- ZoltanNiveau 1
Daphné a écrit:olivier-np30 a écrit:La désaffection est réelle, car normalement en période de crise les gens passent les concours donc ça craint ferme, c'est certain.
C'est dire ce qu'est devenu le métier !
Et quand on voit l'avenir qu'on nous prépare, je comprends que les jeunes n'aient pas envie de se diriger dans cette voie.
Mais c'est gravissime pour l'avenir de la profession.
Et que dire de l'avenir des enfants ?
- olivier-np30Habitué du forum
En plus entre temps j'ai fait un master et regardez les programmes des masters : en 10 ans l'évolution est notable et les perspectives sont certaines : l'université a des atouts qui étaient moins nombreux il y a 20 ans...
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- DaphnéDemi-dieu
Très juste Ruthven !
Alors que lorsque j'étais élève, en terminale A, sur les 49 filles que nous étions, c'était l'objectif de toutes.
Alors que lorsque j'étais élève, en terminale A, sur les 49 filles que nous étions, c'était l'objectif de toutes.
- IgniatiusGuide spirituel
Je ne comprends pas ce que tu veux dire, en plusieurs endroits.
Considères-tu que les jeunes se débrouillent mieux aujourd'hui, et que l'informatique rend possible de mieux se former ? Personnellement, je pense radicalement le contraire.
Veux-tu dire que pour enseigner en collège, savoir compter et connaître deux théorèmes de géométrie (devinez lesquels...), et savoir lancer un dé suffit ?
Je pense encore le contraire, c'est tout l'enjeu de la formation de l'enseignant : maîtriser des notions profondes dont le niveau dépasse largement celui auquel on veut enseigner.
En ce qui me concerne, j'étais un très bon élève de terminale, et je pouvais expliquer en gros ce que j'avais compris à mes camarades, mais j'ai découvert en prépa que je n'avais rien compris aux fondements : j'estime que c'est par un travail acharné afin de maîtriser le fond de l'affaire que je peux apporter quelque chose de plus à mes élèves de lycée.
Alors là, je ne comprends rien : le changement du métier, d'abord.
Mais surtout, que veux-tu dire avec "le niveau a augmenté" ? Lequel, celui des élèves ?
Celui de l'agrèg ? Ca reste un concours exigeant mais on ne peut pas dire que son niveau ait augmenté, au contraire (enfin, bon, je serais incapable de la repasser demain bien sûr).
Enfin, elle ne s'est guère démocratisée, puisqu'il y a de moins en moins de postes offerts au concours.
En revanche, je suis d'accord (car je comprends )avec le pb des agrégés en collège : si c'est fait par choix personnel, pourquoi pas ? mais sinon, c'est la conséquence de l'égalitarisme forcené des 30 dernières années. Il serait quand même plus logique que les agrégés soient envoyés en priorité au lycée. 15 heures en collège, c'est pas très sérieux...
olivier-np30 a écrit:Perso je jubile : on m'a viré = refusé définitif en maths. Bon bien sûr je rassure les âmes sensibles, je l'ai cherché aussi; mais les jeunes qui arrivent, ont internet et plus d'informations et de recul qu'avant...
Considères-tu que les jeunes se débrouillent mieux aujourd'hui, et que l'informatique rend possible de mieux se former ? Personnellement, je pense radicalement le contraire.
olivier-np30 a écrit:En maths pures, une thèse c'est 4 ans en moyenne, c'est un haut niveau d'exigence, je n'ai pas fait de thèse mais ai eu un aperçu des maths en maitrise, et cela demande un travail conséquent en total décalage avec ce qui est demandé pour enseigner en collège.
Veux-tu dire que pour enseigner en collège, savoir compter et connaître deux théorèmes de géométrie (devinez lesquels...), et savoir lancer un dé suffit ?
Je pense encore le contraire, c'est tout l'enjeu de la formation de l'enseignant : maîtriser des notions profondes dont le niveau dépasse largement celui auquel on veut enseigner.
En ce qui me concerne, j'étais un très bon élève de terminale, et je pouvais expliquer en gros ce que j'avais compris à mes camarades, mais j'ai découvert en prépa que je n'avais rien compris aux fondements : j'estime que c'est par un travail acharné afin de maîtriser le fond de l'affaire que je peux apporter quelque chose de plus à mes élèves de lycée.
olivier-np30 a écrit:Moi je suis pour un changement du métier d'enseignant : 50% d'enseignement et 50% passés à faire autre chose, de toute façon le niveau a augmenté: déjà l'agreg s'est démocratisée. On commence à être confronté à des pbs auxquels on n'était pas confronté avant: TZR, agrégés en collège et même ceux issus de l'ENS etc ... etc ...
Alors là, je ne comprends rien : le changement du métier, d'abord.
Mais surtout, que veux-tu dire avec "le niveau a augmenté" ? Lequel, celui des élèves ?
Celui de l'agrèg ? Ca reste un concours exigeant mais on ne peut pas dire que son niveau ait augmenté, au contraire (enfin, bon, je serais incapable de la repasser demain bien sûr).
Enfin, elle ne s'est guère démocratisée, puisqu'il y a de moins en moins de postes offerts au concours.
En revanche, je suis d'accord (car je comprends )avec le pb des agrégés en collège : si c'est fait par choix personnel, pourquoi pas ? mais sinon, c'est la conséquence de l'égalitarisme forcené des 30 dernières années. Il serait quand même plus logique que les agrégés soient envoyés en priorité au lycée. 15 heures en collège, c'est pas très sérieux...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
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- olivier-np30Habitué du forum
-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
-Les jeunes ont plus de recul, déjà par leurs ainés : la génération précédente avait souvent des parents ayant un bac+2 maximum (en moyenne), maintenant c'est bac+5 de moins en moins rare (sur la fratrie) et internet facilite la diffusion d'informations que nous n'avions pas avant.
-Pour l'enseignement en collège, je ne me positionne pas à ce niveau : c'est plus basique : le décalage entre le niveau des études et le métier d'enseignant, décalage de plus en plus grand.
-Pour le changement du métier : accepter qu'un enseignant puisse faire autre chose que de l'enseignement mais ça induirait un horaire allégé et là effectivement ça va être dur à mettre en œuvre.
A+
-Les jeunes ont plus de recul, déjà par leurs ainés : la génération précédente avait souvent des parents ayant un bac+2 maximum (en moyenne), maintenant c'est bac+5 de moins en moins rare (sur la fratrie) et internet facilite la diffusion d'informations que nous n'avions pas avant.
-Pour l'enseignement en collège, je ne me positionne pas à ce niveau : c'est plus basique : le décalage entre le niveau des études et le métier d'enseignant, décalage de plus en plus grand.
-Pour le changement du métier : accepter qu'un enseignant puisse faire autre chose que de l'enseignement mais ça induirait un horaire allégé et là effectivement ça va être dur à mettre en œuvre.
A+
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- JohnMédiateur
Quel était le ratio à l'époque, et quel est-il aujourd'hui ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
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- olivier-np30Habitué du forum
John a écrit:Quel était le ratio à l'époque, et quel était-il à la fin des années 90 ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
On pourrait s'intéresser à l'histoire de la fac de Lille en maths par exemple. Les profs ont contribué à l'ouverture et ça ne s'est pas fait en un jour...Il faudrait que je recherche.
Nos facs ne sont pas toutes si vieilles que ça ...
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- IgniatiusGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
-Les jeunes ont plus de recul, déjà par leurs ainés : la génération précédente avait souvent des parents ayant un bac+2 maximum (en moyenne), maintenant c'est bac+5 de moins en moins rare (sur la fratrie) et internet facilite la diffusion d'informations que nous n'avions pas avant.
-Pour l'enseignement en collège, je ne me positionne pas à ce niveau : c'est plus basique : le décalage entre le niveau des études et le métier d'enseignant, décalage de plus en plus grand.
-Pour le changement du métier : accepter qu'un enseignant puisse faire autre chose que de l'enseignement mais ça induirait un horaire alléger et là effectivement ça va être dur à mettre en œuvre.
A+
Pour le collège, je suis d'accord avec toi, c'est même vrai pour le lycée. Je le disais d'ailleurs à des collègues, je ne vois plus pourquoi former des enseignants ayant CAPES ou agrèg pour enseigner ces nouveaux programmes indigents de la réforme Châtel.
Pour le reste, bof, notamment concernant l'information des jeunes : les concours restent un univers peu connu des gens en général.
Pour la question de John, qui est une bonne question : je crois avoir lu qu'en 1970, il y avait autant d'élèves en terminale C que d'élèves en prépa aujourd'hui. Ca relativise les comparaisons...
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- olivier-np30Habitué du forum
Oui j'aurais plus dû dire 1960, en 1970 la démocratisation commençait suite à l'après 68 d'ailleurs je pense. Cela étant un agrégé ENS en 1970 avait plus d'opportunités qu'un agrégé aujourd'hui. Maintenant il faut une thèse en plus pour la prépa, ça devient de plus en plus vrai...
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- Invité19Esprit sacré
Euh pour la démocratisation de l'agrég, ne généralisons pas !!! en histoire je ne crois pas ! ma tante l'a passée fin des années 70 et me disait qu'elle était beaucoup moins sélective qu'à présent. Dans les années 80 c'était sans doute plus dur, mais depuis quelques années, on est toujours autour de 5% de réussite !
- AbraxasDoyen
John a écrit:Quel était le ratio à l'époque, et quel est-il aujourd'hui ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
1975, agrégation de Lettres modernes (il y a encore à l'époque une agrèg hommes et une agrèg femmes). Au total, 2500 candidats, pour 100 postes. Soit 0,25%.
Qui a dit "sélectif" ? Ai-je entendu quelqu'un dire "sélectif" ?
Pour l'anecdote, les 4 ENS (c'était avant le regroupement) ont obtenu environ 80 de ces 100 postes, entre élèves et auditeurs libres. Pour moins de cent candidats. Là, le ratio est beaucoup plus satisfaisant… Au fond, je n'ai eu aucun mérite…
- IphigénieProphète
pour l'anecdote,regardez de quelle académie sont les lauréats agrégés de Lettres modernes aujourd'hui,vous verrez que cela n'a pas beaucoup changé!
- olivier-np30Habitué du forum
Iphigénie, John posait la question par rapport à une remarque que je faisais en maths.
Mais je me suis certainement trompé sur l'année, il ne faut pas être une flèche en histoire pour constater un après-68...
Les universités se sont démocratisées, les maths aussi.
De nos jours on constate aussi qu'en prepa on demande agreg + thèse alors qu'avant l'agreg suffisait.
Mais sur internet on ne retrouve que des historiques des années 80.
Mais je me suis certainement trompé sur l'année, il ne faut pas être une flèche en histoire pour constater un après-68...
Les universités se sont démocratisées, les maths aussi.
De nos jours on constate aussi qu'en prepa on demande agreg + thèse alors qu'avant l'agreg suffisait.
Mais sur internet on ne retrouve que des historiques des années 80.
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- olivier-np30Habitué du forum
Oiseau phenix a écrit:Euh pour la démocratisation de l'agrég, ne généralisons pas !!!
Je parlais de démocratisation en terme d'accès : le public pour passer ce concours est plus large qu'avant. Par exemple je l'ai passée en 94, 20 ans plus tôt c'était impossible mes parents ont travaillé dès le bac+2 : on ne m'aurait pas laissé faire 5 ans d'études...
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- IgniatiusGuide spirituel
Abraxas a écrit:John a écrit:Quel était le ratio à l'époque, et quel est-il aujourd'hui ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
1975, agrégation de Lettres modernes (il y a encore à l'époque une agrèg hommes et une agrèg femmes). Au total, 2500 candidats, pour 100 postes. Soit 0,25%.
Qui a dit "sélectif" ? Ai-je entendu quelqu'un dire "sélectif" ?
Pour l'anecdote, les 4 ENS (c'était avant le regroupement) ont obtenu environ 80 de ces 100 postes, entre élèves et auditeurs libres. Pour moins de cent candidats. Là, le ratio est beaucoup plus satisfaisant… Au fond, je n'ai eu aucun mérite…
Hum, hum...
Si je n'en perds pas mes bases, j'aurais plutôt dit que ça faisait 4%, non ?
Mais promis, Abraxas, je ne le dirai pas à Luc Cédelle, ça pourrait le faire rire... :lol:
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- RuthvenGuide spirituel
Si quelqu'un a les stats pour la philo, je suis preneur ... Si c'est comparable aux autres disciplines, cela permettra quand même à quelques excellents étudiants recalés en raison de la sélectivité du Capes de rentrer enfin dans le système.
- AbraxasDoyen
olivier-np30 a écrit:Oiseau phenix a écrit:Euh pour la démocratisation de l'agrég, ne généralisons pas !!!
Je parlais de démocratisation en terme d'accès : le public pour passer ce concours est plus large qu'avant. Par exemple je l'ai passée en 94, 20 ans plus tôt c'était impossible mes parents ont travaillé dès le bac+2 : on ne m'aurait pas laissé faire 5 ans d'études...
Hmm… Aucun de mes parents n'a le Bac. À vous en croire, je n'aurais jamais dû arriver là où j'en suis.
en fait, c'est tout le contraire : c'était faisable dans les années 60-70. Aujourd'hui, c'est hautement improbable : le système, à se vouloir égalitaire, s'est en fait dé-démocratisé.
4%, vous êtes sûr ?
- IgniatiusGuide spirituel
Ben quand même !
Vous faites bien le calcul 100/2500, non ?
Sinon, il y a un 3è nombre qui m'échappe...
Je suis plutôt d'accord avec vous sur la "démocratisation" : il y a plus d'agrégés fils d'ouvriers dans mes "vieux" collègues que parmi les jeunes.
Mais ça reste un ressenti.
Vous faites bien le calcul 100/2500, non ?
Sinon, il y a un 3è nombre qui m'échappe...
Je suis plutôt d'accord avec vous sur la "démocratisation" : il y a plus d'agrégés fils d'ouvriers dans mes "vieux" collègues que parmi les jeunes.
Mais ça reste un ressenti.
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- IphigénieProphète
Je reste sur les lettres puisque c'est ce que je connais!'aujourd'hui,pour avoir cette agreg il faut presque impérativement passer par une ENS (les seules académies qui ont des admissibles sont quasiment PAris et Lyon:ailleurs c'est à dose homéopathique(un par ci par là.Une grosse académie comme Lille a un seul admissible,autant qu'il m'en souvienne.)
Et vous pouvez encore plus appliquer le raisonnement aux prépas: aujourd'hui les stat:bien peu d'admissibles en dehors des Khagnes parisiennes et du Lycée du Parc!
Donc,oui,le système s'est bloqué depuis et est devenu très inégalitaire.
Et vous pouvez encore plus appliquer le raisonnement aux prépas: aujourd'hui les stat:bien peu d'admissibles en dehors des Khagnes parisiennes et du Lycée du Parc!
Donc,oui,le système s'est bloqué depuis et est devenu très inégalitaire.
- IphigénieProphète
d'autant,Olivier-np30(je m'étais trompée d'interlocuteur!) qu'en 1970 tu aurais bénéficié des Ipes:un vrai salaire dès la deuxième année post bac,et l'écrit du capes en prime,d'office!
- RuthvenGuide spirituel
iphigénie a écrit:
Donc,oui,le système s'est bloqué depuis et est devenu très inégalitaire.
