- AuroreEsprit éclairé
doctor who a écrit:Je voulais dire : "On s'en fiche que le programme soit plus ou moins exigeant."
L'exigence ne veut rien dire et tout le monde peut s'en réclamer, y-compris ceux qui travaillent par compétences.
Finalement, si on y réfléchit, les programmes qui exigent le plus des élèves sont les mauvais programmes.
Je trouve que les maîtres mots d'un programme sont sa cohérence et son accessibilité. Le reste, c'est pour se faire plaisir. (Richesse et progressivité sont des corrolaires des deux premiers.)
EDIT : Ou plutôt, les maîtres mots d'un programme sont sa cohérence et sa progressivité (ce qui implique son accessibilité). La richesse permet la cohérence. j'aime bien l'image d'un masse critique de connaissances et de savoir-faire en-dessous de laquelle la cohérence est impossible, à cause d'un trop grand nombre de solutions de continuité. Il faudrait même parler de densité, plus que de richesse (qui peut être pris dans le sens d'un contenu pléthorique, ce qui est à proscrire, et est l'une des caractéristiques des mauvais programmes actuels).
Sur le fond, nous sommes évidemment d'accord.
Il faut effectivement redéfinir les termes utilisés : derrière le mot "exigeant" on met tout un tas de choses. Par exemple, "maîtriser une culture humaniste" (cf. le socle) est à la fois très (trop) exigeant tout en étant un lieu commun et un objectif absolument irréalisable pour des collégiens. Bref, c'est du vide.
De plus, la situation varie selon les disciplines. En musique, je ne pourrais pas parler d'exigence des programmes, mais plutôt de leur indigence ! :lol!:
- CélestineNiveau 2
sand a écrit:
Tu t'es montrée sacrément courageuse, Mel, je tenais à te le dire.
Je plussoie. Bravo, Mel !
C'est élégant sur la forme et sur le fond.
- FinrodExpert
Aurore a écrit:mel93 a écrit:quand on n'est pas d'accord avec toi, ou qu'on témoigne d'expériences divergentes on est de mauvaise foi, inconscient ou on n'apporte rien à la discussion.
Je me contente de te citer :
"Oui, bon, les "je connais des collègues qui", niveau argumentation, je crois qu'on peut s'en passer"
"La mesure au doigt mouillé n'est donc fiable que quand on est "républicain" ?"
Deux manières éminemment constructives de mener un débat riche et argumenté.
Sans commentaire.
Oh ben si on peut commenter. L'exemple, en théorie logique n'a pas une valeur nulle même s'il ne permet pas une généralisation. Il y a des choses qui ont une importance lorsque ce sont des phénomène majoriatire et des choses dont la seule existence à une importance.
Exemple : Il existe des pédago qui font des projets sans se soucier du contenu (et mê e que c'est nul) (cf Marquise) ---> Soit mais osef, tant que ça reste marginal. Et si c'est en passe de devenir général, il faut des preuves, par ex concernant l'incitation au projet "pour se faire bien voir" qui diminuerait leur qualité.
AUtre ex: le truc des IPR d'Aurore. Vu l'importance des IPR, l'existence de ce type d'évènement est ici assez importante... Meme si elle ne doit pas etre décontextualisée. Ce n'est pas une invasion pédago, c'est de la skizophrénie à la limite...
Le coup doigt mouillé est très bien vu. On devrait moins être dans l'estimation et plus dans la recherche si on veut avancer.
3
- AuroreEsprit éclairé
Célestine a écrit:sand a écrit:
Tu t'es montrée sacrément courageuse, Mel, je tenais à te le dire.
Je plussoie. Bravo, Mel !
C'est élégant sur la forme et sur le fond.
Alors là, !!!
"Le pédagos pensent ci, les pédagos défendent ça... Comme ils ont tous quitté le forum, ou qu'il n'ose plus s'y exprimer, que ceux que j'ai rencontrés dans la vraie vie étaient de toute évidence des modérés", écrivait ingénument Mel 93...
Vous vouliez du pédago, du vrai de vrai et du très très lourd ? Allez donc voir la prose de la dénommée Célestine sur le blog de Cédelle, vous en aurez pour votre argent !
