Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- scot69Modérateur
J'ai une classe de 2 pro un peu de ce genre.
Je leur fais donc très souvent des travaux notés, genre quelques exercices, les questions d'un texte... ils ont droit au livre et au cours, mais interdiction de parler entre eux, sinon je ramasse la copie et c'est zéro.
je donne des trucs assez rapides à corriger
ça les canalise plutôt bien et j'ai au moins la paix dans cette classe
par contre, je ne le présente surtout pas comme une punition mais comme un exercice ramassé. (ça évite les éventuelles revendications)
Je leur fais donc très souvent des travaux notés, genre quelques exercices, les questions d'un texte... ils ont droit au livre et au cours, mais interdiction de parler entre eux, sinon je ramasse la copie et c'est zéro.
je donne des trucs assez rapides à corriger
ça les canalise plutôt bien et j'ai au moins la paix dans cette classe
par contre, je ne le présente surtout pas comme une punition mais comme un exercice ramassé. (ça évite les éventuelles revendications)
- jjrousseauNiveau 6
Je leur donne déjà beaucoup de devoirs sur table et, en plus, déjà que je suis en retard avec eux et tout leur bavardage, j'ai peur que cela me ralentisse encore plus. Je ne sais pas, je vais y réfléchir...
- MathadorEmpereur
Si les documents sont autorisés et que tu te permets de les aider (dans le cas où tu considères que l'ambiance de travail le permet, sans l'annoncer à l'avance) cela peut remplacer avantageusement une séance d'exercices. Je l'ai déjà fait en STMG avec succès, mais c'était une copie par élève. Je l'ai aussi essayé en groupes avec des classes plus nombreuses, mais cela n'a clairement pas aussi bien marché.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- jjrousseauNiveau 6
Oui mais il faut que le cours s'y prête; ce matin, on corrigeait deux devoirs sur table et mercredi c'est une lecture analytique alors comment faire? Et tu les notes après leur travaux ?
- MathadorEmpereur
Je ne sais pas, je faisais plutôt cela sur des exercices techniques (mais en maths en STMG il n'y a quasiment que cela). En français tu peux faire cela avec la grammaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathadorEmpereur
Bien sûr. Sans barème pour ne pas y passer trop de temps: je corrige les erreurs, et je mets une note subjective sur 5 (en gros si l'élève s'est bien bougé le d*** et qu'il a produit une bonne copie par rapport à d'habitude je lâche du 4/5 avec libéralité). Cela fait que la note est en partie tributaire de l'impression que j'ai eu de l'implication de l'élève en classe, mais c'est pour moi un point positif.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- HélipsProphète
L'idée c'est d'adopter de nouvelles formes de cours, quand on ne s'en sort pas sur les bavardages.
Je sais qu'en math, avec moi, les corrections de devoirs sont trèèèèèès propices aux bavardages. Donc je n'en fais plus. Je fais quelques remarques sur certains points, je donne une proposition de correction (ou elle est à disposition sur l'ENT), et on retravaille certains points si nécessaires. Pour retravailler ces points, on a : correction de sa propre copie, re-rédiger une réponse en fonction des remarques, exercices similaires, lister les propriétés liées à la question par exemple. Et donc je ne parle pas, ils bossent en groupe ou en individuel, mais je n'ai pas lutter pour prendre la parole.
Je sais qu'en math, avec moi, les corrections de devoirs sont trèèèèèès propices aux bavardages. Donc je n'en fais plus. Je fais quelques remarques sur certains points, je donne une proposition de correction (ou elle est à disposition sur l'ENT), et on retravaille certains points si nécessaires. Pour retravailler ces points, on a : correction de sa propre copie, re-rédiger une réponse en fonction des remarques, exercices similaires, lister les propriétés liées à la question par exemple. Et donc je ne parle pas, ils bossent en groupe ou en individuel, mais je n'ai pas lutter pour prendre la parole.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MathadorEmpereur
Hélips a écrit:Je sais qu'en math, avec moi, les corrections de devoirs sont trèèèèèès propices aux bavardages.
Les corrections de devoir sont une plaie. Les seules pour lesquels j'ai pu être satisfait sont celles de devoirs faits avec Auto Multiple Choice: je rends les copies vierges de toute annotation, je fais la correction du QCM au tableau (en projetant un des sujets) et les élèves sont obligés d'y prêter attention pour connaître leur note.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CzarNiveau 9
Pour les corrections de contrôles / exercices, faire passer un élève au tableau qui "anime" cette correction en jouant au prof (en lisant les questions et en interrogeant ses camarades ) me permet d'avoir une paix royale. On est alors en tant que prof plus d'autant plus disponible pour être encore plus attentif à ce qui se passe dans la classe, mettre un mot dans un carnet...
