- InvitéInvité
Provence a écrit:https://www.neoprofs.org/t30504-ce-qu-il-s-est-passe-ici-de-la-part-de-collegues-a-ete-degueulasse-suite-et-finmilasaintanne a écrit:Provence a écrit:mel93 a écrit:Ses Twits le sont aussi maintenant, à croire qu'elle a retenu la leçon.
Encore une fois, vu ce qu'elle s'est mangé ici, je comprends qu'elle se soit un peu lâchée avec ses amis ailleurs, et puis que vous importe l'opinion d'une bande de "gogos" ou de "gogols".
Bon, je vais arrêter de prendre sa défense parce que je ne la connais pas et que c'est une grande fille donc si elle veut se défendre, elle peut le faire toute seule, et puis aussi parce que je m'en fous, qui insulte qui, le premier ou non et où, ça ne m'intéresse pas.
J'aurais compris de la déception, des regrets, de l'agacement, pourquoi pas? Mais cette jubilation dans le mépris, vraiment pas!
J'attends que tu me présentes un tweet écrit de ma main qui montre de la jubilation dans le mépris.
Quant à me défendre, je n'ai même pas envie de le faire. J'ai des choses plus intéressantes à faire.
Dans ce billet je suis lauteur des messages suivants :
De MilaSaintAnne @rodes31 Des néomachins ? "néoprof" dans un moteur de recherche, tu tombes dessus...
De MilaSaintAnne @alozach Quelle bande de cons........
De MilaSaintAnne @drmlj @Le_Gugu @DavidLandry @alozach C'est important de connaître le côté sombre de la force. Moi je suis vaccinée, je ne risque rien.
De MilaSaintAnne @alozach Tu me connais, c'est mon côté prosélyte. Peut pas m'en empêcher....
De MilaSaintAnne @DavidLandry Oui, j'ai vu.... C'est de là que venaient mes citations dans mon billet sur la première heure de cours...
Tout le reste n'est pas de moi.
De plus il n'y a ni les dates, ni les horaires ni les fils des discussions. Alors du coup, forcément, on ne peut pas vraiment comprendre la discussion qui a eu lieu ce jour là. Sans compter que sur twitter les différenctes conversations se mélangent. Il y a surement eu entre ces messages des recettes de cuisines et des tweets d'info.
Quand je dis "Quel bande de cons", ce n'étiat pas de vous que je parlais. Mais bon, coller là ce tweet sans son contexte fait qu'on peut le croire. J'en suis désolée.
A part ça on peut également me reprocher :
"De MilaSaintAnne @alozach je suis en train de troller leur sujet "Socle commun"... pas pu résister.... LOL (en réponse à alozach)
Mais c'était du second degré en relation avec le sujet dont il était question dans le "bande de cons" précédement cité et ou il était justement question de trolls, ailleurs.....
Enfin, bon, je ne veux pas épiloguer.
Je ne suis pas responsable de tout ce qui s'écrit sur twitter
- Nielsen Rika BellNiveau 7
mel93 a écrit:En attendant qu'on trouve une véritable solution pour ces élèves inadaptés au système scolaire tel qu'il est aujourd'hui, je trouve normal qu'on essaie de trouver des solutions pour s'adapter.
S'adapter pour moi ce n'est pas tout accepter, mais il me semble évident qu'une des principales qualités d'un prof doit être de s'adapter à son public, chaque élève pense et apprend différemment, et pour moi c'est au prof de lui indiquer le chemin qui lui convient.
Je dis peut-être une énorme connerie, mais je ne connais pas de prof qui ne s'adapte pas à son public.
Je dis peut-être une deuxième énorme connerie, mais les élèves ascolaires, ça existe pas ? Pourquoi vouloir à tout pris adapter le système à des élèves en échec qui veulent bosser le plus tôt possible ?
Là pour moi, on est dans l'utopie, croire que l'école peut rester en dehors du siècle sans que les mutations profondes de la société n'aient une influence sur l'école, je ne vois pas comment c'est possible.
Il suffit de regarder l'évolution des entreprises. Maintenant, elles ont un site internet, un intranet, et les employés ont un téléphone portable, point barre. On donne un téléphone à chaque prof, alors ?
