- InvitéInvité
Cripure a écrit:C'est quand même dommage de me donner ma première raison de voter UMP depuis dix ans à seulement un an de la présidentielle. Vous auriez dû me laisser chez mes petits nounours.milasaintanne a écrit:Cripure a écrit:[Mais bon, une collègue qui n'a plus d'élèves, on ne va quand même pas lui laisser croire qu'elle va en retrouver des qui ont plus de 40 ans et qui ne mouftent plus...
Toi, tu vis dans le monde des bisounours ou quoi ? Il y a bien des lurettes que les profs entièrement déchargés ont quasiment. La plupart sont comme moi. Un service normal et des HSE pour aller former les collègues.
Tu sais ou on les a pris en premier les 16.000 poste qui disparaissent par an ?
Pour préciser ce que j'ai dit plus haut :
- 2/3 des postes administratifs ne sont pas remplacés lors des départs en retraite (allez donc engueuler les gens qui se retrouvent tous seuls dans un service ou ils étaient 4 et qui n'arrivent pas à faire en sorte que vous soyez payés de vos HSE et de vos frais de déplacement dans des délais normaux)
- 90% des décharges totales ont disparues (les 10% restant semblent être "le fait du prince")
Plus personne n'a le temps d'être formateur en HSE. Si en plus les formateurs en prennent plein la gueule quand ils se trouvent devant les collègues, il ne faudra pas s'étonner qu'il n'y ait plus de volontaires et que la formation continue des enseignants soit faite par des officines privées, ce qui commence déjà à être le cas.
- Aranel53Niveau 10
C'est génial la rhétorique utilisée : "il n'y a plus d'heures donc c'est la faute aux collègues récalcitrants s'il n'y a plus de formations" !
Eh bien, avec ça, on va avancer...
Désolé Al, c'est définitivement parti en vrille !
Eh bien, avec ça, on va avancer...
Désolé Al, c'est définitivement parti en vrille !
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- JPhMMDemi-dieu
De plus, pour avoir assisté à plusieurs réunions sur le sujet, l'un des leitmotive est "Passer d'une civilisation de sachants à une civilisations de compétents".
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Or l'auteur est très clair sur ce sujet (et je le trouve extrêmement juste dans son analyse) : "Les compétences, au contraire, s’appuient sur des savoirs étendus et explicites"
Dis plus simplement : le savoir, c'est has-been.
Or l'auteur est très clair sur ce sujet (et je le trouve extrêmement juste dans son analyse) : "Les compétences, au contraire, s’appuient sur des savoirs étendus et explicites"
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:Parce que les mot "Socle" (bas niveau) et "Compétences" (haut niveau) sont quasiment antinomiques.milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:
c'est réaliser à quel point ceux qui ont décidé le SCC n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils étaient en train de faire.
Est ce que tu peux expliciter ta question ? est ce que tu veux dire par là que le Socle serait une bonne chose parce qu'il relèverait les exigences de l'enseignement ou l'inverse ?
Je cite de nouveau (désolé) :
Les compétences, au contraire, s’appuient sur des savoirs étendus et explicites, et restent pertinentes pour une large classe de problèmes, car elles incluent des possibilités d’abstraction, de généralisation, de transfert. Il s’agit encore de savoir-faire, au sens large, puisqu’il subsiste une référence à une pragmatique, à la sphère de la décision et de l’action. Une compétence permet de faire face à une situation singulière et complexe, à "inventer", à construire, une réponse adaptée sans la puiser dans un répertoire de réponses préprogrammées.
Merci pour ta réponse. On est bien d'accord. J'avais peur d'avoir mal compris quelque chose.
C'est bien pour cela que, je le répète, le socle est le minimum des compétences à acquérir et que l'enseignement par compétences peut être très ambitieux.
Et qu'on peut faire les deux.
- InvitéInvité
Aranel53 a écrit:C'est génial la rhétorique utilisée : "il n'y a plus d'heures donc c'est la faute aux collègues récalcitrants s'il n'y a plus de formations" !
Eh bien, avec ça, on va avancer...
Désolé Al, c'est définitivement parti en vrille !
Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit... merci.
Mais bon, ceux que ça intéresse auront rectifié d'eux même....