- jjrousseauNiveau 6
Très bonne idée ! Merci pour ta suggestion.Czar a écrit:Pour les corrections de contrôles / exercices, faire passer un élève au tableau qui "anime" cette correction en jouant au prof (en lisant les questions et en interrogeant ses camarades ) me permet d'avoir une paix royale. On est alors en tant que prof plus d'autant plus disponible pour être encore plus attentif à ce qui se passe dans la classe, mettre un mot dans un carnet...
- jjrousseauNiveau 6
Oui c'est à réfléchir mais cela ne peut pas fonctionner pour certains types de devoirs en français : questions d'analyse et de compréhension. Avant je leur demandais de refaire le devoir après la correction et je la notais mais cela me demandait beaucoup de travail. C'est embêtant car la correction de devoirs est une étape que je trouve essentielle.Hélips a écrit:L'idée c'est d'adopter de nouvelles formes de cours, quand on ne s'en sort pas sur les bavardages.
Je sais qu'en math, avec moi, les corrections de devoirs sont trèèèèèès propices aux bavardages. Donc je n'en fais plus. Je fais quelques remarques sur certains points, je donne une proposition de correction (ou elle est à disposition sur l'ENT), et on retravaille certains points si nécessaires. Pour retravailler ces points, on a : correction de sa propre copie, re-rédiger une réponse en fonction des remarques, exercices similaires, lister les propriétés liées à la question par exemple. Et donc je ne parle pas, ils bossent en groupe ou en individuel, mais je n'ai pas lutter pour prendre la parole.
- menerveOracle
Tu peux aussi faire faire un travail écrit et ne ramasser à chaque séance que quelques copies....et bien sûr tu peux ramasser deux fois au même élève pour éviter que ceux dont tu as déjà corrigé le travail se la coulent douce.... Ou encore interrompre le cours "puisque vous avez envie de bavarder, on va bavarder ensemble"...et hop tu interroges oralement les plus bavards sur le dernier cours, tu notes! Ceux qui n'ont rien appris vont se taire de crainte d'être interrogés.
- jjrousseauNiveau 6
Oui c'est une bonne idée car l'autre fois ils devaient apprendre des vers du "Cid" et je les ai menacés d'interrogation orale s'ils parlaient : très efficace !
- AurellNiveau 1
Je pense que malheureusement, le silence total est devenu impossible à obtenir.
Il faut s'habituer à tolérer des bavardages.
Pendant longtemps, on m'a reproché les bavardages dans mon cours.
L'an dernier, lors de mon rdv carrière, l'IPR m'a presque reproché le silence car il aurait aimé que je les fasse travailler en groupe.
Jamais content!Et bien sur, cela m'a valu des appréciations médiocres!!!!
Quand ça cause, c'est pas bien, quand ça cause pas, c'est pas mieux !
Comme quoi, la pédagogie, c'est comme la mode : ça change chaque année.
Un jour, il fait faire comme çi, un autre comme ça.
Il faut s'habituer à tolérer des bavardages.
Pendant longtemps, on m'a reproché les bavardages dans mon cours.
L'an dernier, lors de mon rdv carrière, l'IPR m'a presque reproché le silence car il aurait aimé que je les fasse travailler en groupe.
Jamais content!Et bien sur, cela m'a valu des appréciations médiocres!!!!
Quand ça cause, c'est pas bien, quand ça cause pas, c'est pas mieux !
Comme quoi, la pédagogie, c'est comme la mode : ça change chaque année.
Un jour, il fait faire comme çi, un autre comme ça.
- jjrousseauNiveau 6
Oui tu as raison sur toute la gamme mais quelquefois ce brouhaha est vraiment gênant.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Aurell a écrit:Je pense que malheureusement, le silence total est devenu impossible à obtenir.
Il faut s'habituer à tolérer des bavardages.
Pendant longtemps, on m'a reproché les bavardages dans mon cours.
L'an dernier, lors de mon rdv carrière, l'IPR m'a presque reproché le silence car il aurait aimé que je les fasse travailler en groupe.
Jamais content!Et bien sur, cela m'a valu des appréciations médiocres!!!!
Quand ça cause, c'est pas bien, quand ça cause pas, c'est pas mieux !
