- IgniatiusGuide spirituel
milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie. Il m'a clairement dit (je le lui ai fait répéter) qu'il fallait mettre des bonnes notes aux élèves qui avaient tout faux en maths mais qui avaient écrit des choses (texto) : je lui ai dit trois fois pdt l'entretien que je ne comprenais même pas qu'un prof de maths parle ainsi ; j'en étais ébahi, même mes pires élèves ne pensent pas comme lui : ils savent qu'ils déconnent.
L'IG promeut l'extinction des maths réflexives et déductives, et souhaite les transformer en liste de recettes, à l'anglo-saxonne : tout ça parce que les maths sont trop difficiles et du coup repoussantes et traumatisantes.
Il y a quand même un signe qui ne trompe pas : l'intégralité des associations scientifiques françaises, même les plus officielles, a pris position publiquement contre les nouveaux programmes du second degré (lycée surtout, mais il faut tout reprendre depuis le primaire).
L'académie des sciences, la conférence des grandes écoles, l'association des professeurs de mathématiques spéciales, l'APMEP, la conférence des IREM, la société mathématique de France, l'union des professeurs de physique-chimie et j'en oublie.
L'IG est la seule à croire à son programme : c'est con, c'est là qu'il y a le moins de matheux.
L'un des concepteurs du nouveau programme de seconde, JP Kahane, a même signé CONTRE le programme qu'il a insufflé : faut le faire quand même !
Alors le vademecum de l'IG...
Il faut vraiment croire en l'institution pour leur faire confiance.
Ce sont des pompiers pyromanes.
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
- loup des steppesNeoprof expérimenté
milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:Là c'est moi qui ne comprend pas.milasaintanne a écrit:Bon alors comme ce sont des maths, j'espère avoir bien compris.
Mais là n'est pas le sujet.
Il y a les notions exigées pour le S3C et il y a le programme. Le S3C est inclu dans le programme, mais le programme va bien au delà et rien ne t'empêche d'aller bien plus loin avec certains de tes élèves.... Je ne vois pas bien où est le problème (mais je ne suis pas prof de maths et j'ai beau avoir lu les programmes je ne suis pas sûre de bien maitriser toutes les notions D'ailleurs, c'est marrant parce que je suis allée en 2nde et donc que toutes ces notions là je les ai théoriquement acquises à un moment donné... mais j'ai tout oublié; on va me retirer mon BEPC vous croyez ????
Voyons, le SCC doit être validé sur des compétences, oui ou non ?
Si ces compétences demandent, pour être mises en œuvre, bien plus de notions que celles qui sont exigées pour le SCC (et bien plus que les notions de tout le programme d'ailleurs parfois), comment les valider ?
Oui, sur des compétences basiques. C'est le minimum à avoir acquis. En histoire par exemple, c'est la chronologie demandée lors de l'épreuve de repérage du brevet. mais heureusement que je vais plus loin avec mes élèves !
En LV1, le socle c'est le niveau A2 = le programme de 5e. Là encore, heureusement que les élèves peuvent progresser jusqu'en 3e !
Le problème c'est qu'en seconde nous arrivent maintenant des élèves qui sont encore très très loin d'avoir acquis le niveau A2, ils ont à peine A1 pour certains...!
Mais il ne fait surtout pas tenir compte des fautes, ni des hors-sujets, le principal c'est qu'il y ait de l'interactivité et l'enseignant noter en positif dès que les mômes ouvrent la bouche, même si ce qu'ils racontent est hors-sujet, cousu de fautes grammaticales et le tout exprimé avec un vocabulaire en-deça de l'anémique.!!!
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- thrasybuleDevin
sans blague?milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
- JPhMMDemi-dieu
Il faut dire qu'entre les préconisations du rapport de la commission Kahane et leurs soi-disant applications dans le programme, le fossé est immense. Il a du s'étrangler quand il a vu ce qu'on lui mettait sur le dos !Igniatius a écrit:L'un des concepteurs du nouveau programme de seconde, JP Kahane, a même signé CONTRE le programme qu'il a insufflé : faut le faire quand même !
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Mes questions sont donc passées à la trappe.milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
Étonnant...
