littéraires, qu'il suffisait de refaire les programmes du primaire, d'interdire des méthodes de lecture, et de ré-imprimer les livres de grand-papa. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux, que c'était la vérité, la seule façon de leur apprendre véritablement à lire. Je me suis trompé. Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser, de ne pas leur enseigner de textes modernes ; ensuite, parce que je pensais que seule l'école leur apporterait une véritable culture et enfin parce qu'au final ce sont les éditeurs qui s'en sont foutus plein les poches. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Darcos, dans celle du sarkozysme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
Qu'en pensez-vous ? :lol:
Celui, véridique, de Meirieu:
« Il y a quinze ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux. Je me suis trompé. Pour deux raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d’une culture essentielle. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
Et celui, imaginaire cette fois, de JPB:
« Il y a trois ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des textes littéraires, qu'il suffisait de refaire les programmes du primaire, d'interdire des méthodes de lecture, et de ré-imprimer les livres de grand-papa. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux, que c'était la vérité, la seule façon de leur apprendre véritablement à lire. Je me suis trompé. Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser, de ne pas leur enseigner de textes modernes ; ensuite, parce que je pensais que seule l'école leur apporterait une véritable culture et enfin parce qu'au final ce sont les éditeurs qui s'en sont foutus plein les poches. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Darcos, dans celle du sarkozysme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
Qu'en pensez-vous ? :lol:
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- illiziaEsprit éclairé
Frankenstein, tu es bientôt riche, célèbre et bon à marier!
- Spoiler:
- MAIS c'est quoi ce souk!!!! vous avez tous décidé de créer le topic le plus monstrueusement impossible à suivre du forum ou quoi?!!!
- frankensteinVénérable
J'ai déjà donné pour ton dernier qualificatif, et, moi aussi je me suis trompé ! :lol!:illizia a écrit:Frankenstein, tu es bientôt riche, célèbre et bon à marier!
- Spoiler:
MAIS c'est quoi ce souk!!!! vous avez tous décidé de créer le topic le plus monstrueusement impossible à suivre du forum ou quoi?!!!
Regarde le titre du topic: "Natacha Polony - Ecole : Le pire est de plus en plus sûr (2011)".
1/ Ce bouquin n'est pas paru
2/Il n'est pas interdit de faire une synthèse de ce qui s'est "sûrement passé" puisque le pire est à venir.
Ah, sinon, je rajoute une source :
http://recherche.univ-montp3.fr/cerfee/article.php3?id_article=363
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- CelebornEsprit sacré
Comme promis, je reprends la discussion sur la météo la droite et la gauche, puisque mon bon ami de droite m'a proposé une bafouille sur le sujet, que je vous retransmets donc (oui, je vais faire une citation, mais promis, y'aura pas de notes de bas de page ).
C'est vrai qu'à droite on n'est pas forcément fier de ses idées, car d'une part on est conscient d'être plus du côté du pragmatisme que du côté de l'idéalisme, d'autre part, on n'a pas réellement d'idéal de vie. On n'a pas d'idéologie à droite alors qu'on en a une à gauche et aussi à l'extrême droite. La politique n'est qu'une gestion plus ou moins libérale, c'est-à-dire sans grande direction idéologique. D'où cette manie des gens de droite à s'opposer d'abord aux réformes de gauche (comme le Pacs par exemple) avant de les entériner sinon de les améliorer. Pour la droite, le réel a toujours raison et l'idée, surtout systématique, toujours tort. Alors on peut la trouver décevante sur le plan politique, mais parce qu'elle est tout simplement prudente - et l'histoire a montré qu'en matière d'idéologie et de système, les camps de la mort ou de rééducation n'étaient jamais loin. Au fond, la droite (en tous cas, celle que je décris, celle, disons, de Raymond Aron, Toqueville, Montesquieu, Montaigne, même...) est toujours plus du côté de la terre qui ne ment pas que de l'air qui n'est que du vent. Mais ce scepticisme s'accompagne en même temps de dogmatismes, surtout en matière de valeurs - en gros, la droite pense que comme il n'y a pas de raison aux choses, il faut que les choses soient ainsi, il faut qu'il y ait un ordre, une autorité, un roi, un père, et basta. Sinon, c'est le bordel. La gauche au contraire, pense qu'il y a une raison sociale à tout, et c'est pourquoi le délinquant est toujours un victime. La "morale" est de droite, l'éthique est de gauche.
