- CelebornEsprit sacré
milasaintanne a écrit:ADRIANA a écrit:Que d'économies à faire en supprimant ces pseudo"formations" !
"pseudo-formations" ? Vous en avez donc suivies ? beaucoup ?
pourquoi ce terme de "pseudo" ?
Je crois que dans une certaine tranche d'âge, on est déjà tous passé par une année (au moins) d'IUFM, non ? Je crois que l'expression "pseudo-formation" est souvent (pas toujours, hein ! mais souvent !) appropriée pour décrire ce qu'on y a vécu. À partir de là, pas très difficile d'extrapoler
- InvitéInvité
je ne m'inscrivais qu'aux formations "à contenu disciplinaire" parce que j'ai assisté à trop de formations creuses initialement destinées à nous aider à "mettre en oeuvre" telle ou telle mode pédagogique, mais comme celles-ci se résumaient à:
- tour de table et "qu'attendez-vous de cette formation?" d'une demi journée
- "et vous, comment vous faites?" autre demi-journée
- blabla soporifique d'une demi journée
- travail en groupe: une demi journée
- "alors, c'était bien?"
- oh, il est déjà 14 h? bon, je vous libère parce que certains m'ont dit qu'ils avaient des enfants/ des conseils de classe/ un train à prendre
malheureusement, les formations intéressantes sont de + en + rares, et ne se renouvellent pas non plus, donc je n'y vais plus.
- tour de table et "qu'attendez-vous de cette formation?" d'une demi journée
- "et vous, comment vous faites?" autre demi-journée
- blabla soporifique d'une demi journée
- travail en groupe: une demi journée
- "alors, c'était bien?"
- oh, il est déjà 14 h? bon, je vous libère parce que certains m'ont dit qu'ils avaient des enfants/ des conseils de classe/ un train à prendre
malheureusement, les formations intéressantes sont de + en + rares, et ne se renouvellent pas non plus, donc je n'y vais plus.
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:
Et toi, comment expliques-tu que pas mal de collègues montrent de l'hostilité, active ou passive, à ces formations ? Ca ne te fait pas réfléchir quant à tes certitudes ?
Heureusement que je n'ai pas besoin de cela pour réfléchir....
JE n'en doute même pas.
Je constate cependant que depuis ton apparition sur ce forum, beaucoup t'ont posé des questions pertinentes sur la nature et l'utilité de ces compétences, car certains n'ont absolument pas fait leur religion sur la question.
Etrangement, toi, tu n'as posé aucune question : c'est à croire que tu n'as rien à apprendre des réfractaires aux compétences.
Et c'est intéressant.
Je ne pose pas de questions parce qu'il suffit de lire ce forum pour avoir toutes les réponses à mes questions.
Et puis, comme tu le sais, je suis formatrice et donc, des réfractaires, j'en croise au moins une trentaine par semaine (sans parler de mes collègues dans mon bahut...)
- Aranel53Niveau 10
Milasaintanne, je suis d'accord que le "lol" n'est pas respectueux mais venir faire une formation sur les compétences et ne pas être capable d'amener une réponse concrète à ce que c'est réellement et ce à quoi ça peut servir expose nécessairement à une certaine animosité...
J'ai moi aussi violemment agressé une formattrice en stage qui nous avait servi une "soupe institutionnelle" en guise d'introduction sur le socle, PISA, notre système éducatif et la désaffection pour les filières scientifiques, le tout sans aucune analyse, dans une vision "bisounours" des réformes et en recrachant ce qu'on lui avait dit de dire, et bien elle s'en ait pris plein la figure. Je suis d'accord qu'on se doit de respecter les gens, mais un tel alignement de mensonges présentés comme parole d'évangile ne pouvait pas ne pas être relevé. Ma suite d'argument l'a amenée à réfléchir un minimum sur les buts du discours institutionnel en question et on est depuis en très bons termes... l'échange, même viril, est donc souhaitable !
Par exemple, à mes yeux, quelqu'un qui défend le socle actuel est soit béatement aveugle soit malhonnête (avec pleins de subtilités entre ces deux extrêmes), et on peut enchainer sur le post qui traite de ça s'il le faut
Ceci étant, la question ici sur l'enseignement par compétences, c'est "qu'est ce que c'est", "qu'est ce qu'on en fait" et "en quoi c'est plus intéressant que ne pas regarder ce genre de choses".
