- SergeMédiateur
Vocation, oui et non. Depuis tout gosse je rêvais plutôt d'être un berger menant des agneaux près d'un torrent en jouant de la musique, avec de petits oiseaux autour de moi, comme sur les images d'Epinal.
Au lieu de ça, j'ai souvent en face de bons gros boeufs ruminants et des cageots de pintades.
Et pourtant, pour rien au monde je ne voudrais en changer, même si j'ai aussi connu à certains moments des phases de découragements. Mais il y a toujours eu le plaisir et la satisfaction d'avoir apporté tout ce que je pouvais leur apporter, de voir certains cas a priori désespérés prendre goût à ce qu'on leur enseigne, sortir le tête de l'eau, autant de choses qui n'ont pas de prix.
Au lieu de ça, j'ai souvent en face de bons gros boeufs ruminants et des cageots de pintades.
Et pourtant, pour rien au monde je ne voudrais en changer, même si j'ai aussi connu à certains moments des phases de découragements. Mais il y a toujours eu le plaisir et la satisfaction d'avoir apporté tout ce que je pouvais leur apporter, de voir certains cas a priori désespérés prendre goût à ce qu'on leur enseigne, sortir le tête de l'eau, autant de choses qui n'ont pas de prix.
- CarabasVénérable
Daphné a écrit:Carabas, repassse le concours, ou pourquoi pas celui des PE ?? Tu referas une expérience et tu n'auras plus de regrets.
J'ai beaucoup trop perdu en assurance pour réussir quoi que ce soit en classe.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Invité19Esprit sacré
Ce que vous dîtes sur la vocation comme possible handicap me rassure ; j'ai beaucoup d'enseignants dans ma famille, ce qui m'a sans doute aidée à ne pas trop idéaliser le métier. Je sais déjà également que si on cherche un minimum de reconnaissance sociale, ce n'est pas le bon job ! Mais pour autant je me réjouis déjà en m'imaginant m'efforcer de faire naître, de temps en temps, une petit étincelle chez un élève.
- FourseasonsGrand sage
Dès le collège je disais que je voulais faire prof de maths (ou pt d'EPS), je n'ai jamais vraiment imaginé faire autre chose que prof. Pourtant ca n'a jamais été par la suite, dans mes études, un objectif. Ce n'est qu'à la fin de ma maitrise que je me suis renseignée pour passer le CAPET d'économie gestion, je n'y connaissais strictement rien ! Et hop l'année d'après je faisais ma première rentrée, toute contente !
C'est bizarre, je ne sais pas si on peut parler de vocation... mais ce métier à l'air de m'aller comme un gant ! J'aime ce métier et en même temps je suis détachée.
C'est bizarre, je ne sais pas si on peut parler de vocation... mais ce métier à l'air de m'aller comme un gant ! J'aime ce métier et en même temps je suis détachée.
- lulucastagnetteEmpereur
Je n'ai jamais idéalisé le métier car mon père était prof de français dans un collège difficile. J'avais donc sous les yeux la réalité du métier. Moi-même j'ai fait mes études dans des bahuts un peu difficiles, alors pas de danger que j'idéalise !!
Je suis une grosse paresseuse, j'ai choisi les études qui me coûteraient le moins d'efforts... Et avec une maîtrise de lettres, à part faire prof...
Je me sens bien dans mon job, mais je ne me vois pas faire du collège toute ma carrière...
Je suis une grosse paresseuse, j'ai choisi les études qui me coûteraient le moins d'efforts... Et avec une maîtrise de lettres, à part faire prof...
Je me sens bien dans mon job, mais je ne me vois pas faire du collège toute ma carrière...
- olivier-np30Habitué du forum
J'adhère entièrement aux propos de Loise, j'ai été le plus efficace dans mon métier paradoxalement quand j'ai su faire preuve de détachement.