Personnellement, je trouverais un tel soutien bien encombrant... :diable:
Quant au courage, rien ne vaut celui de celles et ceux qui arrivent après la bataille !!!
- AuroreEsprit éclairé
Finrod a écrit:
Oh ben si on peut commenter. L'exemple, en théorie logique n'a pas une valeur nulle même s'il ne permet pas une généralisation. Il y a des choses qui ont une importance lorsque ce sont des phénomène majoriatire et des choses dont la seule existence à une importance.
Exemple : Il existe des pédago qui font des projets sans se soucier du contenu (et mê e que c'est nul) (cf Marquise) ---> Soit mais osef, tant que ça reste marginal. Et si c'est en passe de devenir général, il faut des preuves, par ex concernant l'incitation au projet "pour se faire bien voir" qui diminuerait leur qualité. Les preuves ? Va voir les programmes du nouveau lycée (les "enseignements d'exploration"). ou les programmes d'éducation musicale, en collège ou en lycée. Ou tout simplement le niveau des élèves. Non, des preuves , ce n'est vraiment pas ça qui manque...
AUtre ex: le truc des IPR d'Aurore. Vu l'importance des IPR, l'existence de ce type d'évènement est ici assez importante... Meme si elle ne doit pas etre décontextualisée. Ce n'est pas une invasion pédago, c'est de la skizophrénie à la limite...
Le coup doigt mouillé est très bien vu. On devrait moins être dans l'estimation et plus dans la recherche si on veut avancer. Pareil. Je t'invite à te reporter à toute la littérature consacrée au sujet de la débâcle scolaire des 30 dernières années. Mais bon, on peut toujours continuer à se voiler la face...
- AuroreEsprit éclairé
Finrod a écrit:
On devrait moins être dans l'estimation et plus dans la recherche si on veut avancer.
Méfiance ! C'est exactement ce que nous disent nos politiques quand ils commandent un énième rapport sur le système éducatif à Duru-Bellat, Meirieu, Debarbieux et autres Dubet. Et pendant que ces éminences remuent leurs méninges (chaque mouvement de matière grise étant payé comptant...), on paie les pots cassés sur le terrain.
- FinrodExpert
Les rapport politiques... Il faut voir qui les fait.
Les preuves dont tu parles ne sont pas assez percutantes. Même si c'est une base correcte.
Les nouveaux programmes ne me plaisent pas, non, et là on peut argumenter.
Le niveau des élèves, tout le monde s'en lave les mains, c'est désespérant. En fait ce niveau est plus la conséquences de politiques aveugles et d'absence de projet commun.
Et on est pas pret de se mettre d'accord (les différents "camps"), je ne croirai jamais les thèses des pédagogues, ce n'est pas ma vision... On doit avoir le choix, comme gauche-droite. Ce serait une vraie liberté pédagogique.
C'est un débat piège. Il y a forcément une question de choix à un moment donné et les gens mélangent un peu tout... Alors ça pinaille sur des détails, ça part dans de faux sous-débats souvent (cf débat avec la députée UMP et Claire Mazeron !).
Au final, la cohérence globale est totalement absente de l'EN depuis 40 ans.
Les preuves dont tu parles ne sont pas assez percutantes. Même si c'est une base correcte.
Les nouveaux programmes ne me plaisent pas, non, et là on peut argumenter.
Le niveau des élèves, tout le monde s'en lave les mains, c'est désespérant. En fait ce niveau est plus la conséquences de politiques aveugles et d'absence de projet commun.
Et on est pas pret de se mettre d'accord (les différents "camps"), je ne croirai jamais les thèses des pédagogues, ce n'est pas ma vision... On doit avoir le choix, comme gauche-droite. Ce serait une vraie liberté pédagogique.
C'est un débat piège. Il y a forcément une question de choix à un moment donné et les gens mélangent un peu tout... Alors ça pinaille sur des détails, ça part dans de faux sous-débats souvent (cf débat avec la députée UMP et Claire Mazeron !).
Au final, la cohérence globale est totalement absente de l'EN depuis 40 ans.
