- GrypheMédiateur
+ 1.carole17 a écrit: Je me suis rendue compte qu'il n'est question ni de vocation, ni d'échec, ni de réussite, mais de bonheur : on est heureux si on capable de transformer chacune de nos expériences en quelque chose de constructif pour soi (et pour les autres). Et quand on est heureux, on "assure". On rayonne.
Avoir la vocation et être un bon prof sont deux choses bien distinctes.
- CarabasVénérable
Tout comme d'autres ne sont apparemment pas faites pour ça alors qu'elles ne demandaient pas mieux. Alors pourquoi? Mystère toujours non élucidé encore à ce jour...carole17 a écrit: Et puis, certaines personnes sont faites pour ça, qu'elles le veuillent ou non !
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- carole17Niveau 6
percehaie a écrit:carole17 a écrit: Aujourd'hui, elle est commerciale et travaille à son compte. Elle a multiplié son salaire par trois et ne passe plus toutes ses soirées à bosser sur des copies ou des prépas de cours ! Et surtout, elle n'est plus triste !
Personnellement, j'adore corriger des copies, préparer des corrigés personnalisés...
Je dois dire que je m'ennuie terriblement depuis deux mois sans rien à corriger... !
Comme je vois qu'il y a un fana.. j'en profite !
Avec mes élèves en difficulté, j'organise les rédac' en deux temps : un premier jet, en classe, suivi d'une précorrection personnalisée, puis une "mise au propre", avec crorrection et note finale.
J'ai remarqué que mes élèves prenaient de l'assurance de cette manière et plus de plaisir : libéré de l'angoisse du "bien écrire" dans un premier temps, ils se montrent créatifs et sont moins complexés aussi.
D'autre part, avec des objectifs précisés dans la précorrection, ils se débrouillent vraiment bien et progressent à l'écrit.
Vous avez testé cette manière de faire ? Vous pensez que c'est déraisonnable ? :shock:
- GrypheMédiateur
Je n'ai pas testé cette possibilité (je n'étais pas prof de français), mais je ne trouve pas ça du tout déraisonnable, j'aime beaucoup !carole17 a écrit:Avec mes élèves en difficulté, j'organise les rédac' en deux temps.
Vous avez testé cette manière de faire ? Vous pensez que c'est déraisonnable ? :shock:
En revanche, cela doit te donner beaucoup de travail de correction, non ?
- percehaieNiveau 10
carole17 a écrit:percehaie a écrit:carole17 a écrit: Aujourd'hui, elle est commerciale et travaille à son compte. Elle a multiplié son salaire par trois et ne passe plus toutes ses soirées à bosser sur des copies ou des prépas de cours ! Et surtout, elle n'est plus triste !
Personnellement, j'adore corriger des copies, préparer des corrigés personnalisés...
Je dois dire que je m'ennuie terriblement depuis deux mois sans rien à corriger... !
Comme je vois qu'il y a un fana.. j'en profite !
Avec mes élèves en difficulté, j'organise les rédac' en deux temps : un premier jet, en classe, suivi d'une précorrection personnalisée, puis une "mise au propre", avec crorrection et note finale.
J'ai remarqué que mes élèves prenaient de l'assurance de cette manière et plus de plaisir : libéré de l'angoisse du "bien écrire" dans un premier temps, ils se montrent créatifs et sont moins complexés aussi.
D'autre part, avec des objectifs précisés dans la précorrection, ils se débrouillent vraiment bien et progressent à l'écrit.
Vous avez testé cette manière de faire ? Vous pensez que c'est déraisonnable ? :shock:
Je trouve cette idée excellente !
- leyadeEsprit sacré
J'ai testé, c'est effectivement très efficace, mais pour le professeur, c'est très très lourd en terme de temps, de correction, donc à faire, oui, mais de temps en temps.
C'est quasi impossible de le faire pour chaque rédac. Ou alors, .
C'est quasi impossible de le faire pour chaque rédac. Ou alors, .
- melaniguizHabitué du forum
carole17 a écrit:percehaie a écrit:carole17 a écrit: Aujourd'hui, elle est commerciale et travaille à son compte. Elle a multiplié son salaire par trois et ne passe plus toutes ses soirées à bosser sur des copies ou des prépas de cours ! Et surtout, elle n'est plus triste !
Personnellement, j'adore corriger des copies, préparer des corrigés personnalisés...
Je dois dire que je m'ennuie terriblement depuis deux mois sans rien à corriger... !