Alors ensuite, il faut s'arranger. Je me rappelle d'une conversation sur l'Education Nationale dans laquelle tu disais qu'à tout prendre, entre une politique de droite, rabaissante, anticulturelle et commerciale, et une politique de gauche, pleine de culture et de bonnes intentions, tu préférais encore celle de droite, car au moins celle-ci te foutrait la paix et tu pourrais faire à peu près ce que tu veux avec tes élèves. Eh bien, c'est ça être de droite. Que l'état ne vienne pas trop fourrer son nez dans nos affaires culturelles. Mieux vaut être avec des épiciers qui ne lisent pas plutôt qu'avec des clercs qui te disent quoi lire, ceci et surtout pas cela. Paradoxalement, il y a dans la droite, a priori plus à cheval sur les "principes", un fond de laisser aller, un je m'en foutisme intellectuel, et qui n'est rien d'autre que le respect de son seul credo, la liberté. La droite penche pour la liberté (avec tous ses risques et ses inégalités), la gauche pense pour l'égalité (avec le risque du nivellement et de l'endoctrinement). La droite croit à la nature humaine, la gauche à la culture. La droite pense que le fond de l'air est amoral et cruel (le singe tue le singe avec son os, Caïn tue Abel), la gauche a toujours le rêve du bon sauvage à la Rousseau. La droite croit au tragique originel des choses, elle est pessimiste par nature, alors que la gauche croit au progrès. Les deux ont raison, ou en tous cas, on a besoin des deux. Comme disait je ne sais plus qui, l'homme de droite est un pessimiste heureux de vivre, l'homme de gauche un optimiste malheureux de vivre. Tout cela dit en vrac.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- CondorcetOracle
C'est fort bien exprimé même si les politiques de droite laissent à l'Etat un grand rôle d'appui et de soutien à l'activité économique (colbertisme affirmé). La décentralisation est-elle de droite ou de gauche (Defferre) ? Il serait intéressant pour enrichir le débat d'examiner le déplacement de la frontière entre droite et gauche (au moins depuis le début de la Ve République puisque d'aucuns se réclament encore du gaullisme ou du mitterrandisme), c'est-à-dire les grands terrains d'affrontement et plus encore d'essayer de discerner les fractures à l'intérieur même des droites et des gauches. Les logiques de circulation entre gauche et droite (plus naturelle dans ce sens que dans l'autre) me fascinent aussi : dépasser l'itinéraire biographique propre d'un Eric Besson, d'un Jean-Pierre Jouyet, d'un Jack Lang et repenser ces grands mouvements de balancier (songer au mot d'Edgar Faure, "ce n'est pas moi qui change de direction, c'est le vent").
Concernant les cauchemars et les rêves, il y aurait là aussi beaucoup de matière. Vichy, "la terre ne ment pas" (mot d'Emmanuel Berl, intellectuel admirable et si fin qui s'est vite détaché du régime de Vichy mais a été poursuivi par ce coup de plume malheureux), terreau de la Cagoule, creuset de l'extrême-droite pour les uns et aboutissement d'une IIIe République poignardée par un vote favorable du Parlement où siégeaient les parlementaires du Front Populaire - un mensonge répété devient une vérité - pour les autres. Parmi les espoirs de la gauche, le "grand soir" espéré par Auguste Blanqui s'est effacé devant le "changer la vie" puis affadi en rêve de propriétaire.
La différence entre gauche et droite en 2011 apparaît d'autant plus ténue à la lumière de la vigueur des luttes et engagements passés. A l'image de l'automne des intellectuels, les idéologies globalisantes se sont fractionnées en une myriade de considérations particulières qui rendent assez difficile la définition d'une appartenance partisane pour les électeurs et l'élaboration d'un programme identitaire par les partis dits de gouvernement.
Concernant les cauchemars et les rêves, il y aurait là aussi beaucoup de matière. Vichy, "la terre ne ment pas" (mot d'Emmanuel Berl, intellectuel admirable et si fin qui s'est vite détaché du régime de Vichy mais a été poursuivi par ce coup de plume malheureux), terreau de la Cagoule, creuset de l'extrême-droite pour les uns et aboutissement d'une IIIe République poignardée par un vote favorable du Parlement où siégeaient les parlementaires du Front Populaire - un mensonge répété devient une vérité - pour les autres. Parmi les espoirs de la gauche, le "grand soir" espéré par Auguste Blanqui s'est effacé devant le "changer la vie" puis affadi en rêve de propriétaire.
La différence entre gauche et droite en 2011 apparaît d'autant plus ténue à la lumière de la vigueur des luttes et engagements passés. A l'image de l'automne des intellectuels, les idéologies globalisantes se sont fractionnées en une myriade de considérations particulières qui rendent assez difficile la définition d'une appartenance partisane pour les électeurs et l'élaboration d'un programme identitaire par les partis dits de gouvernement.
- frankensteinVénérable
De toute façon, puisque les mots "République souveraine" n'auront bientôt plus aucun sens, il va de soi que le clivage gauche/droite, déjà bien flou, n'existera plus...
Par contre entre "Fédéraliste européen" et "Souverainiste français", il semble bien que la frontière se crée rapidement.
