Auriez-vous réussi le CAPES en 2010-2011 ?

LOL

Ruthven a écrit:Combien de vos élèves veulent-ils devenir enseignant ?

Dans mes quatre classes, je n'en ai pas un.

Ce sont des choses qui peuvent changer en cours de route.
Mais si on part de 0...

Abraxas a écrit:

4%, vous êtes sûr ?

Oui, 100/ 2500 = 1 / 25 = 0,04 = 4 %.
Vous avez dû faire 2 500 / 100 = 25 et puis divisé par 100 pour obtenir 0,25 : c'est à dire 2 500 / (100 x 100) au lieu de l'inverse (100 x 100) / 2 500.

Ruthven a écrit:

doctor who a écrit:Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?

Cela doit dépendre des disciplines ; en philo, on leur attribuait à l'écrit leur moyenne de l'oral - et maintenant ils auront la moyenne des admissibles.

Scandaleux!

Pierre_au_carré a écrit:

Abraxas a écrit:

4%, vous êtes sûr ?

Oui, 100/ 2500 = 1 / 25 = 0,04 = 4 %.
Vous avez dû faire 2 500 / 100 = 25 et puis divisé par 100 pour obtenir 0,25 : c'est à dire 2 500 / (100 x 100) au lieu de l'inverse (100 x 100) / 2 500.

Bah, diviser ou multiplier par 4, au fond, c'est la même chose — j'avais pigé le truc, comme disent les élèves d'aujourd'hui.
Je n'ai même pas vérifié sur la calculatrice de l'ordi.

Pierre_au_carré a écrit:

Abraxas a écrit:

4%, vous êtes sûr ?

Oui, 100/ 2500 = 1 / 25 = 0,04 = 4 %.
Vous avez dû faire 2 500 / 100 = 25 et puis divisé par 100 pour obtenir 0,25 : c'est à dire 2 500 / (100 x 100) au lieu de l'inverse (100 x 100) / 2 500.

Pédagogie différenciée pour Abraxas, ça c'est du prof qui remet sa pratique en cause.

Abraxas a écrit:
Allez, un peu de pub — ça rappellera peut-être des choses à certain(e)s :

Je les avais derrière moi en travaillant chez mes beaux-parents et il paraît qu'ils sont très bien. (je ne peux pas juger)

noesis a écrit:

Ruthven a écrit:

doctor who a écrit:Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?

Cela doit dépendre des disciplines ; en philo, on leur attribuait à l'écrit leur moyenne de l'oral - et maintenant ils auront la moyenne des admissibles.

Scandaleux!

Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

Abraxas a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Abraxas a écrit:

4%, vous êtes sûr ?

Oui, 100/ 2500 = 1 / 25 = 0,04 = 4 %.
Vous avez dû faire 2 500 / 100 = 25 et puis divisé par 100 pour obtenir 0,25 : c'est à dire 2 500 / (100 x 100) au lieu de l'inverse (100 x 100) / 2 500.

Bah, diviser ou multiplier par 4, au fond, c'est la même chose — j'avais pigé le truc, comme disent les élèves d'aujourd'hui.
Je n'ai même pas vérifié sur la calculatrice de l'ordi.

Le calcul est bon, c'est la méthode qui n'allait pas : calcul inverse.
On va dire que c'était un manque de concentration.

Abraxas a écrit:

noesis a écrit:

Ruthven a écrit:

doctor who a écrit:Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?

Cela doit dépendre des disciplines ; en philo, on leur attribuait à l'écrit leur moyenne de l'oral - et maintenant ils auront la moyenne des admissibles.

Scandaleux!

Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

Je pense que cela ne va pas plaire à ceux qui bossent dur pour l'avoir.

Scandaleux, non. Avoir le CAPES avec la moyenne du dernier admissible, c'est prouver qu'on le mérite. C'est un gain de temps, que n'ont pas ceux qui passe l'agrèg et le Capes la même année et ne sont pas normaliens. Mais la plupart des gens dans ce cas-là que j'ai connus privilégiait un des concours : soit le CAPES pour assurer le futur job, soit l'agrèg pour l'ambition.

Et si on accorde ce privilège aux normaliens, c'est qu'on estime qu'ils doivent avoir l'agrèg, pas le CAPES (qui n'existait pas quand Normale a été créé).

Pierre_au_carré a écrit:

Abraxas a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Abraxas a écrit:

4%, vous êtes sûr ?