- sandGuide spirituel
[quote="Aurore"]
Je me permettais seulement de féliciter Mel pour sa pugnacité. Car pour avoir tenté d'échanger une fois avec toi, j'ai eu droit à un étrillage en règle qui m'a fait passer l'envie de recommencer. Comme beaucoup de gens sans courage en effet, je préfère rester à l'écart des discussions sur lesquelles tu entends régner.
Célestine a écrit:Quant au courage, rien ne vaut celui de celles et ceux qui arrivent après la bataille !!!sand a écrit:
Tu t'es montrée sacrément courageuse, Mel, je tenais à te le dire.
Je me permettais seulement de féliciter Mel pour sa pugnacité. Car pour avoir tenté d'échanger une fois avec toi, j'ai eu droit à un étrillage en règle qui m'a fait passer l'envie de recommencer. Comme beaucoup de gens sans courage en effet, je préfère rester à l'écart des discussions sur lesquelles tu entends régner.
- AuroreEsprit éclairé
[quote="sand"]
Dont acte.
Aurore a écrit:Célestine a écrit:Quant au courage, rien ne vaut celui de celles et ceux qui arrivent après la bataille !!!sand a écrit:
Tu t'es montrée sacrément courageuse, Mel, je tenais à te le dire.
Je me permettais seulement de féliciter Mel pour sa pugnacité. Car pour avoir tenté d'échanger une fois avec toi, j'ai eu droit à un étrillage en règle qui m'a fait passer l'envie de recommencer. Comme beaucoup de gens sans courage en effet, je préfère rester à l'écart des discussions sur lesquelles tu entends régner.
Dont acte.
- AbraxasDoyen
Aurore, laissez tomber. La grande ruse des pédagos, c'est de foutre le bordel conceptuel partout où ils passent — et de donner mauvaise conscience aux âmes faibles.
J'ai déjà invité des Néoprofs dans ma classe, qui en ont dit ce qu'elles avaient à en dire. J'attends que telle ou telle en fasse autant avec moi. J'imagine que ça ne vous dérangerait pas davantage. Et puis nous discuterons sur pièces. La théorie, je m'en tape : ce qui m'intéresse, c'est la réussite de tous les élèves qui le valent bien, quelles que soient leurs origines sociales — et une voie de garage pas trop garage pour les autres. Le reste, c'est pipi de chat et roupette de sansonnet.
J'ai déjà invité des Néoprofs dans ma classe, qui en ont dit ce qu'elles avaient à en dire. J'attends que telle ou telle en fasse autant avec moi. J'imagine que ça ne vous dérangerait pas davantage. Et puis nous discuterons sur pièces. La théorie, je m'en tape : ce qui m'intéresse, c'est la réussite de tous les élèves qui le valent bien, quelles que soient leurs origines sociales — et une voie de garage pas trop garage pour les autres. Le reste, c'est pipi de chat et roupette de sansonnet.
- User5899Demi-dieu
Ben rien. Mais ça.mel93 a écrit:Cripure a écrit:Oui, ben c'est passer des apprentissages à sa copie de bac, y'a pas de quoi monter cinq stages, non ?mel93 a écrit:La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
Sinon, la rigueur scientifique de Wikipédia... Limite, non ?
Et à part ça ?
- User5899Demi-dieu
Bon, Ignatius, voilà ! On me reproche parfois d'être légèrement désagréable sur ces questions, mais je n'ai au fond que quelques mois (années ?) d'avance sur vous. Votre analyse est exacte en tous points. Quant aux programmes d'histoire exigeants et ambitieux, j'aimerais bien que l'on m'explique pourquoi, dans la présentation des dits programmes, l'IPR de mon académie a asséné aux profs consternés : "il va falloir se débarrasser d'une notion qui ne sert à rien : la phrase" !! Effectivement, belle ambition.Igniatius a écrit:Ah Mila ! Je n'étais pas là ce soir, et je rentre tard, mais vous me faites presque regretter ma soirée avec des amis, qui n'étaient pas de tristes sires.
Je m'étais juré de ne plus revenir ici, d'autant que j'apprécie les mails tempérés de Mel, qui prône l'écoute, mais là, vraiment, vous passez les bornes, à un point qui décrédibilise l'ensemble de votre discoursmilasaintanne a écrit:Votre postulat est que "le niveau baisse". Je ne fais pas le même constat que vous : ma fille fait en maths, en seconde, ce que je faisais en Terminale D.