Comme je vois qu'il y a un fana.. j'en profite !
Avec mes élèves en difficulté, j'organise les rédac' en deux temps : un premier jet, en classe, suivi d'une précorrection personnalisée, puis une "mise au propre", avec crorrection et note finale.
J'ai remarqué que mes élèves prenaient de l'assurance de cette manière et plus de plaisir : libéré de l'angoisse du "bien écrire" dans un premier temps, ils se montrent créatifs et sont moins complexés aussi.
D'autre part, avec des objectifs précisés dans la précorrection, ils se débrouillent vraiment bien et progressent à l'écrit.
Vous avez testé cette manière de faire ? Vous pensez que c'est déraisonnable ? :shock:
Ca m'arrive de le faire, mais j'ai finalement trouvé une autre manière de faire qui me convient mieux : l'aide en classe. On explique le sujet ensemble, je réponds à toutes les questions, au besoin je fais une préparation pour le vocabulaire. Ensuite les élèves commencent leur brouillon et m'appellent quand ils veulent. Je conseille, je rappelle les consignes oubliés, j'indique certaines fautes, je les aide à trouver une formulation ou même juste à chercher dans le dico, je m'arrange pour relire tous les brouillons. Avec une classe volontaire, une rédac peut donc prendre 3h, mais au bout du compte je n'ai aucun hors-sujet, j'ai des rédacs avec beaucoup moins de fautes et les élèves gagnent confiance en eux, surtout ceux qui font un blocage sur la première phrase ou qui pensent d'emblée ne pas y arriver.
Moi aussi j'aime corriger, et encore plus préparer mes cours. La seule chose qu'il me faut, c'est du temps, donc être bien organisée. Je déteste être coincée avec 4 paquets pour le lendemain et des cours à préparer. Par contre si j'ai le temps pour tout faire, j'adore ça, aucun pb. Moi me dire "commerciale", ça ne me fait pas rever, je trouve ça épouvantable comme métier... Payée 3 fois plus, ça je veux bien, mais le sera-t-elle toute sa carrière, le sera-t-elle même dans deux mois si elle ne remplit pas ses objectifs ?
- carole17Niveau 6
Ca m'arrive de le faire, mais j'ai finalement trouvé une autre manière de faire qui me convient mieux : l'aide en classe. On explique le sujet ensemble, je réponds à toutes les questions, au besoin je fais une préparation pour le vocabulaire. Ensuite les élèves commencent leur brouillon et m'appellent quand ils veulent. Je conseille, je rappelle les consignes oubliés, j'indique certaines fautes, je les aide à trouver une formulation ou même juste à chercher dans le dico, je m'arrange pour relire tous les brouillons. Avec une classe volontaire, une rédac peut donc prendre 3h, mais au bout du compte je n'ai aucun hors-sujet, j'ai des rédacs avec beaucoup moins de fautes et les élèves gagnent confiance en eux, surtout ceux qui font un blocage sur la première phrase ou qui pensent d'emblée ne pas y arriver.
C'est vrai, ça prend du temps, mais le travail d'écriture est vivant ! Dans mes classes, à ce moment-là, c'est un peu le bazard, ça part dans tous les sens, ils échangent des idées, ils s'aident à corriger. J'aimais le faire en deux temps, car, comme ils doivent rendre le brouillon avec leur copie, ça leur permet d'évaluer plus facilement leurs points faibles et d'apprécier le fait qu'ils ont su résoudre beaucoup de problèmes de manière plutôt autonome. Sur une année scolaire, c'est clair, le temps de l'écriture représente un "investissement", et je boucle rarement la progression telle que je l'imaginais au départ, mais ça rapporte... notamment en syntaxe, en conjugaison, en ortho de manière générale...
Je fonctionne comme toi avec des classes au niveau "moyen", quand je suis certaine que le passage à l'écrit ne les tétanise pas.
Après, je déteste aussi les tas de copies, ils sont impatients, en plus !!! au moins autant que moi ! J'ai calé, là, en fin d'année, sur le rempla d'une collègue qui avait cinq classes bien chargées (2 cinquièmes, 2 sixièmes, 1 quatrième) : c'était beaucoup trop lourd à gérer pour moi. J'ai fonctionné comme ça avec les sixièmes, mais avec les plus grands, j'ai pas tenu ! :| Je vous raconte pas la frustration ! Chapeau bas à la collègue que je remplaçais et qui a fait ça deux années de suite : c'est épuisant !
