- JPhMMDemi-dieu
Point de prédestination théologico-mathématiques !iphigénie a écrit:Bon courage alors pseudo-alison
Je corrige mon propos précédent pour ce qu'il pourrait avoir de vexant:les nouveaux agrégés de maths sont parfois effectivement des convaincus(j'en ai l'exemple dans mon établissement) qui ont vraiment choisi l'enseignement.Mais j'ai vu arriver aussi comme agrégés de maths d'anciens élèves dont je n'aurais pas dit qu'ils avaient le profil;j'en déduis que le niveau général a sans doute changé dans cette agrégation-là pour les raisons que j'ai dites....
agreg littéraires et agreg scientifiques ne sont pas du tout,à mon avis ,sur la même ligne d'évolution.
... le niveau d'un élève en collège/lycée en mathématiques ne définit certes pas ses éventuelles compétences mathématiques en enseignement supérieur. Ainsi, l'un de mes camarades en Terminale C se stabilisait difficilement à 10 de moyenne en maths. Arrivé à la fac, il s'est "éveillé" et fait de brillantes études. Il est actuellement maître de conférence en mathématiques pures.
- IphigénieProphète
oui c'est vrai aussi!d'autant que moi c'est pas en maths que je les évaluais.....C'est pour ça que j'ai nuancé mon propos.le niveau d'un élève en collège/lycée en mathématiques ne définit certes pas ses éventuelles compétences mathématiques en enseignement supérieur.
Mais j'ai l'impression quand même que l'agreg reste un passage presque obligé pour un excellent littéraire,d'où concurrence féroce-alors qu'un matheux a d'autres possibilités qui peuvent paraître plus attractives que l'enseignement.....
- JohnMédiateur
S’agissant des élèves des ENS, comme lors des précédentes sessions du CAPES de philosophie, ceux qui ont demandé à bénéficier de la dispense des épreuves d’admissibilité (certains passent en effet ces épreuves) ont été intégrés au concours en se voyant attribuer, comme équivalent de chacune des deux notes d’admissibilité des autres candidats, une note égale à la moyenne des notes qu’ils ont obtenues aux épreuves d’admission. Cette disposition, qui a longtemps paru aux jurys successifs du CAPES de philosophie comme étant la plus équitable, dès lors du moins que les épreuves écrites devenaient de plus en plus sélectives, cessera toutefois de valoir à partir de la prochaine session, puisque les jurys de CAPES, toutes disciplines confondues, seront tenus d’accorder aux candidats normaliens la moyenne des notes obtenues par les admissibles issus des épreuves écrites.
Je ne suis pas normalienne, ça me gêne, ça me gêne,
Je passe les épreuves écrites, ça m'irrite, ça m'irrite,
Je serai bientôt stagiaire, quelle galère, quelle galère,
Je veux être philosophe, catastrophe, catastrophe...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- IphigénieProphète
une étoile est née :flower: :etoilecoeur: :acb:
- DaphnéDemi-dieu
iphigénie a écrit:une étoile est née :flower: :etoilecoeur: :acb:
Et en VO : A star is born :vvv:
- olivier-np30Habitué du forum
Après l'ens je serai diplômé, et peut être agrégé
Mais pour le métier, je crains que ce ne soit le merdier
Donc on me parle double cursus, sinon ce sera le malus
Aussi je pense à sciences-po, pour avoir plus de pot
Mais s'il n'y a plus de chaise, je serai de la baise
Restera le système D, et la passerelle LMD
Pourquoi pas un master, ça ne me fait pas peur
Si mon cv est trop riche, on me prendra pour une quiche
Je ne vais pas repasser un concours, je serai trop à labours
A moins que je ne devienne conseiller, c'est un beau métier
Aura-t-on besoin de moi ? Peut-être à pôle emploi
Et puis j'en ai assez, si ça va pas c'est HEC !
Oui mais sans le capes, on me dira que ma biographie n'est pas assez épaisse
Alors si je réussis, je ne dirai pas merci.
