- PiliGrand sage
Celeborn a écrit:Pili a écrit:Je pense qu'ils sont tous d'accordsur la grammaire, seulement on essaye de la relier avec ce que l'on fait à côté,on donne du sens à l'exercice, on l'apprend dans un contexte précis, on ne fait pas un exo de façon isolée
C'est justement ce qu'on a fait en français dans les programmes précédents : l'enseignement de la grammaire au coup par coup, en fonction des "outils" dont on avait besoin ponctuellement pour notre "objet d'étude" passé au crible de la "séquence didactique" qui visait à "donner du sens aux apprentissages".
Le résultat est, une fois encore, catastrophique je pense que tu es bein sévère là...non? : les élèves sont, pour la plupart, paumés car ils ont vu les notions très ponctuellement et de façon non cohérente.si on parle de la même chose, justement , pour moi c'est cohérent! si c'est en relation avec ce que l'on voit
La grammaire,selon moi, ça a du sens en soi, et ça doit être assimilé en soi, comme une mécanique cohérente qui forme un tout. C'est la grammaire qui permet de comprendre le sens des textes, et non les textes qui "donnent du sens" à la grammaire.
Je pense le contraire
Quand tu dis "le cours magistral viendra après", et qu'"avant de donner la réponse, [tu] regardes si certains ont pigé le truc", la question est de savoir si ça sert à quelque chose, cet avant, qui est gros consommateur de temps. là, je suis d'accord, on peut le voir comme une perte de temps, ce sera plus long, mais je pense à l'élève qui a vu qu'au futur il y avait des accents tout seul, il s'en souviendra car il a été acteur dans son apprentissage ..Ça ne veut pas dire qu'un peu d'inductif bien utilisé ne peut pas, le cas échéant, être utile. Mais il m'a toujours semblé qu'il fallait très vite en sortir.
le plus important est que chacun croit en sa méthode, soit convaincu que c'est ainsi que les élèves vont progresser, de cette façon ce sera bénéfique pour tout le monde
car faire qqch à contre-coeur ne pourra passer au niveau des élèves
- CelebornEsprit sacré
Pili a écrit:
le plus important est que chacun croit en sa méthode, soit convaincu que c'est ainsi que les élèves vont progresser, de cette façon ce sera bénéfique pour tout le monde
Euh… le + important, c'est que ça marche
Sinon, non, je ne suis pas "sévère" sur la séquence pédagogique. Juste réaliste.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- PiliGrand sage
lalilala a écrit:Si des fois, mais apparemment ça plaît pas des masses à l'inspectrice les fiches de compréhension, les vrai/faux et tout ça...
pffffffffffffffff :colere: ils sont pénibles ! Qu'ils se mettent d'accord au niveau national M***
Pour ce qui est de l'exercice de questions, je pense que les élèves ne sauraient surtout pas quoi demander...
donc tu veux dire qu'ils ne savent pas poser des questions ? tu en arrives à cette conclusion?
ah nooooooooon, tu fais allusion au fait qu'ils n'auraient pas l'idée de la question ?..ben attends, tu les prends pour des jambons là... :lol!: il suffit de leur dire "vous devez proposer une question difficile pour vos camarades (à condition qu'eux-même aient la réponse) et ils vont être stimulés!
- PiliGrand sage
Celeborn a écrit:Pili a écrit:
le plus important est que chacun croit en sa méthode, soit convaincu que c'est ainsi que les élèves vont progresser, de cette façon ce sera bénéfique pour tout le monde
Euh… le + important, c'est que ça marche
attends,je complète ma phrase ....
"le plus important est que chacun croit en sa méthode, soit convaincu que c'est ainsi que les élèves vont progresser, de cette façon ce sera bénéfique pour tout le monde.....et ça marchera !..."
- doctor whoDoyen
Ce fil est vraiment intéressant. J'adore les discussions théoriques.
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger : il faut distinguer langue maternelle / langue étrangère, langue vivante / langue morte.
En français, on a aussi une phase d'immersion ou tout passe par l'activité et pas par la réflexivité (en tout cas de façon majoritaire) : ca se passe en maternelle !
On stimule l'expression et la compréhension orale à tout bout de chant, on fait parler, définir, s'interroger, discuter, etc.