A mes débuts de carrière, je prenais les choses trop à coeur. La maturité, l'expérience, l'environnement (affectif et géographique) vous transforment peu à peu.
Il en est de même de la mobilité, forcée ou souhaitée et la rencontre de milieux différents.
Plus que la vocation c'est cet enrichissement qui va augmenter la solidité et le fait de se sentir bien ou non dans un métier.
A+
A mes débuts de carrière, je prenais les choses trop à coeur. La maturité, l'expérience, l'environnement (affectif et géographique) vous transforment peu à peu.
Il en est de même de la mobilité, forcée ou souhaitée et la rencontre de milieux différents.
Plus que la vocation c'est cet enrichissement qui va augmenter la solidité et le fait de se sentir bien ou non dans un métier.
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- Reine MargotDemi-dieu
Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Carabas, tu n'es pas la seule à ne pas être faite pour ce boulot, moi aussi je me rends compte que comme prof je ne suis pas très bonne et je veux partir car le stress m'est devenu trop difficile à supporter. Il n'y a rien à regretter, vraiment, à changer de boulot, quand on y souffre.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Carabas, tu n'es pas la seule à ne pas être faite pour ce boulot, moi aussi je me rends compte que comme prof je ne suis pas très bonne et je veux partir car le stress m'est devenu trop difficile à supporter. Il n'y a rien à regretter, vraiment, à changer de boulot, quand on y souffre.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- FourseasonsGrand sage
marquisedemerteuil a écrit:Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Je ne dirais pas "aimer" les ados mais plutôt arriver à les supporter et avoir envie de les aider souvent malgré eux. Moi je n'aime pas les ados, pas dans le sens où je les déteste mais dans le sens où je m'en "fiche". En revanche, j'apprécie les aider... (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être) et je les supporte dans le sens où je ne suis pas touchée par leurs tentatives déb*** d'em***der le monde.
- lulucastagnetteEmpereur
Loise a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Je ne dirais pas "aimer" les ados mais plutôt arriver à les supporter et avoir envie de les aider souvent malgré eux. Moi je n'aime pas les ados, pas dans le sens où je les déteste mais dans le sens où je m'en "fiche". En revanche, j'apprécie les aider... (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être) et je les supporte dans le sens où je ne suis pas touchée par leurs tentatives déb*** d'em***der le monde.
+1
(de toutes façons, qui aime les ados ? :lol: )
- elfianeNiveau 10
Carabas a écrit:
Je ferais bien prof d'aïkido, mais je suis encore loin du compte.
De toute façon il faut un certain temps pour en vivre réellement de ce style d'activité, en judo très peu y arrivent. Donc il faut un boulot "principal" !
- olivier-np30Habitué du forum
L'aspect éducatif est important, mais il y a aussi les programmes.
Il faut être patient, aimer rabacher les mêmes choses* ... etc ...
En Maths c'est assez flagrant jusqu'à la seconde, d'autres disciplines sont plus ouvertes.
*Selon les disciplines ces problèmes se posent moins.
En tant qu'adulte j'ai toujours été confronté à l'ennui lorsque j'ai assisté à des séances de collègues aussi bien profs classiques que formateurs.
L'intérêt pour l'Education prend alors tout son sens.
Il faut être patient, aimer rabacher les mêmes choses* ... etc ...
En Maths c'est assez flagrant jusqu'à la seconde, d'autres disciplines sont plus ouvertes.
*Selon les disciplines ces problèmes se posent moins.
En tant qu'adulte j'ai toujours été confronté à l'ennui lorsque j'ai assisté à des séances de collègues aussi bien profs classiques que formateurs.
L'intérêt pour l'Education prend alors tout son sens.
