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lalilala
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par lalilala Jeu 4 Aoû 2011 - 18:58
Moi c'est la socio que je trouve sans intérêt...
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Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 Empty Re: Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !

par lalilala Jeu 4 Aoû 2011 - 18:59
condorcet a écrit:L'utilité sociale de la psychologie me paraît assez facile à démontrer : un bon praticien aide vraiment ses patients et la médecine de l'âme n'est pas la moins importante.

exactement mais pas facile de devenir psy ou psychiatre...

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par Condorcet Jeu 4 Aoû 2011 - 19:01
Aux yeux de l'historien (je ne parle pas de moi mais de l'historien en général), toutes ces disciplines peuvent avoir un intérêt intellectuel certes mais aussi pratique. La sociologie m'a bien aidé pour rédiger ma thèse (les sociologues osant souvent plus aborder des sujets neufs que leurs homologues historiens).
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par lalilala Jeu 4 Aoû 2011 - 19:02
oui je comprends l'intérêt de la sociologie dans ce cas mais je ne vois pas ce qu'on peut faire concrètement en dehors de la recherche dans cette voie (que je connais très mal ceci dit)

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par Condorcet Jeu 4 Aoû 2011 - 19:12
Comprendre comment les organisations se font et se défont (comment se forge "le management d'entreprise" - je pense aux ffftravaux de Jean-Pierre Le Goff sur "l'idéologie managériale", dépasser les cadres chronologiques et spatiaux pour essayer d'appréhender des phénomènes globaux (les loisirs, le travail, les institutions...) ou des pratiques qui paraissent à première vue relever de l'individuel pur (le mariage, les naissances, la sexualité, les appartenances et adhésions idéologiques..., le suicide) mais participent aussi de dynamiques collectives.
En clair, tous les sondeurs ont plus ou moins à la sociologie autant qu'à la statistique dans la mesure où ils "lissent" leurs chiffres. Les publicitaires peuvent aussi de nourrir de la sociologie...


Dernière édition par condorcet le Jeu 4 Aoû 2011 - 19:21, édité 3 fois
Igniatius
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par Igniatius Jeu 4 Aoû 2011 - 19:17
D'accord avec toi Condorcet mais j'ai juste un petit pb avec les fondements scientifiques de la psycho, qui me semble a part dans les sciences humaines.

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par Condorcet Jeu 4 Aoû 2011 - 19:20
Néanmoins, entre l'intérêt en soi de la discipline, la manière dont elle est enseignée dans le supérieur et les débouchés sur le "marché" du travail, il y a souvent un grand fossé...
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par Condorcet Jeu 4 Aoû 2011 - 19:25
Je ne connais pas assez la psychologie pour te répondre très précisément si ce n'est pour te dire qu'histoire et psychologie ont longtemps eu du mal à se comprendre...
Spinoza1670
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par Spinoza1670 Jeu 4 Aoû 2011 - 19:32
Eh je crois que l'on a tout faux depuis le début. Oui, nous n'avons rien compris.

Ecoutez, mes amis, écoutez la Voix du Chantre du vivre ensemble, du Poète de l'Ingénieurie pédagogique.

J'ai nommé .... M. André de Peretti !!! Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211

Des progrès inouïs sont réalisés mondialement dans les Techniques, dans les Sciences, dans les Interactions culturelles et dans les Echanges économiques.

Il en ressort sous nos yeux, en quelque crise de croissance planétaire, une complexité accrue dans les relations de tous ordres et dans les contraintes institutionnelles, ainsi que dans les perspectives d’avenir. Il en résulte par suite, inéluctablement, pour toute personne ou toute réalité sociale, des besoins amplifiés de connaissances et de médiations formatrices.

En ces conditions, au coeur de la nouvelle civilisation en train d’émerger, la profession même que vous avez choisie d’exercer, Amis enseignants, devient de plus en plus essentielle à l’équilibre des sociétés en turbulence et au développement comme à l’adaptation des individus de tous les âges au long de leurs vies. Elle devient aussi de plus en plus complexe et exigeante, appelant de votre part la précaution permanente de poursuivre votre formation, de participer à des recherches, et de « rafraîchir » vos pratiques.

Au regard de l’importance et de la difficulté accrues de vos tâches, je vous adresse, en fervent compagnonnage et en témoignage, cette lettre « ouverte » à ce que vous devez pouvoir continuer à faire pour réussir, au bénéfice des générations et des individus, en ricoche et rebondissement de vos initiatives et innovations créatrices de toujours, telles que j’ai pu les enregistrer.

Au fil des ans, j’ai pu constater, en effet, que votre efficacité d’enseignant à motiver vos classes, sans décourager aucun élève, reposait sur la mise en œuvre de cinq facteurs dont je puis réunir, en un sigle mémorable ( !?) VOIRE, les initiales : V comme Variété ; O comme Organisation ; I comme Ingénieurie ; R comme Responsabilisation ; E comme Evaluation motivante.

Oui, variété requise dans votre enseignement ! Vous accueillez, intéressez chaque classe avec originalité dès la rentrée et vous vous ingéniez à conjurer toute monotonie en commençant, en relançant, ou en finissant chaque cours de façon variée et non routinière au long des trimestres, tirant parti de quelques traits de l’actualité, quelle que soit votre discipline. Vous cherchez à scander et illustrer les apports de savoirs, ou les exercices multiples d’application, par des moyens audiovisuels, par des recours aux bibliothèques ou à des visites, par des situations-problèmes inattendues, par du travail aux ordinateurs, par des itinéraires de découverte, par la préparation d’expositions ou la rédaction de textes ; par des T.P.E. ! et caetera !....