Je plaisante, bien sûr, mais à moins d'être à même de refiler des iPad à tout le monde, l'école et les TIC (si on parle des évolutions technologiques, je sais il y en a d'autres), pour le moment, c'est beaucoup de gadget et de raccolage. Genre télé-achat. :chien:
Moi aussi, ce serait mon opinion, mais il faut aussi penser que la France comme beaucoup d'autres pays occidentaux a dû faire face à une crise économique depuis 40 ans et élaborer des "politiques éducatives d'intégration" pour les immigrés. Etait-ce les bonnes politiques et les bons choix éducatifs ? C'est cela qu'on peut remettre en cause. Multiplier des expériences pédagogiques, imposer des "courants didactiques", oublier les fondamentaux etc., l'école n'avait pas besoin de créer des repaires de carriéristes mais de réaffirmer les vrais repères républicains.
Je suis complètement d'accord avec ton constat, les changements économiques et sociétaux obligent l'école à prendre en compte de nouvelles problématiques, le débat doit porter sur quelles solutions on apporte à ces nouvelles questions, la réaffirmation de vrais repères républicains me semble en effet fondamentale.
En fait, je crois que ce que je regrette dans ce débat impossible pédago/républicain, c'est qu'on quitte vite le débat didactique pour l'idéologie. C'est pour ça que je me sens le cul entre deux chaises : du point de vue idéologique, je suis plus proche du camps républicain, mais je ne veux pas, au nom de cette idéologie, me priver de nouveaux outils didactiques que je juge bons pour moi et mes élèves.
Un exemple : l'interdisciplinarité et les IDD. Dès qu'on parle d'IDD ou d'interdisciplinarité, on se fait moquer par les républicains, parce que c'est un emblème pédago, que ça a enlevé des moyens aux fondamentaux, etc. Moi, j'ai adoré concevoir des IDD de qualité, j'ai trouvé que c'était très riche de travailler avec des collègues d'autres matières, et que c'était utile pour les élèves de comprendre que le savoir ce n'était pas un camembert mais une toile que l'on tisse. Je ne veux les imposer à personne, mais moi, je regrette de ne plus avoir les moyens de travailler ainsi dans les établissements (je suis TZR) que je fréquente.
Plus généralement, je trouve que la pédagogie par projet est intéressante, elle ME convient, suis-je une infâme pédago pour autant ?
Je fais au moins une heure de grammaire par semaine, et de la bonne vieille grammaire de phrase qui sent bon le Bled de mon enfance, suis-je une infâme réac ?
Et si j'ai envie de faire un projet grammaire ? Je suis quoi ?
Je dis peut-être une troisième connerie, parlant par oui-dire : des profs prêts de la retraite m'ont assuré qu'ils ont fait des projets, sur plusieurs jours entiers, sans cours ; les IDD, c'est pareil : rien de neuf.
Quant à la transversalité, j'en ai assez entendu de la part des profs d'histoire et de français : il y a une époque où on pouvait mettre en rapport toutes les matières d'un point de vue historique sans trop se prendre la tête.
Et, pour la fameûûûse démarche d'investigation, pour moi c'est pompé du XIIIème siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Disputatio
Bref, je crois que ton comportement est le bon : la rupture n'aurait pas du avoir lieu. Et, comme toi, ce que moi, je demande, c'est que je puisse en faire à ma tête. Mais j'ai pô le droit.
_________________
Parlons éducation... il me vient encore quelques élèves normaux... certes!... jamais vous pouvez vous vanter d'être absolument sans normaux!... non! un de temps à autre... bon!... je les instruis... pas plus mal que les autres professeurs... pas mieux... pédagogue, je suis! oh! très pédagogue! et très scrupuleux!... jamais une séance de chic!... jamais un cours fantaisiste!... depuis trente et cinq années, jamais une pédagogie drôlette!... pas que je me tienne pas au courant!... que si! que si!... je lis à fond tous les cahiers pédagogiques, les sciences de l'éducation... deux, trois kilos par semaine!... au feu! au feu le tout! c'est pas moi qui serai inquiété pour "instruction à la légère"!...
- InvitéInvité
doctor who a écrit:@ Mel
Le problème, c'est que les formateurs et les théoriciens actuels font passer leurs vessies pour des lanternes. Les pédagogies "nouvelles" sont nouvelles depuis 90 ans (date de la fondation de la Ligue Internationale pour l'Education Nouvelle), voire davantage, si on les fait remonter aux idées de Rousseau, Coménius, et aux écoles de Pestalozzi ou Dewey. Ca fait bien 150, 250 ans d'innovations ! Et j'oublie Montaigne.