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IgniatiusGuide spirituel
milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
Deux choses :
- mais si, les IPR sont serviles et la voix de leurs maîtres : ils répètent ce que dit l'IG (vérifié factuellement auprès de mes collègues de prépas qui sont eux briefés en direct par l'IG : pas un mm de jeu avec les IPR).
- les nouveaux programmes de seconde sont la conséquence logique de l'indigence des programmes de collège (la contestation par les sociétés mathématiques est complète pour tout le second degré) : nous avons vu une très forte dégradation depuis deux ans (l'arrivée des "nouveaux" collégiens). Donc si, je dirais bien que le S3C est une énorme catastrophe pour les maths : et mes amis en collège agréent entièrement.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
JPhMM a écrit:Mes questions sont donc passées à la trappe.milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
Étonnant...
C'est un truc de rhétorique des formateurs, non ? :lol:
Allez bonne nuit, demain je vais accomplir une longue journée de ma mission d'enseignement.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- SchéhérazadeNiveau 10
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie. Il m'a clairement dit (je le lui ai fait répéter) qu'il fallait mettre des bonnes notes aux élèves qui avaient tout faux en maths mais qui avaient écrit des choses (texto) : je lui ai dit trois fois pdt l'entretien que je ne comprenais même pas qu'un prof de maths parle ainsi ; j'en étais ébahi, même mes pires élèves ne pensent pas comme lui : ils savent qu'ils déconnent.
L'IG promeut l'extinction des maths réflexives et déductives, et souhaite les transformer en liste de recettes, à l'anglo-saxonne : tout ça parce que les maths sont trop difficiles et du coup repoussantes et traumatisantes.
Il y a quand même un signe qui ne trompe pas : l'intégralité des associations scientifiques françaises, même les plus officielles, a pris position publiquement contre les nouveaux programmes du second degré (lycée surtout, mais il faut tout reprendre depuis le primaire).
L'académie des sciences, la conférence des grandes écoles, l'association des professeurs de mathématiques spéciales, l'APMEP, la conférence des IREM, la société mathématique de France, l'union des professeurs de physique-chimie et j'en oublie.
L'IG est la seule à croire à son programme : c'est con, c'est là qu'il y a le moins de matheux.
L'un des concepteurs du nouveau programme de seconde, JP Kahane, a même signé CONTRE le programme qu'il a insufflé : faut le faire quand même !
Alors le vademecum de l'IG...
Il faut vraiment croire en l'institution pour leur faire confiance.
Ce sont des pompiers pyromanes.
Ce que tu écris m' effare: c' est exactement ce qui s' est passé en français il y a quelques années. Nous, en revanche, on a de la chance: les programmes collège de 2008 sont un retour relatif à la raison. Le terme de "séquence" a d' ailleurs disparu des programmes (ce qui n' empêche pas les IPR d' affirmer que le "cadre" (?!?) de la séquence est maintenu). Bref: on peut enfin recommencer à faire de la grammaire, de l' orthographe, de la conjugaison (c' est pas bien, je sais, c' est pas des item du socle), et étudier les textes pour eux mêmes et pas en faire des prétextes à objectifs narratologiques.
Je trouve très significatif que les ardents défenseurs du socle soient indifférents au problème crucial que tu poses: c' est dire leur indifférence fondamentale à la formation de l' esprit des élèves.
- JPhMMDemi-dieu
Bonne nuit, et bon courageIgniatius a écrit:Allez bonne nuit, demain je vais accomplir une longue journée de ma mission d'enseignement.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie.
Juste deux remarques :
- l'IG et le corps des IA-IPR, ce n'est pas la même chose.
- le S3C et les nouveaux programmes de seconde, ce n'est pas non plus la même chose.
Deux choses :
- mais si, les IPR sont serviles et la voix de leurs maîtres : ils répètent ce que dit l'IG (vérifié factuellement auprès de mes collègues de prépas qui sont eux briefés en direct par l'IG : pas un mm de jeu avec les IPR).
- les nouveaux programmes de seconde sont la conséquence logique de l'indigence des programmes de collège (la contestation par les sociétés mathématiques est complète pour tout le second degré) : nous avons vu une très forte dégradation depuis deux ans (l'arrivée des "nouveaux" collégiens). Donc si, je dirais bien que le S3C est une énorme catastrophe pour les maths : et mes amis en collège agréent entièrement.