C'est en CP-CE1 qu'on peut entrer dans une phase de réflexivité linguistique à l'écrit. A l'oral, dès la GS, mais ça n'engage que moi, beaucoup d'instits ne seront pas d'accord. (Et encore, ça, c'est pour la réflexivité syntaxique. Pour la réflexivité lexicale, ça peu commencer avant, à mon avis).
Pourquoi cette efficacité de l'"action" à ce moment-là ? Mais parce que l'apprentissage de la langue est programmée dans nos gène. C'est inné, chez l'homme, d'apprendre à parler. Voire les travaux de Vygotski, qui distingue apprentissage de base (la marche, la langue orale) et apprentissages secondaires (l'écriture, la lecture, le calcul, etc.)
Mais après dès qu'on rentre dans l'écriture, c'est la réflexivité qui doit prendre le dessus, ou en tout cas occuper une part plus grande du temps d'apprentissage. On continue à cultiver l'intuition linguistique de la langue, à travers l'expression écrite, notamment, mais on fait des p..... de cours de grammaire ! Et c'est l'écrit qui mène la danse pour améliorer l'oral. A partir d'un certain stade, on améliore son oral et essayant de parler comme dans un livre.
Pour les langues étrangères, il est normal de vouloir initier une activité qui mime, plusieurs années plus tard, à contre-temps, en quelque sorte, l'acquisition intuitive et innée de la langue par l'enfant. C'est ce décalage qui explique d'ailleurs les difficultés et les conflits de méthode.
Je laisse le débat entre frontal et actionnel aux spécialistes, même si j'ai mon avis ( )
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire de grammaire. Réconcilions les pro-grammaire et les défenseurs de l'ORL : il faut faire de la grammaire, mais peu et rapidement. C'est bien pour ça qu'il faut en avoir fait beaucoup et longtemps dans sa langue maternelle ! Un élève qui a de bonnes bases dans sa langue n'aura pas de mal à faire le passage dans une autre langue.
Quant aux langues mortes, l'avantage est justement qu'elles sont mortes depuis longtemps. le latin classique était déjà mort deux ou trois siècles après Cicéron.
Apprendre le latin ou le grec, c'est avoir l'occasion de faire ce qu'on ne fait pas dans les langues vivantes, pressés que l'on est de faire acquérir une intuition linguistique orale : de la version et du thème.
Je renvoie à un discours du mathématicien Henri Poincaré, qui situe la majeure partie des bienfaits intellectuels de ces langues dans l'exercice serein et prolongé de la version et du thème (voir notamment la partie IV) :
http://michel.delord.free.fr/poincare-sh.pdf
Cela pose la question des tentatives d'enseigner le latin comme une langue vivante. Je n'ai pas d'ais tranché. Sans doute est-ce une étape possible au début, comme pour le français ou les autres langues. Mais il serait absurde d'en faire autre chose qu'une marotte de jeu de rôle. Parler une langue qui ne se parle plus est une coquetterie, quand on ne parle bien ni le français, ni une autre langue étrangère.
Je renvoie d'ailleurs aux réflexion de Pablo Cordoba, prof d'espagnol à l'université, qui récuse le cadre européen et fait l'éloge des méthodes actives (mais pas actionnelles) en vogue en France dans les années 80 (par lesquelles il explique le grand succès de cette langue chez les élèves) :
http://www.r-lecole.freesurf.fr/lang/lang.htm
C'est la lecture de Cordoba, qui allait en apparence contre la vision que j'avais de l'enseignement du français, qui m'a poussé à essayer de faire une synthèse, en passant par ces distinctions entre langue maternelle, étrangère, vivante et morte.
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger : il faut distinguer langue maternelle / langue étrangère, langue vivante / langue morte.
En français, on a aussi une phase d'immersion ou tout passe par l'activité et pas par la réflexivité (en tout cas de façon majoritaire) : ca se passe en maternelle !
On stimule l'expression et la compréhension orale à tout bout de chant, on fait parler, définir, s'interroger, discuter, etc.
C'est en CP-CE1 qu'on peut entrer dans une phase de réflexivité linguistique à l'écrit. A l'oral, dès la GS, mais ça n'engage que moi, beaucoup d'instits ne seront pas d'accord. (Et encore, ça, c'est pour la réflexivité syntaxique. Pour la réflexivité lexicale, ça peu commencer avant, à mon avis).