Autre aspect de ce camouflage : les pédagogies nouvelles pour les élèves à problème. Elles n'ont pas été conçues dans cet esprit ! Leur ambition était bien plus grande, et plus louable, puisqu'il s'agissait de proposer un autre modèle d'éducation, pour tous. Freinet n'enseignait pas qu'aux fils d'ouvriers, et s'il se félicitait de ses classes au profil plutôt populaire, c'était parce qu'elles lui permettaient d'ignorer ou de s'écarter d'une culture bourgeoise, celle enseignée au lycée et dans les petites classes du lycée. Une tabula rasa, en quelque sorte.
Il faut refuser cette caricature d'un enseignement "traditionnel" élitiste et fixe, auquel succèderait un enseignement "innovant" en prise avec son temps.
"les pédagogies nouvelles pour les élèves à problème. Elles n'ont pas été conçues dans cet esprit !"
Et ce n'est pas dans cet esprit que je la vois s'appliquer sur le terrain.
- AbraxasDoyen
Puisque Milasaintanne est joueuse, sur Twitter ou ailleurs, jouons.
Si vous voulez bien répondre aux questions suivantes :
- Qu'est-ce qu'un prof doit connaître prioritairement ? Sa matière, ou l'art d'enseigner — ce qui pour mi ne peut se concevoir en dehors d'une connaissance extrêmement fine de ladite matière ? Du coup, sur quoi doit-il être formé, et par qui ? Par des enseignants spécialistes de sa matière, ou des didacticiens ?
- Qu'est-ce que les élèves demandent ? Des savoirs nouveaux et approfondis, ou des bons sentiments ?
- Approuvez-vous ou non la disparition des notes ? Et pensez-vous vraiment que des élèves, férus de classements et de compétitions, aient un réel avantage à être "appréciés" plutôit que notés ?
- L'Ecole pour tous, certainement. Mais "la réussite de tous" est-il ou non un concept creux ? Que pensez-vous du slogan "Chacun au plus haut de ses capacités" ? Et comment y arriver, sinon en faisant des groupes de niveau, en dissolvant le collège unique, en poussant chaque élève à avoir l'ambition de ses moyens — et de lui donner plus de moyens encore, en lui doànnant plus de savoirs ?
- Donner plus à ceux qui ont moins doit-il se traduire par une débauche de moyens supplémentaires dans les ZEP, ou par une dissolution des ZEP ? Le modèle, sont-ce les ZEP, ou les grands lycées "bourgeois" ? Et les programmes, ne devraient -ils pas être refondus dans le sens d'une plus grande exigence, dans les savoirs comme dans les résultats ?
- Que pensez-vous du fait que trente ans d'égalitarisme forcené ont diminué de 90% le pourcentage d'enfants issus des classes les plus pauvres dans les grandes écoles ? Et croyez-vous vraiment que c'est en descendant encore le niveau que nous allons leur donner une vraie chance ? En respectant leur "culture", ou en leur donnant la nôtre — l'affreuse culture bourgeoise ? Au passage, ne faudrait-il pas dépayser (dans des internats par exemple) en masse les gosses des classes les plus défavorisées afin de leur donner une vraie chance — ce que la Convention, en 1793, avait imaginé à partir de l'âge de 7 ans ?
- Que pensez-vous du système des CPES, qui créent des propédeutiques pour tenter de rattraper, post-Bac, les gosses bousillés avant ? Une telle pratique ne sonne-t-)elle pas le glas de toutes les pédagogies basées sur autre chose que le résultat effectif ?
- Faut-il évaluer des compétences (savoir-faire ou savoir-être) ou des savoirs ? Et qui est compétent pour ce faire, sinon les profs de la discipline ? Savez-vous que la seule matière que l'on ne permet pas à d'autres enseignants d'évaluer, c'est l'EPS ? Croyez-vous vraiment que toutes les autres matières soient transversales ?
Entre autres questions dont les réponses me sont évidentes, mais ne me semblent pas vraiment dans l'air…
Et sans agressivité aucune, as usual…
Et bien entendu, nous souhaitons des réponses argumentées, avec les chiffres statistiques, puisque paraît-il les stats ne mentent pas — ce dont je doute…
Si vous voulez bien répondre aux questions suivantes :
- Qu'est-ce qu'un prof doit connaître prioritairement ? Sa matière, ou l'art d'enseigner — ce qui pour mi ne peut se concevoir en dehors d'une connaissance extrêmement fine de ladite matière ? Du coup, sur quoi doit-il être formé, et par qui ? Par des enseignants spécialistes de sa matière, ou des didacticiens ?