- S'ils sont si serviles que cela, ils devraient alors tous tenir le même discours. Ce qui est très loin d'être le cas (y compris à propos du Socle commun). Dans mon académie, l'un des IA-IPR chargé de ce dossier est IA-IPR... de maths.
- Je ne comprends pas comment le S3C peut avoir fait autant de dégât en maths au lycée alors qu'il ne s'applique qu'à partir de cette année en 3e ?
Et même à cause des quelques profs fous furieux comme moi qui s'y sont mis avant, les élèves de 6e avec qui j'ai travaillé par compétences en 2007 préparent en ce moment le DNB.....
- InvitéInvité
[quote="JPhMM"][quote="milasaintanne"]
bein non... je t'ai justement répondu (voir plus haut). Et je t'ai demandé ce que tu pensais du vademecum mais c'est Ignatus qui a répondu.... en bottant en touche..
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:(...)l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
Mes questions sont donc passées à la trappe.
Étonnant...
bein non... je t'ai justement répondu (voir plus haut). Et je t'ai demandé ce que tu pensais du vademecum mais c'est Ignatus qui a répondu.... en bottant en touche..
- ysabelDevin
Schéhérazade a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie. Il m'a clairement dit (je le lui ai fait répéter) qu'il fallait mettre des bonnes notes aux élèves qui avaient tout faux en maths mais qui avaient écrit des choses (texto) : je lui ai dit trois fois pdt l'entretien que je ne comprenais même pas qu'un prof de maths parle ainsi ; j'en étais ébahi, même mes pires élèves ne pensent pas comme lui : ils savent qu'ils déconnent.
L'IG promeut l'extinction des maths réflexives et déductives, et souhaite les transformer en liste de recettes, à l'anglo-saxonne : tout ça parce que les maths sont trop difficiles et du coup repoussantes et traumatisantes.
Il y a quand même un signe qui ne trompe pas : l'intégralité des associations scientifiques françaises, même les plus officielles, a pris position publiquement contre les nouveaux programmes du second degré (lycée surtout, mais il faut tout reprendre depuis le primaire).
L'académie des sciences, la conférence des grandes écoles, l'association des professeurs de mathématiques spéciales, l'APMEP, la conférence des IREM, la société mathématique de France, l'union des professeurs de physique-chimie et j'en oublie.
L'IG est la seule à croire à son programme : c'est con, c'est là qu'il y a le moins de matheux.
L'un des concepteurs du nouveau programme de seconde, JP Kahane, a même signé CONTRE le programme qu'il a insufflé : faut le faire quand même !
Alors le vademecum de l'IG...
Il faut vraiment croire en l'institution pour leur faire confiance.
Ce sont des pompiers pyromanes.
Ce que tu écris m' effare: c' est exactement ce qui s' est passé en français il y a quelques années. Nous, en revanche, on a de la chance: les programmes collège de 2008 sont un retour relatif à la raison. Le terme de "séquence" a d' ailleurs disparu des programmes (ce qui n' empêche pas les IPR d' affirmer que le "cadre" (?!?) de la séquence est maintenu). Bref: on peut enfin recommencer à faire de la grammaire, de l' orthographe, de la conjugaison (c' est pas bien, je sais, c' est pas des item du socle), et étudier les textes pour eux mêmes et pas en faire des prétextes à objectifs narratologiques.
Je trouve très significatif que les ardents défenseurs du socle soient indifférents au problème crucial que tu poses: c' est dire leur indifférence fondamentale à la formation de l' esprit des élèves.
Et c'est pour cela qu'aujourd'hui il existe une certification Voltaire qui coûte la peau des fesses...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SchéhérazadeNiveau 10
[
Et c'est pour cela qu'aujourd'hui il existe une certification Voltaire qui coûte la peau des fesses...[/quote]
Exactement: il devient tellement évident que l' institution ne produit plus que des simulacres, qu' il faudra bientôt payer pour avoir un diplôme authentique...quand je vois la comédie de la validation du LPPC cette année, avec les derniers docs d' accompagnement pondus en février, la validation à faire bien avant le conseil de classe du 3è trimestre...C' est du grand n' importe quoi, et, je pense, assumé par les autorités avec le plus grand cynisme.