Pour ce qui est d'être ou ne pas être commerciale, je comprends ton point de vue. Elle a mis presque deux ans à mettre en place cette "affaire", se faire une clientèle, mais c'est un secteur où il y avait des possibilités, et cela reste apparemment assez tranquille pour les années à venir... Ensuite, elle passe son temps sur les routes : il faut aimer ça (moi, j'aime que sa voiture ...), donc bof... Mais ce que je voulais dire, c'est que, souvent on a du mal à imaginer qu'on pourrait être autre chose qu'un professeur, et quand je rencontre au cours de mes remplacements des collègues fatigués de leur métier, cela me fait de la peine qu'ils n'aient même jamais seulement l'idée de faire quelque chose d'autre.
C'est vrai, ça prend du temps, mais le travail d'écriture est vivant ! Dans mes classes, à ce moment-là, c'est un peu le bazard, ça part dans tous les sens, ils échangent des idées, ils s'aident à corriger. J'aimais le faire en deux temps, car, comme ils doivent rendre le brouillon avec leur copie, ça leur permet d'évaluer plus facilement leurs points faibles et d'apprécier le fait qu'ils ont su résoudre beaucoup de problèmes de manière plutôt autonome. Sur une année scolaire, c'est clair, le temps de l'écriture représente un "investissement", et je boucle rarement la progression telle que je l'imaginais au départ, mais ça rapporte... notamment en syntaxe, en conjugaison, en ortho de manière générale...
Je fonctionne comme toi avec des classes au niveau "moyen", quand je suis certaine que le passage à l'écrit ne les tétanise pas.
Après, je déteste aussi les tas de copies, ils sont impatients, en plus !!! au moins autant que moi ! J'ai calé, là, en fin d'année, sur le rempla d'une collègue qui avait cinq classes bien chargées (2 cinquièmes, 2 sixièmes, 1 quatrième) : c'était beaucoup trop lourd à gérer pour moi. J'ai fonctionné comme ça avec les sixièmes, mais avec les plus grands, j'ai pas tenu ! :| Je vous raconte pas la frustration ! Chapeau bas à la collègue que je remplaçais et qui a fait ça deux années de suite : c'est épuisant !
Pour ce qui est d'être ou ne pas être commerciale, je comprends ton point de vue. Elle a mis presque deux ans à mettre en place cette "affaire", se faire une clientèle, mais c'est un secteur où il y avait des possibilités, et cela reste apparemment assez tranquille pour les années à venir... Ensuite, elle passe son temps sur les routes : il faut aimer ça (moi, j'aime que sa voiture ...), donc bof... Mais ce que je voulais dire, c'est que, souvent on a du mal à imaginer qu'on pourrait être autre chose qu'un professeur, et quand je rencontre au cours de mes remplacements des collègues fatigués de leur métier, cela me fait de la peine qu'ils n'aient même jamais seulement l'idée de faire quelque chose d'autre.
- carole17Niveau 6
Gryphe a écrit:Je n'ai pas testé cette possibilité (je n'étais pas prof de français), mais je ne trouve pas ça du tout déraisonnable, j'aime beaucoup !carole17 a écrit:Avec mes élèves en difficulté, j'organise les rédac' en deux temps.
Vous avez testé cette manière de faire ? Vous pensez que c'est déraisonnable ? :shock:
En revanche, cela doit te donner beaucoup de travail de correction, non ?
Ben oui. Je teste des trucs pour voir ce qui marche le mieux... Je me pose des questions quand je suis crevée... quand mes séquences s'allongent... en discutant avec mes collègues qui ont souvent une approche plus pragmatique et "économique" en temps... je m'en pose beaucoup moins quand je les vois bosser, motivés et confiants.
- CathEnchanteur
Vocation?
J'ai ricané pendant des années à la seule idée d'être prof, en n'ayant portant aucune idée d'un truc qui m'intéresserait.
Et en fac, j'ai déposé un dossier pour faire des remplacements en tant que MA en me disant que ça me ferait un peu de sous.
Je suis restée scotchée...
J'ai ricané pendant des années à la seule idée d'être prof, en n'ayant portant aucune idée d'un truc qui m'intéresserait.
Et en fac, j'ai déposé un dossier pour faire des remplacements en tant que MA en me disant que ça me ferait un peu de sous.
Je suis restée scotchée...
