- PiliGrand sage
Les conseils de Passerose sont excellents !! :livre:
C'est bien aussi de voir ce que d'autres plus autoritaires dans l'âme peuvent faire , je pense à Jean...mais on a tous des caractères différents et je sais que perso si je suis ainsi pendant 1 semaine (ultra fermée, sèche...) je déprime !!...
C'est bien aussi de voir ce que d'autres plus autoritaires dans l'âme peuvent faire , je pense à Jean...mais on a tous des caractères différents et je sais que perso si je suis ainsi pendant 1 semaine (ultra fermée, sèche...) je déprime !!...
- Reine MargotDemi-dieu
pas de conseils dans ce domaine mais tout mon soutien
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Marie LaetitiaBon génie
Ce que Angua, Passerose et Jean me semblent très juste. Et surtout ne jamais abdiquer, ne jamais se dire que c'est foutu. Et franchement ce n'est vraiment pas ce que l'on a besoin d'entendre quand ça va mal ! J'ai bien réussi à reprendre en main ma classe de 5e lors de mon année de stage, alors que la conseillère pédago me disait que c'était foutu (très malin, ce genre de propos).
Un jour j'ai décidé de marquer les références d'une punition au tableau, d'emblée, en entrant dans la salle, avec en gros "punition". Ça a jeté un sacré froid la première fois. Avec un air glacial je leur ai dit que si j'avais à répéter ne serait-ce qu'une fois un rappel à l'ordre, c'était punition immédiate, le coupable devait sortir le cahier de texte et recopier la punition. Et je le faisais, un rappel à l'ordre OK, deux, paf! Ça tombait raide, sans recours en grâce. Ça a vraiment bien marché. Plus de prises de paroles sans lever la main, plus de bavardages... Et aller en cours est devenu moins épouvantable...
Un jour j'ai décidé de marquer les références d'une punition au tableau, d'emblée, en entrant dans la salle, avec en gros "punition". Ça a jeté un sacré froid la première fois. Avec un air glacial je leur ai dit que si j'avais à répéter ne serait-ce qu'une fois un rappel à l'ordre, c'était punition immédiate, le coupable devait sortir le cahier de texte et recopier la punition. Et je le faisais, un rappel à l'ordre OK, deux, paf! Ça tombait raide, sans recours en grâce. Ça a vraiment bien marché. Plus de prises de paroles sans lever la main, plus de bavardages... Et aller en cours est devenu moins épouvantable...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- macassaNiveau 7
Bonjour,
j'enseigne en lycée pro avec "des dures à cuire" mais ça se passe super bien car j'applique depuis 15 ans les mêmes méthodes : tolérance zéro, les élèvent rentrent en silence, doivent rester debout derrière leur chaise, attendre l'autorisation de s'asseoir, lever le doigt pour prendre la paroletoujours avoir ses affaires, aucun bavardages, tout devoir non rendu=o, toujours occuper les élèves par du travail...règles de classe précisées en début d'année.
Par contre en demi-groupe, je suis + souple, j'enseigne le commerce et la communication donc les activités demandent de la participation mais non du bavardages
Mes élèves savent très bien faire la différence entre attitude en classe entière et en TP, savent que je suis exigeante et sympa, ont compris l'importance du savoir-être.
Quant à moi, je fais en sorte de toujours être maître de moi, j'essaye de rester calme dans des situations difficiles, j'ai appris et je forme à la gestion du stress..c'est très efficace car je relativise de + en + dans ce métier que j'aime toujours.
j'enseigne en lycée pro avec "des dures à cuire" mais ça se passe super bien car j'applique depuis 15 ans les mêmes méthodes : tolérance zéro, les élèvent rentrent en silence, doivent rester debout derrière leur chaise, attendre l'autorisation de s'asseoir, lever le doigt pour prendre la paroletoujours avoir ses affaires, aucun bavardages, tout devoir non rendu=o, toujours occuper les élèves par du travail...règles de classe précisées en début d'année.
Par contre en demi-groupe, je suis + souple, j'enseigne le commerce et la communication donc les activités demandent de la participation mais non du bavardages
Mes élèves savent très bien faire la différence entre attitude en classe entière et en TP, savent que je suis exigeante et sympa, ont compris l'importance du savoir-être.
Quant à moi, je fais en sorte de toujours être maître de moi, j'essaye de rester calme dans des situations difficiles, j'ai appris et je forme à la gestion du stress..c'est très efficace car je relativise de + en + dans ce métier que j'aime toujours.