Comme quoi, la pédagogie, c'est comme la mode : ça change chaque année.
Un jour, il fait faire comme çi, un autre comme ça.
Plus exactement : les gens qui se considèrent en charge de la pédagogie décident qu'un jour il faut faire comme ci, un autre comme ça.
Mais pour le prof, il est encore tout à fait légal, possible et souhaitable de vouloir le silence complet (à défaut de pouvoir toujours l'obtenir, je suis hélas bien d'accord). Et heureusement.
Je ne critique aucunement les collègues adeptes du "bruit pédagogique" ou autres formes de paroles non directement contrôlée des élèves, si c'est leur choix (aux collègues), et je veux même bien entendre que cela peut donner des résultats tout à fait satisfaisants. En ce qui me concerne, le silence (ou du moins son à-peu-près, dont je dois me contenter trop souvent) est la condition minimale (avec le fait que les élèves se tiennent tranquilles à leur place) sans laquelle il m'est impossible de faire cours.
Encore une fois, je ne dis pas que j'y arrive tout le temps, et quand j'y arrive, c'est très rarement pour toute l'heure. Mais il me semble important que les élèves comprennent qu'ils sont dans leur tort en se comportant autrement (avec moi).
- jjrousseauNiveau 6
Oui tu as parfaitement raison mais j'ai du mal. Je ne demande pas à ce qu'ils soient tous parfaits mais que cela n'entrave pas le bon déroulement du cours.
- GastonLagaffeNiveau 5
Honnêtement, je ne vois pas comment les élèves pourraient réfléchir à un problème mathématique un peu difficile ou intégrer une nouvelle notion sans silence. Dans un énoncé, une propriété, chaque mot compte, et si on se contente d'écouter vaguement, cela ne fait pas du tout le même effet. Évidemment il y en a toujours quelques-uns qui n'ont pas forcément besoin d'écouter et qui rattrapent le coche en lisant le cours ou en regardant rapidement la correction... mais c'est très loin d'être le cas de la majorité.
Donc je m'efforce d'obtenir le silence :
Mais même comme cela, c'est difficile avec une classe de 4ème (ou pratiquement rien ne marche, les collègues ont le même problème), et une classe de 6ème (ils s'arrêtent bien quand je réclame le silence, puis recommencent assez vite).
Le reste du temps, je les laisse travailler à deux ou plus, ça les rassure et simplifie mon travail (je vérifie que le travail est effectif, j'aide les binômes ou les élèves les plus en difficulté, je donne du travail en plus aux rapides).
Même si j'essaie de limiter les parties en classe entière, j'ai le même problème que vous : ça traîne car les élèves ne se taisent pas.
Donc je m'efforce d'obtenir le silence :
- en début d'heure lors des "questions du jour"
- quand un élève est au tableau et explique quelque chose
- quand je corrige, que je fais le bilan d'une activité (avec les explications...), ou le cours,
- quand ils lisent l'énoncé d'un exercice, et plus généralement les 5 premières minutes de toute activité (ils doivent travailler seul pour bien comprendre le problème)
Mais même comme cela, c'est difficile avec une classe de 4ème (ou pratiquement rien ne marche, les collègues ont le même problème), et une classe de 6ème (ils s'arrêtent bien quand je réclame le silence, puis recommencent assez vite).
Le reste du temps, je les laisse travailler à deux ou plus, ça les rassure et simplifie mon travail (je vérifie que le travail est effectif, j'aide les binômes ou les élèves les plus en difficulté, je donne du travail en plus aux rapides).
Même si j'essaie de limiter les parties en classe entière, j'ai le même problème que vous : ça traîne car les élèves ne se taisent pas.
- DicloniaExpert
Le bruit pédagogique, oui, je veux bien, en langue par exemple, il faut bien parler, échanger, mais le vacarme qui risque de plus de déranger le cours d'à côté, c'est difficilement acceptable...
Pour une classe bavarde de 4è :
le carnet sur la table du premier rang (pour ne pas traverser la classe et tourner le dos aux premiers)
pas de carnet, oublié à la maison ? message au CPE, qui sera bien aimable d'appeler les parents pour vérifier, et tu le notes dans ton carnet à toi. Tu annonces (en accord avec les surveillants) pas de carnet = retenue directement si d'aventure tu avais besoin du carnet.
le cours, de langue, de préférence : projeté au tableau, et les élèves copient.
tu expliques - puis exercices à l'ancienne : on copie soigneusement la phrase du livre, puis on refait la phrase.
exercice fini : on corrige..