- Reine MargotDemi-dieu
Loise a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Je ne dirais pas "aimer" les ados mais plutôt arriver à les supporter et avoir envie de les aider souvent malgré eux. Moi je n'aime pas les ados, pas dans le sens où je les déteste mais dans le sens où je m'en "fiche". En revanche, j'apprécie les aider... (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être) et je les supporte dans le sens où je ne suis pas touchée par leurs tentatives déb*** d'em***der le monde.
c'est bien là que je vois que ce boulot n'est pas pour moi.
sinon les temps ont bien changé et le métier aussi; il n'y a pas si longtemps le professeur n'était pas censé "supporter les tentatives des ados d'emm...le monde", c'était l'ado qui n'avait pas à emm... le monde sous peine de sanction. inversion des valeurs...
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- FourseasonsGrand sage
marquisedemerteuil a écrit:Loise a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Je ne dirais pas "aimer" les ados mais plutôt arriver à les supporter et avoir envie de les aider souvent malgré eux. Moi je n'aime pas les ados, pas dans le sens où je les déteste mais dans le sens où je m'en "fiche". En revanche, j'apprécie les aider... (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être) et je les supporte dans le sens où je ne suis pas touchée par leurs tentatives déb*** d'em***der le monde.
c'est bien là que je vois que ce boulot n'est pas pour moi.
sinon les temps ont bien changé et le métier aussi; il n'y a pas si longtemps le professeur n'était pas censé "supporter les tentatives des ados d'emm...le monde", c'était l'ado qui n'avait pas à emm... le monde sous peine de sanction. inversion des valeurs...
Oui c'est le monde à l'envers... Je crois qu'on en est tous à dire ca. Bon, c'est vrai que je n'enseigne que depuis 4 ans, je n'ai connu que ca. Du coup, cette évolution négative je ne me la représente pas vraiment. Imaginons que dans 20 ans (quoi ce n'est pas crédible? )l'école et les professeurs retrouvent leur place, le choc ! Une école jugée alors importante... Et des élèves "sages" (certains d'entre nous seraient capables de ne plus aimer le métier du coup ? ) !
- Reine MargotDemi-dieu
c'est ce qui me fait mal; j'aimerais ce métier si on le faisait dans des conditions normales...
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- SergeMédiateur
marquisedemerteuil a écrit:c'est ce qui me fait mal; j'aimerais ce métier si on le faisait dans des conditions normales...
Ecoute, on est déjà surpayé, avec des privilèges inouis, le respect de toute la société, tu ne veux pas en plus sérieusement qu'ils travaillent et soient des anges ?
- Reine MargotDemi-dieu
tu oublies les vacances! :lol:
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- SergeMédiateur
Oui, elles sont scandaleuses en plus. Déjà que notre travail n'est pas un vrai travail, alors de quoi pourrait-on se reposer ?
- InvitéePhMonarque
J'ai toujours voulu faire ça et c'est un métier qui me plaît énormément : j'aime (ben oui) les ados (par contre je n'aurais pas pu être prof des écoles), j'aime créer des séquences, chercher les docs, etc, j'aime le côté un peu "show" du métier.
Par contre, ce que je ne supporte pas : la lenteur du rectorat pour payer ce qui est dû, le manque de respect de certains chefs d'établissement qui me prennent pour un larbin et qui ne tiennent pas leurs promesses.
Par contre, ce que je ne supporte pas : la lenteur du rectorat pour payer ce qui est dû, le manque de respect de certains chefs d'établissement qui me prennent pour un larbin et qui ne tiennent pas leurs promesses.