- Qu'est-ce que les élèves demandent ? Des savoirs nouveaux et approfondis, ou des bons sentiments ?
- Approuvez-vous ou non la disparition des notes ? Et pensez-vous vraiment que des élèves, férus de classements et de compétitions, aient un réel avantage à être "appréciés" plutôit que notés ?
- L'Ecole pour tous, certainement. Mais "la réussite de tous" est-il ou non un concept creux ? Que pensez-vous du slogan "Chacun au plus haut de ses capacités" ? Et comment y arriver, sinon en faisant des groupes de niveau, en dissolvant le collège unique, en poussant chaque élève à avoir l'ambition de ses moyens — et de lui donner plus de moyens encore, en lui doànnant plus de savoirs ?
- Donner plus à ceux qui ont moins doit-il se traduire par une débauche de moyens supplémentaires dans les ZEP, ou par une dissolution des ZEP ? Le modèle, sont-ce les ZEP, ou les grands lycées "bourgeois" ? Et les programmes, ne devraient -ils pas être refondus dans le sens d'une plus grande exigence, dans les savoirs comme dans les résultats ?
- Que pensez-vous du fait que trente ans d'égalitarisme forcené ont diminué de 90% le pourcentage d'enfants issus des classes les plus pauvres dans les grandes écoles ? Et croyez-vous vraiment que c'est en descendant encore le niveau que nous allons leur donner une vraie chance ? En respectant leur "culture", ou en leur donnant la nôtre — l'affreuse culture bourgeoise ? Au passage, ne faudrait-il pas dépayser (dans des internats par exemple) en masse les gosses des classes les plus défavorisées afin de leur donner une vraie chance — ce que la Convention, en 1793, avait imaginé à partir de l'âge de 7 ans ?
- Que pensez-vous du système des CPES, qui créent des propédeutiques pour tenter de rattraper, post-Bac, les gosses bousillés avant ? Une telle pratique ne sonne-t-)elle pas le glas de toutes les pédagogies basées sur autre chose que le résultat effectif ?
- Faut-il évaluer des compétences (savoir-faire ou savoir-être) ou des savoirs ? Et qui est compétent pour ce faire, sinon les profs de la discipline ? Savez-vous que la seule matière que l'on ne permet pas à d'autres enseignants d'évaluer, c'est l'EPS ? Croyez-vous vraiment que toutes les autres matières soient transversales ?
Entre autres questions dont les réponses me sont évidentes, mais ne me semblent pas vraiment dans l'air…
Et sans agressivité aucune, as usual…
Et bien entendu, nous souhaitons des réponses argumentées, avec les chiffres statistiques, puisque paraît-il les stats ne mentent pas — ce dont je doute…
- User5899Demi-dieu
+1frankenstein a écrit:Moi aussi, ce serait mon opinion, mais il faut aussi penser que la France comme beaucoup d'autres pays occidentaux a dû faire face à une crise économique depuis 40 ans et élaborer des "politiques éducatives d'intégration" pour les immigrés. Etait-ce les bonnes politiques et les bons choix éducatifs ? C'est cela qu'on peut remettre en cause. Multiplier des expériences pédagogiques, imposer des "courants didactiques", oublier les fondamentaux etc., l'école n'avait pas besoin de créer des repaires de carriéristes mais de réaffirmer les vrais repères républicains.
- Reine MargotDemi-dieu
Thalie a écrit:+1. Et puis franchement, nous l'avons déjà dit ici mais quel mépris pour les élèves d'aujourd'hui" comme l'on dit de penser qu'ils sont si différents des élèves d'avant.marquisedemerteuil a écrit:Et puis franchement, il y a quelques décennies un professeur ne se serait même pas posé la question de ce qu'il devrait faire pour s'adapter à cette élève, elle aurait été renvoyée, illico presto.
La véritable question, celle qui divise irrémédiablement, c'est "jusqu'à quel point doit-on acce. Etpter tous les élèves en classe? Jusqu'à quel niveau d'études doit-on garder TOUS les élèves d'une génération?".
Etait-il facile avant d'instruire des fils de paysans qui parlaient le patois ? Etait-il difficile d'instruire une cinquante d'enfants par classe de niveaux différents ?
Ce qui a changé, il est bien vrai, ce sont les valeurs de cette société, la faute à qui ?