Ce faisant, vous ne laissez pas vos élèves en groupements inertes. Vous prenez soin d’une Organisation des relations entre vos élèves, en gardant le souci de la variété. Vous distribuez donc les élèves dans des sous-groupes divers, dans des équipes, homogènes ou hétérogènes sur des critères multiples : d’âges ; de projets, de niveaux ; d’objectifs différentiés ; de matériels de travail distincts ; de méthodologies complémentaires, etc... Et vous les regroupez selon des rythmes divers, jouant sur des durées plus brèves ou plus étendues, assurant des solidarités et des complémentarités en bonne humeur entre les élèves-Et vous réalisez souvent des regroupements entre plusieurs classes, voire entre plusieurs établissements- et vous organisez vos phases d’enseignement et d’épreuve selon un emploi du temps, non pas crispé, mais « mobile » et évolutif au cours de l’année, en coopération avec vos collègues.

Cependant, votre souci de variété et votre soin d’organisation ne se manifestent pas en hasard ou par quelque caprice. Ils s’appuient sur les ressources d’une Ingénieurie avisée, sans cesse enrichie par des échanges ou des formations avec vos collègues et des chercheurs. Cette ingénieurie met habituellement à votre main de brefs répertoires (ou référentiels) de consultation facile souvent informatisés, des « checklistes », de nature à vous permettre de remémorer l’étendue de vos possibilités didactiques ainsi que des alertes appropriées à l’organisation de phases d’enseignement en une variété assurée.

Votre Ingénieurie peut donc contenir un ensemble consultable de fiches techniques retraçant des structures d’innovations pratiquées par vous ou par des collègues- elle peut comporter, à votre gré, et en vue d’enrayer l’inertie de routines repétées, des gammes variées : de terminiologie ; de concepts théoriques ; de citations éclairantes ; d’exemples concrets ; de films ; de métaphores attrayantes (accordées à votre discipline) ; d’images ou d’historiettes signifiantes ; de textes à distribuer ; de « tour-de-main » ; de plans de rédaction ; de techniques d’exercices ; de méthodes et d’instruments d’apprentissage, en adéquate souplesse d’organisation de votre enseignement. Elle peut aussi comprendre un recenssement des difficultés souvent rencontrées par les élèves ainsi que de diverses remédiations proposables. Elle vous signifie sans cesse l’originalité vivace de cette culture professionnelle en juste éthique.

Car votre profession ne peut se dissocier des formes de responsabilisation «ouverte » qui lui incombe. Vous ne laissez, en effet, aucun de vos élèves en situation inerte. A chacun vous confiez, de façon tournante et sur des durées multiples, des responsabilités par l’exercice de rôles, grâce auxquels il se voit reconnu et exercé à la solidarité. Vos classes vivantes se portent bien d’être soutenues par la dynamique de ces rôles articulés selon une adéquate réciprocité- Vous pouvez veiller effectivement à ce que soient tenus des rôles : d’encadrement (chefs d’équipe ; « président » de débats ; etc...) ; de liaison (entre les équipes ; avec les autres classes ; avec les familles ; avec les élèves malades ou absents...) ; d’animation de la classe (comme dessinateurs, humoristes, chroniqueurs, chanteurs, etc... ; de techniciens (auprès des matériels ; pour la sécurité ; pour l’arrangement des salles...) ; de vie scolaire (délégués de classe : tuteurs ; médiateurs formés pour aider à la solution des conflits entre élèves, en classe ou dans les cours ; préposés à l’entraide ; responsables des horaires... ) ; enfin d’évaluation comme facilitateurs d’activités de co-évaluation ou d’auto-évaluation proposées aux élèves.

Il ne vous est évidemment pas possible, au cours de vos tâches trimestrielles ou quotidiennes, de vous abstenir d’évaluer avec variété vos élèves ni de les rendre responsables, dans l’agencement de votre organisation de classe et de rôles, de leurs progrès personnels et collectifs. Mais évaluer signifie pour vous, étymologiquement, faire sortir les valeurs. Il vous convient de motiver et non pas de décourager ni de sélectionner prématurément, au surplus sans préparer des orientations- Vous n’oubliez pas l’indication de Piaget : il faut «réussir pour comprendre », bien avant de comprendre pour réussir.

Dans cet esprit, vous savez différencier les barèmes de notation ou cotation applicables à ces devoirs et interrogations suivant les élèves, ou bien leur proposer, au choix, guidés ou non par vous, des épreuves de difficultés variables, graduées : de façon que chaque élève puisse obtenir d’abord un résultat satisfaisant qui le motive à aborder ensuite des épreuves de niveau progressivement supérieur, en émulation avec lui-même. Vous êtes attentifs à relativiser les notes, les « moyennes de moyennes », et le poids du « contrôle continu »- plus ou moins obsessionnel et stressant- qui exaspère les élèves. La « composition trimestrielle » seule notation notifiée jadis officiellement, a toujours du bon !...