Pourquoi cette efficacité de l'"action" à ce moment-là ? Mais parce que l'apprentissage de la langue est programmée dans nos gène. C'est inné, chez l'homme, d'apprendre à parler. Voire les travaux de Vygotski, qui distingue apprentissage de base (la marche, la langue orale) et apprentissages secondaires (l'écriture, la lecture, le calcul, etc.)
Mais après dès qu'on rentre dans l'écriture, c'est la réflexivité qui doit prendre le dessus, ou en tout cas occuper une part plus grande du temps d'apprentissage. On continue à cultiver l'intuition linguistique de la langue, à travers l'expression écrite, notamment, mais on fait des p..... de cours de grammaire ! Et c'est l'écrit qui mène la danse pour améliorer l'oral. A partir d'un certain stade, on améliore son oral et essayant de parler comme dans un livre.
Pour les langues étrangères, il est normal de vouloir initier une activité qui mime, plusieurs années plus tard, à contre-temps, en quelque sorte, l'acquisition intuitive et innée de la langue par l'enfant. C'est ce décalage qui explique d'ailleurs les difficultés et les conflits de méthode.
Je laisse le débat entre frontal et actionnel aux spécialistes, même si j'ai mon avis ( )
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire de grammaire. Réconcilions les pro-grammaire et les défenseurs de l'ORL : il faut faire de la grammaire, mais peu et rapidement. C'est bien pour ça qu'il faut en avoir fait beaucoup et longtemps dans sa langue maternelle ! Un élève qui a de bonnes bases dans sa langue n'aura pas de mal à faire le passage dans une autre langue.
Quant aux langues mortes, l'avantage est justement qu'elles sont mortes depuis longtemps. le latin classique était déjà mort deux ou trois siècles après Cicéron.
Apprendre le latin ou le grec, c'est avoir l'occasion de faire ce qu'on ne fait pas dans les langues vivantes, pressés que l'on est de faire acquérir une intuition linguistique orale : de la version et du thème.
Je renvoie à un discours du mathématicien Henri Poincaré, qui situe la majeure partie des bienfaits intellectuels de ces langues dans l'exercice serein et prolongé de la version et du thème (voir notamment la partie IV) :
http://michel.delord.free.fr/poincare-sh.pdf
Cela pose la question des tentatives d'enseigner le latin comme une langue vivante. Je n'ai pas d'ais tranché. Sans doute est-ce une étape possible au début, comme pour le français ou les autres langues. Mais il serait absurde d'en faire autre chose qu'une marotte de jeu de rôle. Parler une langue qui ne se parle plus est une coquetterie, quand on ne parle bien ni le français, ni une autre langue étrangère.
Je renvoie d'ailleurs aux réflexion de Pablo Cordoba, prof d'espagnol à l'université, qui récuse le cadre européen et fait l'éloge des méthodes actives (mais pas actionnelles) en vogue en France dans les années 80 (par lesquelles il explique le grand succès de cette langue chez les élèves) :
http://www.r-lecole.freesurf.fr/lang/lang.htm
C'est la lecture de Cordoba, qui allait en apparence contre la vision que j'avais de l'enseignement du français, qui m'a poussé à essayer de faire une synthèse, en passant par ces distinctions entre langue maternelle, étrangère, vivante et morte.
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- MéluEmpereur
Qui parle de langues mortes ? :boucherie:
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- kensingtonEsprit éclairé
doctor who a écrit:Ce fil est vraiment intéressant. J'adore les discussions théoriques.
Pour les langues étrangères, il est normal de vouloir initier une activité qui mime, plusieurs années plus tard, à contre-temps, en quelque sorte, l'acquisition intuitive et innée de la langue par l'enfant. C'est ce décalage qui explique d'ailleurs les difficultés et les conflits de méthode.
Je laisse le débat entre frontal et actionnel aux spécialistes, même si j'ai mon avis ( )
Mais ce serait très intéressant de le connaître!
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire de grammaire. Réconcilions les pro-grammaire et les défenseurs de l'ORL : il faut faire de la grammaire, mais peu et rapidement. C'est bien pour ça qu'il faut en avoir fait beaucoup et longtemps dans sa langue maternelle ! Un élève qui a de bonnes bases dans sa langue n'aura pas de mal à faire le passage dans une autre langue.
Tout à fait, c'est un de nos gros problèmes!