Mais pour le métier, je crains que ce ne soit le merdier
Donc on me parle double cursus, sinon ce sera le malus
Aussi je pense à sciences-po, pour avoir plus de pot
Mais s'il n'y a plus de chaise, je serai de la baise
Restera le système D, et la passerelle LMD
Pourquoi pas un master, ça ne me fait pas peur
Si mon cv est trop riche, on me prendra pour une quiche
Je ne vais pas repasser un concours, je serai trop à labours
A moins que je ne devienne conseiller, c'est un beau métier
Aura-t-on besoin de moi ? Peut-être à pôle emploi
Et puis j'en ai assez, si ça va pas c'est HEC !
Oui mais sans le capes, on me dira que ma biographie n'est pas assez épaisse
Alors si je réussis, je ne dirai pas merci.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- pseudo-alisonNiveau 10
Quoi ? On verse dans la prose maintenant lol Rien de bien réjouissant pour nos futurs 40 prochaines années de carriére m'enfin on va tenir
- Invité5Expert
roxanne a écrit:très bien , bravo , concours très très sélectif ...mais au final , à part vous qui avez fait la carrière qu'on connaît et qui aimez votre métier, combien de ceux-là sont restés profs , combien ont aimé ce métier ? Dernièrement , il y a eu sur ce forum une jeune fille brillamment reçue à l'agreg et qui était en report de stage tellement elle était terrorisée à l'idée d'enseigner...Alors , plus que des concours hyper-sélectifs , donnons plutôt une bonne culture universitaire aux enseignants ...Abraxas a écrit:John a écrit:Quel était le ratio à l'époque, et quel est-il aujourd'hui ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
1975, agrégation de Lettres modernes (il y a encore à l'époque une agrèg hommes et une agrèg femmes). Au total, 2500 candidats, pour 100 postes. Soit 0,25%.
Qui a dit "sélectif" ? Ai-je entendu quelqu'un dire "sélectif" ?
Pour l'anecdote, les 4 ENS (c'était avant le regroupement) ont obtenu environ 80 de ces 100 postes, entre élèves et auditeurs libres. Pour moins de cent candidats. Là, le ratio est beaucoup plus satisfaisant… Au fond, je n'ai eu aucun mérite…
Il y a deux ans, aux oraux de l'agrégation de maths, j'avais discuté avec un étudiant de l'ENS, qui souhaitait commencer des études de linguistique à la prochaine rentrée
- IgniatiusGuide spirituel
Tinkerbell a écrit:
Il y a deux ans, aux oraux de l'agrégation de maths, j'avais discuté avec un étudiant de l'ENS, qui souhaitait commencer des études de linguistique à la prochaine rentrée
Ah... les normaliens excellent dans tellement de domaines...
J'en ai connu qui n'avaient pas eu le temps de préparer l'agreg car ils bossaient sur leur DEA en topologie algébrique (hors programme de l'agreg) : eh ben ils ont fini dans les 50 premiers...
Alors pour eux, les maths ou la linguistique, tout est facile...
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- CarabasVénérable
Eh bien dans ce cas, qu'ils arrêtent de tenter l'agreg et de piquer des places à ceux qui veulent vraiment enseigner.Igniatius a écrit:Tinkerbell a écrit:
Il y a deux ans, aux oraux de l'agrégation de maths, j'avais discuté avec un étudiant de l'ENS, qui souhaitait commencer des études de linguistique à la prochaine rentrée
Ah... les normaliens excellent dans tellement de domaines...
J'en ai connu qui n'avaient pas eu le temps de préparer l'agreg car ils bossaient sur leur DEA en topologie algébrique (hors programme de l'agreg) : eh ben ils ont fini dans les 50 premiers...
Alors pour eux, les maths ou la linguistique, tout est facile...
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Terry Pratchett
- Invité19Esprit sacré
En histoire en tout cas, il y a de plus en plus de normaliens qui n'ont pas l'agrég du premier coup... (à cause de la diminution des postes sans doute).
- AbraxasDoyen
Igniatius a écrit:Tinkerbell a écrit:
Il y a deux ans, aux oraux de l'agrégation de maths, j'avais discuté avec un étudiant de l'ENS, qui souhaitait commencer des études de linguistique à la prochaine rentrée
Ah... les normaliens excellent dans tellement de domaines...
J'en ai connu qui n'avaient pas eu le temps de préparer l'agreg car ils bossaient sur leur DEA en topologie algébrique (hors programme de l'agreg) : eh ben ils ont fini dans les 50 premiers...
Alors pour eux, les maths ou la linguistique, tout est facile...