Si vous débarquiez ici, je vous ferais grâce de cette affirmation péremptoire, et tenterais de vous demander à quoi vous faites allusion précisément. Mais vous avez trop sévi dans la désinformation et la tartufferie pour que je vous laisse le bénéfice du doute.
Franchement, ce que vous dites relève au mieux de l'ignorance (qualité de ceux qui possèdent la foi aveugle), au pire de la bêtise malveillante (vite, un tweet ! ).
Si vous avez suivi une Terminale D équivalente au niveau de la seconde actuelle de votre fille, je comprends que vous n'ayez pas poursuivi dans la voie scientifique : entre les deux, ont disparu les barycentres, les homothéties, les vecteurs (vus comme classes d'équivalence de bipoints équipollents), le second degré, les transformations (rotations, homothéties, symétries), les angles orientés de vecteurs, les études "manuelles" de sens de variations de fonction et l'arithmétique élémentaire.
Ah oui, l'IG, dans son génie pédagogique, a rajouté un élément essentiel : les statistiques et les probabilités basiques.
Quesaco ? Maintenant, les élèves étudient longuement le fait que lorsqu'on lance un dé, il y a une chance sur six qu'il tombe sur 4 (probabilités); mais que, quand on le fait effectivement, eh ben ça fait pas tout à fait un lancer sur six, ça dépend de moi, de mon voisin, du moment, etc...(statistiques). Chouette !
Mais surtout, demande à ta fille d'effectuer un calcul basique de votre livre de maths de 5è : eh ben elle n'y arrive pas, parce que personne ne l'a entraînée à faire cela !
Alors tu me diras, à quoi ça sert ? Eh ben justement à préparer la réflexion en mathématiques : sans calculs, vous êtes morts.
Si vos alter-ego idéologiques profs de maths (il doit y en avoir) vous affirment le contraire, ils vous mentent : peu importe qu'ils soient agrégés ou autre, demandez-leur ce qu'il se passe en prépa, là où l'on forme les créateurs de demain ; la catastrophe commence à s'y faire jour, les profs y appréhendent très fortement l'arrivée de la promo 2013.
Mais j'imagine que tu t'en moques, seul compte que tes élèves "te sourient en rentrant dans la classe" (source : ton blog).
OK, ben moi demain je danse la capoeira, ça les fera tripper.
Les mathématiques connaissent actuellement un changement paradigmatique qui a été subi par l'enseignement du français il y a environ 10-15 ans :
abandon de la grammaire = abandon du calcul
abandon de la syntaxe = abandon de l'algèbre
promotion de l'analyse de textes en collège où l'on peut dire n'importe quoi = promotion de la "résolution de problèmes", termes creux qui permet de "valoriser" quiconque prend son crayon, peu importe qu'il "résolve" !
Du coup, cela jette un léger doute sur ta compétence à juger de la qualité de ce que tu enseignes quand tu affirmes :milasaintanne a écrit:
Je ne connais pas tous les programmes de toutes les matières. Ceux du collèges concernant ma matière me semblent déjà très ambitieux et exigeants.
C'est sans doute grâce à cette ambition que les élèves n'ont plus aucune culture historique, sont incapables de dater le moindre événement important, le moindre personnage historique.
Moi qui ai suivi une formation castratrice, avec cours à apprendre par coeur, frises dans tous les sens, et surtout aucune réflexion sur l'apport de l'Histoire à notre quotidien, j'en sais 100 fois plus qu'eux, et je le savais déjà à 18 ans.
Je suis désolé Mel, vraiment, car il est évident que je ne cherche plus ici à discuter, mais si je crois possible d'échanger avec des gens mesurés, je ne peux supporter l'imposture intellectuelle érigée au rang d'art de vivre.
Je conclurai donc en laissant la parole à un illustre défunt qui nous manque bien :
ce court moment de jugement possède une conclusion qui s'applique bien au cas de Milasaintanne :
Allez salut ! je crois qu'il n'est plus temps de discuter pour moi.