Je renvoie d'ailleurs aux réflexion de Pablo Cordoba, prof d'espagnol à l'université, qui récuse le cadre européen et fait l'éloge des méthodes actives (mais pas actionnelles) en vogue en France dans les années 80 (par lesquelles il explique le grand succès de cette langue chez les élèves) :
http://www.r-lecole.freesurf.fr/lang/lang.htm
C'est la lecture de Cordoba, qui allait en apparence contre la vision que j'avais de l'enseignement du français, qui m'a poussé à essayer de faire une synthèse, en passant par ces distinctions entre langue maternelle, étrangère, vivante et morte.
Merci pour le lien!
- doctor whoDoyen
Mélu a écrit:Qui parle de langues mortes ? :boucherie:
C'était fait exprès ! Je savais que ça allait faire réagir.
Mais c'est la thèse de ce livre :
http://livre.fnac.com/a2418223/Wilfried-Stroh-Le-latin-est-mort-vive-le-latin
C'est parce que c'est une langue morte que le latin a eu tant de succès au fil des siècles !
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- ysabelDevin
Pili a écrit:Celeborn a écrit:Pili a écrit:Je pense qu'ils sont tous d'accordsur la grammaire, seulement on essaye de la relier avec ce que l'on fait à côté,on donne du sens à l'exercice, on l'apprend dans un contexte précis, on ne fait pas un exo de façon isolée
C'est justement ce qu'on a fait en français dans les programmes précédents : l'enseignement de la grammaire au coup par coup, en fonction des "outils" dont on avait besoin ponctuellement pour notre "objet d'étude" passé au crible de la "séquence didactique" qui visait à "donner du sens aux apprentissages".
Le résultat est, une fois encore, catastrophique je pense que tu es bein sévère là...non? : Tu rigoles ! au lycée les gamins ne savent toujours pas ce qu'estun COD, sont incapables de trouver tous les verbes conjugués dans un texte (ce ne sont que qq exemples) les élèves sont, pour la plupart, paumés car ils ont vu les notions très ponctuellement et de façon non cohérente.si on parle de la même chose, justement , pour moi c'est cohérent! si c'est en relation avec ce que l'on voit
La grammaire,selon moi, ça a du sens en soi, et ça doit être assimilé en soi, comme une mécanique cohérente qui forme un tout. C'est la grammaire qui permet de comprendre le sens des textes, et non les textes qui "donnent du sens" à la grammaire.
Je pense le contraire La grammaire n'a pas à avoir de sens, c'est la construction, une bonne construction donne un vrai discours/texte donc du sens.
Quand tu dis "le cours magistral viendra après", et qu'"avant de donner la réponse, [tu] regardes si certains ont pigé le truc", la question est de savoir si ça sert à quelque chose, cet avant, qui est gros consommateur de temps. là, je suis d'accord, on peut le voir comme une perte de temps, ce sera plus long, mais je pense à l'élève qui a vu qu'au futur il y avait des accents tout seul, il s'en souviendra car il a été acteur dans son apprentissage ..Mais pour un qui le remarque, combien n'ont rien vu ? Ça ne veut pas dire qu'un peu d'inductif bien utilisé ne peut pas, le cas échéant, être utile. Mais il m'a toujours semblé qu'il fallait très vite en sortir.
le plus important est que chacun croit en sa méthode, soit convaincu que c'est ainsi que les élèves vont progresser, de cette façon ce sera bénéfique pour tout le monde
car faire qqch à contre-coeur ne pourra passer au niveau des élèves
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PiliGrand sage
Ysabel, je te crois lorsque tu dis que peu reconnaissent un COD mais est-ce dû au fait d'avoir associé laz grammaire à sa pratique directe comme le sous-entend Celeborn?
Pour ta réaction grammaire, je ne dois pas me faire comprendre,
apprendre un temps comme ça de façon isolée si l'on ne l'associe pas à qqch à côté, ça me semble tiré par les cheveux
ex: séquence sur l'avenir en langue, j'y associe bien sûr le futur, mais le futur n'arrive pas comme ça "comme un cheveux sur le soupe" style: aujourd'hui tiens, nous apprenons le futur, demain on verra l'imparfait
je fais sortir le point grammatical face aux exemples que je rencontre...et pas avant ...
Ok tous les élèves ne vont pas trouver seuls la construction d'un temps mais bon...