- AudreyOracle
Je précise que la collègue qui est venue lundi nous "former" est déchargée à mi-temps. Elle a 9h en collège, et 9h dans un centre de formation académique.
- JPhMMDemi-dieu
D'accord ?milasaintanne a écrit:Merci pour ta réponse. On est bien d'accord. J'avais peur d'avoir mal compris quelque chose.
C'est bien pour cela que, je le répète, le socle est le minimum des compétences à acquérir et que l'enseignement par compétences peut être très ambitieux.
Et qu'on peut faire les deux.
Antinomiques ne signifie pas complémentaires.
L'enseignement par compétence, stricto sensu, passe par un préalable : l'enseignement des savoirs de haut niveau. Or tel n'est pas le projet du socle.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:
c'est réaliser à quel point ceux qui ont décidé le SCC n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils étaient en train de faire.
Est ce que tu peux expliciter ta question ? est ce que tu veux dire par là que le Socle serait une bonne chose parce qu'il relèverait les exigences de l'enseignement ou l'inverse ?
Lis le texte : le problème c'est que les compétences recouvrent un champ extrêmement large de significations et de niveaux de complexités.
C'est en tous cas ce qu'explique l'auteur cité.
Le SCC mélange tous ces niveaux et appelle compétence tout savoir-faire même mécaniste et de faible niveau : ceux qui ont mis en place ce truc n'ont même pas compris les concepteurs de ces notions.
On en revient tjrs au même débat : le niveau des vulgarisateurs laisse à désirer.
Bizarrement, JP a compris ce que je vouslais dire, lui. finalement c'est l'essentiel.
Sinon, je constate avec amusement que, si tu ne réponds que rarement aux questions qui te sont posées, tu demandes à JP quelle est sa question alors qu'il n'en avait pas posée !
De Gaulle et MArchais faisaient ça aussi.
Bizarrement, JP a compris ce que je voulais dire, lui. Finalement c'est l'essentiel.
Pour le reste, cela ne vaut même pas la peine que j'use mon clavier à répondre tellement c'est le niveau 0 de la dialectique..
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:D'accord ?milasaintanne a écrit:Merci pour ta réponse. On est bien d'accord. J'avais peur d'avoir mal compris quelque chose.
C'est bien pour cela que, je le répète, le socle est le minimum des compétences à acquérir et que l'enseignement par compétences peut être très ambitieux.
Et qu'on peut faire les deux.
Antinomiques ne signifie pas complémentaires.
L'enseignement par compétence, stricto sensu, passe par un préalable : l'enseignement des savoirs de haut niveau. Or tel n'est pas le projet du socle.
Ah bon ? tu peux prouver ce que tu avances ?..... où est-ce écrit noir sur blanc ? je serais (sincèrement) très intéressée par une telle lecture.
- InvitéInvité
Audrey a écrit:Je précise que la collègue qui est venue lundi nous "former" est déchargée à mi-temps. Elle a 9h en collège, et 9h dans un centre de formation académique.
Oui, une décharge à mi-temps, cela veut dire qu'elle a des élèves et qu'elle peut donc parler à ses stagiaires en étant consciente de ce qui se passe "sur le terrain", contrairement à ce que j'ai lu plus haut. On est bien d'accord.
- IgniatiusGuide spirituel
milasaintanne a écrit:Igniatius a écrit:milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:
c'est réaliser à quel point ceux qui ont décidé le SCC n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils étaient en train de faire.
Est ce que tu peux expliciter ta question ? est ce que tu veux dire par là que le Socle serait une bonne chose parce qu'il relèverait les exigences de l'enseignement ou l'inverse ?
Lis le texte : le problème c'est que les compétences recouvrent un champ extrêmement large de significations et de niveaux de complexités.
C'est en tous cas ce qu'explique l'auteur cité.
Le SCC mélange tous ces niveaux et appelle compétence tout savoir-faire même mécaniste et de faible niveau : ceux qui ont mis en place ce truc n'ont même pas compris les concepteurs de ces notions.
On en revient tjrs au même débat : le niveau des vulgarisateurs laisse à désirer.