En revanche, grâce à vos ressources d’ingénieurie, vous mettez à la disposition de vos élèves des variétés d’instruments de co-évaluation et d’auto-evaluation : « questionnaires à choix multiples » informatisables ; fiches d’auto-évaluation de compétences ; plans de correction de devoirs, par équipes ; liste de phrases à compléter ; guides d’entretien et de réflexion sur les méthodes de travail et la mémorisation ; « graphiques » tels que « cibles », «arbres », « étoiles », « thermomètres » etc... permettant de localiser des résultats ou des aptitutdes ; tests de connaissances ; instruments d’évaluation projective ; situations questionnantes en « B.D. » avec « bulles » (pour la question ; pour la réponse) ; tris d’assertions ou « Q-sorts », comparatifs à soi ou à un groupe ; « grilles » de repérage dans un programme ; « tableaux de bord » de progression...

Ainsi agissez-vous, en « boucles » signifiantes, avec une présence-distance d’esprit et d’humour. Par la variété et l’organisation de vos enseignements, grâce aux ressources de votre ingénieurie, en fonction de la responsabilisation partagée avec et entre vos élèves, vous appuyant sur des formes multiples d’évaluation motivante, vous savez aider les jeunes générations à se soutenir réciproquement, mais aussi à regarder sans morosité l’avenir en citoyens plus que jamais, au sein d’un monde en effervescence, votre devise d’enseignants avisés peut être : VOIRE

Lettre ouverte aux enseignants français par André de Peretti http://www.educationetdevenir.fr/spip.php?article385 mercredi 9 février 2011

Pour boire à la Source d'autres paroles sacrées et réflexions de haut niveau, votre zèle éducatif guidera vos pas d'internautes sagaces vers le haut lieu de la réflexion pédagogique, le site Education & Devenir.


Dernière édition par Spinoza1670 le Jeu 4 Aoû 2011 - 19:59, édité 4 fois

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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)

Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaireApprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
Aurore
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par Aurore Jeu 4 Aoû 2011 - 19:44
Igniatius a écrit:Je trouve quand meme une grande différence entre la psycho et les disciplines que vous citez : le caractère fumeux de la première justifie presque sa faible valorisation dans le monde du travail.
L'histoire ou la musique me paraissent nettement plus essentielles, mais il est vrai que cela reste des voies offrant peu de débouchés.

Ignatius, la musique en fac, c'est d'un niveau très très faible et donc sans intérêt, à moins de vouloir être musicologue. Et encore, pour de nombreuses disciplines musicales techniques comme le solfège ou l'harmonie, tout comme pour la pratique instrumentale (indispensable pour ce métier pourtant dit "théorique", contrairement aux idées reçues) il faut impérativement aller ailleurs si l'on veut être crédible.
Bref, pour devenir musicien, point de salut en dehors du Conservatoire. Et d'où par conséquent le fait que je persiste à classer la fac de musico dans les "voies de garage".

Concernant la sociologie, il me semble que de nombreux abus (le sociologisme, très répandu dans le milieu universitaire, mais aussi en politique, notamment chez une certaine "gauche") ont considérablement décrédibilisé cette discipline. Bien qu'il existe des sociologues sérieux (ex. Nathalie Bulle... veneration )


Dernière édition par Aurore le Jeu 4 Aoû 2011 - 22:32, édité 1 fois
Reine Margot
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par Reine Margot Jeu 4 Aoû 2011 - 19:49
Clarianz a écrit:
Laure13 a écrit:Quant au niveau des élèves, il est dans la plupart des matières plus élevé que celui de leurs prédécesseurs et beaucoup plus élevé que celui de ma génération. Si l'orthographe est moins bonne, les analyses de toute sorte de document et procédé sont plus fines et poussées et la compréhension beaucoup plus développée qu'autrefois.


je suis curieuse de les connaître, ces petits génies!

après lecture totale du topic:
-est-ce un troll?

Jour de Pluie? :diable: :diable:
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Invité
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par Invité Jeu 4 Aoû 2011 - 20:06
Mila?
MelanieSLB
MelanieSLB
Doyen

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par MelanieSLB Jeu 4 Aoû 2011 - 20:11
Au fait, elle a été bannie ou pas, Mila?

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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .

Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
ysabel
ysabel
Devin

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par ysabel Jeu 4 Aoû 2011 - 20:34
Spinoza1670 a écrit:
Eh je crois que l'on a tout faux depuis le début. Oui, nous n'avons rien compris.

Ecoutez, mes amis, écoutez la Voix du Chantre du vivre ensemble, du Poète de l'Ingénieurie pédagogique.

J'ai nommé .... M. André de Peretti !!! Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211 Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !  - Page 4 708211

Des progrès inouïs sont réalisés mondialement dans les Techniques, dans les Sciences, dans les Interactions culturelles et dans les Echanges économiques.

Il en ressort sous nos yeux, en quelque crise de croissance planétaire, une complexité accrue dans les relations de tous ordres et dans les contraintes institutionnelles, ainsi que dans les perspectives d’avenir. Il en résulte par suite, inéluctablement, pour toute personne ou toute réalité sociale, des besoins amplifiés de connaissances et de médiations formatrices.

En ces conditions, au coeur de la nouvelle civilisation en train d’émerger, la profession même que vous avez choisie d’exercer, Amis enseignants, devient de plus en plus essentielle à l’équilibre des sociétés en turbulence et au développement comme à l’adaptation des individus de tous les âges au long de leurs vies. Elle devient aussi de plus en plus complexe et exigeante, appelant de votre part la précaution permanente de poursuivre votre formation, de participer à des recherches, et de « rafraîchir » vos pratiques.