Oui, 100/ 2500 = 1 / 25 = 0,04 = 4 %.
Vous avez dû faire 2 500 / 100 = 25 et puis divisé par 100 pour obtenir 0,25 : c'est à dire 2 500 / (100 x 100) au lieu de l'inverse (100 x 100) / 2 500.

Bah, diviser ou multiplier par 4, au fond, c'est la même chose — j'avais pigé le truc, comme disent les élèves d'aujourd'hui.
Je n'ai même pas vérifié sur la calculatrice de l'ordi.

Le calcul est bon, c'est la méthode qui n'allait pas : calcul inverse.
On va dire que c'était un manque de concentration.

Ou plutôt la preuve que lorsque les élèves n'ont pas eux-mêmes construits leur savoir, ils ne réussissent pas à mobiliser leurs connaissances afin de résoudre un pb complexe...
Heureusement, les compétences débarquent pour régler ce problème et ça va faire très mal.

Abraxas a écrit:
Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

C'est un luxe que les philosophes ne peuvent se payer vu l'extrême étroitesse du recrutement. Les normaliens, contrairement à ce que vous semblez penser, ne décrochent pas systématiquement le CAPES de philosophie ; comme l'indique le rapport de jury que j'ai cité ci-dessus, leur octroyer la moyenne des admissibles à l'écrit, c'est favoriser leur succès. Cela ne serait pas bien grave ni injuste pour un concours aux nombreuses places, mais quand il n'y en a que 27 ou 30, cela fait quand même souci.

Abraxas a écrit:

Comme quoi, c'est peut-être bien de faire un exercice en n'ayant déjà vu la réponse avant.
Vous me faîtes douter là. :lol:

En plus, "calculer un pourcentage", c'est une compétence du socle commun ça !!

Ruthven a écrit:

Abraxas a écrit:
Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

C'est un luxe que les philosophes ne peuvent se payer vu l'extrême étroitesse du recrutement. Les normaliens, contrairement à ce que vous semblez penser, ne décrochent pas systématiquement le CAPES de philosophie ; comme l'indique le rapport de jury que j'ai cité ci-dessus, leur octroyer la moyenne des admissibles à l'écrit, c'est favoriser leur succès. Cela ne serait pas bien grave ni injuste pour un concours aux nombreuses places, mais quand il n'y en a que 27 ou 30, cela fait quand même souci.

D'après ce que j'ai compris, les concours de philo sont un cas assez particulier.

C'est vrai qu'après cela remet en cause l'intérêt du concours : permettre cela aux normaliens c'est se dire aussi quelque part qu'ils peuvent risquer une mauvaise note et au fond s'orienter vers une sorte de contrôle continu.

Igniatius a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Le calcul est bon, c'est la méthode qui n'allait pas : calcul inverse.
On va dire que c'était un manque de concentration.

Ou plutôt la preuve que lorsque les élèves n'ont pas eux-mêmes construits leur savoir, ils ne réussissent pas à mobiliser leurs connaissances afin de résoudre un pb complexe...

Ruthven a écrit:

Abraxas a écrit:
Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

C'est un luxe que les philosophes ne peuvent se payer vu l'extrême étroitesse du recrutement. Les normaliens, contrairement à ce que vous semblez penser, ne décrochent pas systématiquement le CAPES de philosophie ; comme l'indique le rapport de jury que j'ai cité ci-dessus, leur octroyer la moyenne des admissibles à l'écrit, c'est favoriser leur succès. Cela ne serait pas bien grave ni injuste pour un concours aux nombreuses places, mais quand il n'y en a que 27 ou 30, cela fait quand même souci.

Par principe, je trouve cela injuste. Après tout, puisque les normaliens sont très bons, passer l'écrit devrait être une formalité. Alors qu'ils le fassent. Je n'ai jamais compris ce favoritisme.

Le principe même d'un concours n'est-il pas l'égalité de traitement, l'égalité des chances?

doctor who a écrit:
Je pense que cela ne va pas plaire à ceux qui bossent dur pour l'avoir.

Scandaleux, non. Avoir le CAPES avec la moyenne du dernier admissible, c'est prouver qu'on le mérite. C'est un gain de temps, que n'ont pas ceux qui passe l'agrèg et le Capes la même année et ne sont pas normaliens. Mais la plupart des gens dans ce cas-là que j'ai connus privilégiait un des concours : soit le CAPES pour assurer le futur job, soit l'agrèg pour l'ambition.

Et si on accorde ce privilège aux normaliens, c'est qu'on estime qu'ils doivent avoir l'agrèg, pas le CAPES (qui n'existait pas quand Normale a été créé).

