- IgniatiusGuide spirituel
John a écrit:Sans viser personne, il y en a qui ça filerait la migraine de dire qu'il y a de très bons et de très mauvais enseignants agrégés-certifiés-contractuels-vacataires-PEGC-dans-le-public-dans-le-privé-hétéros-homos-blancs-noirs-pas-blancs-pas-noirs-de-droite-de-gauche-de-la-legion-et-qui-aiment-le-potage-ou-non ?
Toute généralisation est débile, qu'elle porte sur un camp ou sur l'autre.
C'est bien ce que j'ai évité de faire, me cantonnant au niveau du recrutement.
Mais il est clair que ce sujet me tient à coeur, dans ma région, la guerre scolaire se vit au quotidien, avec le privé qui bave sur la qualité du public.
- JohnMédiateur
C'est son fonds de commerce. Mais le public bave aussi sur le privé, donc c'est de bonne guerre.avec le privé qui bave sur la qualité du public
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- CarabasVénérable
T'as oublié homme-femme-jeune-vieux-croyant-athée.John a écrit:Sans viser personne, il y en a qui ça filerait la migraine de dire qu'il y a de très bons et de très mauvais enseignants agrégés-certifiés-contractuels-vacataires-PEGC-dans-le-public-dans-le-privé-hétéros-homos-blancs-noirs-pas-blancs-pas-noirs-de-droite-de-gauche-de-la-legion-et-qui-aiment-le-potage-ou-non ?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CarabasVénérable
Je le reconnais, c'est même pour ça que j'ai démissionné.marquisedemerteuil a écrit:Carabas a des regrets mais dans quel état serait-elle si elle avait continué avec le bazar?
Ce que je regrette, c'est de ne pas être plus forte et de ne pas savoir rémédier à mes problèmes. Mais c'est vrai que certaines conditions d'enseignement n'ont rien de normal.
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Terry Pratchett
- squeakNiveau 3
Bon, légère mise au point: il ne s'agissait pas d'entrer dans un débat opposant public-privé. Lorsque j'ai indiqué que les "exigences étaient moindres dans le public" je faisais uniquement référence au seuil d'admission. En tous les cas, pour ce qui concerne l'anglais,je suis sûre de ce que j'avance: il est plus difficile d'avoir le concours quand on passe le cafep que le capes. ça ne visait nullement les compétences des uns et des autres ou quoique ce soit de ce genre. On fait le même métier, et enseignement privé ne signifie pas forcément école élitiste. Pour finir, dans mon secteur, il y a de bonnes relations entre les écoles publiques et nous: la qualité de l'enseignement est la même, ce qui change c'est la philosophie. Concernant le recrutement, titulaires ou non, nous devons avoir le pré-accord: nous passons un entretien avec 2 chefs d'établissements et ensuite notre candidature est étudiée en commission. Lorsque l'on est delegue rectoral, ce que je suis, on passe un entretien d'embauche dans l'établissement qui nous est proposé. Libre au chef d'établissement de nous refuser, et il en va de même quand on est titulaire. Les conditions de recrutement ont changé...
- KrokoEsprit éclairé
J'ai pas lu tout le débat, mais c'est rigolo ce que tu dis, Squeak sur la différence CAFEP/CAPES, et que c'est plus difficile d'avoir le CAFEP. Je ne peux pas parler pour ce que je ne connais pas, mais en tous cas, dans le cadre du CAPLP arts appliqués et du CAFEP arts appliqués donc, c'est l'inverse. Niveau moins élevé demandé pour le CAFEP. À la prépa, ils aiguillaient même les redoublant vers le CAFEP, et la plupart, après avoir raté 2/3 fois le PLP, réussissait le CAFEP. Comme quoi ...
- squeakNiveau 3
D'accord Kroko: cela doit dépendre aussi des disciplines. Il y a peut être moins de candidats au cafep arts appliqués qu'au caplp arts appliqués...mea culpa.