Ce que j' adore, c' est quand on prétend que ça clarifie les choses pour les élèves, alors que le LPC est un fouillis sans nom. Illisible, sans cohérence.
Et c'est pour cela qu'aujourd'hui il existe une certification Voltaire qui coûte la peau des fesses...[/quote]
Exactement: il devient tellement évident que l' institution ne produit plus que des simulacres, qu' il faudra bientôt payer pour avoir un diplôme authentique...quand je vois la comédie de la validation du LPPC cette année, avec les derniers docs d' accompagnement pondus en février, la validation à faire bien avant le conseil de classe du 3è trimestre...C' est du grand n' importe quoi, et, je pense, assumé par les autorités avec le plus grand cynisme.
Ce que j' adore, c' est quand on prétend que ça clarifie les choses pour les élèves, alors que le LPC est un fouillis sans nom. Illisible, sans cohérence.
- User5899Demi-dieu
Pour un vieux routier de l'EN comme moi, les délais normaux, vous savez... J'ai attendu mon premier salaire sept mois il y a 23 ans, je touchais régulièrement l'échelon n+1 lorsque j'avais atteint le n+2... Mais c'est vrai, mobilisons-nous : ne fermez plus des postes que dans le bureau "évaluation et prospective".milasaintanne a écrit:Pour préciser ce que j'ai dit plus haut :
- 2/3 des postes administratifs ne sont pas remplacés lors des départs en retraite (allez donc engueuler les gens qui se retrouvent tous seuls dans un service ou ils étaient 4 et qui n'arrivent pas à faire en sorte que vous soyez payés de vos HSE et de vos frais de déplacement dans des délais normaux)
- SergeMédiateur
Ceci dit, le projet Voltaire en lui-même est très efficace. J'y ai inscrit une classe de 3ème l'an dernier ( sur un semestre ) pour tester le niveau collège et faire le bilan. Les exercices ont été ciblés sur les difficultés personnelles de chaque élève et ont été répétitifs jusqu'à ce qu'une notion orthographique soit acquise avant de passer à une autre ... tout en réinvestissant plus tard des notions supposées précédemment intégrées pour bien enfoncer le clou. Pas sûr de le refaire. Ou juste avec des élèves motivés ( ce qu'ils étaient ) , et pas tous les ans.
- JPhMMDemi-dieu
milasaintanne a écrit:bein non... je t'ai justement répondu (voir plus haut). Et je t'ai demandé ce que tu pensais du vademecum mais c'est Ignatus qui a répondu.... en bottant en touche..
En bottant en touche comment ? comment ça :
milasaintanne a écrit:C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger.
Désolé, c'est peut-être à cause de l'heure tardive, mais je peine vraiment à voir tes preuves et démonstrations...
Passons.
Si tu le désires, tu pourras dire haut et fort que j'ai botté en touche. Il est vrai que je n'ai ni la compétence ni la patience de Socrate du Gorgias par exemple...
Bonne nuit à toi.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:milasaintanne a écrit:bein non... je t'ai justement répondu (voir plus haut). Et je t'ai demandé ce que tu pensais du vademecum mais c'est Ignatus qui a répondu.... en bottant en touche..
En bottant en touche comment ? comment ça :milasaintanne a écrit:C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger.
Désolé, c'est peut-être à cause de l'heure tardive, mais je peine vraiment à voir tes preuves et démonstrations...
Passons.
Si tu le désires, tu pourras dire haut et fort que j'ai botté en touche. Il est vrai que je n'ai ni la compétence ni la patience de Socrate du Gorgias par exemple...
Bonne nuit à toi.
bein non, je vais pas dire ça. C'est juste que je ne me sens pas capable de répondre à tes questions...
Et que tu n'as toujours pas répondu à la mienne : ce vademecum de l'IG, tu en penses quoi, toi ?
- JPhMMDemi-dieu
Oui, mais quand je dis cela (souvent) dans les grands messes pro-compétences, amenant aussi pour argument le contenu des recommandations de l'EU sur la formation et l'enseignement par compétences, issues elles-mêmes des recommandations de l'OCDE, on me traite quasiment de parano-marxiste.Cripure a écrit:Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Encore une fois, arrêtez de tout mélanger : quel rapport entre Luc Châtel et le S3C ? Ce n'est pas lui qui l'a voté...