- carole17Niveau 6
Y'en a ils tombent dans le panneau, d'autres restent accrochés ! lol Pauvres de nous !cath5660 a écrit:Vocation?
Je suis restée scotchée...
- profpicNiveau 5
Courage Marquise...
Il me semble que tu es TZR et ce n'est vraiment pas facile car on est toujours dans l'incertitude et obligé de travailler dans l'urgence. En plus, quand on n'arrive sur un remplacement difficile, ça n'arrange pas les choses...
Perso, j'ai toujours eu la vocation (dès la maternelle!) et ça ne surprend aucun de mes vieux copains (retrouvés grâce à internet!) que j'ai opté pour cette profession moi qui adorait l'école (et avait apparemment une tête de 1ère de la classe!)!
Maintenant, il est vrai que, comme d'autres l'ont dit, cela peut aussi être un danger car, quand on idéalise, on se prend une claque une fois sur le terrain...
Des moments difficiles (et de remise en question) j'en ai connus et le fait de ne pas arriver à avoir le concours n'arrangeait rien... Mais je me suis accrochée et, pour l'instant!, je ne regrette rien.
A la rentrée, je vais enfin avoir un poste fixe et pourrais donc m'investir davantage au sein d'un établissement: je pense que ça aide (cette année j'ai beaucoup apprécié le remplacement que j'ai eu la chance de faire pendant 1 an et j'ai vu l'enseignement sous un autre jour).
Bref, à chacun son truc, mais moi, j'aime ce métier!
Il me semble que tu es TZR et ce n'est vraiment pas facile car on est toujours dans l'incertitude et obligé de travailler dans l'urgence. En plus, quand on n'arrive sur un remplacement difficile, ça n'arrange pas les choses...
Perso, j'ai toujours eu la vocation (dès la maternelle!) et ça ne surprend aucun de mes vieux copains (retrouvés grâce à internet!) que j'ai opté pour cette profession moi qui adorait l'école (et avait apparemment une tête de 1ère de la classe!)!
Maintenant, il est vrai que, comme d'autres l'ont dit, cela peut aussi être un danger car, quand on idéalise, on se prend une claque une fois sur le terrain...
Des moments difficiles (et de remise en question) j'en ai connus et le fait de ne pas arriver à avoir le concours n'arrangeait rien... Mais je me suis accrochée et, pour l'instant!, je ne regrette rien.
A la rentrée, je vais enfin avoir un poste fixe et pourrais donc m'investir davantage au sein d'un établissement: je pense que ça aide (cette année j'ai beaucoup apprécié le remplacement que j'ai eu la chance de faire pendant 1 an et j'ai vu l'enseignement sous un autre jour).
Bref, à chacun son truc, mais moi, j'aime ce métier!
- Invité19Esprit sacré
Merci pour tous vos témoignages !
Et pour celles et ceux qui ont douté après être passés par des conditions d'enseignement épouvantables, à l'occasion de remplacements par exemple, je souhaite bon courage ; mais il n'est pas dit que ça se reproduise forcément !!
Se remettre en question est sans doute parfois salutaire, mais il paraît évident que vous avez aussi beaucoup souffert à cause d'une administration défaillante. Et j'ai aussi l'impression que la combinaison classe et prof peut donner lieu à d'infinies variantes.. il n'est pas dit que les collègues qui vous laissaient entendre qu'ils n'avaient aucun problème avec la ou les classe(s) concernée(s), s'en seraient aussi bien tirées que vous pendant vos remplacements antérieurs ! Et puis on a toujours beau jeu de prétendre bien s'en tirer, en salle des profs...
Et pour celles et ceux qui ont douté après être passés par des conditions d'enseignement épouvantables, à l'occasion de remplacements par exemple, je souhaite bon courage ; mais il n'est pas dit que ça se reproduise forcément !!
Se remettre en question est sans doute parfois salutaire, mais il paraît évident que vous avez aussi beaucoup souffert à cause d'une administration défaillante. Et j'ai aussi l'impression que la combinaison classe et prof peut donner lieu à d'infinies variantes.. il n'est pas dit que les collègues qui vous laissaient entendre qu'ils n'avaient aucun problème avec la ou les classe(s) concernée(s), s'en seraient aussi bien tirées que vous pendant vos remplacements antérieurs ! Et puis on a toujours beau jeu de prétendre bien s'en tirer, en salle des profs...