- olivier-np30Habitué du forum
Abraxas a écrit:
3000 Candidats inscrits
1491 Candidats ont composé
1000 Admissibles environ
920 Postes
Bref, il reste à évacuer à l'oral… 80 pékins. Ou, si vous préférez, on prendra un peu plus de 90% des candidats — des candidats présents.
Après avoir pris 75% des présents à l'écrit.
Ce n'est plus un concours. C'est une formalité.
Je pense que ce n'est pas gênant : les plus motivés s'accrochent jusqu'au bout.
En Lettres il y a un phénomène non marginal : les normaliens (ENS) qui font de plus en plus autre chose ...les places susceptibles de les intéresser étant devenues de plus en plus chères et rares.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- liliderNiveau 1
Abraxas a écrit:
3000 Candidats inscrits
1491 Candidats ont composé
1000 Admissibles environ
920 Postes
Bref, il reste à évacuer à l'oral… 80 pékins. Ou, si vous préférez, on prendra un peu plus de 90% des candidats — des candidats présents.
Après avoir pris 75% des présents à l'écrit.
Ce n'est plus un concours. C'est une formalité.
Si on regarde bien les chiffres, 1491 candidats pour 1000 admissibles ça signifie 67% de réussite à l'écrit, soit environ la même chose que les année précédentes. Par contre, c'est vraiment l'oral qui ne sera qu'une formalité avec 92% des admissibles admis au lieu de 45% les autres années! Je ne vois pas bien l'intérêt de garder le même taux d'admissibles et de leur "donner" ensuite l'oral...
- olivier-np30Habitué du forum
C'est toujours une logique de coût surtout... : il faut garder un volume déterminé de candidats à l'oral sans faire exploser la note de frais comme d'habitude quoi...
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- AbraxasDoyen
J'ai des infos complémentaires. Mail reçu ce jour :
"Même chose au CAPES d'anglais, où il y a de présent à l'écrit le nombre de candidats que nous admettons d'habitude à l'oral !!!
Le taux de pression - nombre de candidats à l'oral / au nombre de postes est selon les recommandations du ministère de 2.25.
Nous avons cette année 2,1 candidats présents aux écrits !!!!
avec les mêmes effets qu'en lettres modernes .
L'IG, président du jury, nous a dit qu'en maths le chiffre est de 1,5."
No comment.
"Même chose au CAPES d'anglais, où il y a de présent à l'écrit le nombre de candidats que nous admettons d'habitude à l'oral !!!
Le taux de pression - nombre de candidats à l'oral / au nombre de postes est selon les recommandations du ministère de 2.25.
Nous avons cette année 2,1 candidats présents aux écrits !!!!
avec les mêmes effets qu'en lettres modernes .
L'IG, président du jury, nous a dit qu'en maths le chiffre est de 1,5."
No comment.
- LeclochardEmpereur
Le rapport candidats présents/postes est évidemment très favorable. Est-ce que le concours sera donné pour autant ? c'est moins évident. Ne serait-ce que parce que les exigences seront aussi élevées. On peut juste qu'il y aura moins de concurrence entre les candidats, surtout pour les admissibles d'ailleurs.
Il y a dix ans, je me souviens qu'au capes de breton, 25 candidats postulaient pour 10 ou 12 postes. Pouvait-on affirmer, cependant, que n'importe qui baragouinant -c'est le cas de le dire!- le breton avait devenir professeur ?
Dans les faits, le jury n'est jamais obligé d'attribuer tous les postes, s'il estime que le niveau minimal requis n'est pas atteint.
Il y a dix ans, je me souviens qu'au capes de breton, 25 candidats postulaient pour 10 ou 12 postes. Pouvait-on affirmer, cependant, que n'importe qui baragouinant -c'est le cas de le dire!- le breton avait devenir professeur ?