En fait, sur ma génération, un certain nombre sont profs de fac, d'autres profs de prépas, pas mal ont passé l'ENA dans la foulée de l'agrèg. Un est critique musical à Télérama, pas mal ont fait du journalisme ou de l'édition. Un (au moins), du théâtre. Je ne sais combien ont écrit des livres. Je crois bien être le seul à m'être accroché à l'enseignement malgré ce que l'on me faisait subir — sept ans de collège rural, douze ans de ZEP, des pérégrinations diverses dans des banlieues douteuses, etc. — pour avoir commis le péché mortel d'écrire (en 81-86) des manuels scolaires qui contrariaient MM. Lagarde & Michard et leurs amis de l'Inspection.
Allez, un peu de pub — ça rappellera peut-être des choses à certain(e)s :
- IphigénieProphète
oh Xavier Lacavalerie!Un est critique musical à Télérama,
- doctor whoDoyen
Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?
Pour la démocratisation de l'agrèg, je n'en sais rien, mais en lettres en tout cas, j'ai la sensation que le le niveau n'est pas le même qu'il y a quelques décennies, en termes d'érudition en tout cas.
Pour la démocratisation de l'agrèg, je n'en sais rien, mais en lettres en tout cas, j'ai la sensation que le le niveau n'est pas le même qu'il y a quelques décennies, en termes d'érudition en tout cas.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Invité19Esprit sacré
doctor who a écrit:Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?
Pour la démocratisation de l'agrèg, je n'en sais rien, mais en lettres en tout cas, j'ai la sensation que le le niveau n'est pas le même qu'il y a quelques décennies, en termes d'érudition en tout cas.
c'est ce qu'une normalienne m'avait dit aussi.
- RuthvenGuide spirituel
doctor who a écrit:Pour le Capes passé par les normaliens en dispense d'épreuve d'admissibilité, j'étais quasi-certain qu'ils avaient la moyenne du dernier admissible. Me trompais-je ?
Cela doit dépendre des disciplines ; en philo, on leur attribuait à l'écrit leur moyenne de l'oral - et maintenant ils auront la moyenne des admissibles.
- AudreyOracle
Abraxas, sache que trouver ces manuels aujourd'hui est une vraie galère... je les ai rachetés à ma collègue doc qui faisait du vide dans sa bibliothèque...
Mais je ne regrette pas l'attente: ils sont tops, ces manuels!
Juste une petite remarque sur les étudiants de sciences qui se révèlent en post-bac: on voit déjà ce phénomène en lycée.
J'ai fait une 1ère S, durant laquelle ma moyenne en Sc.Phys. était aux alentours de 8-9, malgré un travail de forçat, et de tout juste 10 en maths...
J'ai obtenu, grâce à mes moyennes excellentes dans les autres matières et surtout en svt de passer en TD.
Et là, ça a été les montagnes russes toute l'année, sauf en svt. Non parce que je ne travaillais pas assez, mais parce que, selon les domaines étudiés, je réussissais plus ou moins bien. Par exemple, j'étais nulle en électricité, vraiment. Plutôt bonne en mécanique, et carrément bonne pour tout ce qui était réaction chimique (pH, exothermie, endothermie, équilibrage des équations de réaction...). J'ai commencé l'année à 8,5 de moyenne, pour la finir à 15,5 parce que le prof avait eu le bon goût de finir par la chimie. La réaction du prof? "bravo, que de progrès!" Non, je n'avais pas progressé, j'avais simplement réussi dans les domaines qui me "correspondaient". Et qu'un enseignant ne comprenne pas cela m'avait choquée à l'époque.
Le parcours en maths fut le même: la géométrie et la représentation dans l'espace n'ont jamais été mon fort, en revanche géométrie analytique, études de fonctions, résolution d'équation m'ont éclatée!
Au final, le jour du bac: 15 en maths, 15 en SVT, et 10 en Phy! Bah oui, pas eu de bol, y a eu un exo de physique nucléaire, MA bête noire! Mais globalement, j'ai eu de la chance. C'est tout: les sujets m'ont permis de réussir, parce qu'ils touchaient mes domaines de prédilection en sciences, même si j'avais cravaché toute l'année quels que soient les domaines.