- MSFidèle du forum
La vocation je l'ai eue au lycée et n'ai jamais regretté mon choix, je ne pense pas que j'aurais été heureuse si je n'avais pas fait ce métier. Mais j'ai la chance de l'exercer dans des conditions qui sont encore très bonnes et avec des élèves "normaux". Je ne sais pas si je dirais cela si je vivais ce que certains ici vivent au quotidien. Bon courage à eux.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- motherof3Niveau 9
MS a écrit:La vocation je l'ai eue au lycée et n'ai jamais regretté mon choix, je ne pense pas que j'aurais été heureuse si je n'avais pas fait ce métier. Mais j'ai la chance de l'exercer dans des conditions qui sont encore très bonnes et avec des élèves "normaux". Je ne sais pas si je dirais cela si je vivais ce que certains ici vivent au quotidien. Bon courage à eux.
Tout pareil!
Une toute petite escale dans un établissement très difficile et depuis des élèves "normaux".
Alors j'aime mon métier, mais lorsque je lis certains témoignages, je me dis qu'il pourrait en être tout autrement... et je souhaite aussi beaucoup de courage à ceux d'entre vous qui devront faire face à des conditions pénibles.
- AudreyOracle
Beh moi, je n'ai jamais eu la vocation. Mon vrai rêve: être archéologue. Mais j'ai compris en 2nde que c'était une voie super bouchée. Ensuite, médecin. Mais raté le concours.
J'ai cherché ce que j'aimais, que je savais faire, et que j'étais sûre de faire aboutir. Vu que j'étais plutôt douée en latin et grec (et que ça me permettait de garder un ptit bout du rêve d'archéologue... lol) et que depuis le collège, j'avais toujours soit aidé des copains pour leurs cours, devoirs, soit carrément donné des cours particuliers (maths, français, latin) pour gagner des sous, j'ai fait ce choix raisonnable de devenir prof.
J'avais besoin de gagner ma vie, de ne pas galérer pour trouver rapidement un poste, et de ne pas risquer d'être virée du jour au lendemain... ( ce qui risque de changer vu l'évolution du métier...lol)
Aucune passion, aucune vocation là-dedans. C'est juste un métier pour lequel j'avais les compétences requises. Et je continue à la voir ainsi, ce qui ne m'empêche pas de m'y investir à fond, comme je le ferais avec n'importe quel job.
J'ai cherché ce que j'aimais, que je savais faire, et que j'étais sûre de faire aboutir. Vu que j'étais plutôt douée en latin et grec (et que ça me permettait de garder un ptit bout du rêve d'archéologue... lol) et que depuis le collège, j'avais toujours soit aidé des copains pour leurs cours, devoirs, soit carrément donné des cours particuliers (maths, français, latin) pour gagner des sous, j'ai fait ce choix raisonnable de devenir prof.
J'avais besoin de gagner ma vie, de ne pas galérer pour trouver rapidement un poste, et de ne pas risquer d'être virée du jour au lendemain... ( ce qui risque de changer vu l'évolution du métier...lol)
Aucune passion, aucune vocation là-dedans. C'est juste un métier pour lequel j'avais les compétences requises. Et je continue à la voir ainsi, ce qui ne m'empêche pas de m'y investir à fond, comme je le ferais avec n'importe quel job.
- Invité5Expert
Vocation je ne pense pas. Révélation plutôt.
Au collège je voulais être avocate, après un stage en 3ème, je me suis rendue compte que ça ne me plaisait pas.
Au lycée, j'étais partagée entre ma passion et mes études, incapable de choisir...
On m'a dit " fait une prépa MATHS SUP/MATHS SPE, ça te laissera le temps de réfléchir". Après un stage, j'ai rayé également le métier d'ingénieur, et je me suis dit que prof (de maths), c'est ce que j'avais toujours voulu faire au fond de moi.
Quand je voyais mes profs au collège et au lycée, je me disais que j'aimerai être à leur place. J'ai choisi les maths car j'avais des facilités et qu'avec mon parcours, c'était ce qu'il y avait de plus simple.Si j'avais su plutôt que je voudrais être prof, j'aurais peut-être échangé les maths pour le français...
Je n'ai pas eu vraiment de désillusion concernant le métier, le collège où j'étais élève est une ZEP et j'ai gardé contact avec mes profs qui m'ont toujours rappelé les réalités de ce métier.
Je fais un métier que j'aime, dans lequel je m'épanouis, et bizarrement, je n'ai pas l'impression de travailler :aab:
Au collège je voulais être avocate, après un stage en 3ème, je me suis rendue compte que ça ne me plaisait pas.