Dans les faits, le jury n'est jamais obligé d'attribuer tous les postes, s'il estime que le niveau minimal requis n'est pas atteint.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AbraxasDoyen
Le problème, c'est que le jury est obligé d'affecter tous les postes — contrairement à ce qu'il faisait dans les années 70-80. Il y a trop de départs à la retraite en cours et prévus — toute la génération du baby-boom est sur le départ, dans les cinq années à venir.
- LeclochardEmpereur
Abraxas a écrit:Le problème, c'est que le jury est obligé d'affecter tous les postes — contrairement à ce qu'il faisait dans les années 70-80. Il y a trop de départs à la retraite en cours et prévus — toute la génération du baby-boom est sur le départ, dans les cinq années à venir.
Ok. Alors ce sera très confortable pour les admissibles.
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- JPhMMDemi-dieu
Le fameux effet Ciseau de deux courbes : celle du nombre des enfants (mini baby-boom de l'année 2000 avec des enfants qui vont arriver en masse au collège), et celle des départs à la retraite de la génération du baby-boom.Abraxas a écrit:Le problème, c'est que le jury est obligé d'affecter tous les postes — contrairement à ce qu'il faisait dans les années 70-80. Il y a trop de départs à la retraite en cours et prévus — toute la génération du baby-boom est sur le départ, dans les cinq années à venir.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DulcineaNiveau 9
C'est flippant... Tous ces reçus sans sélection!! Cela va entraîner la fin des concours...En sera t-il de même pour l'agreg? Abraxas, avez-vous des nouvelles sur ce point?
- ZoltanNiveau 1
Bonsoir,
J'ai passé le CAPES d'Histoire-Géographie cette année. Étant loin du monde éducatif depuis quelques temps j'ignorais que le nombre de candidat avait baissé . Je comprends mieux pourquoi certains candidats passant le concours pour la deuxième ou troisième fois s'étonnaient de voir 15 personnes dans la salle contre une quarantaine l'an dernier :shock:
J'ai passé le CAPES d'Histoire-Géographie cette année. Étant loin du monde éducatif depuis quelques temps j'ignorais que le nombre de candidat avait baissé . Je comprends mieux pourquoi certains candidats passant le concours pour la deuxième ou troisième fois s'étonnaient de voir 15 personnes dans la salle contre une quarantaine l'an dernier :shock:
- liliderNiveau 1
Dulcinea a écrit:C'est flippant... Tous ces reçus sans sélection!! Cela va entraîner la fin des concours...En sera t-il de même pour l'agreg? Abraxas, avez-vous des nouvelles sur ce point?
Je pense que cette année est un peu "à part" et qu'il y aura plus de candidats les années suivantes.
Néanmoins heureusement pour eux que la sélection est moins rude avec tout ce qu'on leur demande maintenant. En effet, désormais il faut un Master 2 enseignement et bientôt d'autres diplômes annexes (CLES 2 pour les langues et le C2i pour l'informatique). Mais quel étudiant sera assez fou pour s'engager dans 5 ans d'études spécialisées dans l'enseignement si à la fin il n'a qu'1 chance sur 5 d'avoir le capes? Que fera-t-on des milliers d'étudiants sans concours mais avec un Master 2 enseignement???
- DaphnéDemi-dieu
Abraxas a écrit:J'ai des infos complémentaires. Mail reçu ce jour :
"Même chose au CAPES d'anglais, où il y a de présent à l'écrit le nombre de candidats que nous admettons d'habitude à l'oral !!!
Le taux de pression - nombre de candidats à l'oral / au nombre de postes est selon les recommandations du ministère de 2.25.
Nous avons cette année 2,1 candidats présents aux écrits !!!!
avec les mêmes effets qu'en lettres modernes .
L'IG, président du jury, nous a dit qu'en maths le chiffre est de 1,5."
No comment.
Je trouve cela très grave !