Par contre entre "Fédéraliste européen" et "Souverainiste français", il semble bien que la frontière se crée rapidement.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Aurore a écrit:MichelDelord a écrit:Abraxas a écrit: D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu.
CECI EST COMPLETEMENT FAUX et la haine entre les pédagogistes à la Meirieu et les didacticiens est profonde. D’un côté il n'y a pratiquement aucun didacticien qui ne convomisse pas Meirieu ... et certains seraient prêts à s’allier avec moi – si je n’étais pas si rigide – pour flinguer Meirieu. Quant aux partisans de Meirieu, j’ai eu de leur part – et je ne suis pas le seul et depuis près de dix ans du côté antipédago - des propositions d’alliance contre les didacticiens.
Remarquons de plus que les pédagogistes du clan Meirieu sont les moins dangereux car ils ne sont pas capables de parler de contenu disciplinaire, ce que les didacticiens sont, quant à eux, tout à fait capables de faire. Autrement dit,en se focalisant de manière unilatérale sur le clan pédago, une majeure partie des antipédagos (et j’inclus JPB dans le nombre) s’est choisi des ennemis secondaires politiquement et intellectuellement. Au lieu de s’attaquer directement au noyau dur que sont les didacticiens.
Et de plus en restreignant le plus souvent leurs attaques à Philippe Meirieu et ses proches, ils épargnent des pédagos qui ont véritablement de la bouteille, de l’expérience et des arguments certes faux mais beaucoup plus solides, je veux dire par exemple Louis Legrand ou Antoine Prost qui sont aux commandes des réformes depuis les années soixante. Avez-vous vu JPB faire une critique d'Antoine Prost ?
Je ne suis pas d'accord. En tout cas pas en ce qui concerne ma discipline.
1. Tous les pédagos de ma connaissance - qu'ils soient vrais didacticiens ou faux sophistes de la "mise au centre" de l'apprenant, s'en réfèrent de près ou de loin à Meirieu. Sachant que, finalement, rares sont les profs (voire les formateurs !) qui s'intéressent de manière vraiment approfondie aux questions de pédagogie, le prêche de l'évangéliste lyonnais a d'autant moins de mal à passer pour la référence absolue qu'il n'est pas. On ne fait que répéter en boucle le "Meirieu a dit que...", en rentrant chez soi on écoute les sornettes de Davidenkoff sur France Info, on lit le Nouvel Obs, et tout le monde est content !
2. Le pouvoir de nuisance des pédagos à la Meirieu n'est en rien inférieur à celui des didacticiens. Les uns et les autres sévissent avec le même zèle missionnaire dès lors qu'on leur offre la possibilité de jouer les potentats locaux, de diviser pour mieux régner, d'écraser les uns à coups de procédures disciplinaires bidon, et de faire faire aux autres des dépressions de quelques années. Quant au prof lambda, il rentre d'autant plus volontiers dans le jeu qu'il se laisse gentiment formater - entre la "formation", les programmes bidon et l'inspecteur, le choix est vaste... - , ou bien il se laisse impressionner et, de guerre lasse, finit par ramper et/ou raser les murs pour obtenir le bon échelon.
Je dirais même que les meiriolâtres sont bien plus dangereux, à cause même de leur incompétence et du complexe d'infériorité qui en résulte, et qu'ils essaient de "compenser" par un autoritarisme de tous les instants.
Je ne développerai pas davantage hors MP...
Je trouve tout cela fort bien vu et décrit, vu de ma modeste fenêtre d'instit lambda. On pourrait juste y ajouter la chasse aux sinécures les plus grasses, où l'on est par nature débordé à cause de toutes les réunions juste destinées à produire en fin d'année un rapport d'activité exempt du moindre début de commencement d'utilité concrète (prof référent en RAR ou, dans une moindre mesure, conseiller péda, par exemple).
- frankensteinVénérable
Puisqu'on en revient à Meirieu, et à l'heure où l'on parle de "conflits d'intérêts", comment se fait-il, alors qu'il était dans de hautes fonctions au sein de l'EN, que toutes les bibliothèques d'IUFM, CDDP, CRDP et autres inspections regorgeaient de toutes ses âneries publications sans que personne n'y trouve à redire ? Il en avait fait don ? :diable:
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- User5899Demi-dieu
Oui, illizia, on est en train de créer... Frankenstein :lol!:illizia a écrit:Frankenstein, tu es bientôt riche, célèbre et bon à marier!
- Spoiler:
MAIS c'est quoi ce souk!!!! vous avez tous décidé de créer le topic le plus monstrueusement impossible à suivre du forum ou quoi?!!!
Et c'est ça aussi qui fait de votre i-phone... un i-phone.Igniatius a écrit:Excuse-moi, je ne voulais pas etre aussi sec : l'iPhone ne me permet guère de fioritures.
Sinon, ben en fait, le soir, y fait déjà pas si chaud parfois, on voit que Noël approche.