Et certaines dispositions favorisent encore plus cette inégalité : avec les nouveaux Capes, les normaliens qui ont demandé la dispense de l'écrit auront désormais pour l'écrit la moyenne des admissibles, alors que jusqu'à présent on comptait à l'écrit la moyenne qu'ils avaient eu à l'oral. Ce n'est pas un souci pour les concours peu sélectifs où la barre d'admissibilité est basse (ils sont alors défavorisés), mais cela en est un pour les concours très sélectifs (comme le Capes de philo).
Même le jury semble s'en inquiéter dans son dernier rapport :
"S’agissant des élèves des ENS, comme lors des précédentes sessions du CAPES de philosophie, ceux qui ont demandé à bénéficier de la dispense des épreuves d’admissibilité (certains passent en effet ces épreuves) ont été intégrés au concours en se voyant attribuer, comme équivalent de chacune des deux notes d’admissibilité des autres candidats, une note égale à la moyenne des notes qu’ils ont obtenues aux épreuves d’admission. Cette disposition, qui a longtemps paru aux jurys successifs du CAPES de philosophie comme étant la plus équitable, dès lors du moins que les épreuves écrites devenaient de plus en plus sélectives, cessera toutefois de valoir à partir de la prochaine session, puisque les jurys de CAPES, toutes disciplines confondues, seront tenus d’accorder aux candidats normaliens la moyenne des notes obtenues par les admissibles issus des épreuves écrites. Pour donner une idée de l’impact de cette mesure, nous prendrons l’exemple de la session 2009, au cours de laquelle 27 candidats avaient demandé à bénéficier de la dispense des épreuves d’admissibilité, chiffre plus proche de la moyenne des années successives que les 17 de cette année. Sur ces 27 candidats, 3 avaient été admis au CAPES 2009, le calcul de leurs points d’admissibilité ayant été basé sur la règle précédemment décrite. En appliquant à cette session 2009 la règle qui prévaudra à partir de l’an prochain, ce sont 9 candidats qui auraient été admis, à rapprocher des 26 postes mis au concours cette année-là. La disposition en vigueur lors de la prochaine session aura donc pour inévitable effet de rendre encore plus méritoire la réussite au CAPES pour les candidats soumis aux épreuves d’admissibilité."
- IphigénieProphète
Si les normaliens raflent en plus tous les postes du CAPES...
Cala dit,la situation des maths est sans doute particulière:un excellent matheux qui choisi aujourd'hui l'enseignement,faut qu'il ait l'âme d'un missionnaire,sinon il va vers les écoles d'ingénieurs;restent les autres.....
Cala dit,la situation des maths est sans doute particulière:un excellent matheux qui choisi aujourd'hui l'enseignement,faut qu'il ait l'âme d'un missionnaire,sinon il va vers les écoles d'ingénieurs;restent les autres.....
- pseudo-alisonNiveau 10
Le président du jury du capes HG a publié une lettre dans laquelle il insiste sur le fait que cette année est une année favorable aux candidats
Résultats des courses sur plus de 5000 candidats seuls 2320 ont réellement composé aux deux épreuves, on a au moins une chance sur deux d'aller à l'oral (j'ai de l'espoir pour moi) et donc une chance sur quatre de l'avoir.
Je sais bien qu'en ce moment je stresse un peu pour les résultats, en plus de ça on a la pression du master 2 (même si je peux m'en passer étant mère de 3 enfants) mais bon je me dis que je devrais carburer après la publication des admissibilités c'est évident.
:study: :livre: :study: :livre:
Résultats des courses sur plus de 5000 candidats seuls 2320 ont réellement composé aux deux épreuves, on a au moins une chance sur deux d'aller à l'oral (j'ai de l'espoir pour moi) et donc une chance sur quatre de l'avoir.
Je sais bien qu'en ce moment je stresse un peu pour les résultats, en plus de ça on a la pression du master 2 (même si je peux m'en passer étant mère de 3 enfants) mais bon je me dis que je devrais carburer après la publication des admissibilités c'est évident.