- User5899Demi-dieu
C'est un mot, c'est tout. Si le projet, c'est de faire le programme, ou si c'est prélever 1/100e du programme qui vous intéresse et le monter en épingle pendant 6 mois à coups de recherches internet, de copiés collés pas lus et d'exposés recopiés, ce n'est plus pareil. Une fois de plus, on se parfume de mots, sans chercher du côté de la chose. Moi aussi je mène une pédagogie de projet. J'ai l'ambition folle qu'à la fin de l'année, mais élèves en sachent un peu plus qu'au début.mel93 a écrit:je trouve que la pédagogie par projet est intéressante, elle ME convient, suis-je une infâme pédago pour autant ?
- InvitéInvité
moi, je me pose juste ces questions:
est-ce que les gens qui prônent le Socle Commun + enseignement par compétences croient que les profs vont travailler plus pour rien?
est-ce qu'ils trouvent normal qu'il existe des primes pour toutes ces expérimentations et que celles-ci ne concernent que les CdE? (PS: je suis contre les primes au mérite pour tous les fonctionnaires)
qu'est-ce que je serais devenue si j'avais reçu ce type d'enseignement?
est-ce que les gens qui prônent le Socle Commun + enseignement par compétences croient que les profs vont travailler plus pour rien?
est-ce qu'ils trouvent normal qu'il existe des primes pour toutes ces expérimentations et que celles-ci ne concernent que les CdE? (PS: je suis contre les primes au mérite pour tous les fonctionnaires)
qu'est-ce que je serais devenue si j'avais reçu ce type d'enseignement?
- User5899Demi-dieu
Ben, je croyais qu'en 2007, un "grand" homme avait décrété la rupturemilasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:En tout cas, même si Mila va dire le contraire, j'affirme que 95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC.
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
Mise en oeuvre précipitée ????
La loi date de 2005. On est en 2011. Six ans, on pourrait appeler ça une lente précipitation
- Reine MargotDemi-dieu
je crois aussi que "projet" est un mot fourre-tout, on y met soit des initiatives ponctuelles, sérieuses et axées sur la transmission des connaissances, soit des machins fumeux censés produire quelque chose (spectacle ou autre) mais qui ne laisseront aucune connaissance dans la mémoire des élèves..
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:En tout cas, même si Mila va dire le contraire, j'affirme que 95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC.
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. :colere: de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
Mise en oeuvre précipitée ????
La loi date de 2005. On est en 2011. Six ans, on pourrait appeler ça une lente précipitation
c'est toujours trop rapide quand on nous impose quelque chose sur lequel on n'a même pas été consulté...
- InvitéInvité
Les deux mon capitaine.Abraxas a écrit:Puisque Milasaintanne est joueuse, sur Twitter ou ailleurs, jouons.
Si vous voulez bien répondre aux questions suivantes :
- Qu'est-ce qu'un prof doit connaître prioritairement ? Sa matière, ou l'art d'enseigner — ce qui pour mi ne peut se concevoir en dehors d'une connaissance extrêmement fine de ladite matière ?
Du coup, forcément, par les deuxDu coup, sur quoi doit-il être formé, et par qui ? Par des enseignants spécialistes de sa matière, ou des didacticiens ?
je ne sais pas ce que les élèves me demandent. je sais ce que j'ai à leur donner.- Qu'est-ce que les élèves demandent ? Des savoirs nouveaux et approfondis, ou des bons sentiments ?
Des connaissances historique, géographiques, et une formation au fonctionnement des institutions qui leur permettre d'être des citoyens actifs et responsables.
Comme toutes les matières, elles évoluent et je dois suivre ces évolutions (en géographie, les SIG on sensiblement changé la donne).
Je suis également fonctionnaire. Je dois donc respecter la commande de la nation qui s'exprime à travers les lois.
Je suis enfin un être humain et je demande à mes élèves ce que je leur accorde : respect, attention, bienveillance, intérêt.
- Approuvez-vous ou non la disparition des notes ? Et pensez-vous vraiment que des élèves, férus de classements et de compétitions, aient un réel avantage à être "appréciés" plutôit que notés ?
Personnellement je n'ai pas noté un élève depuis trois ans. J'ai déjà répondu sur ce point. J' vois une source de progrès disciplinaire, de plus grande confiance en soi, une amélioration de la qualité et de la quantité des productions des élèves.
- L'Ecole pour tous, certainement. Mais "la réussite de tous" est-il ou non un concept creux ? Que pensez-vous du slogan "Chacun au plus haut de ses capacités" ? Et comment y arriver, sinon en faisant des groupes de niveau, en dissolvant le collège unique, en poussant chaque élève à avoir l'ambition de ses moyens — et de lui donner plus de moyens encore, en lui doànnant plus de savoirs ?