Je veux bien écouter des arguments pertinents, essayons de nous en tenir à cela.
- JPhMMDemi-dieu
milasaintanne a écrit:bein non, je vais pas dire ça. C'est juste que je ne me sens pas capable de répondre à tes questions...
Et que tu n'as toujours pas répondu à la mienne : ce vademecum de l'IG, tu en penses quoi, toi ?
Waw.
Euh... bon je reste calme, je reste calme.
Voilà, c'est marqué là, je te le mets en rouge.
JPhMM a écrit:Avant de répondre à cette énième question, je peux bien prendre le droit de t'en poser quelques unes, il me semble.milasaintanne a écrit:C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
Quelle est ton opinion à toi ? quelles sont les preuves et démonstrations que tu peux avancer pour les étayer ? (questions symétriques aux tiennes, au fond)
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SchéhérazadeNiveau 10
Cripure a écrit:Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Le problème me semble également que le raisonnement est économiquement absurde: les pays asiatiques en réelle ascension économique ne raisonnent pas comme ça, ne s' encombrent pas de compétences. Ils donnent une instruction rigoureuse, forment des savants, il n' y a qu'à voir le nombre de chinois dans les grands labos de recherche mondiaux par exemple.
Le raisonnement que tu décris est non seulement désastreux pour la formation de l' esprit mais nous emmène en plus dans le mur, économiquement, avec une population sans instruction, donc prête pour une tiers mondisation progressive. L' Europe se condamne à la décadence.
- JPhMMDemi-dieu
milasaintanne a écrit:Encore une fois, arrêtez de tout mélanger : quel rapport entre Luc Châtel et le S3C ? Ce n'est pas lui qui l'a voté...
Je veux bien écouter des arguments pertinents, essayons de nous en tenir à cela.
Non non.
On veut aussi écouter tes arguments pertinents à toi.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SchéhérazadeNiveau 10
Il ne l' a pas voté mais l' a sorti de la naphtaline où ses prédécesseurs l' avaient sagement rangé. Ils s' étaient contenté d' une adhésion de façade aux dogmes européens.milasaintanne a écrit:Cripure a écrit:Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Encore une fois, arrêtez de tout mélanger : quel rapport entre Luc Châtel et le S3C ? Ce n'est pas lui qui l'a voté...
Je veux bien écouter des arguments pertinents, essayons de nous en tenir à cela.
- JPhMMDemi-dieu
milasaintanne a écrit:Cripure a écrit:Le glissement sémantique est très important. Un "sachant" l'est pour lui, c'est "gratuit". Le savoir n'est pas tourné vers un emploi, viser le savoir, c'est reconnaître à l'homme une fin autre que celle d'un homo economicus. La compétence, elle, est tournée vers un but économique. On est savant, mais on est compétent pour. Toute l'opposition (je ne dis pas "débat") est là. Ca n'a rien d'un combat des anciens et des modernes. C'est un combat entre des enseignants qui visent à développer chez l'enfant et l'adolescent ce qui relève du gratuit, et des gens qui veulent en faire des personnes prêtes pour les entreprises (et si ces dernières peuvent faire l'économie de la formation de leurs cadres, ce sera encore mieux). Il n'y a qu'à savoir précisément qui dit que le savoir est has-been. Il n'y a qu'à se demander pourquoi on a un ministre qui vient de chez l'Oréal.JPhMM a écrit:De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Encore une fois, arrêtez de tout mélanger : quel rapport entre Luc Châtel et le S3C ? Ce n'est pas lui qui l'a voté...
Je veux bien écouter des arguments pertinents, essayons de nous en tenir à cela.
Quand a-t-il dit que Luc Châtel était la cause ???
Inutile de prendre le dernier mot de son intervention de 5 lignes pour faire une réfutation sur ce seul mot et ignorer tout le reste... Le glissement sémantique dont il parle n'a pas été inventé par le Ministre.
Je crois que je devrais arrêter pour ce soir, et vraiment raisonnablement préférer la relecture des interventions d'un sophiste antique... Bonne idée, tiens, ça.
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