- IgniatiusGuide spirituel
JPhMM a écrit:Le fameux effet Ciseau de deux courbes : celle du nombre des enfants (mini baby-boom de l'année 2000 avec des enfants qui vont arriver en masse au collège), et celle des départs à la retraite de la génération du baby-boom.Abraxas a écrit:Le problème, c'est que le jury est obligé d'affecter tous les postes — contrairement à ce qu'il faisait dans les années 70-80. Il y a trop de départs à la retraite en cours et prévus — toute la génération du baby-boom est sur le départ, dans les cinq années à venir.
Il y a peut-être un autre effet démographique, expliquant la décroissance des candidats au concours : le creux démographique des naissances en 1993-1994. Lorsque je suis arrivé dans mon actuel lycée en 2003, il y avait 9 secondes pleines à 35 (voire 36 élèves), c'étaient les élèves nés en 1988 environ. Il y a deux ans, nous avons péniblement rempli 6 secondes, dont deux à 24 (et le reste à moins de 35), c'étaient les élèves nés en 1993.
Grossièrement (mais grossièrement hein ? ), les étudiants passant le CAPES aujourd'hui sont approximativement nés en 1988-1989 : la baisse démographique d'année en année était déjà sévère (je retournerai voir les stats de l'INSEE), ce qui peut partiellement expliquer qu'ils soient moins nombreux à présenter le concours.
Le problème, c'est que le boom de 2000 n'est pas si "mini" que ça, et, surtout, le nb de naissances n'a cessé d'augmenter depuis (pour se faire une idée : 1993 environ 700000 naissances, c'est le creux je crois, 2000 dans les 780000 - à vérifier - mais croissance continue depuis avec record en 2008 où l'on passe le cap des 800000 naissances, soit le pic de 1981). Avec les suppressions massives de postes, leur arrivée dans le secondaire va obligatoirement poser de gros pbs, même si l'on bourre les classes, même si l'on réduit drastiquement les horaires par élève.
Ceci étant, il y a d'autres explications, que je préfère, à la baisse massive du nb de candidats aux concours : la désaffection du métier de prof, et des conditions salariales de moins en moins attirantes.
En maths, le pb est quasi-systémique : les contractuels ne suffisent plus à combler les postes vacants. Dans le LP rattaché à mon bahut, Pôle Emploi a envoyé un ancien visiteur médical (très motivé ceci dit) en maths-sciences...
Et là, je pense que la désaffection pour les maths est particulièrement liée aux choix pédagogiques effectués ces 15 dernières années : peut-être plus que dans d'autres disciplines, le flou et la maîtrise approximative des concepts en mathématiques peuvent effrayer l'étudiant quant à sa capacité à mener à bien des études dans cette voie.
De plus, je ne sais pas si je conseillerais à un bon élève de devenir prof de maths aujourd'hui : avec ce type de formation, le privé offre des boulots sans commune mesure concernant la rémunération. Ca joue malgré tout.
Je pense que l'on se prépare des tests PISA qui ne chantent pas...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- olivier-np30Habitué du forum
Perso je jubile : on m'a viré = refusé définitif en maths. Bon bien sûr je rassure les âmes sensibles, je l'ai cherché aussi; mais les jeunes qui arrivent, ont internet et plus d'informations et de recul qu'avant...
En maths pures, une thèse c'est 4 ans en moyenne, c'est un haut niveau d'exigence, je n'ai pas fait de thèse mais ai eu un aperçu des maths en maitrise, et cela demande un travail conséquent en total décalage avec ce qui est demandé pour enseigner en collège.
La désaffection est réelle, car normalement en période de crise les gens passent les concours donc ça craint ferme, c'est certain.
Moi je suis pour un changement du métier d'enseignant : 50% d'enseignement et 50% passés à faire autre chose, de toute façon le niveau a augmenté: déjà l'agreg s'est démocratisée. On commence à être confronté à des pbs auxquels on n'était pas confronté avant: TZR, agrégés en collège et même ceux issus de l'ENS etc ... etc ...