Pour ta réaction grammaire, je ne dois pas me faire comprendre,
apprendre un temps comme ça de façon isolée si l'on ne l'associe pas à qqch à côté, ça me semble tiré par les cheveux
ex: séquence sur l'avenir en langue, j'y associe bien sûr le futur, mais le futur n'arrive pas comme ça "comme un cheveux sur le soupe" style: aujourd'hui tiens, nous apprenons le futur, demain on verra l'imparfait
je fais sortir le point grammatical face aux exemples que je rencontre...et pas avant ...
Ok tous les élèves ne vont pas trouver seuls la construction d'un temps mais bon...
- doctor whoDoyen
Pili a écrit:
ex: séquence sur l'avenir en langue, j'y associe bien sûr le futur, mais le futur n'arrive pas comme ça "comme un cheveux sur le soupe" style: aujourd'hui tiens, nous apprenons le futur, demain on verra l'imparfait
je fais sortir le point grammatical face aux exemples que je rencontre...et pas avant ...
Why not ? Mais seulement si les gamins maîtrisent la grammaire française. Sinon, tu rajoutes de la confusion à la confusion.
Et il faut distinguer la subordination de la grammaire au reste et la démarche de "construction des savoirs" (à mon avis inutile au niveau du collège : s'ils connaissent le futur français, faire découvrir le futur anglais, c'est beaucoup de temps perdu pour pas grand chose en terme d'acquisition cognitive).
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- PiliGrand sage
je précise quand même que s'ils ne trouvent pas seuls ce que j'attends, je donne la réponse hein...Je ne vais pas y passer l'heure, je me dis que ça peut être motivant pour l'élève, les élèves qui découvrent "comme des grands"
mais bon...je dois être la seule zarbi à penser ça
Why not ? Docteur Who ? Moi je ne peux pas, la grammaire "cheveux sur la soupe" , pas possible...je ne forme pas des spécialistes, je préfère communiquer, les entendre s'exprimer en espagnol plutôt que de faire un cours pur et dur de grammaire...
mais bon...je dois être la seule zarbi à penser ça
Why not ? Docteur Who ? Moi je ne peux pas, la grammaire "cheveux sur la soupe" , pas possible...je ne forme pas des spécialistes, je préfère communiquer, les entendre s'exprimer en espagnol plutôt que de faire un cours pur et dur de grammaire...
- doctor whoDoyen
Pili a écrit:je précise quand même que s'ils ne trouvent pas seuls ce que j'attends, je donne la réponse hein...Je ne vais pas y passer l'heure, je me dis que ça peut être motivant pour l'élève, les élèves qui découvrent "comme des grands"
mais bon...je dois être la seule zarbi à penser ça
Why not ? Docteur Who ? Moi je ne peux pas, la grammaire "cheveux sur la soupe" , pas possible...je ne forme pas des spécialistes, je préfère communiquer, les entendre s'exprimer en espagnol plutôt que de faire un cours pur et dur de grammaire...
Mais je suis d'accord : un cours de langue vivante n'est pas le lieu pour faire un cours de grammaire long et poussé. Laisse ça au cours de français. Mais apprendre le la théorie du futur anglais, ça peut se faire en dix minutes, si les élèves connaissent la théorie du futur français et savent l'utiliser couramment : le reste du temps du cours sera alors consacré à l'expression !
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- kensingtonEsprit éclairé
Donc pour toi, présentation du ou des points de grammaire des séances à venir, explication de "mécanique", manipulation puis les activités d'expression et de compréhension?
- ysabelDevin
doctor who a écrit:Pili a écrit:je précise quand même que s'ils ne trouvent pas seuls ce que j'attends, je donne la réponse hein...Je ne vais pas y passer l'heure, je me dis que ça peut être motivant pour l'élève, les élèves qui découvrent "comme des grands"
mais bon...je dois être la seule zarbi à penser ça
Why not ? Docteur Who ? Moi je ne peux pas, la grammaire "cheveux sur la soupe" , pas possible...je ne forme pas des spécialistes, je préfère communiquer, les entendre s'exprimer en espagnol plutôt que de faire un cours pur et dur de grammaire...
Mais je suis d'accord : un cours de langue vivante n'est pas le lieu pour faire un cours de grammaire long et poussé. Laisse ça au cours de français. Mais apprendre le la théorie du futur anglais, ça peut se faire en dix minutes, si les élèves connaissent la théorie du futur français et savent l'utiliser couramment : le reste du temps du cours sera alors consacré à l'expression !