Quand j'ai débarqué en PCEM1 ensuite, même topo: mes réussites ont été très variables suivant les domaines! j'ai cartonné en stat, réussi en anat, été moyenne en bio cell, etc. Comment juger du niveau d'un lycéen en sciences quand la diversité des champs d'étude en sciences est si grande? C'est comme si parce que vous ne savez pas réussir une pâte feuilletée on vous disait que vous ne saurez jamais faire des lasagnes! (oui, exemple de merde...lol)!
En lettres, tout se ressemble peu ou prou. Les approches réflexives sont les mêmes, tout le temps. On ne peut se "révéler" dans un domaine particulier comme on le peut en sciences. Un élève qui maîtrise la technique du commentaire s'en sortira aussi bien sur du Molière que du Proust...il pourra bien sûr avoir des affinités pour telle ou telle œuvre, ou tel ou tel auteur, mais sa réussite ne sera pas liée à cela. Pour tout dire, je trouvais ça très démotivant et répétitif quand j'étais lycéenne... d'où mon attachement viscéral au fait que je suis LC: j'enseigne 3 langues et cultures fort différentes, et ça m'évite l'ennui.
Bref, tout ça pour dire que notre parcours de lycéen ne présage en rien de notre parcours futur... surtout dans le domaine des sciences.
Mais je ne regrette pas l'attente: ils sont tops, ces manuels!
Juste une petite remarque sur les étudiants de sciences qui se révèlent en post-bac: on voit déjà ce phénomène en lycée.
J'ai fait une 1ère S, durant laquelle ma moyenne en Sc.Phys. était aux alentours de 8-9, malgré un travail de forçat, et de tout juste 10 en maths...
J'ai obtenu, grâce à mes moyennes excellentes dans les autres matières et surtout en svt de passer en TD.
Et là, ça a été les montagnes russes toute l'année, sauf en svt. Non parce que je ne travaillais pas assez, mais parce que, selon les domaines étudiés, je réussissais plus ou moins bien. Par exemple, j'étais nulle en électricité, vraiment. Plutôt bonne en mécanique, et carrément bonne pour tout ce qui était réaction chimique (pH, exothermie, endothermie, équilibrage des équations de réaction...). J'ai commencé l'année à 8,5 de moyenne, pour la finir à 15,5 parce que le prof avait eu le bon goût de finir par la chimie. La réaction du prof? "bravo, que de progrès!" Non, je n'avais pas progressé, j'avais simplement réussi dans les domaines qui me "correspondaient". Et qu'un enseignant ne comprenne pas cela m'avait choquée à l'époque.
Le parcours en maths fut le même: la géométrie et la représentation dans l'espace n'ont jamais été mon fort, en revanche géométrie analytique, études de fonctions, résolution d'équation m'ont éclatée!
Au final, le jour du bac: 15 en maths, 15 en SVT, et 10 en Phy! Bah oui, pas eu de bol, y a eu un exo de physique nucléaire, MA bête noire! Mais globalement, j'ai eu de la chance. C'est tout: les sujets m'ont permis de réussir, parce qu'ils touchaient mes domaines de prédilection en sciences, même si j'avais cravaché toute l'année quels que soient les domaines.
Quand j'ai débarqué en PCEM1 ensuite, même topo: mes réussites ont été très variables suivant les domaines! j'ai cartonné en stat, réussi en anat, été moyenne en bio cell, etc. Comment juger du niveau d'un lycéen en sciences quand la diversité des champs d'étude en sciences est si grande? C'est comme si parce que vous ne savez pas réussir une pâte feuilletée on vous disait que vous ne saurez jamais faire des lasagnes! (oui, exemple de merde...lol)!
En lettres, tout se ressemble peu ou prou. Les approches réflexives sont les mêmes, tout le temps. On ne peut se "révéler" dans un domaine particulier comme on le peut en sciences. Un élève qui maîtrise la technique du commentaire s'en sortira aussi bien sur du Molière que du Proust...il pourra bien sûr avoir des affinités pour telle ou telle œuvre, ou tel ou tel auteur, mais sa réussite ne sera pas liée à cela. Pour tout dire, je trouvais ça très démotivant et répétitif quand j'étais lycéenne... d'où mon attachement viscéral au fait que je suis LC: j'enseigne 3 langues et cultures fort différentes, et ça m'évite l'ennui.