En maths pures, une thèse c'est 4 ans en moyenne, c'est un haut niveau d'exigence, je n'ai pas fait de thèse mais ai eu un aperçu des maths en maitrise, et cela demande un travail conséquent en total décalage avec ce qui est demandé pour enseigner en collège.
La désaffection est réelle, car normalement en période de crise les gens passent les concours donc ça craint ferme, c'est certain.
Moi je suis pour un changement du métier d'enseignant : 50% d'enseignement et 50% passés à faire autre chose, de toute façon le niveau a augmenté: déjà l'agreg s'est démocratisée. On commence à être confronté à des pbs auxquels on n'était pas confronté avant: TZR, agrégés en collège et même ceux issus de l'ENS etc ... etc ...
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- DaphnéDemi-dieu
olivier-np30 a écrit:La désaffection est réelle, car normalement en période de crise les gens passent les concours donc ça craint ferme, c'est certain.
C'est dire ce qu'est devenu le métier !
Et quand on voit l'avenir qu'on nous prépare, je comprends que les jeunes n'aient pas envie de se diriger dans cette voie.
Mais c'est gravissime pour l'avenir de la profession.
- JPhMMDemi-dieu
Absolument.Igniatius a écrit:Ceci étant, il y a d'autres explications, que je préfère, à la baisse massive du nb de candidats aux concours : la désaffection du métier de prof, et des conditions salariales de moins en moins attirantes.
En maths, le pb est quasi-systémique : les contractuels ne suffisent plus à combler les postes vacants. Dans le LP rattaché à mon bahut, Pôle Emploi a envoyé un ancien visiteur médical (très motivé ceci dit) en maths-sciences...
Et là, je pense que la désaffection pour les maths est particulièrement liée aux choix pédagogiques effectués ces 15 dernières années : peut-être plus que dans d'autres disciplines, le flou et la maîtrise approximative des concepts en mathématiques peuvent effrayer l'étudiant quant à sa capacité à mener à bien des études dans cette voie.
De plus, je ne sais pas si je conseillerais à un bon élève de devenir prof de maths aujourd'hui : avec ce type de formation, le privé offre des boulots sans commune mesure concernant la rémunération. Ca joue malgré tout.
Je pense que l'on se prépare des tests PISA qui ne chantent pas...
D'ailleurs peu de gens savent à quel point la situation est préoccupante en mathématiques. Dès à présent les établissements ont bien du mal à trouver des remplaçants vacataires ou contractuels.
Ton invocation du problème est juste. En mathématiques, il n'y a désormais plus aucune justification rationnelle de vouloir faire enseignant. Je suppose que le problème se pose dans d'autres disciplines, mais à vouloir monter la qualification à BAC+5, le ministère s'est mis en concurrence avec des orientations bien plus rémunératrices. L'annonce "Cherche BAC+5 mathématiques et pédagogie, maîtrise d'une langue étrangère requise, maîtrise des outils informatiques experts requise, mobilité nationale maximale requise, salaire SMIC+20%, faibles perspectives de carrière, période d'essai 10 mois." n'est certes pas la plus sexy à ce niveau de qualification...
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- olivier-np30Habitué du forum
hi hi hi
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- RuthvenGuide spirituel
Combien de vos élèves veulent-ils devenir enseignant ?
Dans mes quatre classes, je n'en ai pas un.
Dans mes quatre classes, je n'en ai pas un.
- ZoltanNiveau 1
Daphné a écrit:olivier-np30 a écrit:La désaffection est réelle, car normalement en période de crise les gens passent les concours donc ça craint ferme, c'est certain.
C'est dire ce qu'est devenu le métier !
Et quand on voit l'avenir qu'on nous prépare, je comprends que les jeunes n'aient pas envie de se diriger dans cette voie.
Mais c'est gravissime pour l'avenir de la profession.
Et que dire de l'avenir des enfants ?
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