Bizarrement, JP a compris ce que je vouslais dire, lui. finalement c'est l'essentiel.
Sinon, je constate avec amusement que, si tu ne réponds que rarement aux questions qui te sont posées, tu demandes à JP quelle est sa question alors qu'il n'en avait pas posée !
De Gaulle et MArchais faisaient ça aussi.
Bizarrement, JP a compris ce que je voulais dire, lui. Finalement c'est l'essentiel.
Pour le reste, cela ne vaut même pas la peine que j'use mon clavier à répondre tellement c'est le niveau 0 de la dialectique..
Heu... je t'ai expliqué avec d'autres mots ce que voulait dire l'auteur : si tu peux me démontrer que ce n'est pas le cas, je suis preneur.
De plus, si JP était décédé, je te dirais : "C'est facile de faire parler les morts."
Mais il se trouve qu'il est bien vivant, et qu'il n'a plutôt pas l'air d'accord avec toi.
Comme j'ai mauvais esprit, je conclurais en disant que tu ne maîtrises peut-être pas encore la compétence "compréhension d'un texte écrit".
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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- CelebornEsprit sacré
Et si on en restait au débat sur le sujet sans s'en envoyer plein la figure, hein ? Donc on laisse de côté le côté très agressif de ces derniers échanges, les menaces à peine voilées sur le thème « mais tu ne serais pas hors-la-loi, toi ? », l'évocation de la non-acquisition par des collègues de certaines compétences du socle, ok ? Sinon, je vais encore devoir nettoyer, et j'ai vraiment perdu toute patience sur le sujet après avoir tenté de faire vivre une discussion sur exactement le même thème il n'y a pas si longtemps…
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- InvitéInvité
Igniatius a écrit:
De plus, si JP était décédé, je te dirais : "C'est facile de faire parler les morts."
Mais il se trouve qu'il est bien vivant, et qu'il n'a plutôt pas l'air d'accord avec toi.
Et alors ? Il est ou le problème ? Il a le droit de ne pas être d'accord. Il ne me semble pas avoir dit le contraire. En tous les cas, il me répond et sa réponse est claire et intéressante.
Il se trouve que, à mon avis (qui ne vaut pas tripette mais dont je me contente jusqu'à présent), je pense que les notions de "socle commun" et d'"enseignement par compétences" peuvent coexister sans que cela ne pose problème. En tous les cas moi cela ne m'en pose pas.
- AudreyOracle
milasaintanne a écrit:Audrey a écrit:Je précise que la collègue qui est venue lundi nous "former" est déchargée à mi-temps. Elle a 9h en collège, et 9h dans un centre de formation académique.
Oui, une décharge à mi-temps, cela veut dire qu'elle a des élèves et qu'elle peut donc parler à ses stagiaires en étant consciente de ce qui se passe "sur le terrain", contrairement à ce que j'ai lu plus haut. On est bien d'accord.
Mouais... quand elle répondait à nos remarques, on l'a très souvent trouvée bien loin du terrain quand même... quand on évoquait le cas des élèves qui mettaient en danger une classe, ou un enseignant, et qu'on ne pouvait pas laisser en autonomie, elle nous a répondu "Oh, mais des comme ça, on n'en a qu'un par classe, et encore!" , euh, ouais, sauf que non. Si on n'en avait qu'un par classe, on serait content dans notre collège. Idem quand elle nous a doctement expliqué qu'en 6è, les filles haïssaient les garçons et que c'était impossible de travailler le théâtre en groupe mixte. Notre collège monte des projets théâtraux depuis des années, toujours mixtes, et jamais nous n'avons eu ce souci: une timidité des élèves, oui, mais jamais on n'a observé cette impossibilité à travailler le théâtre en mixité.
Mais peut-être a-t-elle généralisé son expérience personnelle de façon abusive, tout simplement, ce qui, pour le coup, n'a rien de "scientifique"...quelqu'un sur le terrain sait (ou devrait savoir...) que les situations peuvent être très variées selon les établissements, et n'érige pas son expérience perso en vérité absolue.