Au regard de l’importance et de la difficulté accrues de vos tâches, je vous adresse, en fervent compagnonnage et en témoignage, cette lettre « ouverte » à ce que vous devez pouvoir continuer à faire pour réussir, au bénéfice des générations et des individus, en ricoche et rebondissement de vos initiatives et innovations créatrices de toujours, telles que j’ai pu les enregistrer.

Au fil des ans, j’ai pu constater, en effet, que votre efficacité d’enseignant à motiver vos classes, sans décourager aucun élève, reposait sur la mise en œuvre de cinq facteurs dont je puis réunir, en un sigle mémorable ( !?) VOIRE, les initiales : V comme Variété ; O comme Organisation ; I comme Ingénieurie ; R comme Responsabilisation ; E comme Evaluation motivante.

Oui, variété requise dans votre enseignement ! Vous accueillez, intéressez chaque classe avec originalité dès la rentrée et vous vous ingéniez à conjurer toute monotonie en commençant, en relançant, ou en finissant chaque cours de façon variée et non routinière au long des trimestres, tirant parti de quelques traits de l’actualité, quelle que soit votre discipline. Vous cherchez à scander et illustrer les apports de savoirs, ou les exercices multiples d’application, par des moyens audiovisuels, par des recours aux bibliothèques ou à des visites, par des situations-problèmes inattendues, par du travail aux ordinateurs, par des itinéraires de découverte, par la préparation d’expositions ou la rédaction de textes ; par des T.P.E. ! et caetera !....

Ce faisant, vous ne laissez pas vos élèves en groupements inertes. Vous prenez soin d’une Organisation des relations entre vos élèves, en gardant le souci de la variété. Vous distribuez donc les élèves dans des sous-groupes divers, dans des équipes, homogènes ou hétérogènes sur des critères multiples : d’âges ; de projets, de niveaux ; d’objectifs différentiés ; de matériels de travail distincts ; de méthodologies complémentaires, etc... Et vous les regroupez selon des rythmes divers, jouant sur des durées plus brèves ou plus étendues, assurant des solidarités et des complémentarités en bonne humeur entre les élèves-Et vous réalisez souvent des regroupements entre plusieurs classes, voire entre plusieurs établissements- et vous organisez vos phases d’enseignement et d’épreuve selon un emploi du temps, non pas crispé, mais « mobile » et évolutif au cours de l’année, en coopération avec vos collègues.

Cependant, votre souci de variété et votre soin d’organisation ne se manifestent pas en hasard ou par quelque caprice. Ils s’appuient sur les ressources d’une Ingénieurie avisée, sans cesse enrichie par des échanges ou des formations avec vos collègues et des chercheurs. Cette ingénieurie met habituellement à votre main de brefs répertoires (ou référentiels) de consultation facile souvent informatisés, des « checklistes », de nature à vous permettre de remémorer l’étendue de vos possibilités didactiques ainsi que des alertes appropriées à l’organisation de phases d’enseignement en une variété assurée.

Votre Ingénieurie peut donc contenir un ensemble consultable de fiches techniques retraçant des structures d’innovations pratiquées par vous ou par des collègues- elle peut comporter, à votre gré, et en vue d’enrayer l’inertie de routines repétées, des gammes variées : de terminiologie ; de concepts théoriques ; de citations éclairantes ; d’exemples concrets ; de films ; de métaphores attrayantes (accordées à votre discipline) ; d’images ou d’historiettes signifiantes ; de textes à distribuer ; de « tour-de-main » ; de plans de rédaction ; de techniques d’exercices ; de méthodes et d’instruments d’apprentissage, en adéquate souplesse d’organisation de votre enseignement. Elle peut aussi comprendre un recenssement des difficultés souvent rencontrées par les élèves ainsi que de diverses remédiations proposables. Elle vous signifie sans cesse l’originalité vivace de cette culture professionnelle en juste éthique.

Car votre profession ne peut se dissocier des formes de responsabilisation «ouverte » qui lui incombe. Vous ne laissez, en effet, aucun de vos élèves en situation inerte. A chacun vous confiez, de façon tournante et sur des durées multiples, des responsabilités par l’exercice de rôles, grâce auxquels il se voit reconnu et exercé à la solidarité. Vos classes vivantes se portent bien d’être soutenues par la dynamique de ces rôles articulés selon une adéquate réciprocité- Vous pouvez veiller effectivement à ce que soient tenus des rôles : d’encadrement (chefs d’équipe ; « président » de débats ; etc...) ; de liaison (entre les équipes ; avec les autres classes ; avec les familles ; avec les élèves malades ou absents...) ; d’animation de la classe (comme dessinateurs, humoristes, chroniqueurs, chanteurs, etc... ; de techniciens (auprès des matériels ; pour la sécurité ; pour l’arrangement des salles...) ; de vie scolaire (délégués de classe : tuteurs ; médiateurs formés pour aider à la solution des conflits entre élèves, en classe ou dans les cours ; préposés à l’entraide ; responsables des horaires... ) ; enfin d’évaluation comme facilitateurs d’activités de co-évaluation ou d’auto-évaluation proposées aux élèves.