Je suis complètement d'accord. Avec juste une précision. les "groupes de niveaux doivent être complètement perméables et il faut pouvoir passer d'un niveau à l'autre de façon souple. Si j'osais, j'irais même jusqu'à imaginer des groupes de niveau entre des classes de niveau différents. Cela ne veut toutefois pas dire que l'enseignement soit au rabais pour certains.
- Donner plus à ceux qui ont moins doit-il se traduire par une débauche de moyens supplémentaires dans les ZEP, ou par une dissolution des ZEP ? Le modèle, sont-ce les ZEP, ou les grands lycées "bourgeois" ? Et les programmes, ne devraient -ils pas être refondus dans le sens d'une plus grande exigence, dans les savoirs comme dans les résultats ?
Donner plus à ceux qui ont moins doit s'appliquer à tous de façon générale dans la société et concernant l'enseignement quelque soit l'établissement dans lequel les élèves sont scolarisés. Pour enseigner en RAR, je ne pense pas qu'on y fasse une "débauche de moyens". Par contre j'y vois une débauche de bonnes idées pédagogiques. Je connais même un enseignant d'Henri IV (le vrai, celui de Paris) qui veut le quitter parce qu'il s'y ennuie.
Je ne connais pas tous les programmes de toutes les matières. Ceux du collèges concernant ma matière me semblent déjà très ambitieux et exigeants.
- Que pensez-vous du fait que trente ans d'égalitarisme forcené ont diminué de 90% le pourcentage d'enfants issus des classes les plus pauvres dans les grandes écoles ? Et croyez-vous vraiment que c'est en descendant encore le niveau que nous allons leur donner une vraie chance ? En respectant leur "culture", ou en leur donnant la nôtre — l'affreuse culture bourgeoise ? Au passage, ne faudrait-il pas dépayser (dans des internats par exemple) en masse les gosses des classes les plus défavorisées afin de leur donner une vraie chance — ce que la Convention, en 1793, avait imaginé à partir de l'âge de 7 ans ?
Votre postulat est que "le niveau baisse". Je ne fais pas le même constat que vous : ma fille fait en maths, en seconde, ce que je faisais en Terminale D.
Quand j'ai eu le bac, seulement 25 % d'une tranche d'âge l'obtenait. La différence c'est qu'on pouvait trouver un travail correctement payé et avoir une évolution de carrière intéressante, même sans le bac. Ce n'est plus vrai aujourd'hui.
Je ne vois pas qu'il soit question de différencier "leur culture" et "la mienne". L'école républicaine doit donner la même éducation et les même connaissances à tous.
Faire quitter aux élèves leur "milieu naturel"..... On faisait déjà ça sous la troisième république. Dans les colonies par exemple.
Qui décidera qu'il est bon pour eux de quitter leur famille ? Qui en a le droit ? Ma fille est issue de CSP défavorisée puisque je vis seule et que je suis moi même enfant de fille-mère (comme on disait à l'époque). Doit-elle aller dans un internat loin de chez moi ? À quoi jugera-t-on qu'un enfant doit être privé de ses parents ? À leurs revenus ?
Et si l'on brisait les quartiers-ghettos plutôt ? Si les communes respectaient leurs quotas de logement sociaux ? C'est un problème politique. Pas purement éducatif.
- Que pensez-vous du système des CPES, qui créent des propédeutiques pour tenter de rattraper, post-Bac, les gosses bousillés avant ? Une telle pratique ne sonne-t-)elle pas le glas de toutes les pédagogies basées sur autre chose que le résultat effectif ?
Je ne sais pas ce que sont les CPES. Et là j'ai pas le temps de chercher. Mais je le ferai.
- Faut-il évaluer des compétences (savoir-faire ou savoir-être) ou des savoirs ?
Le socle évalue les connaissance ET les compétences. La question est donc sans objet.
Et qui est compétent pour ce faire, sinon les profs de la discipline ? Savez-vous que la seule matière que l'on ne permet pas à d'autres enseignants d'évaluer, c'est l'EPS ? Croyez-vous vraiment que toutes les autres matières soient transversales ?
Je ne trouve aucun texte officiel qui interdise ceci ou cela.
j'ai regardé ce qui concerne ma matière, je peux évaluer environ 80% des items du socle, en créant les situations pédagogiques adéquates.