- InvitéInvité
Celeborn a écrit:Et si on en restait au débat sur le sujet sans s'en envoyer plein la figure, hein ? Donc on laisse de côté le côté très agressif de ces derniers échanges, les menaces à peine voilées sur le thème « mais tu ne serais pas hors-la-loi, toi ? », l'évocation de la non-acquisition par des collègues de certaines compétences du socle, ok ? Sinon, je vais encore devoir nettoyer, et j'ai vraiment perdu toute patience sur le sujet après avoir tenté de faire vivre une discussion sur exactement le même thème il n'y a pas si longtemps…
je suppose que c'est de moi que tu parles en parlant de "menaces à peine voilées sur le thème « mais tu ne serais pas hors-la-loi, toi ? »....
Alors là, vraiment, vous avez tous décidé de voir le mal partout ou quoi ? Je rappelais juste à notre collègue une règle (comme je l'ai fait sur un autre fil pour une collègue qui vulait passer une vidéo en cours lors d'une inspection et qui bizarrement n'a pas du tout pris mes remarques comme des menaces mais comme un service rendu....).
Pour que ma réponse ait été prise pour une menace cela sous entendrait-il que je serais soupçonnée de délation ????
Beurk !
- InvitéInvité
Audrey a écrit:milasaintanne a écrit:Audrey a écrit:Je précise que la collègue qui est venue lundi nous "former" est déchargée à mi-temps. Elle a 9h en collège, et 9h dans un centre de formation académique.
Oui, une décharge à mi-temps, cela veut dire qu'elle a des élèves et qu'elle peut donc parler à ses stagiaires en étant consciente de ce qui se passe "sur le terrain", contrairement à ce que j'ai lu plus haut. On est bien d'accord.
Mouais... quand elle répondait à nos remarques, on l'a très souvent trouvée bien loin du terrain quand même... quand on évoquait le cas des élèves qui mettaient en danger une classe, ou un enseignant, et qu'on ne pouvait pas laisser en autonomie, elle nous a répondu "Oh, mais des comme ça, on n'en a qu'un par classe, et encore!" , euh, ouais, sauf que non. Si on n'en avait qu'un par classe, on serait content dans notre collège. Idem quand elle nous a doctement expliqué qu'en 6è, les filles haïssaient les garçons et que c'était impossible de travailler le théâtre en groupe mixte. Notre collège monte des projets théâtraux depuis des années, toujours mixtes, et jamais nous n'avons eu ce souci: une timidité des élèves, oui, mais jamais on n'a observé cette impossibilité à travailler le théâtre en mixité.
Mais peut-être a-t-elle généralisé son expérience personnelle de façon abusive, tout simplement, ce qui, pour le coup, n'a rien de "scientifique"...quelqu'un sur le terrain sait (ou devrait savoir...) que les situations peuvent être très variées selon les établissements, et n'érige pas son expérience perso en vérité absolue.
Effectivement..... des fois on ne se rend pas toujours compte que les réalités sont très différentes d'un établissement à l'autre. C'est un décentrage qui nécessite parfois beaucoup d'efforts. C'est aussi pour ça que j'aime bien être en relation avec des collègues d'endroits très différents du mien et avoir la chance d'aller dans leurs établissements.
- JPhMMDemi-dieu
... Ça y est, je viens de me souvenir pourquoi je n'intervenais pas dans ce topic...
Très bien...
Tu vois ma deuxième citation ? on va l'utiliser...
Compétence en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
Commentez en justifiant.
Savoirs étendus mis en jeu :
1. Histoire des mathématiques
2. Construction d'une définition mathématique.
Savoirs explicites mis en jeu :
1. Cardinal fin d'un ensemble.
2. Cardinal infini d'un ensemble.
Procédure en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
1. Chercher dans votre manuel à quelle date a été inventée la notion de nombre négatif.
2. Dans cette phrase, quand Aristote parle de nombre, à quel ensemble ce nombre appartient-il ?
3. Soit n un nombre naturel quelconque. Combien de nombres naturels lui sont strictement inférieurs ?
4. Combien lui sont strictement supérieurs ?
5. Concluez.
Dans le programme de mathématiques de collège, rien ne permet à un élève de résoudre le problème dont l'énoncé a été appelé par moi "Compétence". Par contre, il peut résoudre le problème "Procédure".