- JeanNiveau 8
Marie Laetitia, Passerose, Macassa et moi, nous disons exactement la même chose, chère collègue. Il faut être "terrible" sinon c'est vous qui êtes bouffée. La Bruyère écrit quelque part que l'enfant cherche par nature le point faible de son éducateur. Si vous l'oubliez, vous êtes foutue. Même si au fond de nous-mêmes nous sommes tous bons comme le bon pain, en classe il y a des règles et des attentes : les élèves attendent d'abord de vous que vous ne vous laissiez pas marcher sur les pieds. Soyez glaciale, intraitable, tirez la tronche, du moins pendant quelques semaines, jusqu'à ce que vous leur ayez donné les habitudes que VOUS AVEZ DECIDE qu'ils prendraient. Encore un truc : ne JAMAIS élever la voix, du moins à mon avis.
- InvitéInvité
Jean, moi qui suis d'une sévérité à en effrayer les CPE et la direction, j'aurais détesté t'avoir en cours. J'appelle mes élèves par leur prénom, je les tutoie, et ça ne m'empêche pas d'avoir le silence en cours. Et l'an dernier, j'avais des élèves plus vieux que moi, ça m'aurait fait chier de les vouvoyer.
J'espère que tu ne les appelle pas par leurs noms de famille, pour moi c'est le comble de l'horreur.
J'espère que tu ne les appelle pas par leurs noms de famille, pour moi c'est le comble de l'horreur.
- SérénaNeoprof expérimenté
Je me sens concernée par ce sujet: je suis stagiaire et c'est franchement le bordel dans une de mes cinquièmes.
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
- JeanNiveau 8
Jean, j'aurais détesté t'avoir en cours. (Agamemnon)
Cela m'aurait été complètement égal pourvu que tu me fiches la paix.
Cela m'aurait été complètement égal pourvu que tu me fiches la paix.
- Marie LaetitiaBon génie
Agamemnon a écrit:Jean, moi qui suis d'une sévérité à en effrayer les CPE et la direction, j'aurais détesté t'avoir en cours. J'appelle mes élèves par leur prénom, je les tutoie, et ça ne m'empêche pas d'avoir le silence en cours. Et l'an dernier, j'avais des élèves plus vieux que moi, ça m'aurait fait chier de les vouvoyer.
J'espère que tu ne les appelle pas par leurs noms de famille, pour moi c'est le comble de l'horreur.
j'avais un professeur en 5e, quand j'étais gamine, qui faisait ça. Pas un chuchotement d'ailleurs dans sa classe. Même ceux qui s'accoudaient, avachis, à leur table se faisaient enguirlander. Bon, c'était un cas un peu extrême. Je m'en souviens encore; sur le moment c'était très surprenant et sévère. Mais j'aimais énormément ses cours, j'y ai travaillé et appris comme jamais, parce qu'en plus d'être très exigeant sur la tenue des élèves c'était un excellent professeur. Rétrospectivement, j'entends encore mon nom résonner et ça ne m'a pas du tout traumatisée, je n'en ai gardé réellement que de très bons souvenirs.
Vraiment, les enfants n'en meurent pas de se faire vouvoyer ni appeler "Mademoiselle, Monsieur".
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Hermione0908Modérateur
Tess. a écrit:Je me sens concernée par ce sujet: je suis stagiaire et c'est franchement le bordel dans une de mes cinquièmes.
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
Prends-les en colle avec toi si tu en as la possibilité, de préférence sur un horaire qui les embête (de 8h à 9h, de 16h à 17h). Et au moment de la colle, montre-toi sèche, sévère, intraitable. Ça devrait être moins drôle qu'avec les copains. Et ça devrait en calmer certains.
- Marie LaetitiaBon génie
Tess. a écrit:Je me sens concernée par ce sujet: je suis stagiaire et c'est franchement le bordel dans une de mes cinquièmes.
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
Leur donner une heure de colle mais en tête à tête avec toi. Ils détestent ça. Surtout si ça tombe sur l'heure de foot ou d'activité péri-scolaire... :malmaisbien:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JeanNiveau 8
Tess. a écrit:Je me sens concernée par ce sujet: je suis stagiaire et c'est franchement le bordel dans une de mes cinquièmes.
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
Cela dépend beaucoup de l'image que vous voulez donner de vous, du style que vous voulez imprimer à votre cours. Là-dessus, vous trouverez, chère collègue, pas mal de conseils judicieux dans les messages ci-dessus si vous avez le temps de les lire.