:study: :livre: :study: :livre:
- roxanneOracle
très bien , bravo , concours très très sélectif ...mais au final , à part vous qui avez fait la carrière qu'on connaît et qui aimez votre métier, combien de ceux-là sont restés profs , combien ont aimé ce métier ? Dernièrement , il y a eu sur ce forum une jeune fille brillamment reçue à l'agreg et qui était en report de stage tellement elle était terrorisée à l'idée d'enseigner...Alors , plus que des concours hyper-sélectifs , donnons plutôt une bonne culture universitaire aux enseignants ...Abraxas a écrit:John a écrit:Quel était le ratio à l'époque, et quel est-il aujourd'hui ?-L'agreg s'est démocratisée comme les mathématiques qui dans les années 70 étaient réservés à une élite (c'est à ce sens qu'il faut l'entendre).
1975, agrégation de Lettres modernes (il y a encore à l'époque une agrèg hommes et une agrèg femmes). Au total, 2500 candidats, pour 100 postes. Soit 0,25%.
Qui a dit "sélectif" ? Ai-je entendu quelqu'un dire "sélectif" ?
Pour l'anecdote, les 4 ENS (c'était avant le regroupement) ont obtenu environ 80 de ces 100 postes, entre élèves et auditeurs libres. Pour moins de cent candidats. Là, le ratio est beaucoup plus satisfaisant… Au fond, je n'ai eu aucun mérite…
- IphigénieProphète
Bon courage alors pseudo-alison
Je corrige mon propos précédent pour ce qu'il pourrait avoir de vexant:les nouveaux agrégés de maths sont parfois effectivement des convaincus(j'en ai l'exemple dans mon établissement) qui ont vraiment choisi l'enseignement.Mais j'ai vu arriver aussi comme agrégés de maths d'anciens élèves dont je n'aurais pas dit qu'ils avaient le profil;j'en déduis que le niveau général a sans doute changé dans cette agrégation-là pour les raisons que j'ai dites....
agreg littéraires et agreg scientifiques ne sont pas du tout,à mon avis ,sur la même ligne d'évolution.
Je corrige mon propos précédent pour ce qu'il pourrait avoir de vexant:les nouveaux agrégés de maths sont parfois effectivement des convaincus(j'en ai l'exemple dans mon établissement) qui ont vraiment choisi l'enseignement.Mais j'ai vu arriver aussi comme agrégés de maths d'anciens élèves dont je n'aurais pas dit qu'ils avaient le profil;j'en déduis que le niveau général a sans doute changé dans cette agrégation-là pour les raisons que j'ai dites....
agreg littéraires et agreg scientifiques ne sont pas du tout,à mon avis ,sur la même ligne d'évolution.
- JPhMMDemi-dieu
Point de prédestination théologico-mathématiques !iphigénie a écrit:Bon courage alors pseudo-alison
Je corrige mon propos précédent pour ce qu'il pourrait avoir de vexant:les nouveaux agrégés de maths sont parfois effectivement des convaincus(j'en ai l'exemple dans mon établissement) qui ont vraiment choisi l'enseignement.Mais j'ai vu arriver aussi comme agrégés de maths d'anciens élèves dont je n'aurais pas dit qu'ils avaient le profil;j'en déduis que le niveau général a sans doute changé dans cette agrégation-là pour les raisons que j'ai dites....
agreg littéraires et agreg scientifiques ne sont pas du tout,à mon avis ,sur la même ligne d'évolution.
... le niveau d'un élève en collège/lycée en mathématiques ne définit certes pas ses éventuelles compétences mathématiques en enseignement supérieur. Ainsi, l'un de mes camarades en Terminale C se stabilisait difficilement à 10 de moyenne en maths. Arrivé à la fac, il s'est "éveillé" et fait de brillantes études. Il est actuellement maître de conférence en mathématiques pures.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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