Ceux qui ont fini font le suivant ou alors tu le corriges individuellement et tu notes dans la marge, sur /5 par exemple.
quelques séances de cours copiés, suivi d'une interro de leçon basique au cours suivant (définitions, conjugaisons, règles d'accords) permettront aux élèves sérieux de sortir du lot.
Tu as les carnets à disposition, tu préviens : au moindre barvardage, le carnet est ouvert, au 2è, tu mets un mot. l'élève est prévenu.
Toujours prévenir, et se tenir à ses promesses.
C'est très ennuyeux pour le prof, pour les élèves, mais à terme, cela fonctionne.
Si tu oses le travail de groupe, même combat : par groupe, tas de carnets.
Si bavardage, tu préviens que tu mets un mot à tout le groupe, qui doit apprendre à se gérer, surtout s'ils ont choisi les camarades.
Je pars du principe que si un ou 2 bavarde(ent), c'est que quelqu'un les écoute...
Tu peux éventuellement renvoyer un pénible ou deux du cours, avec cours à copier, si le cpe accepte (cela peut être vu en amont avec lui, pour que l'élève ne te soit pas renvoyé, et pour ne pas avoir l'air bête !), ou l'envoyer chez le prof voisin (j'ai déjà accueilli des pénibles de collègues qui ne s'en sortaient pas, retirer un agité peut calmer les autres, et cela repose le collègue...)
En revanche, pas de punition générale, extrêmement injuste pour l'élève qui n'a rien fait !
Bon courage !!
Pour une classe bavarde de 4è :
le carnet sur la table du premier rang (pour ne pas traverser la classe et tourner le dos aux premiers)
pas de carnet, oublié à la maison ? message au CPE, qui sera bien aimable d'appeler les parents pour vérifier, et tu le notes dans ton carnet à toi. Tu annonces (en accord avec les surveillants) pas de carnet = retenue directement si d'aventure tu avais besoin du carnet.
le cours, de langue, de préférence : projeté au tableau, et les élèves copient.
tu expliques - puis exercices à l'ancienne : on copie soigneusement la phrase du livre, puis on refait la phrase.
exercice fini : on corrige..
Ceux qui ont fini font le suivant ou alors tu le corriges individuellement et tu notes dans la marge, sur /5 par exemple.
quelques séances de cours copiés, suivi d'une interro de leçon basique au cours suivant (définitions, conjugaisons, règles d'accords) permettront aux élèves sérieux de sortir du lot.
Tu as les carnets à disposition, tu préviens : au moindre barvardage, le carnet est ouvert, au 2è, tu mets un mot. l'élève est prévenu.
Toujours prévenir, et se tenir à ses promesses.
C'est très ennuyeux pour le prof, pour les élèves, mais à terme, cela fonctionne.
Si tu oses le travail de groupe, même combat : par groupe, tas de carnets.
Si bavardage, tu préviens que tu mets un mot à tout le groupe, qui doit apprendre à se gérer, surtout s'ils ont choisi les camarades.
Je pars du principe que si un ou 2 bavarde(ent), c'est que quelqu'un les écoute...
Tu peux éventuellement renvoyer un pénible ou deux du cours, avec cours à copier, si le cpe accepte (cela peut être vu en amont avec lui, pour que l'élève ne te soit pas renvoyé, et pour ne pas avoir l'air bête !), ou l'envoyer chez le prof voisin (j'ai déjà accueilli des pénibles de collègues qui ne s'en sortaient pas, retirer un agité peut calmer les autres, et cela repose le collègue...)
En revanche, pas de punition générale, extrêmement injuste pour l'élève qui n'a rien fait !
Bon courage !!
- jjrousseauNiveau 6
Le problème est que cela prend du temps de remplir le carnet; en plein milieu du cours, c'est impossible et à la fin, ils doivent partir dans l'autre cours et toi tu dois prendre les élèves suivants. Moi je remplis plus tard sur pronote mais ils ont l'air de se moquer des punitions et des heures de colle aussi. En plus, quand le bavardage est diffus, c'est compliqué d'identifier les fautifs.Diclonia a écrit:Le bruit pédagogique, oui, je veux bien, en langue par exemple, il faut bien parler, échanger, mais le vacarme qui risque de plus de déranger le cours d'à côté, c'est difficilement acceptable...