Je suis persuadé qu'on peut modifier beaucoup de choses dès la rentrée de lundi en changeant complètement son image, en apparaissant comme beaucoup plus strict. Je ne vais pas répéter ce que j'ai écrit plus haut, mais leur dire tout de suite, sans élever la voix, sèchement, impassiblement, que désormais on interdit tout bavardage et même tout chuchotement peut déjà jeter un froid et les faire se tenir à carreaux, surtout si c'est la toute première parole qu'on prononce en 2011, car comme ça, ils connaîtront la loi et personne ne pourra dire qu'il ne savait pas. Comme l'ont écrit mes collègues, être glaciale, leur répondre sèchement, ne pas répondre à leur bonjour, surtout pas de Voeux, ne rien négocier, imposer son autorité... Ne pas oublier que quand les enfants jouent à l'école, celui qui fait la maîtresse est très sévère avec ses copains.
Il n'y a qu'un Meirieu pour imaginer une école sans obligation ni sanction : mais il est vrai que Meirieu n'a jamais mis les pieds dans une classe (il n'a ni Capes ni agreg, je le rappelle).
Je précise aussi que nous essayons ici de donner à notre collègue Lo, qui a lancé un appel au secours, quelques ficelles de vieux renards pour reprendre en main ses classes. Elle en fera ce qu'elle voudra...
- LoEsprit sacré
Merci à tous. Je sens que ça va être dur, mais je vais tenter le coup.
- Reine MargotDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Tess. a écrit:Je me sens concernée par ce sujet: je suis stagiaire et c'est franchement le bordel dans une de mes cinquièmes.
J'ai une question qui va sans doute paraître un peu bête, mais je donne des punitions (verbes/ pages du manuel à copier) et la plupart du temps les élèves ne LES FONT PAS. Dans ce cas, ce que je faisais était de donner une heure de colle. Mais je me suis rendu compte que les élèves ne rendaient systématiquement plus les punitions, "préférant" les heures de colle (les surveillants sont sympas, ils se retrouvent avec leurs copains...) Donc aucune des sanctions ne marche. Vous feriez quoi à ma place?
Leur donner une heure de colle mais en tête à tête avec toi. Ils détestent ça. Surtout si ça tombe sur l'heure de foot ou d'activité péri-scolaire... :malmaisbien:
+1, c'est comme ça que ça marche mieux.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AmaliahEmpereur
Même conseil Tess! Je peux garder en retenue mes 4° le vendredi de 16 à 17h dans ma classe parce que j'ai cours avec mes 6° adorables et vraiment devoir se ranger dans le rang avec les petits, ils n'y tiennent pas!
- JeanNiveau 8
Amaliah a écrit:Même conseil Tess! Je peux garder en retenue mes 4° le vendredi de 16 à 17h dans ma classe parce que j'ai cours avec mes 6° adorables et vraiment devoir se ranger dans le rang avec les petits, ils n'y tiennent pas!
Avec des élèves, il y a D'ABORD un rapport de forces à établir. Ensuite, une fois que les rôles sont bien définis (ils sont "élèves" et toi tu es le "professeur", et ils sont très contents que ce soit comme ça), et si ton cours a un contenu (ce n'est pas eux qui bâtissent leur savoir mais toi qui le leur transmets!), cela devient en général tout à fait sympathique. En un mot, il faut d'abord se faire respecter. Vieille évidence, d'ailleurs, que des esprits fumeux ("chercheurs en pédagogie", qu'on les appelait...) ont essayé d'occulter depuis quelques décennies.
- CathEnchanteur
Jean a écrit:mais il est vrai que Meirieu n'a jamais mis les pieds dans une classe (il n'a ni Capes ni agreg, je le rappelle).
Bon sang...c'est vrai? Il n'a jamais enseigné???
- CathEnchanteur
D'après son site:
Philippe Meirieu est né le 29 novembre 1949 à Alès dans le Gard, au sud de la France. Très tôt, il a milité dans des mouvements d'Education populaire. Il a fait, après un baccalauréat littéraire, des études de philosophie et de Lettres à Paris. Il a préparé et obtenu un CAP d'instituteur pour enseigner dans le premier degré. Il a été successivement professeur de français en collège et de philosophie en terminale, avant de prendre des responsabilités pédagogiques et administratives. Tout au long de celles-ci, il a toujours conservé des charges d'enseignement auprès d'élèves et d'étudiants. Il a soutenu une thèse d'Etat es Lettres et Sciences humaines en 1983 et est aujourd'hui professeur des universités en sciences de l'éducation.