- frankensteinVénérable
:lol!: Je n'ai pas l'impression de dévier du topic...Cripure a écrit:Oui, illizia, on est en train de créer... Frankenstein :lol!:illizia a écrit:Frankenstein, tu es bientôt riche, célèbre et bon à marier!
- Spoiler:
MAIS c'est quoi ce souk!!!! vous avez tous décidé de créer le topic le plus monstrueusement impossible à suivre du forum ou quoi?!!!
Je suis le seul à avoir mis un extrait du livre en question. Polony évoque Brighelli qui évoque Delord et Meirieu. On ne sait plus où ils campent politiquement mais on sait qui les a "fabriqués".
Et comme le pire est à venir dans la confusion, prenons-donc les devants ! :lol:
Ah, il me manque à moi Frankenstein, une finition: la moustache.
Si vous en voyez une qui traîne (attention, il faut qu'elle soit récente, sinon la greffe ne prend pas ! Puis une des années 40, euh, ça n'ira pas), faites-moi signe.
Pour le reste, j'ai tout ce qu'il faut. Même le très beau temps.
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- C'est pas fauxEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Je suis le seul à avoir ...
Ouh là ! Quelle fermitude ! A quand "Laissez-moi finir, je ne vous ai pas interrompu " ?
- C'est pas fauxEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Puisqu'il suffit d' écrire qq bouquins sur l'enseignement pour se faire un petit pactole et une notoriété, je vais peut-être me lancer dans la rédaction d'un ouvrage sur la guéguerre pédagogo/didactoto.
Je cherche un titre genre "La fabrique du crétin" (le crétinisme est une maladie innée, je rappelle.)
Alors j'ai:
_"La guerre des moustaches"
_"Les girouettes affolées"
_"L'usine à fayots ou la noblesse dans le MEN"
_"La décadence des egos"
_"ils ont cassé l'école, dispersons ses morceaux"
_"Je sais tout, j'ai tout compris et c'est dans ce livre."
_"Lettre à un jeune professeur infantilisé"
Vous en avez d'autres ?
:lol!:
- frankensteinVénérable
:lol!: Je n'en suis qu'à mes débuts !C'est pas faux a écrit:frankenstein a écrit:Je suis le seul à avoir ...
Ouh là ! Quelle fermitude ! A quand "Laissez-moi finir, je ne vous ai pas interrompu " ?
Mais j'ai encore qq passages à améliorer ...
Je verrai si JPB a de l'humour... Il parait que les Agrégés sont bien plus intelligents que les instits, donc, il n'y a pas de raison ! :lol:par frankenstein Hier à 23:13
J'ai déjà des petits extraits :
Celui, véridique, de Meirieu:
« Il y a quinze ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux. Je me suis trompé. Pour deux raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d’une culture essentielle. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
Et celui, imaginaire cette fois, de JPB:
« Il y a trois ans, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des textes littéraires, qu'il suffisait de refaire les programmes du primaire, d'interdire des méthodes de lecture, et de ré-imprimer les livres de grand-papa. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux, que c'était la vérité, la seule façon de leur apprendre véritablement à lire. Je me suis trompé. Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser, de ne pas leur enseigner de textes modernes ; ensuite, parce que je pensais que seule l'école leur apporterait une véritable culture et enfin parce qu'au final ce sont les éditeurs qui s'en sont foutus plein les poches. C’est vrai qu’à l’époque, dans la mouvance de Darcos, dans celle du sarkozysme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé. »
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AbraxasDoyen
Il se trouve que JPB a défini les contenus pédagogiques de sa discipline (il ne s'avance pas pour les autres) dans des manuels qui remontent aux années 80, et dont je ne crois pas qu'ils soient obsolètes.
Les textes littéraires, classiques ou modernes, font le tour de ce qui a été écrit de plus pertinent, de plus esthétique, et, souvent, de plus saignant. Pourquoi faire appel aux modes d'emploi d'appareils ménagers ? Le vrai mépris, il est dans cette façon d'aller vers la pseudo "culture" des élèves, qui ne le sont que parce qu'ils en manquent. Et plus ils sont défavorisés, plus il faut leur apporter la bibliothèque qu'ils n'ont pas. Dire le contraire est, à mes yeux, criminel.
Les textes littéraires, classiques ou modernes, font le tour de ce qui a été écrit de plus pertinent, de plus esthétique, et, souvent, de plus saignant. Pourquoi faire appel aux modes d'emploi d'appareils ménagers ? Le vrai mépris, il est dans cette façon d'aller vers la pseudo "culture" des élèves, qui ne le sont que parce qu'ils en manquent. Et plus ils sont défavorisés, plus il faut leur apporter la bibliothèque qu'ils n'ont pas. Dire le contraire est, à mes yeux, criminel.
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