Mais justement, ce n'est pas le cas ; apparemment, la règle pour tous les CAPES sera d'attribuer la moyenne des admissibles (sinon pourquoi le jury de philo changerait les règles qui prévalaient jusqu'à présent).

Quant au terme de "privilège", il est bien révélateur du souci.

Ruthven a écrit:

Abraxas a écrit:
Heu… Pourquoi ?
Après tout, je ne me suis même pas demandé quelle moyenne on m'avait affecté, quand j'ai passé l'oral du CAPES. C'était le lendemain de ma dernière épreuve d'agrég, 24 heures avant les résultats (mais je savais que je l'avais), et je n'ai même pas soupçonné que je pusse le rater — j'y suis allé complètement bourré, pour le fun, dans mes habits de la veille, après une nuit passée à la Closerie des Lilas et autres lieux hautement alcoolisés. Je me souviens avoir fait une fine allusion à la commedia dell'arte, et particulièrement à Brighella, à propos d'un texte de Montaigne sur le theatrum mundi… Je ne me suis d'ailleurs pas soucié de savoir avec quelle note ils me l'avaient donné.

C'est un luxe que les philosophes ne peuvent se payer vu l'extrême étroitesse du recrutement. Les normaliens, contrairement à ce que vous semblez penser, ne décrochent pas systématiquement le CAPES de philosophie ; comme l'indique le rapport de jury que j'ai cité ci-dessus, leur octroyer la moyenne des admissibles à l'écrit, c'est favoriser leur succès. Cela ne serait pas bien grave ni injuste pour un concours aux nombreuses places, mais quand il n'y en a que 27 ou 30, cela fait quand même souci.

Exactement!
Et je trouve que cela témoigne d'un certain élitisme français, qui creuse encore plus les inégalités entre ceux qui sont à l'ENS et les autres...

Quant à moi, je ne vois pas l'intérêt d'accorder aux normaliens cette moyenne des admissibles dans l'intérêt même des normaliens. Il est à parier qu'à l'agreg, la moyenne des normaliens aux écrits est supérieure à la moyenne des admissibles, non ? Donc ce procédé est idiot dès le départ : il suffirait de faire passer aux normaliens les écrits et les oraux.

noesis a écrit:

Exactement!
Et je trouve que cela témoigne d'un certain élitisme français, qui creuse encore plus les inégalités entre ceux qui sont à l'ENS et les autres...

On n'interdit à personne de passer le concours d'entrée à Normale Sup. Les Normaliens que je connais ont bossé dur pour mériter leur scolarité rue d'Ulm.

John a écrit:Quant à moi, je ne vois pas l'intérêt d'accorder aux normaliens cette moyenne des admissibles dans l'intérêt même des normaliens. Il est à parier qu'à l'agreg, la moyenne des normaliens aux écrits est supérieure à la moyenne des admissibles, non ? Donc ce procédé est idiot dès le départ : il suffirait de faire passer aux normaliens les écrits et les oraux.

Justement, on leur permet de gagner du temps pour avoir le concours pour lesquels on les a engagés, sans leur faire de faveur.

Ca, je n'en doute pas. Mais passer les épreuves ne serait donc qu'une formalité, pour eux. Pourquoi les en dispenser? Ce n'est pas dans un esprit de revanche ou d'égalitarisme que je dis ça, mais dans un souci de justice, tout simplement. Et effectivement, les normaliens ne sont pas destinés à tenter le capes mais bien l'agreg. C'est pour assurer leurs arrières qu'ils passent le capes. Ce serait plus juste qu'ils passent la totalité des épreuves (de toute façon, quand on bosse l'agreg, on est apte pour passer les épreuves du capes, donc je ne vois pas où est le pb).

doctor who a écrit:
Justement, on leur permet de gagner du temps pour avoir le concours pour lesquels on les a engagés, sans leur faire de faveur.

Donner la moyenne des admissibles, c'est faire une faveur (en revanche, donner la moyenne du dernier admissible, ce n'en est pas une, je te l'accorde).

Ruthven a écrit:

doctor who a écrit:
Justement, on leur permet de gagner du temps pour avoir le concours pour lesquels on les a engagés, sans leur faire de faveur.

Donner la moyenne des admissibles, c'est faire une faveur (en revanche, donner la moyenne du dernier admissible, ce n'en est pas une, je te l'accorde).

Faut aller voir ce qu'il en est vraiment, parec qu'un traitement différent selon la matière, cela me paraît difficile à croire. (Moi qui était trop content de mon classement, ça me rabat un peu la joie!)