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- Jim ThompsonExpert
et fauencore qu'elle fonctionne les salles infosElsa a écrit:mais avec une salle info on peut quand même y arriver même s'il y a des contraintes de matériel et d'organisation. on le faisait avant et c'est vrai qu'il fallait du courage pour tout prévoir!
Voilà, tu touches du doigt le problème pour moi: les efforts que je fais ne valent pas le résultat que j'obtiens alors dans des situations comme celles-ci, je fais sans, tout simplement!
y'en a 2 chez nous, HS//Kaput depuis octobre, on attend les réparations, certaines dues à des dégradations, d'autres à des problèmes de tensions
bref vive les dvds et écrans plats
- loup des steppesNeoprof expérimenté
kensington a écrit:J'ai été lire le post en question et je me retrouve tout à fait dans ce que dit Dulcinea:
... je préfère garder la main sur ce qui se passe en cours, donc j'évite ce genre d'activité en classe entière et dans les classes pénibles. Je les réserve aux TD, quand les élèves sont calmes et qu'il m'est facile d'intervenir.
L'avantage des échanges frontaux, c'est que je peux leur transmettre un petit quelque chose, la difficulté étant de bien faire circuler la parole et d'aller chercher les timides.
Enfin, un élève peut très bien être acteur de ses apprentissages dans un cours plus traditionnel, ce n'est pas forcément incompatible.
J'avoue ne pas être originale du tout dans mes cours mais cela n'a pas l'air de perturber plus que ça mes élèves. Ce que je recherche, ce sont des supports qui les fassent réagir et qui soient "efficaces" en termes d'enrichissements linguistiques et personnels.
Le CECRL n'est pas mauvais en soi mais ce n'est pas non plus le saint Graal, j'aimerais qu'on nous laisse davantage de liberté dans le cadre des programmes et qu'on cesse de nous présenter ce cadre comme quelque chose de révolutionnaire qui va régler tous les pbs. A la longue, toutes ces usines à gaz, CECRL, évaluations à outrance, portfolio, groupes de compétences...cela rend notre univers très sclérosant et notre marge de manoeuvre se réduit comme peau de chagrin.
Plutôt que de liberté dans les programmes, je souhaite surtout une liberté dans les méthodes, les démarches de cours.
L'actionnel par exemple ça ne me dit rien, personnellement je ne le sens pas et n'en fais pas vraiment. Il faut aussi soi-même être à l'aise dans la façon de faire pour être efficace. On peut en effet tout à fait faire parler les élèves de façon authentique sans mettre en place un scénario contraignant, artificiel et qui ne vole pas très haut souvent. Ce qui est important c'est d’exposer les élèves à la langue le plus possible et les faire pratiquer. Pas de jouer à la marchande ou au touriste.
Avant d'aller plus avant dans le fil je me retrouve totalement dans ces deux posts... l'intérêt de l'actionnel me parait plus que surfait, c'est fatalement "fabriqué" donc cela n'a rien du côté "authentique" qu'on veut nous faire pratiquer! Grrr
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- loup des steppesNeoprof expérimenté
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- kensingtonEsprit éclairé
Loup des steppes, c'est très bien de faire remonter ce topic!
- kensingtonEsprit éclairé
Ah ça, je ne sais pas trop en fait. J'ai l'impression qu'ailleurs ça sert surtout à indiquer le niveau des manuels et autres ressources et aussi pour les organismes de certification.
- InvitéOHabitué du forum
Dulcinea a écrit:Mais le CECRL n'est utilisé qu'en France!
Je sais qu'il est aussi utilisé dans les universités italiennes. Du moins en ce qui concerne les niveaux. Sinon, il est vrai que l'"actionnel" n'y est guère utilisé.
- Jim ThompsonExpert
supprimons le CECRL
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- idolsfanNiveau 1
Je viens de terminer de lire le fil et, bien que généralement je ne commente pas les fils que je lis car je pense pas apporter grand chose de très pertinent, je ne pouvais pas ne pas commenter ce que j'ai lu tellement certaines pratiques me paraissent effroyables!