Il ne vous est évidemment pas possible, au cours de vos tâches trimestrielles ou quotidiennes, de vous abstenir d’évaluer avec variété vos élèves ni de les rendre responsables, dans l’agencement de votre organisation de classe et de rôles, de leurs progrès personnels et collectifs. Mais évaluer signifie pour vous, étymologiquement, faire sortir les valeurs. Il vous convient de motiver et non pas de décourager ni de sélectionner prématurément, au surplus sans préparer des orientations- Vous n’oubliez pas l’indication de Piaget : il faut «réussir pour comprendre », bien avant de comprendre pour réussir.

Dans cet esprit, vous savez différencier les barèmes de notation ou cotation applicables à ces devoirs et interrogations suivant les élèves, ou bien leur proposer, au choix, guidés ou non par vous, des épreuves de difficultés variables, graduées : de façon que chaque élève puisse obtenir d’abord un résultat satisfaisant qui le motive à aborder ensuite des épreuves de niveau progressivement supérieur, en émulation avec lui-même. Vous êtes attentifs à relativiser les notes, les « moyennes de moyennes », et le poids du « contrôle continu »- plus ou moins obsessionnel et stressant- qui exaspère les élèves. La « composition trimestrielle » seule notation notifiée jadis officiellement, a toujours du bon !...

En revanche, grâce à vos ressources d’ingénieurie, vous mettez à la disposition de vos élèves des variétés d’instruments de co-évaluation et d’auto-evaluation : « questionnaires à choix multiples » informatisables ; fiches d’auto-évaluation de compétences ; plans de correction de devoirs, par équipes ; liste de phrases à compléter ; guides d’entretien et de réflexion sur les méthodes de travail et la mémorisation ; « graphiques » tels que « cibles », «arbres », « étoiles », « thermomètres » etc... permettant de localiser des résultats ou des aptitutdes ; tests de connaissances ; instruments d’évaluation projective ; situations questionnantes en « B.D. » avec « bulles » (pour la question ; pour la réponse) ; tris d’assertions ou « Q-sorts », comparatifs à soi ou à un groupe ; « grilles » de repérage dans un programme ; « tableaux de bord » de progression...

Ainsi agissez-vous, en « boucles » signifiantes, avec une présence-distance d’esprit et d’humour. Par la variété et l’organisation de vos enseignements, grâce aux ressources de votre ingénieurie, en fonction de la responsabilisation partagée avec et entre vos élèves, vous appuyant sur des formes multiples d’évaluation motivante, vous savez aider les jeunes générations à se soutenir réciproquement, mais aussi à regarder sans morosité l’avenir en citoyens plus que jamais, au sein d’un monde en effervescence, votre devise d’enseignants avisés peut être : VOIRE

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affraid affraid Il devrait arrêter l'alcool cet homme...

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par Spinoza1670 Jeu 4 Aoû 2011 - 20:38
Vil blasphémateur !
Repentis-toi ou ton âme sera à jamais souillée !

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par Spinoza1670 Jeu 4 Aoû 2011 - 21:07
Début du chapitre XIII de Vers une école totalitaire ? L’enfance massifiée à l’école et dans la société de Mme Liliane Lurçat, François-Xavier de Guibert, 2001, pp. 172-174

Chapitre XIII L’ordinateur remplace les professeurs

Une solution idéologiquement correcte…
Marie-Danielle Pierrelée est une disciple de P. Meirieu. Dans le livre que lui a préfacé Meirieu (Pourquoi vos enfants s’ennuient en classe ? Syros, 1999), elle met en cause le fonctionnement du collège unique, car l’enseignement qu’il dispense serait « théorique, à prétention encyclopédique, conçu pour une petite minorité de forts en thème ». L’organisation du collège provoquerait même une bonne partie des violences chez les jeunes évincés du savoir.
Elle ne propose pas seulement de réorganiser l’enseignement du collège. Elle veut substituer à l’enseignement des professeurs le tutorat et l’usage généralisé de l’ordinateur. A l’aide de logiciels choisis en fonction des compétences des élèves, l’ordinateur deviendrait précepteur, et le professeur n’aurait plus pour fonction d’instruire, mais de choisir des logiciels. Plus besoin pour lui de rédiger des cours et de rassembler des documents.

… et économique !
Le tuteur doit jouer le rôle « que jouait autrefois la mère de famille cultivée, exigeante et confiante ». Ce tuteur devra accompagner un petit groupe d’élèves tout au long de leur scolarité au collège. Cette fonction pouvant être avantageusement remplie par les bénéficiaires des emplois-jeunes. (Mais pourquoi les comparer à des mères de famille cultivées ?)
Dans le projet de M.-D. Pierrelée, les heures de tutorat remplacent les heures de cours, car « trois heures de cours peuvent suffire à amener les jeunes à un niveau largement équivalent. »
L’essentiel doit être fait au collège avec le tuteur, ce qui demanderait une dizaine d’heures par semaine. L’hétérogénéité subsistera dans le petit groupe, car « il faut apprendre à vivre ensemble, quels que soient le milieu d’origine, l’âge, la religion. »
Dès lors, il devient possible de créer des groupes de niveau pour les apprentissages strictement scolaires, l’essentiel étant l’éducation en commun. « Le brassage social n’implique pas que les apprentissages proposés le soient d’une façon uniforme. »