Au lycée, j'étais partagée entre ma passion et mes études, incapable de choisir...
On m'a dit " fait une prépa MATHS SUP/MATHS SPE, ça te laissera le temps de réfléchir". Après un stage, j'ai rayé également le métier d'ingénieur, et je me suis dit que prof (de maths), c'est ce que j'avais toujours voulu faire au fond de moi.
Quand je voyais mes profs au collège et au lycée, je me disais que j'aimerai être à leur place. J'ai choisi les maths car j'avais des facilités et qu'avec mon parcours, c'était ce qu'il y avait de plus simple.Si j'avais su plutôt que je voudrais être prof, j'aurais peut-être échangé les maths pour le français...
Je n'ai pas eu vraiment de désillusion concernant le métier, le collège où j'étais élève est une ZEP et j'ai gardé contact avec mes profs qui m'ont toujours rappelé les réalités de ce métier.
Je fais un métier que j'aime, dans lequel je m'épanouis, et bizarrement, je n'ai pas l'impression de travailler :aab:
- phil(...)Niveau 10
ah voilà le bon topic.
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Un peu comme si on se rasait. On est tout doux, on sent bon...
- egometDoyen
Il y en a un que j'attends de pied ferme. On va t'en donner du spectacle, s'il se pointe.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- MissWest-IndiesNiveau 5
MS a écrit:La vocation je l'ai eue au lycée et n'ai jamais regretté mon choix, je ne pense pas que j'aurais été heureuse si je n'avais pas fait ce métier. Mais j'ai la chance de l'exercer dans des conditions qui sont encore très bonnes et avec des élèves "normaux". Je ne sais pas si je dirais cela si je vivais ce que certains ici vivent au quotidien. Bon courage à eux.
Tu as vraiment de la chance d'avoir des élèves "normaux".
Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie mais j'étais bonne en langues étrangères au lycée.
J'ai choisi ce boulot de prof d'anglais pour gagner ma vie et je souhaite en sortir(Je n'ai que quatre ans d'ancienneté).
En effet, je ne supporte plus la misère sociale,intellectuelle,l'apologie de la paresse et le manque de savoir-être de la majorité des élèves encouragé par leurs parents laxistes,ainsi que le manque de soutien des CDE.
Je ne supporte plus ce gouvernement qui encourage le nivellement vers le bas.
J'ai échoué au Capes interne d'anglais avec des notes scandaleuses mais on me demande de surnoter les élèves.
Je suis bizarrement soulagée d'avoir échoué car je ne suis pas prisonnière de ce métier contrairement à beaucoup de mes collègues titulaires qui sont en dépréssion cette année (merci Najat) et qui rêvent de quitter ce métier.
- slynopHabitué du forum
La vocation, c'est pour les curés.
Prof est un métier comme un autre, ni plus, ni moins.
Prof est un métier comme un autre, ni plus, ni moins.
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Equipe de modérationModérateur
MissWest-Indies, merci de bien vouloir réactiver la messagerie privée.
Charte 3.1.d
https://www.neoprofs.org/t104679p50-capes-interne-anglais-2017-entraide#4049144
Charte 3.1.d
https://www.neoprofs.org/t104679p50-capes-interne-anglais-2017-entraide#4049144
- trompettemarineMonarque
La vocation, un appel venu des damnés de l'EN.
Confutatis maledictis,
flammis acribus addictis :
voca me cum benedictis.
Oro supplex et acclinis,
cor contritum quasi cinis :
gere curam, mei finis.
Après avoir confondu les maudits,
les avoir conduits au feu éternel,
appelle-moi avec les bénis.
Je prie, suppliant et prosterné,
le coeur broyé comme cendre :
prends soin de ma fin.
(arrêter la lecture juste avant le Lacrimosa)
Confutatis maledictis,
flammis acribus addictis :
voca me cum benedictis.
Oro supplex et acclinis,
cor contritum quasi cinis :
gere curam, mei finis.
Après avoir confondu les maudits,
les avoir conduits au feu éternel,
appelle-moi avec les bénis.
Je prie, suppliant et prosterné,
le coeur broyé comme cendre :
prends soin de ma fin.
(arrêter la lecture juste avant le Lacrimosa)
- MissWest-IndiesNiveau 5
slynop a écrit:La vocation, c'est pour les curés.
Prof est un métier comme un autre, ni plus, ni moins.
:serge:
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