Désolé pour ceux qui y croient encore, en ce qui me concerne, il me faudra trouver un interlocuteur plus sérieux.
Ah oui, et puis avant que tu n'ailles te poiler avec tes amis funky et modernes sur twitter ou ailleurs : j'aime ce métier, j'aime mes élèves, mes élèves m'apprécient assez pour me demander encore des conseils sur leurs études plusieurs années après le bac.
MAis vous allez réussir à me dégoûter : j'espère tenir assez longtemps pour ne pas finir trader...
Je vais quitter ce fil également, en proie à une grande tristesse quand je vois des gens au demeurant sensés se prosterner devant la fausse idole en quémandant des conseils.
L'idole. Hmmm... Chez Rimbaud, c'est le titre d'un fameux sonnet.
Merci pour l'exposé ci-dessus, Ignatius.
- FinrodExpert
Abraxas a écrit:c'est de foutre le bordel conceptuel partout où ils passent
C'est vrai que s'ils pouvaient arrêter d'inventer des mots, ce serait cool.
Abraxas a écrit:et de donner mauvaise conscience aux âmes faibles
Y voir de l'incompatibilité me suffit.
Les imbéciles, ceux que l'on trouve partout et qui sont attirés comme des mouches par les vides conceptuels, catharsis d'une suffisance qui ne trouve pas d'écho dans un mode de pensée rationnel, ne sont pas d'un grand intérêt. (je ne suis pas littéraire, donc j'espère que cette phrase ne manque pas trop de sens)
Et d'ailleurs pas mal de chercheurs font des constats très proches de nous, Même si leur approche concrète du métier n'est pas toujours très éclairante.
Abraxas a écrit:Le reste, c'est pipi de chat et roupette de sansonnet
Se concentrer sur des idées simples mais fondamentales. Sur ce qui est possible et qui marchera, qui donnera un vrai souffle et une vraie énergie à un enseignement.
En effet. C'est une approche pédagogie qui a l'avantage d'être non névrotique. C'est pour ça que j'aime bien.
Bon cela dit partir du "pipi de chat" pour développer le concept ne dénote pas une grande envie de débattre avec les pédagos sur le sujet :lol:
Edit : Je plussoie Igniatus sur les maths.
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas du tout ce que vous enseignez, mais je me frotte les yeux en lisant cela. Des dissertations générales, ces sujets de cours sous forme d'une question simple sans citation, sans point de vue à contredire ou à examiner ? Et la question : "Le roman et ses personnages, vision de l'homme et du monde", un "cours d'histoire littéraire sur l'évolution du roman ?doctor who a écrit:Honnêtement, on s'en fiche que le programme soit plus ou moins riche ou exigeant. En math, il l'est moins, à bien des égards, mais on vous dira qu'en histoire, il l'est davantage, car beaucoup plus précis et centré sur des études de cas (donc plus approfondi). De même en français, ou on leur fait faire des dissertations générales comme au CAPES ou au concours d'Ulm, et des cours d'histoire littéraire sur l'évolution du roman.
Au lycée, on n'a pas besoin de programmes précis, on a besoin de repères. Ca, après 24 ans de métier, je le soutiendrai mordicus contre n'importe qui.
- User5899Demi-dieu
Là encore, Mel93, je suis désolé, mais vous faites erreur. Une argumentation n'a pas pour fonction de prouver (c'est la démonstration qui prouve et en effet, elle, elle ne peut se baser sur des exemples), c'est pour cela que les cas particuliers, qui ne sont pas là pour établir un fait, nous sommes d'accord, sont tout de même révélateurs de tendances, de propos, d'influences, etc. A nier le terrain, le retour d'expérience, la parole des malheureux qui vivent ces sottises au quotidien, on fabrique des frustrés, et il n'y a rien de pire.mel93 a écrit:Aurore a écrit:
- sur les pédagos :
Je connais des collègues à qui il a été reproché par l'IPR de "trop tenir leur classe" et "d'être exclusivement dans la transmission de connaissances". Non, je ne caricature pas.
Oui, bon, les "je connais des collègues qui", niveau argumentation, je crois qu'on peut s'en passer, parce qu'on peut prouver tout et son contraires avec des expériences personnelles.