+1
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- PiliGrand sage
kensington a écrit:
Donc pour toi, présentation du ou des points de grammaire des séances à venir, explication de "mécanique", manipulation puis les activités d'expression et de compréhension?
A qui tu parles Beau Ken ?...
Je ne comprends plus rien ce soir
- ysabelDevin
Pili a écrit:Ysabel, je te crois lorsque tu dis que peu reconnaissent un COD mais est-ce dû au fait d'avoir associé laz grammaire à sa pratique directe comme le sous-entend Celeborn? comme Celeborn
Pour ta réaction grammaire, je ne dois pas me faire comprendre,
apprendre un temps comme ça de façon isolée si l'on ne l'associe pas à qqch à côté, ça me semble tiré par les cheveux
ex: séquence sur l'avenir en langue, j'y associe bien sûr le futur, mais le futur n'arrive pas comme ça "comme un cheveux sur le soupe" style: aujourd'hui tiens, nous apprenons le futur, demain on verra l'imparfait
je fais sortir le point grammatical face aux exemples que je rencontre...et pas avant ... C'est ce qu'on nous demande de faire en français depuis plus de 10 ans d'où la catastrophe. Aucun réflexe sur la langue et de nombreux points qui n'ont jamais été vus et dont nous avons besoin pour l'étude des textes.
Ok tous les élèves ne vont pas trouver seuls la construction d'un temps mais bon...
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- PiliGrand sage
Ok Ysabel, je respecte ton opinion...mais :aat: ne la partage pas !...
- kensingtonEsprit éclairé
Pili a écrit:kensington a écrit:
Donc pour toi, présentation du ou des points de grammaire des séances à venir, explication de "mécanique", manipulation puis les activités d'expression et de compréhension?
A qui tu parles Beau Ken ?...
Je ne comprends plus rien ce soir
C'était une question pour Doctor Who, suite à son dernier message.
- ysabelDevin
Pili a écrit:je précise quand même que s'ils ne trouvent pas seuls ce que j'attends, je donne la réponse hein...Je ne vais pas y passer l'heure, je me dis que ça peut être motivant pour l'élève, les élèves qui découvrent "comme des grands"
mais bon...je dois être la seule zarbi à penser ça Fiston qui subit cela ne supporte pas... Il ne comprend pas pourquoi on leur fait chercher des trucs qu'ils ne connaissent pas pour finalement leur donner une réponse 40 minutes plus tard. Tu sais ce qu'il me dit : mais pourquoi on ne nous donne pas la règle, tout simplement ? pourquoi ça part dans tous le sens sans savoir ce que l'on fait, ce que l'on doit faire...
Donc il ne fait rien et attend qu'on lui donne la règle... il a simplement l'impression de perdre son temps.
Il a plus appris en vocabulaire anglais en regardant Stargate en VOST
Why not ? Docteur Who ? Moi je ne peux pas, la grammaire "cheveux sur la soupe" , pas possible...je ne forme pas des spécialistes, je préfère communiquer, les entendre s'exprimer en espagnol plutôt que de faire un cours pur et dur de grammaire...
Durant mes 4 années de collégienne (1ère moitié des années 80 ; je n'ai aucune idée de la pédagogie officielle à cette époque) j'ai eu le même prof, un agrégé hyper rigide... on a bouffé de la grammaire, des exercices d'applications, des exercices de version, de thème...
Toujours est-il que lorsque je suis arrivée au lycée je parlais correctement l'anglais dans une syntaxe correcte. Et que sans faire aucun effort au lycée j'avais de très bonnes notes et que je parlais la langue presque couramment en sortant du lycée.
8 ans après mon bac, j'ai repris des études de lettres et je maîtrisais toujours mieux l'anglais que mes condisciples qui sortaient d'un bac littéraire alors que je pratiquais la langue occasionnellement.
C'est la seule langue étrangère que je connais car les 2 autres que j'ai apprises, ça partait dans tous les sens...
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- PiliGrand sage
Fiston qui subit cela ne supporte pas... Il ne comprend pas pourquoi on leur fait chercher des trucs qu'ils ne connaissent pas pour finalement leur donner une réponse 40 minutes plus tard. Tu sais ce qu'il me dit : mais pourquoi on ne nous donne pas la règle, tout simplement ? pourquoi ça part dans tous le sens sans savoir ce que l'on fait, ce que l'on doit faire...