Pour information, je sors de deux jours de stage sur "l'évaluation expérimentale" qui peut être corrélé à une évaluation par compétences avec des grilles détaillées sur "je sais utiliser un appareil de mesure" par exemple (utilisation..., précision, lecture, unité, résultat) Et bien la formatrice a dès le début dit : "Attention, rien à voir avec le socle, ce n'est pas le sujet, et règle numéro un, toutes ces évolutions doivent se faire à travail constant, donc pas de grilles à rallonge, pas de "statistiques interminables" sur des cases cochées... !"
Et bien dans ces conditions, je suis plus à même d'écouter ce qu'on va me dire et de m'intéresser au concept !
J'ai moi aussi violemment agressé une formattrice en stage qui nous avait servi une "soupe institutionnelle" en guise d'introduction sur le socle, PISA, notre système éducatif et la désaffection pour les filières scientifiques, le tout sans aucune analyse, dans une vision "bisounours" des réformes et en recrachant ce qu'on lui avait dit de dire, et bien elle s'en ait pris plein la figure. Je suis d'accord qu'on se doit de respecter les gens, mais un tel alignement de mensonges présentés comme parole d'évangile ne pouvait pas ne pas être relevé. Ma suite d'argument l'a amenée à réfléchir un minimum sur les buts du discours institutionnel en question et on est depuis en très bons termes... l'échange, même viril, est donc souhaitable !
Par exemple, à mes yeux, quelqu'un qui défend le socle actuel est soit béatement aveugle soit malhonnête (avec pleins de subtilités entre ces deux extrêmes), et on peut enchainer sur le post qui traite de ça s'il le faut
Ceci étant, la question ici sur l'enseignement par compétences, c'est "qu'est ce que c'est", "qu'est ce qu'on en fait" et "en quoi c'est plus intéressant que ne pas regarder ce genre de choses".
Pour information, je sors de deux jours de stage sur "l'évaluation expérimentale" qui peut être corrélé à une évaluation par compétences avec des grilles détaillées sur "je sais utiliser un appareil de mesure" par exemple (utilisation..., précision, lecture, unité, résultat) Et bien la formatrice a dès le début dit : "Attention, rien à voir avec le socle, ce n'est pas le sujet, et règle numéro un, toutes ces évolutions doivent se faire à travail constant, donc pas de grilles à rallonge, pas de "statistiques interminables" sur des cases cochées... !"
Et bien dans ces conditions, je suis plus à même d'écouter ce qu'on va me dire et de m'intéresser au concept !
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- ADRIANANiveau 5
milasaintanne a écrit:ADRIANA a écrit:Que d'économies à faire en supprimant ces pseudo"formations" !
"pseudo-formations" ? Vous en avez donc suivies ? beaucoup ?
pourquoi ce terme de "pseudo" ?
Je suis professeur de lettres. Je veux bien qu'on me parle de Montaigne, de Rousseau mais pas de compétences, Lpc... Aucun intérêt!
- DuplayExpert
milasaintanne a écrit:
Quand au caractère "obligatoire des formations, je suis la première à dire aux stagiaires : "signez la feuille d'émargement, et après, si cela ne vous plait pas, vous pouvez partir".
Le collègue qui prendrait cela pour une autorisation d'absence en bonne et due forme se trouverait en faute et dans de beaux draps en cas d'accident sur le trajet de retour.
C'est très professionnel de votre part.
- InvitéInvité
Mowgli a écrit:milasaintanne a écrit:
Quand au caractère "obligatoire des formations, je suis la première à dire aux stagiaires : "signez la feuille d'émargement, et après, si cela ne vous plait pas, vous pouvez partir".
Le collègue qui prendrait cela pour une autorisation d'absence en bonne et due forme se trouverait en faute et dans de beaux draps en cas d'accident sur le trajet de retour.
C'est très professionnel de votre part.
Ce n'est pas une autorisation d'absence, justement : pour moi le ou la collègue est bien là.
Après, les stagiaires sont des adultes et responsables de leurs actes. S'ils décident de partir, c'est leur problème, pas le mien.