- FinrodExpert
Il me semble que Mel soutenait que pour une expérience de terrain il faut la source ou un conscensus sur son existence pour qu'elle soit valable.
Pour information, la notion d'exemple et de contre exemple est aussi importante dans le cadre de démonstrations.
De plus, une démonstration peut faire parti d'une argumentation. Et ce n'est pas une composante parmi les moindres.
Pour information, la notion d'exemple et de contre exemple est aussi importante dans le cadre de démonstrations.
De plus, une démonstration peut faire parti d'une argumentation. Et ce n'est pas une composante parmi les moindres.
- AuroreEsprit éclairé
Finrod a écrit:Il me semble que Mel soutenait que pour une expérience de terrain il faut la source ou un conscensus sur son existence pour qu'elle soit valable.
Pour information, la notion d'exemple et de contre exemple est aussi importante dans le cadre de démonstrations.
De plus, une démonstration peut faire parti d'une argumentation. Et ce n'est pas une composante parmi les moindres.
Le souci, c'est que citer ses sources est un acte quasi suicidaire. Autant se dénoncer tout de suite. Le "débat" est donc faussé dès le départ. Quant au consensus, s'agissant d'un sujet aussi polémique, ...
- mel93Grand sage
Abraxas a écrit:Aurore, laissez tomber. La grande ruse des pédagos, c'est de foutre le bordel conceptuel partout où ils passent — et de donner mauvaise conscience aux âmes faibles.
J'ai déjà invité des Néoprofs dans ma classe, qui en ont dit ce qu'elles avaient à en dire. J'attends que telle ou telle en fasse autant avec moi. J'imagine que ça ne vous dérangerait pas davantage. Et puis nous discuterons sur pièces. La théorie, je m'en tape : ce qui m'intéresse, c'est la réussite de tous les élèves qui le valent bien, quelles que soient leurs origines sociales — et une voie de garage pas trop garage pour les autres. Le reste, c'est pipi de chat et roupette de sansonnet.
Je ne me considère pas comme pédago, donc je ne sais pas si ça vous intéressera, mais ma classe vous est grande ouverte, comme à tous.
- User5899Demi-dieu
Vous ne vous êtes pas mis à démontrer avec des exemples, quand même ?Finrod a écrit:Il me semble que Mel soutenait que pour une expérience de terrain il faut la source ou un conscensus sur son existence pour qu'elle soit valable.
Pour information, la notion d'exemple et de contre exemple est aussi importante dans le cadre de démonstrations.
De plus, une démonstration peut faire parti d'une argumentation. Et ce n'est pas une composante parmi les moindres.
En français (dans la matière, je veux dire), argumenter signifie défendre une proposition, pas établir une vérité. Quand Mel, selon vous, demande la source ou le consensus, c'est plus un problème d'accorder foi au propos de son interlocutrice que d'argumentation proprement dite. Les expériences de terrain ne peuvent pas être passées sous silence, les profs n'ont que ça !
- frankensteinVénérable
Disons que chacun fait comme il le sent... Ce que je refuse, c'est d'être formaté ou d'être obligé de suivre des "modes" fumeuses (ré)inventées par je ne sais quel gourou pédagogue. Qui peut nier que tous les prétendus concepts des sciences éduc n'ont aucune valeur ? Aucune rigueur scientifique, du verbiage agrémenté de schémas incompréhensibles afin de prouver qu'un pédagogue est un intellectuel cultivé !
Pour moi, c'est le contraire de l'intelligence, de la culture, de l'esprit critique et de la liberté !
Il suffit d'ouvrir quelques bouquins de pédagogie(s), de regarder les sites de ces "experts", c'est une évidence ! Personnellement, je les trouve si ridicules que j'en ris ! Mais je ne supporte pas que l'on formate de jeunes enseignants avec de telles balivernes et qu'on gaspille autant d'argent pour de telles âneries ! :colere:
Pour moi, c'est le contraire de l'intelligence, de la culture, de l'esprit critique et de la liberté !