La cuisine pédagogiste
L’enfant est testé dans chaque discipline au début de l’année. Le diagnostic qu’on établira permettra de prescrire un programme de cours « que la société (qui se cache derrière cette entité ? N.d.A.) considérerait comme minimal. »
Les professeurs doivent se plier aux exigences bien-pensantes des pédagogistes. « Les professeurs subiront des contraintes plus fortes qu’aujourd’hui, ils seront obligés de travailler en équipe pour concevoir des tests, établir des groupes de niveau, préciser les objectifs (…) leurs cours seront moins nombreux mais plus efficaces et plus gratifiants. »
La suppression des professeurs
M.-D. Pierrelée veut supprimer radicalement la fonction des professeurs en supprimant les classes. L’enseignement oral lui paraît obsolète, elle veut le remplacer par « les livres, les radios, les télés, ordinateurs et internet ». Qualifié de « cours magistral », l’enseignement du professeur est condamné.
C’est une mise en cause radicale de la transmission. « Les heures de cours consacrés au transfert des connaissances n’ont plus la même nécessité qu’auparavant, les élèves pourront s’entraîner sur ordinateur avec des exercices auto-corrigés chacun selon son rythme d’apprentissage. »

L’ordinateur-précepteur supprime l’autorité du maître
Réduit au rôle d’« accompagnateur efficace », le professeur devra se contenter de construire des parcours adaptés aux capacités des élèves, et d’évaluer au fur et à mesure les acquis.
Les ordinateurs sont parés de tous les mérites, y compris celui d’évaluer les élèves : « ils facilitent beaucoup la pédagogie par objectifs. On peut visualiser d’un seul coup l’évolution de l’enfant et l’endroit où il se situe par rapport à la norme. » De plus, l’ordinateur « peut permettre à chaque élève d’avoir un cursus à la carte tout à fait personnalisé,
comme autrefois il l’aurait eu avec un précepteur. »
Grâce à l’ordinateur et aux tuteurs le collège pourra enfin changer, il ne sera plus un lieu « où les jeunes apprennent avant tout la nécessité de se soumettre à l’autorité, de se conformer aux normes. »
On ne sait pas en quoi les élèves pourront bénéficier d’une telle idolâtrie de l’ordinateur. Mais on peut imaginer les bénéfices bien réels des fabricants de logiciels qui séduisent tellement les pédagogistes, déjà prêts à leur sacrifier le corps professoral.

Annexes :

Sur la pédagogie par objectifs, voir L’imposture pédagogique de M. Bernard Berthelot

Liliane Lurçat
, voir aussi :
- Vers une école totalitaire (Avant-propos et table des matières)
- Le pédagogisme facteur d'échec (Liliane Lurçat)
- Ecrire, lire et comprendre : l'enseignement élémentaire (Liliane Lurçat)

20 avant Liliane Lurçat, ALAIN avait déjà anticipé les ravages que pouvaient faire le pédagogisme et le sociologisme si on ne les tenait pas en bride :
Les sciences humaines et l'éducation selon Alain

Pédagogie frontale par Ecoles différentes :
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Dernière édition par Spinoza1670 le Jeu 4 Aoû 2011 - 21:17, édité 1 fois

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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)

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par Spinoza1670 Jeu 4 Aoû 2011 - 21:16
Plus besoin de prof ! Maintenant, il y a BOOK.

- BOOK : une technologie révolutionnaire qui peut tout changer dans l'éducation (video)

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par mimile Jeu 4 Aoû 2011 - 22:08
Une de mes amies a un master d'histoire de l'art. Avec un 2e master pro dans le multimédia, elle a trouvé du boulot suite à son stage. Elle ne fait pas d'histoire de l'art, et alors ? Certains de ses camarades sont devenus archéologues. Je ne pense pas que ce soit "inutile".

Pour la sociologie, ça peut être très intéressant mais il est vrai que les débouchés sont minces.

Quant à la psycho, je ne vois pas en quoi cela est jugé inutile, comme cela a été dit plus haut, un psychologue peut aider des personnes en souffrance grâce à ses compétences universitaires.

Et puis, c'est pas parce qu'on a fait des études dans une discipline qu'on est obligé de faire un métier directement en relation avec la discipline. Il est toujours possible de compléter sa formation avec une autre compétence pour avoir des chances de trouver du travail tout en ayant satisfait sa curiosité pour la psycho ou autre.
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par Pierre_au_carré Jeu 4 Aoû 2011 - 22:35
mimile a écrit:

Quant à la psycho, je ne vois pas en quoi cela est jugé inutile, comme cela a été dit plus haut, un psychologue peut aider des personnes en souffrance grâce à ses compétences universitaires.

Oui, mais il n'y a peut-être pas assez de place par rapport au nombre de diplômés...
Je ne connais pas les chiffres mais vu ce qui se dit sur la fac de psycho, le problème doit être là.
Il doit falloir un DESS pour être psychologue.
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par Aurore Jeu 4 Aoû 2011 - 22:36
mimile a écrit:Une de mes amies a un master d'histoire de l'art. Avec un 2e master pro dans le multimédia, elle a trouvé du boulot suite à son stage. Elle ne fait pas d'histoire de l'art, et alors ? Certains de ses camarades sont devenus archéologues. Je ne pense pas que ce soit "inutile".

Pour la sociologie, ça peut être très intéressant mais il est vrai que les débouchés sont minces.

Quant à la psycho, je ne vois pas en quoi cela est jugé inutile, comme cela a été dit plus haut, un psychologue peut aider des personnes en souffrance grâce à ses compétences universitaires.