Personnellement, plus grave que les conséquences d'un éventuel accident du travail, c'est le fait de ne pas aller en formation ET de ne pas assurer les cours pour lesquels je suis payée qui me gênerait le plus.
Et je rassure je en sais plus qui, (plus haut.....) : vous avez toujours le droit de refuser de partir en formation, en arguant de la nécessité de votre présence devant vos élèves. Personne ne pourra rien redire à ça.
S'il s'agit d'une formation "obligatoire, hors temps d'enseignement" (genre mercredi après midi), je ne sais pas si elle peut faire partie de vos obligations de service et là, il faudrait demander aux syndicats quel est le cadre juridique.
- InvitéInvité
Aranel53 a écrit:Et bien la formatrice a dès le début dit : "Attention, rien à voir avec le socle, ce n'est pas le sujet, et règle numéro un, toutes ces évolutions doivent se faire à travail constant, donc pas de grilles à rallonge, pas de "statistiques interminables" sur des cases cochées... !"
Et bien dans ces conditions, je suis plus à même d'écouter ce qu'on va me dire et de m'intéresser au concept !
LOL.... hé oui, c'est une ficelle (un peu grosse) qu'on peut utiliser en formation : brosser les stagiaires dans le sens du poil pour qu'ils acceptent d'entendre le reste.
Les bonnes vieilles techniques rhétoriques ont fait leur preuve, utilisons les
En plus visiblement, personne ne s'en aperçoit !
- RuthvenGuide spirituel
Contrairement à Mila, je trouve qu'il est au contraire très pertinent et très sain, dans un mouvement de contestation, de s'inscrire à un tas de formation sur les compétences et le socle et d'y manifester notre mécontentement pour le rendre visible.
On pourrait même en faire une nouvelle modalité d'action.
On pourrait même en faire une nouvelle modalité d'action.
- IgniatiusGuide spirituel
Oui, les services administratifs, les IPR, le rectorat, utilisent les mêmes techniques de rhétorique : je vois que tu te ranges du côté des gens honnêtes pour faire passer tes convictions.
De mieux en mieux : au moins, les formateurs assument.
De mieux en mieux : au moins, les formateurs assument.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- ThalieGrand sage
Quelle bonne idée !Ruthven a écrit:Contrairement à Mila, je trouve qu'il est au contraire très pertinent et très sain, dans un mouvement de contestation, de s'inscrire à un tas de formation sur les compétences et le socle et d'y manifester notre mécontentement pour le rendre visible.
On pourrait même en faire une nouvelle modalité d'action.
- IphigénieProphète
oh oui,le dévouement (et un peu de morale),c'est sacré (et c'est tellement beau!)Personnellement, plus grave que les conséquences d'un éventuel accident du travail(lol), c'est le fait de ne pas aller en formation ET de ne pas assurer les cours pour lesquels je suis payée qui me gênerait le plus(re lol).
et ça vous étonne qu'on vous reçoive mal?Vous vous prenez pour qui,en tant que "formatrice"?hé oui, c'est une ficelle (un peu grosse) qu'on peut utiliser en formation : brosser les stagiaires dans le sens du poil pour qu'ils acceptent d'entendre le reste.
je passe en coup de vent sur ce fil et je tombe sur tout ce que j'exècre le plus:croire que l'on est tombé dans la potion magique de la pédagogie,croire que l'on est investi de la mission d'éclairer ses semblables!
- Aranel53Niveau 10
Oui, je suis en train d'écouter le fichier sur le post des "45 minutes pro copétences" et c'est le ton condescendant de la formatrice qui m'irrite le plus, même si certains trucs qu'elle dit sont tous à fait pertinents, mais elle vaut pas un clou en tant que formatrice.
Milasaintanne, je remarque juste que depuis que tu as fait une remarque sur le fait qu'on arrivait à échanger correctement en sous entendant que c'était rarement le cas, tout est parti en vrille, j'en viens à me demander si tes interventions valent le coup d'être écrites.