Entre autres questions dont les réponses me sont évidentes, mais ne me semblent pas vraiment dans l'air…
Et sans agressivité aucune, as usual…
Et bien entendu, nous souhaitons des réponses argumentées, avec les chiffres statistiques, puisque paraît-il les stats ne mentent pas — ce dont je doute…
Je n'ai pas dit que les statistiques ne mentaient pas. Les chiffres sont facilement manipulables, justement. La statistique est une science pour laquelle je n'ai aucune compétence. Par contre je connais des gens dont c'est le métier et auprès desquels je vais prendre des informations quand je me pose des questions.
J'espère avoir répondu de façon satisfaisante à vos questions.
En toute cordialité, tout comme l'étaient les questions.
- mel93Grand sage
marquisedemerteuil a écrit:je crois aussi que "projet" est un mot fourre-tout, on y met soit des initiatives ponctuelles, sérieuses et axées sur la transmission des connaissances, soit des machins fumeux censés produire quelque chose (spectacle ou autre) mais qui ne laisseront aucune connaissance dans la mémoire des élèves..
A ce rythme, on ne peut plus utiliser aucun mot :
je crois aussi que "cours" est un mot fourre-tout, on y met soit des une démarche sérieuse et axée sur la transmission des connaissances, soit des démarches fumeuses mais qui ne laisseront aucune connaissance dans la mémoire des élèves..
Par ailleurs, je suis navrée de constater qu'un professeur de lettres considère que produire une pièce de théâtre (puisque tu parles de spectacle) avec des élèves, c'est un machin fumeux. Moi, ce que je trouve fumeux, c'est d'enseigner le théâtre dans un livre (hors théâtre pour fauteuil, peu étudié au collège, tu me le concèderas).
- Reine MargotDemi-dieu
Je voulais dire par là qu'il s'agissait d'expliciter ce qu'on entendait par projet, pas qu'on n'avait pas le droit d'utiliser le mot...
quant au spectacle de théâtre c'est intéressant quand on étudie aussi le texte avec, les rapports entre texte et représentation, là je parlais de ne faire que jouer.
quant au spectacle de théâtre c'est intéressant quand on étudie aussi le texte avec, les rapports entre texte et représentation, là je parlais de ne faire que jouer.
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:je crois aussi que "projet" est un mot fourre-tout, on y met soit des initiatives ponctuelles, sérieuses et axées sur la transmission des connaissances, soit des machins fumeux censés produire quelque chose (spectacle ou autre) mais qui ne laisseront aucune connaissance dans la mémoire des élèves..
Non, la pédagogie n'est pas un mot fourre-tout. C'est une pratique très bien définie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_de_projet
http://cep.cyberscol.qc.ca/guides/pedago_projets.html
http://www.lmg.ulg.ac.be/competences/chantier/methodo/meth_projet1.html
http://tinyurl.com/63vekw8
- mel93Grand sage
La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
- mel93Grand sage
marquisedemerteuil a écrit:Je voulais dire par là qu'il s'agissait d'expliciter ce qu'on entendait par projet, pas qu'on n'avait pas le droit d'utiliser le mot...
quant au spectacle de théâtre c'est intéressant quand on étudie aussi le texte avec, les rapports entre texte et représentation, là je parlais de ne faire que jouer.
Comment veux-tu jouer un texte sans en comprendre les enjeux, et par là même sans l'avoir étudié ?
- InvitéInvité
milasaintanne a écrit:
Votre postulat est que "le niveau baisse". Je ne fais pas le même constat que vous : ma fille fait en maths, en seconde, ce que je faisais en Terminale D.
Je ne sais pas où votre fille étudie mais tous les collègues professeurs de mathématiques en lycée que j'ai entendus se plaignent du niveau de plus en plus faible de leurs élèves.
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je crois aussi que "projet" est un mot fourre-tout, on y met soit des initiatives ponctuelles, sérieuses et axées sur la transmission des connaissances, soit des machins fumeux censés produire quelque chose (spectacle ou autre) mais qui ne laisseront aucune connaissance dans la mémoire des élèves..
Non, la pédagogie n'est pas un mot fourre-tout. C'est une pratique très bien définie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_de_projet
http://cep.cyberscol.qc.ca/guides/pedago_projets.html
http://www.lmg.ulg.ac.be/competences/chantier/methodo/meth_projet1.html
http://tinyurl.com/63vekw8
arf, je n'ai pas dit "pédagogie" mais "projet". Sinon, il y a bien des courants pédagogiques différents, la preuve.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ProvenceEnchanteur
mel93 a écrit:La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
Je ne comprends pas ce principe de pédagogie active. Ça existe la pédagogie passive?