Fiston n'est pas dans ma classe, en tout cas ! je n'attendrai jamais 40 mins (je l'ai expliqué plus haut) j'essaye pour voir s'il y a le répondant sinon j'explique... c'est tout !
Des versions et des thèmes au collège ça me choque ! à nouveau: on ne forme pas des spécialistes!
avec toi , littéraire ça a fonctionné mais combien ont dû se faire royalement ch** ? !!!
- doctor whoDoyen
kensington a écrit:
Donc pour toi, présentation du ou des points de grammaire des séances à venir, explication de "mécanique", manipulation puis les activités d'expression et de compréhension?
Non, je ne sais pas comment il faut faire en LV.
Je pense juste qu'il faut faire de la grammaire mais qu'idéalement, ça devrait prendre moins de temps (cumulé, sur toute une scolarité) qu'en français.
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- ysabelDevin
Pili a écrit:Fiston qui subit cela ne supporte pas... Il ne comprend pas pourquoi on leur fait chercher des trucs qu'ils ne connaissent pas pour finalement leur donner une réponse 40 minutes plus tard. Tu sais ce qu'il me dit : mais pourquoi on ne nous donne pas la règle, tout simplement ? pourquoi ça part dans tous le sens sans savoir ce que l'on fait, ce que l'on doit faire...
Fiston n'est pas dans ma classe, en tout cas ! je n'attendrai jamais 40 mins (je l'ai expliqué plus haut) j'essaye pour voir s'il y a le répondant sinon j'explique... c'est tout !
Des versions et des thèmes au collège ça me choque ! à nouveau: on ne forme pas des spécialistes!
avec toi , littéraire ça a fonctionné mais combien ont dû se faire royalement ch** ? !!!
ben oui, exercices de version et de thème à l'oral... je ne vois pas en quoi c'est chiant... on faisait la même chose en latin.
Littéraire, oui et non... j'ai un bac D
Mais je me suis emmerdée royalement à l'école, mais j'avais l'impression d'avoir appris quelque chose en sortant du cours... mon fils s'emmerde royalement et à l'impression de ne rien apprendre (ce qui est le cas d'ailleurs) et quand je vois le niveau de 80% de mes lycéens en anglais dans leur LV1 je suis effarée.
L'école n'est pas un terrain de jeu... l'apprentissage n'est pas toujours un moment de plaisir mais il faut au moins avoir l'impression d'apprendre quelque chose.
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- doctor whoDoyen
Pili a écrit:Fiston qui subit cela ne supporte pas... Il ne comprend pas pourquoi on leur fait chercher des trucs qu'ils ne connaissent pas pour finalement leur donner une réponse 40 minutes plus tard. Tu sais ce qu'il me dit : mais pourquoi on ne nous donne pas la règle, tout simplement ? pourquoi ça part dans tous le sens sans savoir ce que l'on fait, ce que l'on doit faire...
Fiston n'est pas dans ma classe, en tout cas ! je n'attendrai jamais 40 mins (je l'ai expliqué plus haut) j'essaye pour voir s'il y a le répondant sinon j'explique... c'est tout !
Des versions et des thèmes au collège ça me choque ! à nouveau: on ne forme pas des spécialistes!
avec toi , littéraire ça a fonctionné mais combien ont dû se faire royalement ch** ? !!!
On peut faire de la version et du thème sans faire des versions et des thèmes. On peut traduire une phrase un deux, régulièrement. Seulement, je pense que thème et version sont des ingrédients du cours de LV (peut-être un peu trop laissés de côté actuellement), mais LES composantes essentielles d'un cours de langue ancienne.
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- PiliGrand sage
Ysabel: la même chose en latin...oui mais le latin n'est pas comparable à une langue "vivante" comme l'anglais , l'espagnol ou l'allemand ...
Dr who: ok pour la traduction d'une phrase ou deux effectivement...sans pb...
mais franchement je me demande ici s'il y a des collègues qui font des thèmes et des versions en collège ou en lycée ?
Dr who: ok pour la traduction d'une phrase ou deux effectivement...sans pb...
mais franchement je me demande ici s'il y a des collègues qui font des thèmes et des versions en collège ou en lycée ?
- kensingtonEsprit éclairé
Il y a toujours dans mes évaluations finales, à l'écrit, une question (au moins!) du type: "Comment dis-tu en anglais...?" avec une série de phrases à traduire dans lesquelles je place du vocabulaire et les points de langue étudiés.
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