Sinon sur la "ficelle", ce n'en est pas une, je connais la formatrice et elle pense vraiment ça. On la force à faire des stages intitulés "socle" mais elle est au dessus de ce truc pourri politico-crapuleux. Bref, ce message te discrédite tellement que je crois qu'en te relisant tu aura honte si tu es réellement honnête et pas uniquement un petit soldat qui fait appliquer des choses qui te dépassent. Ça aussi c'est vieux comme méthode...Milasaintanne a écrit:LOL.... hé oui, c'est une ficelle (un peu grosse) qu'on peut utiliser en formation : brosser les stagiaires dans le sens du poil pour qu'ils acceptent d'entendre le reste.
Les bonnes vieilles techniques rhétoriques ont fait leur preuve, utilisons les.
En plus visiblement, personne ne s'en aperçoit !
Milasaintanne, je remarque juste que depuis que tu as fait une remarque sur le fait qu'on arrivait à échanger correctement en sous entendant que c'était rarement le cas, tout est parti en vrille, j'en viens à me demander si tes interventions valent le coup d'être écrites.
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Guillaume De La Perrière, 1553.
- IgniatiusGuide spirituel
Ouais, je crois qu'elle vient pour provoquer désormais.
Avec moi, elle réussit bien : je n'ai pas de double discours et je dis exactement ce que je pense, pas autre chose.
Je retrouve exactement les mêmes comportements que parmi les formateurs à l'IUFM il y a 12 ans.
Déplorable.
Avec moi, elle réussit bien : je n'ai pas de double discours et je dis exactement ce que je pense, pas autre chose.
Je retrouve exactement les mêmes comportements que parmi les formateurs à l'IUFM il y a 12 ans.
Déplorable.
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- InvitéInvité
Euh s'il vous plaît, est-ce que vous pourriez aller discuter des réactions aux formations sur les compétences sur le sujet approprié? Pitiééééééééééééééééé!
Ce sujet n'a pas vocation à être polémique: il s'agit ici de comprendre ce qu'est une compétence, ce qu'est un enseignement par compétences. On peut être inquiet ou enthousiaste, on peut le dire (je suis la première à le faire) mais pas en se tapant dessus.
Si j'ai créé ce sujet, ce n'est pas pour faire un autel aux sacro-saintes compétences! Ni pour les descendre en flammes! Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne! Alors moi, je veux bien combattre ou promouvoir un truc, mais encore faut-il que je comprenne ce qu'est le truc en question!
Alors pitiéééééééééééééé! Allez vous étriper ailleurs!
Ce sujet n'a pas vocation à être polémique: il s'agit ici de comprendre ce qu'est une compétence, ce qu'est un enseignement par compétences. On peut être inquiet ou enthousiaste, on peut le dire (je suis la première à le faire) mais pas en se tapant dessus.
Si j'ai créé ce sujet, ce n'est pas pour faire un autel aux sacro-saintes compétences! Ni pour les descendre en flammes! Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne! Alors moi, je veux bien combattre ou promouvoir un truc, mais encore faut-il que je comprenne ce qu'est le truc en question!
Alors pitiéééééééééééééé! Allez vous étriper ailleurs!
- RuthvenGuide spirituel
Al a écrit:
Si j'ai créé ce sujet, ce n'est pas pour faire un autel aux sacro-saintes compétences! Ni pour les descendre en flammes! Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne! Alors moi, je veux bien combattre ou promouvoir un truc, mais encore faut-il que je comprenne ce qu'est le truc en question!
Justement, là est tout le problème, si en 10 pages, on n'en a pas une notion claire, on peut peut-être mettre en question sa pertinence. La voie d'Aranel, à partir d'exercices précis, est plus féconde, mais il ne s'agit pas alors d'une systématisation pédagogique (comme élève, j'avoue que cela ne m'aurait pas du tout plu mais je conçois que cela puisse peut-être marcher en seconde).
- CelebornEsprit sacré
Al a écrit:
Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne!
Oh ! Le dernier sujet sur la question faisait NETTEMENT PLUS de dix pages, pour une même absence de résultat, tu sais !
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- ysabelDevin
milasaintanne a écrit:
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais s'attaquer à un(e) collègue qui vient vous proposer une formation, ce n'est pas très fair play.
Pourquoi étiez vous présents à cette formation d'ailleurs si vous ne la souhaitiez pas ?
Si la réponse est "parce qu'on a été obligé", sachez que vous n'êtes jamais obligés de suivre une formation. Il fut juste avoir le courage de dire à son autorité hiérarchique (chef d'établissement, ou IPR) "Non, je n'y vais pas". C'est vrai que c'est moins facile que de "ne pas être gentil" avec le formateur ou la formatrice.....