Je n'ai jamais compris comment on pouvait ne pas corriger un élève qui fait des fautes catastrophiques sous prétexte que c'est "son anglais" ou une autre langue. Jusqu'à preuve du contraire les élèves ne sont pas des locuteurs natifs (à part quelques exceptions et ce ne sont pas eux qui ne savent pas construire une phrase grammaticalement correcte) et ne peuvent pas se permettre d'inventer des règles comme bon leur semble. Je n'ai jamais compris comment on peut vouloir faire apprendre une langue à des élèves sans leur enseigner les rudiments d'une langue. C'est un peu comme vouloir construire une maison sans poser les fondations. S'il n'y a pas de fondations, la maison va s'effondrer sous son poids et tout ce qui a été construit n'aura servi à rien. C'est comme ça que je vois l'apprentissage d'une langue, si l'on ne construit pas l'apprentissage sur des bases solides (grammaire, phonologie, etc.) tout ce que l'on va faire apprendre à un élève ne va pas servir à grand chose car cet élève ne va pas comprendre ni savoir s'exprimer (et donc se faire comprendre) s'il a ses propres règles qui ne sont pas conformes aux autres, il s'invente donc une sorte de langage dérivé qui n'appartient qu'à lui et qui ne le servira pas au final!
Je me rappelle de la fille d'une connaissance qui m'avait affirmé que me et my en anglais était identique ( ) et que soit disant c'était sa prof qui l'avait dit ( ), déjà que j'ai trouvé cela choquant qu'une élève de 4ème (à l'époque) puisse penser cela mais qu'en plus un prof dise à ses élèves que c'est le cas (évidemment je n'étais pas dans la classe donc je ne peux pas si cette prof l'a vraiment dit ou si elle l'a imaginé) ça me choque !
Et puis ce n'est pas parce que l'on dit me au lieu de my dans certaines régions anglaises (notamment du côté de Liverpool), il faudrait déjà que les élèves sachent parler l'anglais standard correctement avant de se lancer dans des modifications langagières qui n'existent que dans certaines régions...
Je ne suis qu'en troisième année de licence d'anglais mais je m'intéresse beaucoup à toutes ces questions de pédagogie (en partie parce que je donne des cours à des adultes mais aussi pour me "former" un peu de mon côté, d'ailleurs merci beaucoup à kensington et à tous ceux qui ont posté des liens très intéressant dans ce fil) et j'ai l'impression que les pratiques d'aujourd'hui sont totalement différentes de celles que les professeurs d'anglais que j'ai eu mettaient en œuvre, alors que je n'ai quitté le lycée qu'il y a bientôt trois ans.
En lisant les descriptions de pratiques qui se font aujourd'hui, j'ai eu l'impression d'avoir eu beaucoup de chance de ne pas être né quelques années plus tard et de subir des méthodes qui m'ont l'air plus que douteuses utilisées par certains profs de langue et préconisées par des IPR qui n'ont de toute évidence pas eu la gestion d'une classe depuis longtemps. (Loin de moi l'intention de dire que ces professeurs ne savent pas faire leur boulot, je ne suis pas du tout qualifié pour me permettre de le dire!)
Concernant le CECRL (puis-ce que c'est le sujet du fil) je ne comprends pas pourquoi beaucoup pensent qu'il faut adapter ses pratiques au CECRL et non l'inverse. J'ai commencé à lire un peu ce texte et c'est écrit dans l'avant propos qu'il ne sert aucunement à donner des directives aux enseignants mais plutôt à leur donner un outil.
Je n'ose même pas parler de la fameuse démarche actionnelle qui m'a l'air de sentir la fumisterie à plein nez (rien que le nom réussirait à me provoquer une crise d'urticaire).
En tout cas, merci beaucoup à tous de partager votre point de vue sur ce fil mais aussi sur le forum en général, j'ai énormément appris!
Idolsfan, un étudiant en licence d'anglais et aspirant prof d'anglais qui a l'impression d'être vieux jeu... ^^
(en espérant que mon gros pavé ne vous ai pas semblé trop indigeste! )
Je n'ai jamais compris comment on pouvait ne pas corriger un élève qui fait des fautes catastrophiques sous prétexte que c'est "son anglais" ou une autre langue. Jusqu'à preuve du contraire les élèves ne sont pas des locuteurs natifs (à part quelques exceptions et ce ne sont pas eux qui ne savent pas construire une phrase grammaticalement correcte) et ne peuvent pas se permettre d'inventer des règles comme bon leur semble. Je n'ai jamais compris comment on peut vouloir faire apprendre une langue à des élèves sans leur enseigner les rudiments d'une langue. C'est un peu comme vouloir construire une maison sans poser les fondations. S'il n'y a pas de fondations, la maison va s'effondrer sous son poids et tout ce qui a été construit n'aura servi à rien. C'est comme ça que je vois l'apprentissage d'une langue, si l'on ne construit pas l'apprentissage sur des bases solides (grammaire, phonologie, etc.) tout ce que l'on va faire apprendre à un élève ne va pas servir à grand chose car cet élève ne va pas comprendre ni savoir s'exprimer (et donc se faire comprendre) s'il a ses propres règles qui ne sont pas conformes aux autres, il s'invente donc une sorte de langage dérivé qui n'appartient qu'à lui et qui ne le servira pas au final!
Je me rappelle de la fille d'une connaissance qui m'avait affirmé que me et my en anglais était identique ( ) et que soit disant c'était sa prof qui l'avait dit ( ), déjà que j'ai trouvé cela choquant qu'une élève de 4ème (à l'époque) puisse penser cela mais qu'en plus un prof dise à ses élèves que c'est le cas (évidemment je n'étais pas dans la classe donc je ne peux pas si cette prof l'a vraiment dit ou si elle l'a imaginé) ça me choque !
Et puis ce n'est pas parce que l'on dit me au lieu de my dans certaines régions anglaises (notamment du côté de Liverpool), il faudrait déjà que les élèves sachent parler l'anglais standard correctement avant de se lancer dans des modifications langagières qui n'existent que dans certaines régions...
Je ne suis qu'en troisième année de licence d'anglais mais je m'intéresse beaucoup à toutes ces questions de pédagogie (en partie parce que je donne des cours à des adultes mais aussi pour me "former" un peu de mon côté, d'ailleurs merci beaucoup à kensington et à tous ceux qui ont posté des liens très intéressant dans ce fil) et j'ai l'impression que les pratiques d'aujourd'hui sont totalement différentes de celles que les professeurs d'anglais que j'ai eu mettaient en œuvre, alors que je n'ai quitté le lycée qu'il y a bientôt trois ans.
En lisant les descriptions de pratiques qui se font aujourd'hui, j'ai eu l'impression d'avoir eu beaucoup de chance de ne pas être né quelques années plus tard et de subir des méthodes qui m'ont l'air plus que douteuses utilisées par certains profs de langue et préconisées par des IPR qui n'ont de toute évidence pas eu la gestion d'une classe depuis longtemps. (Loin de moi l'intention de dire que ces professeurs ne savent pas faire leur boulot, je ne suis pas du tout qualifié pour me permettre de le dire!)
Concernant le CECRL (puis-ce que c'est le sujet du fil) je ne comprends pas pourquoi beaucoup pensent qu'il faut adapter ses pratiques au CECRL et non l'inverse. J'ai commencé à lire un peu ce texte et c'est écrit dans l'avant propos qu'il ne sert aucunement à donner des directives aux enseignants mais plutôt à leur donner un outil.
Je n'ose même pas parler de la fameuse démarche actionnelle qui m'a l'air de sentir la fumisterie à plein nez (rien que le nom réussirait à me provoquer une crise d'urticaire).
En tout cas, merci beaucoup à tous de partager votre point de vue sur ce fil mais aussi sur le forum en général, j'ai énormément appris!
Idolsfan, un étudiant en licence d'anglais et aspirant prof d'anglais qui a l'impression d'être vieux jeu... ^^
(en espérant que mon gros pavé ne vous ai pas semblé trop indigeste! )
- yogiSage
J'ai pas tout lu mais dans CECRL,le E c'est européen donc c'est utilisé partout en Europe. Je l'utilisais en Angleterre il y a 10 ans.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- PhilBNiveau 4
Le problème avec le CECRL, ce n'est pas tant ce qu'il y a dedans, mais ce qu'on en fait. Comme pour tout, d'ailleurs. Et puis ce système de travailler par descripteurs pour cerner le niveau des élèves est très vague, extrèmement subjectif, et chronophage. Il y aurait beaucoup de choses à en dire, mais j'ai cru comprendre que sur ce forum vous en avez déjà longuement parlé.
:aad:
:aad:
- Vivie08Niveau 3
LOL moi aussi j'avais Christian Puren comme prof à la fac de Bordeaux 3, Michel de Montaigne (je crois que la fac a changé de nom depuis!)withalittlehelp a écrit:ah! Christian Puren était un de mes profs de fac, merci les collègues, ça ne me rajeunie pas!
- Vivie08Niveau 3
D'accord tout est ditidolsfan a écrit:Je viens de terminer de lire le fil et, bien que généralement je ne commente pas les fils que je lis car je pense pas apporter grand chose de très pertinent, je ne pouvais pas ne pas commenter ce que j'ai lu tellement certaines pratiques me paraissent effroyables!
Je n'ai jamais compris comment on pouvait ne pas corriger un élève qui fait des fautes catastrophiques sous prétexte que c'est "son anglais" ou une autre langue. Jusqu'à preuve du contraire les élèves ne sont pas des locuteurs natifs (à part quelques exceptions et ce ne sont pas eux qui ne savent pas construire une phrase grammaticalement correcte) et ne peuvent pas se permettre d'inventer des règles comme bon leur semble. Je n'ai jamais compris comment on peut vouloir faire apprendre une langue à des élèves sans leur enseigner les rudiments d'une langue. C'est un peu comme vouloir construire une maison sans poser les fondations. S'il n'y a pas de fondations, la maison va s'effondrer sous son poids et tout ce qui a été construit n'aura servi à rien. C'est comme ça que je vois l'apprentissage d'une langue, si l'on ne construit pas l'apprentissage sur des bases solides (grammaire, phonologie, etc.) tout ce que l'on va faire apprendre à un élève ne va pas servir à grand chose car cet élève ne va pas comprendre ni savoir s'exprimer (et donc se faire comprendre) s'il a ses propres règles qui ne sont pas conformes aux autres, il s'invente donc une sorte de langage dérivé qui n'appartient qu'à lui et qui ne le servira pas au final!
Je me rappelle de la fille d'une connaissance qui m'avait affirmé que me et my en anglais était identique ( ) et que soit disant c'était sa prof qui l'avait dit ( ), déjà que j'ai trouvé cela choquant qu'une élève de 4ème (à l'époque) puisse penser cela mais qu'en plus un prof dise à ses élèves que c'est le cas (évidemment je n'étais pas dans la classe donc je ne peux pas si cette prof l'a vraiment dit ou si elle l'a imaginé) ça me choque !
Et puis ce n'est pas parce que l'on dit me au lieu de my dans certaines régions anglaises (notamment du côté de Liverpool), il faudrait déjà que les élèves sachent parler l'anglais standard correctement avant de se lancer dans des modifications langagières qui n'existent que dans certaines régions...
Je ne suis qu'en troisième année de licence d'anglais mais je m'intéresse beaucoup à toutes ces questions de pédagogie (en partie parce que je donne des cours à des adultes mais aussi pour me "former" un peu de mon côté, d'ailleurs merci beaucoup à kensington et à tous ceux qui ont posté des liens très intéressant dans ce fil) et j'ai l'impression que les pratiques d'aujourd'hui sont totalement différentes de celles que les professeurs d'anglais que j'ai eu mettaient en œuvre, alors que je n'ai quitté le lycée qu'il y a bientôt trois ans.
En lisant les descriptions de pratiques qui se font aujourd'hui, j'ai eu l'impression d'avoir eu beaucoup de chance de ne pas être né quelques années plus tard et de subir des méthodes qui m'ont l'air plus que douteuses utilisées par certains profs de langue et préconisées par des IPR qui n'ont de toute évidence pas eu la gestion d'une classe depuis longtemps. (Loin de moi l'intention de dire que ces professeurs ne savent pas faire leur boulot, je ne suis pas du tout qualifié pour me permettre de le dire!)
Concernant le CECRL (puis-ce que c'est le sujet du fil) je ne comprends pas pourquoi beaucoup pensent qu'il faut adapter ses pratiques au CECRL et non l'inverse. J'ai commencé à lire un peu ce texte et c'est écrit dans l'avant propos qu'il ne sert aucunement à donner des directives aux enseignants mais plutôt à leur donner un outil.
Je n'ose même pas parler de la fameuse démarche actionnelle qui m'a l'air de sentir la fumisterie à plein nez (rien que le nom réussirait à me provoquer une crise d'urticaire).
En tout cas, merci beaucoup à tous de partager votre point de vue sur ce fil mais aussi sur le forum en général, j'ai énormément appris!
Idolsfan, un étudiant en licence d'anglais et aspirant prof d'anglais qui a l'impression d'être vieux jeu... ^^
(en espérant que mon gros pavé ne vous ai pas semblé trop indigeste! )
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