Et puis, c'est pas parce qu'on a fait des études dans une discipline qu'on est obligé de faire un métier directement en relation avec la discipline. Il est toujours possible de compléter sa formation avec une autre compétence pour avoir des chances de trouver du travail tout en ayant satisfait sa curiosité pour la psycho ou autre.

Au départ, c'est pourtant ce qu'on souhaite, du moins la plupart du temps (et ça paraît logique...).
Après, il arrive qu'on soit obligé de composer avec une certaine réalité, mais il ne s'agit alors que d'une solution de repli, plus ou moins satisfaisante.
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par mimile Jeu 4 Aoû 2011 - 22:49
Certains jeunes font de la psycho avant de faire une école de moniteur éducateur, d'autres passeront le concours de PE, j'ai même déjà rencontré une personne qui a fait un peu de psycho puis école d'assistante sociale. Dans tous les débouchés cités, avoir des bases en psycho c'est pas mal.

Aurore, tu as raison, pour beaucoup d'étudiants, une fois qu'ils se rendent compte du manque de débouchés, ils changent de voie... Mon amie, citée au début du message, voulait être archéologue mais n'a pas pu pour des raisons de santé (oui, chercher accroupi sur le terrain, ce n'est pas donné à tout le monde) donc elle a bifurqué.

Après, est ce qu'on doit fermer certaines filières de formation uniquement par manque de débouchés ? Et si on a envie de se former à la psychologie par attrait pour la matière ? Il y a des moyens de se caser dans le monde du travail rien qu'avec un "niveau d'études" : les concours de la FP en sont l'exemple type. Et quelque soit la formation suivie, on acquiert non seulement des connaissances théoriques mais aussi une capacité d'analyse, une qualité d'expression, une ouverture d'esprit etc etc...

Beaucoup d'étudiants choisissent une filière par goût sans avoir de projet professionnel particulier. Je me dis qu'ils trouveront de toute façon leur voie un jour ou l'autre, que ce soit en rapport avec la discipline ou pas, ce n'est pas grave.
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par Aurore Jeu 4 Aoû 2011 - 23:00
mimile a écrit:Certains jeunes font de la psycho avant de faire une école de moniteur éducateur, d'autres passeront le concours de PE, j'ai même déjà rencontré une personne qui a fait un peu de psycho puis école d'assistante sociale. Dans tous les débouchés cités, avoir des bases en psycho c'est pas mal.

Aurore, tu as raison, pour beaucoup d'étudiants, une fois qu'ils se rendent compte du manque de débouchés, ils changent de voie... Mon amie, citée au début du message, voulait être archéologue mais n'a pas pu pour des raisons de santé (oui, chercher accroupi sur le terrain, ce n'est pas donné à tout le monde) donc elle a bifurqué.

Après, est ce qu'on doit fermer certaines filières de formation uniquement par manque de débouchés ? Et si on a envie de se former à la psychologie par attrait pour la matière ? Il y a des moyens de se caser dans le monde du travail rien qu'avec un "niveau d'études" : les concours de la FP en sont l'exemple type. Et quelque soit la formation suivie, on acquiert non seulement des connaissances théoriques mais aussi une capacité d'analyse, une qualité d'expression, une ouverture d'esprit etc etc...

Beaucoup d'étudiants choisissent une filière par goût sans avoir de projet professionnel particulier. Je me dis qu'ils trouveront de toute façon leur voie un jour ou l'autre, que ce soit en rapport avec la discipline ou pas, ce n'est pas grave.

Non, bien évidemment.
Le problème selon moi réside non pas au niveau du supérieur, mais bien en amont...
Toutefois, il me semble que ne pas avoir de projet professionnel cohérent au moment où l'on s'engage dans des études supérieures soit quelque peu gênant : cela empêche notamment de se donner réellement les moyens de réussir. Or, la persévérance et la vision à long terme sont des qualités déterminantes, qui plus est lorsque les débouchés se rétrécissent et la concurrence s'accentue.
Et pourtant, qu'est ce qu'ils sont nombreux, les malheureux étudiants s'inscrivant en fac "pour voir", histoire de "se caser" dans l'enseignement supérieur, avec pour tout projet un vague "goût" pour la discipline choisie ! Dire que "ce n'est pas très grave", qu'ils auront toujours le temps de choisir et de se caser, cela ne me semble pas la meilleure manière de les responsabiliser et de les faire... grandir !
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par lalilala Jeu 4 Aoû 2011 - 23:24
Pierre_au_carré a écrit:
mimile a écrit:

Quant à la psycho, je ne vois pas en quoi cela est jugé inutile, comme cela a été dit plus haut, un psychologue peut aider des personnes en souffrance grâce à ses compétences universitaires.

Oui, mais il n'y a peut-être pas assez de place par rapport au nombre de diplômés...
Je ne connais pas les chiffres mais vu ce qui se dit sur la fac de psycho, le problème doit être là.
Il doit falloir un DESS pour être psychologue.

Oui et il y a peu de places...

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par mimile Jeu 4 Aoû 2011 - 23:27
Le problème, c'est qu'à 17-18 ans, le jeune est rarement fixé sur son projet professionnel. Avec des amis ayant tous fait des études à la fac, nous avons fait un petit sondage : qui connaissait son actuel métier en entrant à la fac ? réponse : pas beaucoup.

Le champ des possibles est tellement large qu'il est compliqué de présenter un certain nombre de métiers aux lycéens. La plupart des gens que je connais ont choisi leurs études par goût puis, ont découvert grâce aux cours et aux stages certains domaines d'activité dans lesquels on peut exercer quand on a suivi des études de géographie (ex : l'aménagement du territoire), d'histoire (ex : les archives départementales) etc...

Je suis d'accord sur le fait qu'un jeune ayant un projet concret va travailler avec plus d'ardeur qu'un jeune sans projet. Cela dit, il existe un certain nombre d'étudiants qui bossent juste par intérêt pour la matière. (j'en ai fait partie !).

Pour le fait d'agir en amont : grâce à notre chère réforme du lycée, nous pouvons présenter des métiers aux élèves pendant les heures d'accompagnement personnalisé ou en enseignement d'exploration. J'y ai participé en tant que prof de lycée : toutes mes élèves veulent travailler avec des petits bébés, difficile de les ouvrir à d'autres métiers que puéricultrice...

Alors mon discours n'est peut être pas responsabilisant pour les jeunes, de plus, je suis consciente qu'un certain nombre de jeunes sortent de la fac avec ou sans diplôme et finissent comme des loques à attendre le RSA mais ce que j'ai vu dans mon entourage, c'est que le projet professionnel s'est construit grâce à ce qu'ils ont découvert à la fac.
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par lalilala Jeu 4 Aoû 2011 - 23:30
Aurore a écrit:
mimile a écrit:Certains jeunes font de la psycho avant de faire une école de moniteur éducateur, d'autres passeront le concours de PE, j'ai même déjà rencontré une personne qui a fait un peu de psycho puis école d'assistante sociale. Dans tous les débouchés cités, avoir des bases en psycho c'est pas mal.

Aurore, tu as raison, pour beaucoup d'étudiants, une fois qu'ils se rendent compte du manque de débouchés, ils changent de voie... Mon amie, citée au début du message, voulait être archéologue mais n'a pas pu pour des raisons de santé (oui, chercher accroupi sur le terrain, ce n'est pas donné à tout le monde) donc elle a bifurqué.

Après, est ce qu'on doit fermer certaines filières de formation uniquement par manque de débouchés ? Et si on a envie de se former à la psychologie par attrait pour la matière ? Il y a des moyens de se caser dans le monde du travail rien qu'avec un "niveau d'études" : les concours de la FP en sont l'exemple type. Et quelque soit la formation suivie, on acquiert non seulement des connaissances théoriques mais aussi une capacité d'analyse, une qualité d'expression, une ouverture d'esprit etc etc...

Beaucoup d'étudiants choisissent une filière par goût sans avoir de projet professionnel particulier. Je me dis qu'ils trouveront de toute façon leur voie un jour ou l'autre, que ce soit en rapport avec la discipline ou pas, ce n'est pas grave.

Non, bien évidemment.
Le problème selon moi réside non pas au niveau du supérieur, mais bien en amont...
Toutefois, il me semble que ne pas avoir de projet professionnel cohérent au moment où l'on s'engage dans des études supérieures soit quelque peu gênant : cela empêche notamment de se donner réellement les moyens de réussir. Or, la persévérance et la vision à long terme sont des qualités déterminantes, qui plus est lorsque les débouchés se rétrécissent et la concurrence s'accentue.
Et pourtant, qu'est ce qu'ils sont nombreux, les malheureux étudiants s'inscrivant en fac "pour voir", histoire de "se caser" dans l'enseignement supérieur, avec pour tout projet un vague "goût" pour la discipline choisie ! Dire que "ce n'est pas très grave", qu'ils auront toujours le temps de choisir et de se caser, cela ne me semble pas la meilleure manière de les responsabiliser et de les faire... grandir !

je suis entrée à la fac avec cet état d'esprit là....je me suis inscrite en espagnol parce que j'aimais bien les langues mais l'espagnol ne me passionnait pas plus qu'autre chose (j'ai réfléchi pendant toutes les grandes vacances et beaucoup hésité entre lettres modernes, histoire, anglais et espagnol....j'avais même demandé quelques infos sur l'école de déco à côté de la fac....bref, je savais où j'allais quoi! Razz ) et je n'avais que de vagues projets professionnels, pas forcément liés à l'espagnol (j'envisageais en première année de faire un DEUST métiers de la culture ou de partir en sciences du langage après le DEUG). J'ai vu des conseillers d'orientation mais il y avait tellement de domaines qui m'intéressaient que personne ne pouvait vraiment m'aider....


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par mimile Jeu 4 Aoû 2011 - 23:32
lalilala a écrit:
Pierre_au_carré a écrit:
mimile a écrit:

Quant à la psycho, je ne vois pas en quoi cela est jugé inutile, comme cela a été dit plus haut, un psychologue peut aider des personnes en souffrance grâce à ses compétences universitaires.

Oui, mais il n'y a peut-être pas assez de place par rapport au nombre de diplômés...
Je ne connais pas les chiffres mais vu ce qui se dit sur la fac de psycho, le problème doit être là.
Il doit falloir un DESS pour être psychologue.

Oui et il y a peu de places...

encore heureux qu'il n'y ait pas beaucoup de place : on ne manque pas de psychologues dans le pays ! mais ce que je disais, c'est qu'on peut faire d'autres études complémentaires à psychologie.
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