J'ai croisé moi aussi des groupes de collègues hostiles. Certains formateur que je connais ont même été poussés à la dépression par le comportement déplacé de certains collègues avec qui ils étaient venus travailler.
C'est vrai que c'est facile de s'attaquer en groupe à un collègue tout seul,
Sans doute que le
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
Ruthven a écrit:Al a écrit:
Si j'ai créé ce sujet, ce n'est pas pour faire un autel aux sacro-saintes compétences! Ni pour les descendre en flammes! Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne! Alors moi, je veux bien combattre ou promouvoir un truc, mais encore faut-il que je comprenne ce qu'est le truc en question!
Justement, là est tout le problème, si en 10 pages, on n'en a pas une notion claire, on peut peut-être mettre en question sa pertinence. La voie d'Aranel, à partir d'exercices précis, est plus féconde, mais il ne s'agit pas alors d'une systématisation pédagogique (comme élève, j'avoue que cela ne m'aurait pas du tout plu mais je conçois que cela puisse peut-être marcher en seconde).
Je n'ai jamais dit qu'Aranel n'avait pas fait avancer les choses. Bien au contraire! Il a proposé des exemples précis. Et je remercie aussi mitochondrie pour les documents qu'elle a fournis.
Je ne dirais pas qu'il faut mettre en question la pertinence des compétences mais plutôt une application précipitée de ce type d'enseignements alors qu'on n'a même pas pris la peine/le temps de poser les concepts. Je pense que tu verras de quoi je parle...
N'empêche qu'il doit bien y avoir quelque part quelqu'un qui a défini ce qu'est une compétence et un enseignement par compétences. Et ça, ça m'intéresse!
- IgniatiusGuide spirituel
Al : c'est pas sûr !!!!!
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Brian Wilson
- RuthvenGuide spirituel
Le souci, c'est que la notion est très labile et qu'elle dépend très largement du contexte dans lequel elle est employée, dès lors par enseignement par compétence ou par évaluation des compétences, on peut entendre des choses très diverses, du plus simple : la capacité à mettre en oeuvre des savoirs et des savoir-faire pour résoudre un problème inédit, au plus obscur : disposition subjective acquise.
Quand on questionne la dimension proprement pédagogique, on retombe toujours sur la définition la plus simple, mais alors cet enseignement n'a rien de révolutionnaire et on comprend mal le tapage autour du terme et pourquoi il serait la panacée pour tous les élèves ; et on peut à juste titre soupçonner les partisans de l'enseignement par compétences - qui avancent masqués - de les présenter sous ce jour pour faire passer autre chose qui rapprocherait l'enseignement d'un travail psychologique.
Quand on questionne la dimension proprement pédagogique, on retombe toujours sur la définition la plus simple, mais alors cet enseignement n'a rien de révolutionnaire et on comprend mal le tapage autour du terme et pourquoi il serait la panacée pour tous les élèves ; et on peut à juste titre soupçonner les partisans de l'enseignement par compétences - qui avancent masqués - de les présenter sous ce jour pour faire passer autre chose qui rapprocherait l'enseignement d'un travail psychologique.
- mitochondrieNiveau 10
Aranel53 a écrit:J'ai moi aussi violemment agressé une formattrice en stage qui nous avait servi une "soupe institutionnelle"
(...)
l'échange, même viril, est donc souhaitable !
Euh, "agresser", c'est peut-être un peu fort, quand même, non ? (autrement plus qu'un échange "viril")
(Bon, ça ne fait pas avancer le débat, désolée Al)
- IlseÉrudit
milasaintanne" a écrit:
Ce n'est pas une autorisation d'absence, justement : pour moi le ou la collègue est bien là.
Après, les stagiaires sont des adultes et responsables de leurs actes. S'ils décident de partir, c'est leur problème, pas le mien.
Personnellement, plus grave que les conséquences d'un éventuel accident du travail, c'est le fait de ne pas aller en formation ET de ne pas assurer les cours pour lesquels je suis payée qui me gênerait le plus.
Et je rassure je en sais plus qui, (plus haut.....) : vous avez toujours le droit de refuser de partir en formation, en arguant de la nécessité de votre présence devant vos élèves. Personne ne pourra rien redire à ça.
S'il s'agit d'une formation "obligatoire, hors temps d'enseignement" (genre mercredi après midi), je ne sais pas si elle peut faire partie de vos obligations de service et là, il faudrait demander aux syndicats quel est le cadre juridique.
Nous avons eu un stage sur site d'une journée en décembre, sur le socle et l'évaluation par compétences... demandée par le principal du collège. Nous étions tenus d'être tous présents (cours ou pas cours...), c'était un stage obligatoire.
D'ailleurs, la formatrice a affronté le scepticisme pour ne pas dire l'hostilité de la très grande majorité des enseignants. Elle enseignait en SVT, ne nous a donné des exemples qu'en sciences...
Et nous avons éclaté de rires quand elle nous a dit que :
1) le documentaliste et le professeur d'arts plastiques pouvaient évaluer la compétence "maîtrise de la langue" autant que le professeur de lettres.
2) il suffisait d'une seule réussite à un"item" pour le valider ... même si l'élève avait échoué à plusieurs reprises, y compris ensuite !!!
- User5899Demi-dieu
Ben tiens ! Dès qu'une formation de ce genre est annoncée par chez nous, les seuls volontaires pour y aller sont en général les plus réfractaires : notre adjointe nous les réserve, ça l'amuse autant que nous . Ca fait toujours une journée agréable d'aller porter gentiment la contradiction chez l'ennemi. J'ai bien dit "gentiment", et ce n'est pas ironique. Mais bon, une collègue qui n'a plus d'élèves, on ne va quand même pas lui laisser croire qu'elle va en retrouver des qui ont plus de 40 ans et qui ne mouftent plus...milasaintanne a écrit:Audrey a écrit:Ah, ben la formatrice que nous avons eue dans notre collège lundi devait nous expliquer ça en théorie... mais elle n'a pas bien su. Et puis on n'a pas été très gentils...lol
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais s'attaquer à un(e) collègue qui vient vous proposer une formation, ce n'est pas très fair play.
Pourquoi étiez vous présents à cette formation d'ailleurs si vous ne la souhaitiez pas ?
- RuthvenGuide spirituel
NathalieT a écrit:
Nous avons eu un stage sur site d'une journée en décembre, sur le socle et l'évaluation par compétences... demandée par le principal du collège. Nous étions tenus d'être tous présents (cours ou pas cours...), c'était un stage obligatoire.
D'ailleurs, la formatrice a affronté le scepticisme pour ne pas dire l'hostilité de la très grande majorité des enseignants. Elle enseignait en SVT, ne nous a donné des exemples qu'en sciences...
Et nous avons éclaté de rires quand elle nous a dit que :
1) le documentaliste et le professeur d'arts plastiques pouvaient évaluer la compétence "maîtrise de la langue" autant que le professeur de lettres.
2) il suffisait d'une seule réussite à un"item" pour le valider ... même si l'élève avait échoué à plusieurs reprises, y compris ensuite !!!
Ingrate ... :lol:
- User5899Demi-dieu
AI, ça fait deux mois que je suis ce forum, deux mois que je vous lis poser la même question, deux mois que vous n'obtenez aucune réponse. Pensez-vous sérieusement que ce soit la faute à tous les membres discuteurs ?Al a écrit:Euh s'il vous plaît, est-ce que vous pourriez aller discuter des réactions aux formations sur les compétences sur le sujet approprié? Pitiééééééééééééééééé!
Ce sujet n'a pas vocation à être polémique: il s'agit ici de comprendre ce qu'est une compétence, ce qu'est un enseignement par compétences. On peut être inquiet ou enthousiaste, on peut le dire (je suis la première à le faire) mais pas en se tapant dessus.
Si j'ai créé ce sujet, ce n'est pas pour faire un autel aux sacro-saintes compétences! Ni pour les descendre en flammes! Parce que là, nous sommes à 10 pages de discussions mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est une compétence, ni comment ça s'enseigne! Alors moi, je veux bien combattre ou promouvoir un truc, mais encore faut-il que je comprenne ce qu'est le truc en question!
Alors pitiéééééééééééééé! Allez vous étriper ailleurs!
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