- MufabGrand Maître
Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent, et dépend du degré de certitude conféré au procès par le locuteur, seul juge de la probabilité de ses dires.)
- La JabotteNeoprof expérimenté
Heu... "peut très bien se trouver en concordance avec le présent", ça doit dépendre de la structure de la phrase alors.
Je crois que tu as deux solutions pour ta phrase :
"Si tu continues, j'en parlerai à ta mère."
"Si tu continuais, j'en parlerais à ta mère."
Maintenant, c'est malin, au lieu d'aller tondre et débroussailler sous cette chaleur écrasante d'avant l'orage - insolation assurée - je cherche des exemples de présent + conditionnel.
Je crois que tu as deux solutions pour ta phrase :
"Si tu continues, j'en parlerai à ta mère."
"Si tu continuais, j'en parlerais à ta mère."
Maintenant, c'est malin, au lieu d'aller tondre et débroussailler sous cette chaleur écrasante d'avant l'orage - insolation assurée - je cherche des exemples de présent + conditionnel.
- SalsepareilleÉrudit
La Jabotte a écrit:Mufab a écrit:Ce que j'ai remarqué, c'est que dans le primaire, on utilise souvent le mot "maman", même dans les écrits un peu officiels, sans doute par contamination par l'oral.
(En effet, on parle souvent de "mamans" avec les élèves, par délicatesse en fait, je pense, pour en référer à une mère existante (et non pour les personnages de fiction), tout simplement parce qu'il est plus connoté affectivement pour les enfants, alors que le mot "mère" réfère à une entité un peu abstraite, comme mise à l'écart de la situation d'énonciation.
Compare :
"Si tu continues, j'en parlerais à ta mère."
"Est-ce qu'il y a des mamans pour nous accompagner à la piscine lundi ?")
Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
Bon, sinon, je crois qu'il y a un terme spécifique pour désigner le langage enfantin... (attendez, je cherche...) Non, il semble que ce soit "langage enfantin". Pourtant on m'avait donné un mot, quand j'étais étudiante, pour désigner tous les termes qui étaient utilisés spécifiquement pour parler aux enfants (simplification, gémination, termes affectueux, etc.). J'ai oublié.
Bref : en primaire, je ne sais pas, mais au collège je n'utilise jamais le terme "maman" à l'écrit.
Le mot que tu cherches n'est-il pas "hypocoristique"?
- Marie LaetitiaBon génie
Quand j'étais toute pitite on me disait "les "si" chassent les "rais"... parce qu'il ne peut y avoir de conditionnel après un "si"...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
La Jabotte a écrit:Heu... "peut très bien se trouver en concordance avec le présent", ça doit dépendre de la structure de la phrase alors.
Je crois que tu as deux solutions pour ta phrase :
"Si tu continues, j'en parlerai à ta mère."
"Si tu continuais, j'en parlerais à ta mère."
Maintenant, c'est malin, au lieu d'aller tondre et débroussailler sous cette chaleur écrasante d'avant l'orage - insolation assurée - je cherche des exemples de présent + conditionnel.
c'est bizarre, ça me choque...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DuplayExpert
Salsepareille a écrit:
Le mot que tu cherches n'est-il pas "hypocoristique"?
C'est aussi celui que j'allais proposer à la Jabotte, avant d'être coiffée au poteau par l'aliment fétiche des Schtroumpfs !
- MufabGrand Maître
"Monsieur Si n'aime pas les rais" est une formule d'exorcisme des "Si j'aurais su, j'aurais pas venu."Quand j'étais toute pitite on me disait "les "si" chassent les "rais"... parce qu'il ne peut y avoir de conditionnel après un "si"...
- V.MarchaisEmpereur
Je crois qu'on réserve le qualificatif hypocoristique aux termes comme "papatte", par exemple.
Maman n'est pas à proprement parler familier, mais c'est un terme affectif, donc qui ne passe pas dans n'importe quel contexte. C'est plutôt une histoire de connotation que de niveau de langue, ce me semble.
Maman n'est pas à proprement parler familier, mais c'est un terme affectif, donc qui ne passe pas dans n'importe quel contexte. C'est plutôt une histoire de connotation que de niveau de langue, ce me semble.