Bref, tout ça pour dire que notre parcours de lycéen ne présage en rien de notre parcours futur... surtout dans le domaine des sciences.
- CarabasVénérable
Un peu quand même.Bref, tout ça pour dire que notre parcours de lycéen ne présage en rien de notre parcours futur... surtout dans le domaine des sciences.
Ok, j'ai toujours été bonne en français, aimant lire et ayant de la mémoire pour ce qui m'intéressait (les livres, donc, essentiellement) quoique pas excellente non plus (car manquant de rigueur), mais j'étais très moyenne dans le reste, voire nulle dans les matières scientifiques (dans lesquelles je ne me suis jamais révélée).
Après un parcours très juste au collège et le redoublement de ma seconde, j'ai fait une bonne 1ere L et une bonne Terminale L, ce qui m'a valu un passage en hypokhâgne, bien que je n'aie pas eu de mention au bac. Alors certes, je n'étais pas à Henri IV, mais j'ai appris pas mal de choses en prépa et je suis même passée en khâgne. Qui l'eût cru en me voyant au collège? J'ai été bien meilleure étudiante que je n'ai été bonne élève. Bon, j'aurais mieux fait de m'abstenir vu la suite des événements et de m'orienter dans une filière courte et surtout pas littéraire, mais c'est vrai que c'est difficile de savoir à l'avance si les élèves se réveilleront un jour ou pas.
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Terry Pratchett
- doctor whoDoyen
Pareil pour moi. Pas mauvais mais avec beaucoup de lacunes pour faute de grosse flemme, j'étais dans la partie haute du ventre mou des mes classes de lycée (un peu au-dessus du nombril, quoi).
Pas accepté en classe prépa, sauf une, privée. Et là, j'ai bien cartonné.
Pas accepté en classe prépa, sauf une, privée. Et là, j'ai bien cartonné.
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- AbraxasDoyen
Audrey, ils sont sur Price Minister (et ailleurs, sans doute) pour une bouchée de pain !
- AudreyOracle
Eh bien j'ai payé tes manuels moins cher que sur price minister... mais à l'époque, il n'y étaient pas tous! Là, j'ai eu le pack, plus un autre gros bouquin (anthologie d ela littérature européenne) pour 20 €!
- ysabelDevin
Abraxas a écrit: Allez, un peu de pub — ça rappellera peut-être des choses à certain(e)s :
je les ai eu comme élève... Et les ai toujours d'ailleurs (alors que je ne me destinais absolument pas à des études de lettres pour devenir prof). Je les ai lus et relus en classe , de a à z tellement je m'ennuyais en cours de français...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
Audrey a écrit:
Juste une petite remarque sur les étudiants de sciences qui se révèlent en post-bac: on voit déjà ce phénomène en lycée.
J'ai fait une 1ère S, durant laquelle ma moyenne en Sc.Phys. était aux alentours de 8-9, malgré un travail de forçat, et de tout juste 10 en maths...
J'ai obtenu, grâce à mes moyennes excellentes dans les autres matières et surtout en svt de passer en TD.
Et là, ça a été les montagnes russes toute l'année, sauf en svt. Non parce que je ne travaillais pas assez, mais parce que, selon les domaines étudiés, je réussissais plus ou moins bien. Par exemple, j'étais nulle en électricité, vraiment. Plutôt bonne en mécanique, et carrément bonne pour tout ce qui était réaction chimique (pH, exothermie, endothermie, équilibrage des équations de réaction...). J'ai commencé l'année à 8,5 de moyenne, pour la finir à 15,5 parce que le prof avait eu le bon goût de finir par la chimie. La réaction du prof? "bravo, que de progrès!" Non, je n'avais pas progressé, j'avais simplement réussi dans les domaines qui me "correspondaient". Et qu'un enseignant ne comprenne pas cela m'avait choquée à l'époque.
Le parcours en maths fut le même: la géométrie et la représentation dans l'espace n'ont jamais été mon fort, en revanche géométrie analytique, études de fonctions, résolution d'équation m'ont éclatée!
tu es mon double !! :lol!:
au bac D, 16 en SVT, 5 en math (que les trucs où j'étais nulle), 10 en physique/chimie (avec tous les points en chimie - chimie orga - et rien en physique : nucléaire et électricité).
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
T'es tombée sur le bon sujet pour toi, c'est tout !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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