Pourquoi ? parce que ce que dit le programme de mathématiques de collège sur les notions exigées pour le SCC ne permet pas d'acquérir les savoirs étendus et explicites mis en œuvre dans une compétence, mais seulement de suivre des procédures. D'où la contradiction.
Très bien...
Tu vois ma deuxième citation ? on va l'utiliser...
Compétence en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
Commentez en justifiant.
Savoirs étendus mis en jeu :
1. Histoire des mathématiques
2. Construction d'une définition mathématique.
Savoirs explicites mis en jeu :
1. Cardinal fin d'un ensemble.
2. Cardinal infini d'un ensemble.
Procédure en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
1. Chercher dans votre manuel à quelle date a été inventée la notion de nombre négatif.
2. Dans cette phrase, quand Aristote parle de nombre, à quel ensemble ce nombre appartient-il ?
3. Soit n un nombre naturel quelconque. Combien de nombres naturels lui sont strictement inférieurs ?
4. Combien lui sont strictement supérieurs ?
5. Concluez.
Dans le programme de mathématiques de collège, rien ne permet à un élève de résoudre le problème dont l'énoncé a été appelé par moi "Compétence". Par contre, il peut résoudre le problème "Procédure".
Pourquoi ? parce que ce que dit le programme de mathématiques de collège sur les notions exigées pour le SCC ne permet pas d'acquérir les savoirs étendus et explicites mis en œuvre dans une compétence, mais seulement de suivre des procédures. D'où la contradiction.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:... Ça y est, je viens de me souvenir pourquoi je n'intervenais pas dans ce topic...
Très bien...
Tu vois ma deuxième citation ? on va l'utiliser...
Compétence en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
Commentez en justifiant.
Savoirs étendus mis en jeu :
1. Histoire des mathématiques
2. Construction d'une définition mathématique.
Savoirs explicites mis en jeu :
1. Cardinal fin d'un ensemble.
2. Cardinal infini d'un ensemble.
Procédure en mathématiques :
Enoncé :
Tout nombre est un petit nombre. Aristote
1. Chercher dans votre manuel à quelle date a été inventée la notion de nombre négatif.
2. Dans cette phrase, quand Aristote parle de nombre, à quel ensemble ce nombre appartient-il ?
3. Soit n un nombre naturel quelconque. Combien de nombres naturels lui sont strictement inférieurs ?
4. Combien lui sont strictement supérieurs ?
5. Concluez.
Dans le programme de mathématiques de collège, rien ne permet à un élève de résoudre le problème dont l'énoncé a été appelé par moi "Compétence". Par contre, il peut résoudre le problème "Procédure".
Pourquoi ? parce que ce que dit le programme de mathématiques de collège sur les notions exigées pour le SCC ne permettent pas d'acquérir les savoirs étendus et explicites mis en œuvre dans une compétence. D'où la contradiction.
Bon alors comme ce sont des maths, j'espère avoir bien compris.
Mais là n'est pas le sujet.
Il y a les notions exigées pour le S3C et il y a le programme. Le S3C est inclu dans le programme, mais le programme va bien au delà et rien ne t'empêche d'aller bien plus loin avec certains de tes élèves.... Je ne vois pas bien où est le problème (mais je ne suis pas prof de maths et j'ai beau avoir lu les programmes je ne suis pas sûre de bien maitriser toutes les notions D'ailleurs, c'est marrant parce que je suis allée en 2nde et donc que toutes ces notions là je les ai théoriquement acquises à un moment donné... mais j'ai tout oublié; on va me retirer mon BEPC vous croyez ????
- JPhMMDemi-dieu
Là c'est moi qui ne comprend pas.milasaintanne a écrit:Bon alors comme ce sont des maths, j'espère avoir bien compris.
Mais là n'est pas le sujet.
Il y a les notions exigées pour le S3C et il y a le programme. Le S3C est inclu dans le programme, mais le programme va bien au delà et rien ne t'empêche d'aller bien plus loin avec certains de tes élèves.... Je ne vois pas bien où est le problème (mais je ne suis pas prof de maths et j'ai beau avoir lu les programmes je ne suis pas sûre de bien maitriser toutes les notions D'ailleurs, c'est marrant parce que je suis allée en 2nde et donc que toutes ces notions là je les ai théoriquement acquises à un moment donné... mais j'ai tout oublié; on va me retirer mon BEPC vous croyez ????
