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- maduNiveau 8
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Je l'entends chaque fois que le ciel est chargé, c'est-à-dire souvent par ici !
Je l'entends chaque fois que le ciel est chargé, c'est-à-dire souvent par ici !
- MurrNiveau 9
Le don de vivre a passé dans les fleurs
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- HonchampDoyen
"J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie".
Musset
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MurrNiveau 9
Avec le retour des belles nuits d'été :
... et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l'oeil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
... et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l'oeil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- Tem-toGrand sage
Poésie :
"Aboli bibelot d'inanité sonore"
Stéphane Mallarmé.
Pour sa récursivité, pour les assonances et allitérations qui régalent ma bouche quand je le prononce, mais aussi pour la polysémie "s'honore" et "sonore".
Egalement pour la richesse du débat qu'ouvre, mis en valeur en début de vers, le terme Aboli.
"Aboli bibelot d'inanité sonore"
Stéphane Mallarmé.
Pour sa récursivité, pour les assonances et allitérations qui régalent ma bouche quand je le prononce, mais aussi pour la polysémie "s'honore" et "sonore".
Egalement pour la richesse du débat qu'ouvre, mis en valeur en début de vers, le terme Aboli.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra
sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra
sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
- profnoursNiveau 8
Juillet comme un beau soir dans un jardin sablé
L'auberge, la fumée des quinquets de la gare
On n'a pas rétabli les deux ponts sur la Loire
Mais on a bien gardé celui de la mémoire
L'auberge, la fumée des quinquets de la gare
On n'a pas rétabli les deux ponts sur la Loire
Mais on a bien gardé celui de la mémoire
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Si tu n'as point fini tes leçons, ça f'ra du bruit à la maison...
- LitterateurNiveau 2
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un instant.
- VicomteDeValmontGrand sage
Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi
Que son ombre dans l'eau vue avec atonie
Que son ombre dans l'eau vue avec atonie
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Suzon GrisouNiveau 5
Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés
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"Success consists of going from failure to failure without loss of enthusiasm" Winston Churchill
- CatsiNiveau 2
ore a écrit:L'oeil était dans la tombe et regardait Cain.
Pareil...
Et aussi
"Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige"
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A la recherche de la congruence entre le bottom up et le top down :shock:
- ipomeeGuide spirituel
La fille de Minos et de Pasiphaé (Racine, Phèdre)
- glucheNiveau 10
Je ne sais pas si c'est mon préféré, et ce n'est même pas un vers, mais je trouve cet hémistiche bouleversant: "Moi, mon âme est fêlée".
Cette fêlure syntaxique... j'ai l'impression d'entendre Baudelaire sangloter.
Cette fêlure syntaxique... j'ai l'impression d'entendre Baudelaire sangloter.
- SydneyNiveau 10
"Mais, nul, sinon Echo, ne répond à ma voix" de Du Bellay
C'est ce que je ressens quand j'arrive le matin et que je dis "Bonjour" en salle des profs.
C'est ce que je ressens quand j'arrive le matin et que je dis "Bonjour" en salle des profs.
- glucheNiveau 10
Tu devrais peut-être le déclamer en entrant, Sydney...
Cette anecdote, en tout cas, m'en rappelle une.
Pendant deux ans, je passais par Vimy pour aller travailler et, à chaque trajet, j'étais hantée par ce vers d' Aragon: "Ô revenants bleus de Vimy vingt ans après
morts à demi", la suite m'échappait toujours mais pas ces derniers mots "Et je me risque où vous errez mal endormis mal enterrés".
Cette anecdote, en tout cas, m'en rappelle une.
Pendant deux ans, je passais par Vimy pour aller travailler et, à chaque trajet, j'étais hantée par ce vers d' Aragon: "Ô revenants bleus de Vimy vingt ans après
morts à demi", la suite m'échappait toujours mais pas ces derniers mots "Et je me risque où vous errez mal endormis mal enterrés".
- trompettemarineMonarque
lit et rature a écrit:Et l'unique cordeau des trompettes marines
Chantre !
- lit et ratureNiveau 5
tu connais bien cet unique vers pour avoir retenu comme pseudo "trompettemarine", n'est-ce pas ?
- trompettemarineMonarque
lit et rature a écrit:tu connais bien cet unique vers pour avoir retenu comme pseudo "trompettemarine", n'est-ce pas ?
- klaus2Habitué du forum
Le sac lourd à l'échine et le coeur dévasté
Cet impossible choix d'être et d'avoir été..
(Louis Aragon)
Cet impossible choix d'être et d'avoir été..
(Louis Aragon)
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- speranzaNiveau 4
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!
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« Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; Ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. » Marc Aurele
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