- Reine MargotDemi-dieu
mel93 a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Je voulais dire par là qu'il s'agissait d'expliciter ce qu'on entendait par projet, pas qu'on n'avait pas le droit d'utiliser le mot...
quant au spectacle de théâtre c'est intéressant quand on étudie aussi le texte avec, les rapports entre texte et représentation, là je parlais de ne faire que jouer.
Comment veux-tu jouer un texte sans en comprendre les enjeux, et par là même sans l'avoir étudié ?
c'est bien ce que je dis... et rassure-toi, mes élèves quand on étudie le théâtre ont droit à une vidéo de la pièce jouée, et jouent de petites scènes. ce que je n'aime pas dans les "projets" c'est les machins qu'on nous prépare avec les nouveaux rythmes scolaires; j'ai vu l'expérimentation près de chez moi, les 6e n'ayant que 3h de français par semaine et le reste en "projets" l'après-midi avec des profs de plusieurs disciplines, ça promet pour ces pauvres élèves...
Provence: :lol!:
- InvitéInvité
Provence a écrit:mel93 a écrit:La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
Je ne comprends pas ce principe de pédagogie active. Ça existe la pédagogie passive?
Ah bien oui. J'en ai subi des dizaines d'heures par semaine dans les amphis de PCEM1 à l'époque de ma jeunesse folle ....
- ProvenceEnchanteur
milasaintanne a écrit:Provence a écrit:mel93 a écrit:La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
Je ne comprends pas ce principe de pédagogie active. Ça existe la pédagogie passive?
Ah bien oui. J'en ai subi des dizaines d'heures par semaine dans les amphis de PCEM1 à l'époque de ma jeunesse folle ....
Et qui était passif?
- InvitéInvité
Provence a écrit:milasaintanne a écrit:Provence a écrit:mel93 a écrit:La définition Wikipédia me convient :
"La pédagogie de projet est une pratique de pédagogie active qui fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète."
Je ne comprends pas ce principe de pédagogie active. Ça existe la pédagogie passive?
Ah bien oui. J'en ai subi des dizaines d'heures par semaine dans les amphis de PCEM1 à l'époque de ma jeunesse folle ....
Et qui était passif?
Bien les étudiants.
On écoutait et on essayait de prendre des notes. Et au bout d'un an, on était sensés avoir appris par coeur 1.20 m de haut de notes et de cours polycopiés pour passer le concours et entrer en 2e année. Je n'ai pas prononcé un seul mot en cours de l'année. Et d'ailleurs personne ne m'a demandé de le faire et aucun étudiant ne le faisait.
Ai-je besoin de vous dire que je n'ai pas fait médecine ?
- ProvenceEnchanteur
milasaintanne a écrit:
Bien les étudiants.
On écoutait et on essayait de prendre des notes. Et au bout d'un an, on était sensés avoir appris par coeur 1.20 m de haut de notes et de cours polycopiés pour passer le concours et entrer en 2e année. Je n'ai pas prononcé un seul mot en cours de l'année. Et d'ailleurs personne ne m'a demandé de le faire et aucun étudiant ne le faisait.
Ai-je besoin de vous dire que je n'ai pas fait médecine ?
On peut attendre d'un étudiant qu'il sache se prendre en main seul. Et on ne peut pas comparer ce qui se passe dans un amphi de médecine (le principe du concours étant de sélectionner...) avec un cours en collège ou lycée.
- InvitéInvité
Provence a écrit:milasaintanne a écrit:
Bien les étudiants.
On écoutait et on essayait de prendre des notes. Et au bout d'un an, on était sensés avoir appris par coeur 1.20 m de haut de notes et de cours polycopiés pour passer le concours et entrer en 2e année. Je n'ai pas prononcé un seul mot en cours de l'année. Et d'ailleurs personne ne m'a demandé de le faire et aucun étudiant ne le faisait.
Ai-je besoin de vous dire que je n'ai pas fait médecine ?
On peut attendre d'un étudiant qu'il sache se prendre en main seul. Et on ne peut pas comparer ce qui se passe dans un amphi de médecine (le principe du concours étant de sélectionner...) avec un cours en collège ou lycée.
il n'était pas question de comparer mais de définir.....
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