- roxanneOracle
oui , enfin , n'idéalisons pas trop non plus un supposé âge d'or de l'enseignement.Mon père m'a parlé de chahuts terrifiants , dans les années 60.Il est vrai qu'à côté , il y avait des profs qui frappaient la tête des élèves contre le tableau jusqu'au sang..et ma mère , qui était pourtant l'élève méritante se souvient avoir dû faire le tour de la cour de son école primaire , son cahier épinglé dans le dos parce qu'elle avait eu zéro à une dictée alors que sa soeur allait de classes en classes avec son cahier devant pour être félicitée...alors , oui on est tombé d'un extrême à l'autre, mais il est à mon sens vain de penser que l'on peut enseigner en occultant le public en face quel qu'il soit..Sinon , je pense qu'il faut quand même avoir un minimum de "vocation".Comme Ysabel , je m'éclate en lycée , hélas moins en collège où je suis en poste fixe même si les moments agréables finissent par l'emporter sur le négatif..marquisedemerteuil a écrit:Loise a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Je pense que pour ce métier ce n'est pas tellement la vocation pour l'enseignement qu'il faut avoir mais la vocation pour l'éducation des ados, il faut aimer les ados, notamment les difficiles, aimer travailler avec eux et jouer le rôle d'éducateur/parent/psy/ assistante sociale. En fait notre métier consiste à 80% en du relationnel avec les ados, et 20% de cours.
Et pour durer, faut aimer les ados.
Je ne dirais pas "aimer" les ados mais plutôt arriver à les supporter et avoir envie de les aider souvent malgré eux. Moi je n'aime pas les ados, pas dans le sens où je les déteste mais dans le sens où je m'en "fiche". En revanche, j'apprécie les aider... (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être) et je les supporte dans le sens où je ne suis pas touchée par leurs tentatives déb*** d'em***der le monde.
c'est bien là que je vois que ce boulot n'est pas pour moi.
sinon les temps ont bien changé et le métier aussi; il n'y a pas si longtemps le professeur n'était pas censé "supporter les tentatives des ados d'emm...le monde", c'était l'ado qui n'avait pas à emm... le monde sous peine de sanction. inversion des valeurs...
- Reine MargotDemi-dieu
Il y avait des chahuts mais rares, qui étaient une sorte de "soupape" de temps à autre, mais sans idéaliser (j'ai également des anecdotes de mon père de sévérité extrême) je crois que la différence c'était que c'étaient les adultes qui faisaient la loi et non les élèves. Se dire qu'on doit s'adapter à son public, c'est se dire que ce sont les élèves qui vont ordonner à l'adulte ce qu'il peut faire ou pas avec eux...le monde à l'envers!
Mon père, ancien élève terrible, m'a raconté avoir été traîné sur le sol sur 100m par une oreille....mais il disait aussi qu'à l'époque les élèves faisaient leurs coups en douce, et que même lui, viré de plein d'étb, ne répondait pas à un prof en face, et quand il venait dans un collège actuel il était choqué du comportement des enfants...
Donc oui l'école était dure et violente mais chacun était à sa place, c'est déjà énorme. et surtout, quand un élève dépassait les bornes, il était viré.
sinon, je vais choquer, mais j'assume: il y aurait moins de profs chahutés, insultés, si le prof ne risquait rien à donner une paire de claques au gamin qui par exemple a fait qqch de grave comme une insulte.
Mon père, ancien élève terrible, m'a raconté avoir été traîné sur le sol sur 100m par une oreille....mais il disait aussi qu'à l'époque les élèves faisaient leurs coups en douce, et que même lui, viré de plein d'étb, ne répondait pas à un prof en face, et quand il venait dans un collège actuel il était choqué du comportement des enfants...
Donc oui l'école était dure et violente mais chacun était à sa place, c'est déjà énorme. et surtout, quand un élève dépassait les bornes, il était viré.
sinon, je vais choquer, mais j'assume: il y aurait moins de profs chahutés, insultés, si le prof ne risquait rien à donner une paire de claques au gamin qui par exemple a fait qqch de grave comme une insulte.