Voyons, le SCC doit être validé sur des compétences, oui ou non ?
Si ces compétences demandent, pour être mises en œuvre, bien plus de notions que celles qui sont exigées pour le SCC (et bien plus que les notions de tout le programme d'ailleurs parfois), comment les valider ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AudreyOracle
milasaintanne a écrit:Audrey a écrit:milasaintanne a écrit:Audrey a écrit:Je précise que la collègue qui est venue lundi nous "former" est déchargée à mi-temps. Elle a 9h en collège, et 9h dans un centre de formation académique.
Oui, une décharge à mi-temps, cela veut dire qu'elle a des élèves et qu'elle peut donc parler à ses stagiaires en étant consciente de ce qui se passe "sur le terrain", contrairement à ce que j'ai lu plus haut. On est bien d'accord.
Mouais... quand elle répondait à nos remarques, on l'a très souvent trouvée bien loin du terrain quand même... quand on évoquait le cas des élèves qui mettaient en danger une classe, ou un enseignant, et qu'on ne pouvait pas laisser en autonomie, elle nous a répondu "Oh, mais des comme ça, on n'en a qu'un par classe, et encore!" , euh, ouais, sauf que non. Si on n'en avait qu'un par classe, on serait content dans notre collège. Idem quand elle nous a doctement expliqué qu'en 6è, les filles haïssaient les garçons et que c'était impossible de travailler le théâtre en groupe mixte. Notre collège monte des projets théâtraux depuis des années, toujours mixtes, et jamais nous n'avons eu ce souci: une timidité des élèves, oui, mais jamais on n'a observé cette impossibilité à travailler le théâtre en mixité.
Mais peut-être a-t-elle généralisé son expérience personnelle de façon abusive, tout simplement, ce qui, pour le coup, n'a rien de "scientifique"...quelqu'un sur le terrain sait (ou devrait savoir...) que les situations peuvent être très variées selon les établissements, et n'érige pas son expérience perso en vérité absolue.
Effectivement..... des fois on ne se rend pas toujours compte que les réalités sont très différentes d'un établissement à l'autre. C'est un décentrage qui nécessite parfois beaucoup d'efforts. C'est aussi pour ça que j'aime bien être en relation avec des collègues d'endroits très différents du mien et avoir la chance d'aller dans leurs établissements.
C'est notamment ce qui fait qu'on apprécie Néoprofs, même si on s'y empoigne souvent...
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:Là c'est moi qui ne comprend pas.milasaintanne a écrit:Bon alors comme ce sont des maths, j'espère avoir bien compris.
Mais là n'est pas le sujet.
Il y a les notions exigées pour le S3C et il y a le programme. Le S3C est inclu dans le programme, mais le programme va bien au delà et rien ne t'empêche d'aller bien plus loin avec certains de tes élèves.... Je ne vois pas bien où est le problème (mais je ne suis pas prof de maths et j'ai beau avoir lu les programmes je ne suis pas sûre de bien maitriser toutes les notions D'ailleurs, c'est marrant parce que je suis allée en 2nde et donc que toutes ces notions là je les ai théoriquement acquises à un moment donné... mais j'ai tout oublié; on va me retirer mon BEPC vous croyez ????
Voyons, le SCC doit être validé sur des compétences, oui ou non ?
Si ces compétences demandent, pour être mises en œuvre, bien plus de notions que celles qui sont exigées pour le SCC (et bien plus que les notions de tout le programme d'ailleurs parfois), comment les valider ?
Oui, sur des compétences basiques. C'est le minimum à avoir acquis. En histoire par exemple, c'est la chronologie demandée lors de l'épreuve de repérage du brevet. mais heureusement que je vais plus loin avec mes élèves !
En LV1, le socle c'est le niveau A2 = le programme de 5e. Là encore, heureusement que les élèves peuvent progresser jusqu'en 3e !
- IgniatiusGuide spirituel
JPhMM a écrit:Là c'est moi qui ne comprend pas.milasaintanne a écrit:Bon alors comme ce sont des maths, j'espère avoir bien compris.