Il suffit d'ouvrir quelques bouquins de pédagogie(s), de regarder les sites de ces "experts", c'est une évidence ! Personnellement, je les trouve si ridicules que j'en ris ! Mais je ne supporte pas que l'on formate de jeunes enseignants avec de telles balivernes et qu'on gaspille autant d'argent pour de telles âneries ! :colere:
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- FinrodExpert
Vous ne vous êtes pas mis à démontrer avec des exemples, quand même ?
Un contre exemple permet de démontrer une négation.
La négation d'un négation se démontre donc par un exemple.
Exemple (justement) :
Les hommes sont grand est faux. Contre exemple : Sarko est petit.
Il n'est pas vrai que tout les hommes sont grand. Exemple démontrant cette proposition : Sarko n'est pas grand.
c'est plus un problème d'accorder foi au propos de son interlocutrice que d'argumentation proprement dite
ça fait parti du débat. C'est ce qui nous empêche de débattre même, douter de la bonne foi de nos partenaires. Pourtant c'est indispensable, on ne peut pas accorder un crédit aveugle à tous propos mentionnant un exemple, il est normal de s'interroger dessus et justement de passer du temps à parler de ces situations de terrain. (ce que nous faisons très souvent sur ce forum d'ailleurs).
- User5899Demi-dieu
En écrivant ma phrase, j'ai eu la flemme d'écrire "en dehors du contre exemple et de la démonstration par l'absurde". On a toujours tort d'être flemmard. Pour autant, ça ne change rien à mon observation à destination de mel93, ni au besoin, dans le marasme que nous vivons, d'échanger autour d'expériences, qui ne démontrent rien, mais forment un faisceau de témoignages, de signes intéressants.Finrod a écrit:Vous ne vous êtes pas mis à démontrer avec des exemples, quand même ?
Un contre exemple permet de démontrer une négation.
NB A propos de "les hommes sont grands", on a en plus le problème de la définition de "grand".
- FinrodExpert
on a en plus le problème de la définition de "grand".
"On admettra qu'un homme est grand lorsqu'il n'a pas besoin de monter sur une pile d'annuaire pour faire un discours au micro après Barak Obama."
(comme ça le contre exemple marche).
En mathématiques, les exemples jouent pas mal de rôles. D'ailleurs l'axiome du choix (qui n'est pas un axiome pour le cas dénombrable) laisse une grande part aux exemples et aux théorèmes d'existences dans les maths.
- User5899Demi-dieu
Eh bien finalement, c'est très très bien : cette petite discussion informelle tend à prouver (lol) que la transversalité ne marche pas.Finrod a écrit:on a en plus le problème de la définition de "grand".
"On admettra qu'un homme est grand lorsqu'il n'a pas besoin de monter sur une pile d'annuaire pour faire un discours au micro après Barak Obama."
(comme ça le contre exemple marche).
En mathématiques, les exemples jouent pas mal de rôles. D'ailleurs l'axiome du choix (qui n'est pas un axiome pour le cas dénombrable) laisse une grande part aux exemples et aux théorèmes d'existences dans les maths.
- frankensteinVénérable
Il n'empêche que je maintiens que les sciences éduc relèvent du formatage et de croyances totalement in cohérentes! Tenez, lisez un peu ce passage du journal des "chercheurs en éducation", c'est un festival! Il s'agit au départ d'innover en entreprise...C'est trop drôle, il y a des passages croustillants ! Je maintiens que ces "experts didacticiens" sont complètement en dehors de la réalité !
http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/article.php3?id_article=1405
Je suis plié quand je lis ces affirmations qui n'ont ni queue ni tête, dans une nov'langue du plus mauvais goût ! :lol!:
Par contre, un article intéressant:
http://www.revuerelations.qc.ca/relations/archives/themes/textes/education/educ_gagn_0309.htm
http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/article.php3?id_article=1405
Je suis plié quand je lis ces affirmations qui n'ont ni queue ni tête, dans une nov'langue du plus mauvais goût ! :lol!:
Par contre, un article intéressant:
http://www.revuerelations.qc.ca/relations/archives/themes/textes/education/educ_gagn_0309.htm
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- retraitéeDoyen
Ignatius, ne cédez pas devant la conjuration des imbéciles!
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