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- roxanneOracle
non ça ne veut pas dire ça , du tout même...mais sans cèder sur les fondamentaux , il faut quand même essayer de tenir compte de qui ils sont..et ce n'est pas facile..je vais essayer un peu plus cette année.marquisedemerteuil a écrit:Il y avait des chahuts mais rares, qui étaient une sorte de "soupape" de temps à autre, mais sans idéaliser (j'ai également des anecdotes de mon père de sévérité extrême) je crois que la différence c'était que c'étaient les adultes qui faisaient la loi et non les élèves. Se dire qu'on doit s'adapter à son public, c'est se dire que ce sont les élèves qui vont ordonner à l'adulte ce qu'il peut faire ou pas avec eux...le monde à l'envers!
Mon père, ancien élève terrible, m'a raconté avoir été traîné sur le sol sur 100m par une oreille....mais il disait aussi qu'à l'époque les élèves faisaient leurs coups en douce, et que même lui, viré de plein d'étb, ne répondait pas à un prof en face, et quand il venait dans un collège actuel il était choqué du comportement des enfants...
Donc oui l'école était dure et violente mais chacun était à sa place, c'est déjà énorme. et surtout, quand un élève dépassait les bornes, il était viré.
sinon, je vais choquer, mais j'assume: il y aurait moins de profs chahutés, insultés, si le prof ne risquait rien à donner une paire de claques au gamin qui par exemple a fait qqch de grave comme une insulte.
- Reine MargotDemi-dieu
dans l'école d'aujourd'hui telle qu'elle est un prof ne peut pas "survivre" autrement...mais je persiste à penser que c'est le début de la fin même si on fait tous pareil et moi la 1ere, je pense que c'est l'un des grands maux de l'école: c'est le prof qui s'adapte à l'élève, et de moins en moins l'élève qui doit se plier aux règles.
Une fois je parlais d'une classe pénible avec un ppal: "mais vous savez" me dit-il "il n'y a plus de classes faciles". Autrement dit, le comportement de certains élèves devient la norme, on renonce à les faire changer de comportement (puisque c'est trop dur), et c'est au prof de s'adapter. résultat: le prof doit être capable de "tenir" les pires classes, quitte à faire gardien de zoo, et si ce n'est pas le cas ce ne sont pas les élèves les coupables (puisqu'il n'y a plus de classes faciles), c'est le prof qui est coupable à la place des élèves.
Une fois je parlais d'une classe pénible avec un ppal: "mais vous savez" me dit-il "il n'y a plus de classes faciles". Autrement dit, le comportement de certains élèves devient la norme, on renonce à les faire changer de comportement (puisque c'est trop dur), et c'est au prof de s'adapter. résultat: le prof doit être capable de "tenir" les pires classes, quitte à faire gardien de zoo, et si ce n'est pas le cas ce ne sont pas les élèves les coupables (puisqu'il n'y a plus de classes faciles), c'est le prof qui est coupable à la place des élèves.
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- roxanneOracle
c'est un peu schématique tout de même.J'ai des classes faciles , d'autres moins.Et on essaie encore de faire régner un peu de discipline , du moins dans mon collège.rien de miraculeux , certes mais bon an , mal an , on fait cours.
- Reine MargotDemi-dieu
c'est une tendance générale, en effet. mais rien que de dire, comme dans la plupart des bahuts "on fait cours bon an mal an" c'est quand même que l'EN va mal et que les profs n'ont plus la main de façon certaine sur les élèves, comme avant. l'autorité ne va plus de soi c'est un combat permanent, ce que ça ne devrait pas être.
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- roxanneOracle
oui mais penser que c'était fondamentalement différent avant , est à mon avis faux.
- Invité19Esprit sacré
Je n'ai pas encore l'expérience de l'enseignement, mais une de mes amies était stagiaire cette année dans un collège d'une banlieue résidentielle assez favorisée d'une ville de taille moyenne. Et oui, je pense qu'elle reconnaîtrait sans mal que c'était une classe "facile", avec 2 ou 3 élèves un peu pénibles, et 25 autres "gentils et polis", dixit l'intéressée.
Donc ce genre de classes existe apparemment encore...
Donc ce genre de classes existe apparemment encore...
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