Pour une classe bavarde de 4è :
le carnet sur la table du premier rang (pour ne pas traverser la classe et tourner le dos aux premiers)
pas de carnet, oublié à la maison ? message au CPE, qui sera bien aimable d'appeler les parents pour vérifier, et tu le notes dans ton carnet à toi. Tu annonces (en accord avec les surveillants) pas de carnet = retenue directement si d'aventure tu avais besoin du carnet.
le cours, de langue, de préférence : projeté au tableau, et les élèves copient.
tu expliques - puis exercices à l'ancienne : on copie soigneusement la phrase du livre, puis on refait la phrase.
exercice fini : on corrige..
Ceux qui ont fini font le suivant ou alors tu le corriges individuellement et tu notes dans la marge, sur /5 par exemple.
quelques séances de cours copiés, suivi d'une interro de leçon basique au cours suivant (définitions, conjugaisons, règles d'accords) permettront aux élèves sérieux de sortir du lot.
Tu as les carnets à disposition, tu préviens : au moindre barvardage, le carnet est ouvert, au 2è, tu mets un mot. l'élève est prévenu.
Toujours prévenir, et se tenir à ses promesses.
C'est très ennuyeux pour le prof, pour les élèves, mais à terme, cela fonctionne.
Si tu oses le travail de groupe, même combat : par groupe, tas de carnets.
Si bavardage, tu préviens que tu mets un mot à tout le groupe, qui doit apprendre à se gérer, surtout s'ils ont choisi les camarades.
Je pars du principe que si un ou 2 bavarde(ent), c'est que quelqu'un les écoute...
Tu peux éventuellement renvoyer un pénible ou deux du cours, avec cours à copier, si le cpe accepte (cela peut être vu en amont avec lui, pour que l'élève ne te soit pas renvoyé, et pour ne pas avoir l'air bête !), ou l'envoyer chez le prof voisin (j'ai déjà accueilli des pénibles de collègues qui ne s'en sortaient pas, retirer un agité peut calmer les autres, et cela repose le collègue...)
En revanche, pas de punition générale, extrêmement injuste pour l'élève qui n'a rien fait !
Bon courage !!
- MédéeÉrudit
Personnellement j'ai appliqué la plupart des conseils donnés par @Diclonia et qu'on m'avait donnés sur un post ouvert pour ma 4e très pénible. Franchement ça marche ! Maintenant je peux faire cours, les élèves qui travaillent ont progressé, il n'y a plus que 4 irréductibles qui s'en fichent (mais c'est pareil dans tous les cours...). En ce qui concerne le remplissage des carnets, 5 min avant la fin du cours je commence à les remplir avec un commentaire très court pendant que les élèves continuent ce qu'ils sont en train de faire. Je garde le carnet des plus pénibles pour les remplir en dernier, surtout quand je sais qu'ils n'ont rien après et qu'ils veulent se jeter sur la porte pour sortir :diable:
Certains collègues font remplir les carnets par les élèves eux-mêmes pour gagner du temps.
Certains collègues font remplir les carnets par les élèves eux-mêmes pour gagner du temps.
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- jjrousseauNiveau 6
Oui mais après il faut vérifier que les mots dans le carnet ont été vus par les parents et cela prend un temps fou et surtout il faut se rappeler qu'il faut vérifier donc le noter pour ne pas oublier etc...Faire noter par les élèves eux mêmes, pourquoi pas ?
- ArtysiaVénérable
Le temps ça se prend aussi. J'ai déjà été confrontée à cette situation et il fallait que je prenne le temps de remplir les carnets sinon la classe prenait le dessus. Je l'ai fait pour bien qu'ils comprennent. Je note toujours de vérifier les carnets, à présenter en début d'heure, parfois en rentrant en classe. A un moment faut faire l'effort de faire tout ça pour ne pas se laisser dépasser. Ce n'est pas agréable, c'est sûr mais c'est plus qu'important.
- MédéeÉrudit
jjrousseau a écrit:Oui mais après il faut vérifier que les mots dans le carnet ont été vus par les parents et cela prend un temps fou et surtout il faut se rappeler qu'il faut vérifier donc le noter pour ne pas oublier etc...Faire noter par les élèves eux mêmes, pourquoi pas ?
Oui enfin si tu pars comme ça, tu ne fais rien. De plus, ce sont quand même souvent les mêmes élèves, donc si tu remets un mot tu vois que ce n'est pas signé, et dans ce cas retenue (là au moins t'es sûre que les parents seront au courant !)
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum