- KakHabitué du forum
"Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir" (Baudelaire)
"C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit"
"Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour
Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour;
Mais vous ne saurez pas du moins je le souhaite
à quel trouble mortel son intérêt nous jette." (Racine)
"C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit"
"Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour
Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour;
Mais vous ne saurez pas du moins je le souhaite
à quel trouble mortel son intérêt nous jette." (Racine)
- User5899Demi-dieu
"Que le jour recommence"AsarteLilith a écrit:Et que le jour commence et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice
Racine
- AsarteLilithBon génie
Cripure a écrit:"Que le jour recommence"AsarteLilith a écrit:Et que le jour commence et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice
Racine
Mince, j'étais persuadée pourtant ! Je rougis de honte
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- thrasybuleDevin
Gewähr’ mir, Bruder, eine Bitt'
"Monsieur, y'a pas une faute d'orthographe"? Voilà le niveau de Thrasybule en 3ème
"Monsieur, y'a pas une faute d'orthographe"? Voilà le niveau de Thrasybule en 3ème
- User5899Demi-dieu
C'est scandaleux. Quittez cette salle !thrasybule a écrit:Gewähr’ mir, Bruder, eine Bitt'
"Monsieur, y'a pas une faute d'orthographe"? Voilà le niveau de Thrasybule en 3ème.
- GilbertineNeoprof expérimenté
Votre mystère étant resté là où est mort mon silence.
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- JohnMédiateur
Lune mellifluente aux lèvres des déments.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Ali DevineNiveau 8
Je ne suis rien. Je ne serai jamais rien. Je ne puis vouloir être rien. A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.
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Mon site
- thrasybuleDevin
Je suis ravi de vous voir
Bel enfant vêtu de noir.
-Je ne suis pas un enfant
Je suis un gros éléphant
Bel enfant vêtu de noir.
-Je ne suis pas un enfant
Je suis un gros éléphant
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
"Leurs doigts se touchent
Presque, mais dans le rien de cet écart
S’ouvre l’abîme entre être et apparence."
L'heure présente, Yves Bonnefoy
Presque, mais dans le rien de cet écart
S’ouvre l’abîme entre être et apparence."
L'heure présente, Yves Bonnefoy
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- trompettemarineMonarque
Racine :
"Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour, qu'ils souillaient, toute sa pureté."
Villon 1.
Bien sais, se j’eusse étudïé
Ou temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs dédïé,
J’eusse maison et couche molle.
Mais quoi ! je fuyoie l’école,
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
À peu que le cœur ne me fend.
Villon 2 :
Frères humains qui après nous vivez,
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant de la chair que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre
Michaux, déchéance (extrait)("La nuit remue")
Mon royaume perdu.
J’avais autrefois un royaume tellement grand qu’il faisait le tour presque complet de la terre.
Il me gênait. Je voulus le réduire.
J’y parvins.
Maintenant ce n’est plus qu’un petit lopin de terre, un tout petit lopin sur une tête d’aiguille.
Quand je l’aperçois, je me gratte avec.
Et c’était autrefois un agglomérat de formidables pays, un
Royaume superbe.
Aragon
"C"
J’ai traversé les ponts de Cé
C’est là que tout a commencé
Une chanson des temps passés
Parle d’un chevalier blessé
Supervielle :
Mes yeux font de l'obscur et je cherche à mieux voir
"prière à l'inconnu"
Mon Dieu, je ne crois pas en toi, je voudrais te parler tout de même.
J'ai bien parlé aux étoiles, bien que je les sache sans vie,
Aux plus humbles des animaux, quand je les savais sans réponse,
Aux arbres qui, sans le vent, seraient muets comme la tombe.
Je me suis parlé à moi-même, quand je ne sais pas bien si j'existe.
Je ne sais si tu entends nos prières, à nous les hommes,
Je ne sais si tu as envie de les écouter.
Si tu as, comme nous, un cœur qui est toujours sur le qui-vive
Et des oreilles ouvertes aux nouvelles les plus différentes
Je ne sais pas si tu aimes à regarder par ici.
Pourtant je voudrais te remettre en mémoire la planète terre
Avec ses fleurs, ses cailloux, ses jardins et ses maisons
Avec tous les autres et nous qui savons bien que nous souffrons.
Je veux t'adresser sans tarder ces humbles paroles humaines
Parce qu'il faut que chacun tente à présent tout l'impossible.
"Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour, qu'ils souillaient, toute sa pureté."
Villon 1.
Bien sais, se j’eusse étudïé
Ou temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs dédïé,
J’eusse maison et couche molle.
Mais quoi ! je fuyoie l’école,
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
À peu que le cœur ne me fend.
Villon 2 :
Frères humains qui après nous vivez,
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant de la chair que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre
Michaux, déchéance (extrait)("La nuit remue")
Mon royaume perdu.
J’avais autrefois un royaume tellement grand qu’il faisait le tour presque complet de la terre.
Il me gênait. Je voulus le réduire.
J’y parvins.
Maintenant ce n’est plus qu’un petit lopin de terre, un tout petit lopin sur une tête d’aiguille.
Quand je l’aperçois, je me gratte avec.
Et c’était autrefois un agglomérat de formidables pays, un
Royaume superbe.
Aragon
"C"
J’ai traversé les ponts de Cé
C’est là que tout a commencé
Une chanson des temps passés
Parle d’un chevalier blessé
Supervielle :
Mes yeux font de l'obscur et je cherche à mieux voir
"prière à l'inconnu"
Mon Dieu, je ne crois pas en toi, je voudrais te parler tout de même.
J'ai bien parlé aux étoiles, bien que je les sache sans vie,
Aux plus humbles des animaux, quand je les savais sans réponse,
Aux arbres qui, sans le vent, seraient muets comme la tombe.
Je me suis parlé à moi-même, quand je ne sais pas bien si j'existe.
Je ne sais si tu entends nos prières, à nous les hommes,
Je ne sais si tu as envie de les écouter.
Si tu as, comme nous, un cœur qui est toujours sur le qui-vive
Et des oreilles ouvertes aux nouvelles les plus différentes
Je ne sais pas si tu aimes à regarder par ici.
Pourtant je voudrais te remettre en mémoire la planète terre
Avec ses fleurs, ses cailloux, ses jardins et ses maisons
Avec tous les autres et nous qui savons bien que nous souffrons.
Je veux t'adresser sans tarder ces humbles paroles humaines
Parce qu'il faut que chacun tente à présent tout l'impossible.
- Hermione0908Modérateur
Aujourd'hui, c'est "Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire".
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- VicomteDeValmontGrand sage
C'est plus un vers là, c'est toute la bouteille (version nabuchodonosor).
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- BizardouilleHabitué du forum
Il doit rester quelques rêves d’enfant cachés sous mon oreiller, je tenterais de ne pas les écraser avec ma tête lourde de soucis d’adulte.
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Faites l'amour pas la guerre. En fait non, faire l'amour ça donne des enfants, c'est chiant... Faites des crêpes, c'est bon les crêpes !
- RimeNiveau 5
Difficile de n'en choisir qu'un !
"Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie"
Entendu et redécouvert à la radio, une nuit, seule en voiture, quel pouvoir !
"[...] il pourra, par les nuits étoilées, courir le monde, ou consoler les yeux rougis. Mais pas renoncer."
Dès que j'entends le mot poème, je l'imagine avec ses petites jambes, allant de ci de là, et ce vers tourne, inlassable.
Et Char, encore : "Effectivement tu es en retard sur la vie"
"Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie"
Entendu et redécouvert à la radio, une nuit, seule en voiture, quel pouvoir !
"[...] il pourra, par les nuits étoilées, courir le monde, ou consoler les yeux rougis. Mais pas renoncer."
Dès que j'entends le mot poème, je l'imagine avec ses petites jambes, allant de ci de là, et ce vers tourne, inlassable.
Et Char, encore : "Effectivement tu es en retard sur la vie"
- klaus2Habitué du forum
"Crépuscule" de Hugo :
"Aimez-vous, c'est le mois où les fraises sont mûres,
L'ange du ciel rêveur qui flotte dans les vents
Mêle en les emportant sur ses ailes obscures
Les prières des morts aux baisers des vivants."
"Aimez-vous, c'est le mois où les fraises sont mûres,
L'ange du ciel rêveur qui flotte dans les vents
Mêle en les emportant sur ses ailes obscures
Les prières des morts aux baisers des vivants."
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- RimeNiveau 5
Hugo aussi
"Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange ;
La chose simplement d'elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va."
Plus de calme en moins de mots, tu meurs.
"Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange ;
La chose simplement d'elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va."
Plus de calme en moins de mots, tu meurs.
- HonchampDoyen
"Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit".
(Rimbaud. "Le dormeur du val".)
"Ceux qui disent : Cré Nom, ceux qui disent macache"
(Rimbaud.Les douaniers.)
"J'ai perdu ma force et ma vie
Et mes amis et ma gaîté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie".
(Alfred de Musset. Tristesse.)
(Rimbaud. "Le dormeur du val".)
"Ceux qui disent : Cré Nom, ceux qui disent macache"
(Rimbaud.Les douaniers.)
"J'ai perdu ma force et ma vie
Et mes amis et ma gaîté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie".
(Alfred de Musset. Tristesse.)
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- LeodaganFidèle du forum
Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse
- Tem-toGrand sage
Au risque de paraître iconoclaste et sans renier la beauté de ce que vous tous avez évoqué, ce vers d'une chanson écrite en collaboration entre Jean Fauque et Alain Baschung qui n'a cessé de m'obséder depuis que je l'ai entendu :
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
- User27372Niveau 7
"Ce sera si fatal qu'on en croira mourir" Verlaine
- BolzanoNiveau 5
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
(Valery)
Je me déguise en cachalot, et je me couche au fond de l'eau
(Brassens)
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
(Valery)
Je me déguise en cachalot, et je me couche au fond de l'eau
(Brassens)
- FansouxNiveau 5
D'ici on voit le vent
S’essouffler sur la terre
Et sur les toits brûlants
Inondés de lumière
S'est arrêté le temps
Comme après une guerre
Ici en te perdant
J'ai gagné le désert
Alors pourquoi se froid
Au fond de mes entrailles
Ce vide dans mes bras
Ce silence glacial
Cette absence immobile
Cette attente givrée
Et mon cœur imbécile
Et ses rêves gercés
(Yves Jamait)
S’essouffler sur la terre
Et sur les toits brûlants
Inondés de lumière
S'est arrêté le temps
Comme après une guerre
Ici en te perdant
J'ai gagné le désert
Alors pourquoi se froid
Au fond de mes entrailles
Ce vide dans mes bras
Ce silence glacial
Cette absence immobile
Cette attente givrée
Et mon cœur imbécile
Et ses rêves gercés
(Yves Jamait)
- HonchampDoyen
Ma petite lionne
Je n'aimais pas que tu me griffes
Alors je t'ai livrée aux Chrétiens
je voudrais que tu me pardonnes
Ma petite lionne
Prévert.
Je n'aimais pas que tu me griffes
Alors je t'ai livrée aux Chrétiens
je voudrais que tu me pardonnes
Ma petite lionne
Prévert.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
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