- XanaNiveau 7
Mufab a écrit:"Monsieur Si n'aime pas les rais" est une formule d'exorcisme des "Si j'aurais su, j'aurais pas venu."Quand j'étais toute pitite on me disait "les "si" chassent les "rais"... parce qu'il ne peut y avoir de conditionnel après un "si"...
si n'aime pas la ré pour les musiciens...
- ByzaNiveau 5
Mufab a écrit:Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent, et dépend du degré de certitude conféré au procès par le locuteur, seul juge de la probabilité de ses dires.)
En transposant avec le pronom nous : Si tu continues, nous en
- MufabGrand Maître
Byza a écrit:Mufab a écrit:Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent, et dépend du degré de certitude conféré au procès par le locuteur, seul juge de la probabilité de ses dires.)
En transposant avec le pronom nous : Si tu continues, nous enparlerionsparlerons à ta mère. (C'est mon astuce pour trouver la bonne forme, sinon je m'embrouille aussi).
Merci pour ton explication on ne peut plus claire (les commutations : ça, ça me parle !).
(Comme quoi quelques instits, jeunes en plus, maîtrisent encore les rudiments de la langue française...)
Mais alors : comment exprimer qu'il n'est pas si sûr, le procès de la principale, avec le présent dans la conditionnelle ?
- Night OwlNiveau 10
Mufab a écrit:
Mais alors : comment exprimer qu'il n'est pas si sûr, le procès de la principale, avec le présent dans la conditionnelle ?
Moi, je serais tentée de dire: "Si tu continues, je pourrais en parler à ta mère." Non?
- User5899Demi-dieu
Et depuis quand ? :lol: (enfin, j'ai présupposé que vous parliez du présent de l'indicatif). Je suis très intéressé par un exemple, littéraire ou pas.Mufab a écrit:Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent
- User5899Demi-dieu
??? Ca dépend de la gamme. En si mineur, par exemple, la phrase ne marche pas du tout.Xana a écrit:Mufab a écrit:"Monsieur Si n'aime pas les rais" est une formule d'exorcisme des "Si j'aurais su, j'aurais pas venu."Quand j'étais toute pitite on me disait "les "si" chassent les "rais"... parce qu'il ne peut y avoir de conditionnel après un "si"...
si n'aime pas la ré pour les musiciens...
Pour les "si" et les "rai" / "rais", c'est vrai, mais ce n'est pas l'exemple ci-dessus, ça n'a rien à voir.
- User7917Niveau 9
Marie Laetitia a écrit:La Jabotte a écrit:Heu... "peut très bien se trouver en concordance avec le présent", ça doit dépendre de la structure de la phrase alors.
Je crois que tu as deux solutions pour ta phrase :
"Si tu continues, j'en parlerai à ta mère."
"Si tu continuais, j'en parlerais à ta mère."
Maintenant, c'est malin, au lieu d'aller tondre et débroussailler sous cette chaleur écrasante d'avant l'orage - insolation assurée - je cherche des exemples de présent + conditionnel.
c'est bizarre, ça me choque...
Moi aussi...
- User5899Demi-dieu
Non. "Si tu continues, j'en parlerai", pas d'autre solution correcte. L'indicatif présent dans la conditionnelle présente le fait comme établi (si nous constatons que), et le futur exprime alors de façon très logique la certitude du locuteur d'en parler. Ce n'est pas la "vue de l'esprit" : "si tu continuais (ou si tu devais continuer), j'en parlerais à ta mère".Night Owl a écrit:Mufab a écrit:
Mais alors : comment exprimer qu'il n'est pas si sûr, le procès de la principale, avec le présent dans la conditionnelle ?
Moi, je serais tentée de dire: "Si tu continues, je pourrais en parler à ta mère." Non?
- doublecasquetteEnchanteur
Oui, il me semble aussi.V.Marchais a écrit:Je crois qu'on réserve le qualificatif hypocoristique aux termes comme "papatte", par exemple.
Maman n'est pas à proprement parler familier, mais c'est un terme affectif, donc qui ne passe pas dans n'importe quel contexte. C'est plutôt une histoire de connotation que de niveau de langue, ce me semble.
On peut très bien demander à quelqu'un qu'on connait bien, sans pour autant lien affectif étroit, au sujet de sa mère malade:
"Votre maman va mieux ? ", à la place de votre mère, plus sec, plus protocolaire et qui ne laisse pas passer l'expression de notre compassion.
- MufabGrand Maître
Cripure a écrit:Et depuis quand ? :lol: (enfin, j'ai présupposé que vous parliez du présent de l'indicatif). Je suis très intéressé par un exemple, littéraire ou pas.Mufab a écrit:Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent
Tiens on se vouvoie Crip ? C'est moins cool d'un coup.
Si vous continuez, j'en parlerais bien à mon cheval.
- User5899Demi-dieu
C'est une phrase monstrueuse, Mufab :lol:Mufab a écrit:Cripure a écrit:Et depuis quand ? :lol: (enfin, j'ai présupposé que vous parliez du présent de l'indicatif). Je suis très intéressé par un exemple, littéraire ou pas.Mufab a écrit:Mufab !!!!!
Faut-il que je redonne au fil son titre initial ?
Grrrrrr.
J'ai hésité pourtant...
Mais comme cela me semblait n'être qu'une menace qui ne sera pas exécutée, je suis passée au conditionnel (qui, je le rappelle, peut très bien se trouver en concordance avec le présent
Tiens on se vouvoie Crip ? C'est moins cool d'un coup.
Si vous continuez, j'en parlerais bien à mon cheval.
Et vous savez bien que je voussoie tout le monde, ou presque.
- MufabGrand Maître
Cripure a écrit:Je suis très intéressé par un exemple, littéraire ou pas.
(Littéraire. Forcément littéraire.)
Il est 5 heures. Assis sur la canapé, il regarde le téléphone trop longtemps resté muet, et se dit qu'il l'appelerait bien, comme, ça, pour voir. Voir si elle l'a oublié. Et si elle décroche, si elle est chez elle (comme c'est fort probable à cette heure de la matinée), il essaierait bien d'avoir un rendez-vous, le dernier, dans ce petit restau parisien où il l'a rencontrée.
- User7917Niveau 9
Cripure a écrit:Non. "Si tu continues, j'en parlerai", pas d'autre solution correcte. L'indicatif présent dans la conditionnelle présente le fait comme établi (si nous constatons que), et le futur exprime alors de façon très logique la certitude du locuteur d'en parler. Ce n'est pas la "vue de l'esprit" : "si tu continuais (ou si tu devais continuer), j'en parlerais à ta mère".Night Owl a écrit:Mufab a écrit:
Mais alors : comment exprimer qu'il n'est pas si sûr, le procès de la principale, avec le présent dans la conditionnelle ?
Moi, je serais tentée de dire: "Si tu continues, je pourrais en parler à ta mère." Non?
Avec "devais continuer", ça me choque moins... C'est peut-être une question de sens, non ?
- MufabGrand Maître
Il est à noter cependant que la question initiale ne portait pas sur le conditionnel (qui tourne à l'obsession, non ?), mais sur les emplois respectifs de "mère" et de "maman".
Problème brillamment résolu, d'ailleurs.
Problème brillamment résolu, d'ailleurs.
- Marie LaetitiaBon génie
je vous remercie d'ailleurs à ce sujet
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Ben, ça n'a rien à voir. Rien du tout Mais bon, puisque le problème, c'est "maman" et qu'il est résolu, je n'explique pasMufab a écrit:Cripure a écrit:Je suis très intéressé par un exemple, littéraire ou pas.
(Littéraire. Forcément littéraire.)
Il est 5 heures. Assis sur la canapé, il regarde le téléphone trop longtemps resté muet, et se dit qu'il l'appelerait bien, comme, ça, pour voir. Voir si elle l'a oublié. Et si elle décroche, si elle est chez elle (comme c'est fort probable à cette heure de la matinée), il essaierait bien d'avoir un rendez-vous, le dernier, dans ce petit restau parisien où il l'a rencontrée.
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