Mais là n'est pas le sujet.
Il y a les notions exigées pour le S3C et il y a le programme. Le S3C est inclu dans le programme, mais le programme va bien au delà et rien ne t'empêche d'aller bien plus loin avec certains de tes élèves.... Je ne vois pas bien où est le problème (mais je ne suis pas prof de maths et j'ai beau avoir lu les programmes je ne suis pas sûre de bien maitriser toutes les notions D'ailleurs, c'est marrant parce que je suis allée en 2nde et donc que toutes ces notions là je les ai théoriquement acquises à un moment donné... mais j'ai tout oublié; on va me retirer mon BEPC vous croyez ????
Voyons, le SCC doit être validé sur des compétences, oui ou non ?
Si ces compétences demandent, pour être mises en œuvre, bien plus de notions que celles qui sont exigées pour le SCC (et bien plus que les notions de tout le programme d'ailleurs parfois), comment les valider ?
En voilà une belle contradiction.
IL est clair que les mathématiques sont vraiment laminées par la réforme du socle, peut-être plus que bcp d'autres matières : c'est leur esprit qui est remis en cause.
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- JPhMMDemi-dieu
Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
- JPhMMDemi-dieu
Avant de répondre à cette énième question, je peux bien prendre le droit de t'en poser quelques unes, il me semble.milasaintanne a écrit:C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
Quelle est ton opinion à toi ? quelles sont les preuves et démonstrations que tu peux avancer pour les étayer ? (questions symétriques aux tiennes, au fond)
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IgniatiusGuide spirituel
milasaintanne a écrit:JPhMM a écrit:Au risque de radoter, la question n'est pas de savoir si je veux ou pas aller plus loin avec mes élèves. La question est : si j'évalue une compétence stricto sensu, peu d'élèves auront cette validation, parce qu'une compétence (même basique, si tant est qu'une compétence basique soit encore une compétence...) est bien plus complexe que ce que le socle veut le faire croire, et qu'elle demande, comme préalables, des savoirs étendus et explicites, qui sont hors socle.
Ainsi, pour valider sérieusement strictement au niveau du socle, il faut exiger un niveau très largement hors socle (pardon pour l'utilisation du mot "niveau" mais c'est pour le dire plus vite...).
C'est peut être vrai en mathématiques mais je n'ai pas les compétences pour en juger. Pourtant l'IG a produit un Vademecum... qu'en penses tu ?
STOP !!!!!!
L'IG de maths est complètement à côté de la plaque : je me suis fait inspecter récemment, l'IPR m'a tenu un discours qui, disciplinairement, était une hérésie. Il m'a clairement dit (je le lui ai fait répéter) qu'il fallait mettre des bonnes notes aux élèves qui avaient tout faux en maths mais qui avaient écrit des choses (texto) : je lui ai dit trois fois pdt l'entretien que je ne comprenais même pas qu'un prof de maths parle ainsi ; j'en étais ébahi, même mes pires élèves ne pensent pas comme lui : ils savent qu'ils déconnent.
L'IG promeut l'extinction des maths réflexives et déductives, et souhaite les transformer en liste de recettes, à l'anglo-saxonne : tout ça parce que les maths sont trop difficiles et du coup repoussantes et traumatisantes.
Il y a quand même un signe qui ne trompe pas : l'intégralité des associations scientifiques françaises, même les plus officielles, a pris position publiquement contre les nouveaux programmes du second degré (lycée surtout, mais il faut tout reprendre depuis le primaire).
L'académie des sciences, la conférence des grandes écoles, l'association des professeurs de mathématiques spéciales, l'APMEP, la conférence des IREM, la société mathématique de France, l'union des professeurs de physique-chimie et j'en oublie.
L'IG est la seule à croire à son programme : c'est con, c'est là qu'il y a le moins de matheux.
L'un des concepteurs du nouveau programme de seconde, JP Kahane, a même signé CONTRE le programme qu'il a insufflé : faut le faire quand même !
Alors le vademecum de l'IG...
Il faut vraiment croire en l'institution pour leur faire confiance.
Ce sont des pompiers pyromanes.
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