Philippe Meirieu est né le 29 novembre 1949 à Alès dans le Gard, au sud de la France. Très tôt, il a milité dans des mouvements d'Education populaire. Il a fait, après un baccalauréat littéraire, des études de philosophie et de Lettres à Paris. Il a préparé et obtenu un CAP d'instituteur pour enseigner dans le premier degré. Il a été successivement professeur de français en collège et de philosophie en terminale, avant de prendre des responsabilités pédagogiques et administratives. Tout au long de celles-ci, il a toujours conservé des charges d'enseignement auprès d'élèves et d'étudiants. Il a soutenu une thèse d'Etat es Lettres et Sciences humaines en 1983 et est aujourd'hui professeur des universités en sciences de l'éducation.
- JeanNiveau 8
cath5660 a écrit:Jean a écrit:mais il est vrai que Meirieu n'a jamais mis les pieds dans une classe (il n'a ni Capes ni agreg, je le rappelle).
Bon sang...c'est vrai? Il n'a jamais enseigné???
Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a ni Capes ni agreg. Son site (www.meirieu.com) est très discret sur sa carrière d'enseignant. Il semblerait qu'il ait été d'abord instituteur, et il se dit qu'il a été quelques mois professeur de français dans un Lep avec une douzaine d'élèves dans sa classe. Qu'il ait enseigné dans un collège ou un lycée à temps plein pendant des années comme vous et moi, c'est peu probable.
- JeanNiveau 8
Vous m'avez devancé, cath5660 !
C'est quand même assez vague, tout ça !
C'est quand même assez vague, tout ça !
- SérénaNeoprof expérimenté
Merci!
Je vais essayer les heures de colles durant mes heures de cours, je n'y avais effectivement pas pensé.
J'ai par ailleurs lu l'ensemble du sujet avec intérêt, je vais essayer quelques trucs évoqués plus haut à la rentrée.
Je vais essayer les heures de colles durant mes heures de cours, je n'y avais effectivement pas pensé.
J'ai par ailleurs lu l'ensemble du sujet avec intérêt, je vais essayer quelques trucs évoqués plus haut à la rentrée.
- SérénaNeoprof expérimenté
Et j'en profite pour poser une autre question: lorsque le niveau sonore atteint par les élèves ne me permet plus de me faire entendre, je fais quoi? Jusqu'ici, j'ai expérimenté deux choses:
-le contrôle surprise portant sur le début du cours (pour pénaliser ceux qui n'écoutaient pas)
- les faire copier deux, trois pages de cours jusqu'à la fin de l'heure, et les prévenir qu'au cours suivant, il y aurait un contrôle sur tout ce qu'ils ont écrit (et tenir ma promesse, bien entendu!)
Les deux solutions ont marché sur le coup mais n'empêchent pas les élèves de faire encore beaucoup de bruit.
Je ne sais pas réellement quoi faire car je suis un peu à cours d'idées et ma tutrice, bien que très sympathique, est dans le déni total, et me dit que je n'ai pas de souci d'autorité.
-le contrôle surprise portant sur le début du cours (pour pénaliser ceux qui n'écoutaient pas)
- les faire copier deux, trois pages de cours jusqu'à la fin de l'heure, et les prévenir qu'au cours suivant, il y aurait un contrôle sur tout ce qu'ils ont écrit (et tenir ma promesse, bien entendu!)
Les deux solutions ont marché sur le coup mais n'empêchent pas les élèves de faire encore beaucoup de bruit.
Je ne sais pas réellement quoi faire car je suis un peu à cours d'idées et ma tutrice, bien que très sympathique, est dans le déni total, et me dit que je n'ai pas de souci d'autorité.
- Hermione0908Modérateur
Lorsque le niveau sonore monte trop, je m'arrête en plein milieu de ma phrase, voire d'un mot, je m'assois au bureau ou je m'appuie à mon bureau, je croise les bras et je les regarde dans les yeux les uns après les autres. Quand j'ai le silence complet (au bout d'un moment, ça les inquiète de ne plus avoir la voix du prof en bruit de fond), je leur remets les pendules à l'heure sur le ton le plus glacial que je puisse adopter, presque à voix basse (en tout cas, ne jamais crier, c'est pire), et ensuite, je tombe sur le paletot du premier qui rouvre la bouche.
Mais ça ne marche pas tout le temps, ni avec toutes les classes. C'est cependant une technique qui ne fonctionne pas trop mal.
Mais ça ne marche pas tout le temps, ni avec toutes les classes. C'est cependant une technique qui ne fonctionne pas trop mal.
- JeanNiveau 8
Tess. a écrit:Et j'en profite pour poser une autre question: lorsque le niveau sonore atteint par les élèves ne me permet plus de me faire entendre, je fais quoi? Jusqu'ici, j'ai expérimenté deux choses:
-le contrôle surprise portant sur le début du cours (pour pénaliser ceux qui n'écoutaient pas)
- les faire copier deux, trois pages de cours jusqu'à la fin de l'heure, et les prévenir qu'au cours suivant, il y aurait un contrôle sur tout ce qu'ils ont écrit (et tenir ma promesse, bien entendu!)
Les deux solutions ont marché sur le coup mais n'empêchent pas les élèves de faire encore beaucoup de bruit.
Je ne sais pas réellement quoi faire car je suis un peu à cours d'idées et ma tutrice, bien que très sympathique, est dans le déni total, et me dit que je n'ai pas de souci d'autorité.
Dès le jour de la rentrée, adopter l'attitude générale que j'ai recommandée (et d'autres collègues avec moi) plus haut. Créer l'ambiance la plus glaciale qui soit. Que ton premier mot soit pour interdire désormais tout bavardage et tout chuchotement. Mais tout a été dit ci-dessus.
C'est en quelle matière?
Attention ! La tutrice est probablement imbibée des idées fausses de l'IUFM, donc il faut peut-être avoir deux stratégies : la première (quand elle est là) ce sera d'accepter un joyeux bordel sympa, puisqu'elle aime; mais dès qu'elle a le dos tourné, hop! tu appliques les bonnes vieilles recettes qui ont fait leurs preuves et qui préservent et ta santé et ton goût pour ce métier.
- JeanNiveau 8
Surtout ne jamais élever la voix (Hermione a raison).
Penser aux moutons : quand on se saisit d'un des moutons du troupeau, tous les autres se tournent avec inquiétude vers leur congénère. Item, ne jamais faire de reproches, ne jamais lancer de récriminations à la cantonade : temps et forces gaspillées! Par contre toujours s'abattre sur UN individu en particulier.
Penser aux moutons : quand on se saisit d'un des moutons du troupeau, tous les autres se tournent avec inquiétude vers leur congénère. Item, ne jamais faire de reproches, ne jamais lancer de récriminations à la cantonade : temps et forces gaspillées! Par contre toujours s'abattre sur UN individu en particulier.
- SérénaNeoprof expérimenté
Jean, c'est en lettres modernes. Ma tutrice n'est pas vraiment à fond dans le discours IUFM, elle pense simplement que j'ai un niveau d'exigences trop élevé pour le public que nous avons. Quand elle vient me voir, j'ai en effet tendance à laisser passer plus de choses.
Les conseils qui ont été donnés plus haut me paraissent effectivement très efficaces; et je vais les appliquer dès lundi, puisque j'ai cette fameuse classe en première heure. Reste à savoir s'ils marcheront avec ces élèves: je commence à avoir l'impression que rien ne marche vraiment (ou du moins sur le long terme) avec eux, c'est un peu le problème.
Hermione, lorsque le niveau sonore montait trop, j'avais l'attitude inverse de celle que tu décris: crier plus fort qu'eux (tout en me rendant compte que ça ne servait à rien... paradoxe). Je vais donc essayer de me taire et les regarder fixement, mais je crains qu'ils ne se remettent à parler sitôt l'effet de surprise passé (c'est une classe très particulière aux dires de ma CDE et ils sont vraiment ingérables).
Les conseils qui ont été donnés plus haut me paraissent effectivement très efficaces; et je vais les appliquer dès lundi, puisque j'ai cette fameuse classe en première heure. Reste à savoir s'ils marcheront avec ces élèves: je commence à avoir l'impression que rien ne marche vraiment (ou du moins sur le long terme) avec eux, c'est un peu le problème.
Hermione, lorsque le niveau sonore montait trop, j'avais l'attitude inverse de celle que tu décris: crier plus fort qu'eux (tout en me rendant compte que ça ne servait à rien... paradoxe). Je vais donc essayer de me taire et les regarder fixement, mais je crains qu'ils ne se remettent à parler sitôt l'effet de surprise passé (c'est une classe très particulière aux dires de ma CDE et ils sont vraiment ingérables).
- Main dans la main avec les parents ! Non merci.
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- CAD2 - Maths, 6eme : Relation mal engagée avec une élève, comment reprendre la main ?
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