- Invité19Esprit sacré
Je n'ai pas encore l'expérience de l'enseignement, mais une de mes amies était stagiaire cette année dans un collège d'une banlieue résidentielle assez favorisée d'une ville de taille moyenne. Et oui, je pense qu'elle reconnaîtrait sans mal que c'était une classe "facile", avec 2 ou 3 élèves un peu pénibles, et 25 autres "gentils et polis", dixit l'intéressée.
Donc ce genre de classes existe apparemment encore...
Donc ce genre de classes existe apparemment encore...
- Reine MargotDemi-dieu
Moi je pense que si: les perturbateurs n'étaient pas gardés au collège, on les renvoyait. il y avait de vraies sanctions contre eux. maintenant la différence c'est qu'on nous dit "faites avec".
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Oiseau phenix a écrit:Je n'ai pas encore l'expérience de l'enseignement, mais une de mes amies était stagiaire cette année dans un collège d'une banlieue résidentielle assez favorisée d'une ville de taille moyenne. Et oui, je pense qu'elle reconnaîtrait sans mal que c'était une classe "facile", avec 2 ou 3 élèves un peu pénibles, et 25 autres "gentils et polis", dixit l'intéressée.
Donc ce genre de classes existe apparemment encore...
oui, je te rassure, c'est même fréquent! mais les 2 ou 3 perturbateurs peuvent entraîner les autres...
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- Invité19Esprit sacré
Oui, ça je n'en doute pas.
Quand j'étais moi-même collégienne, dans un etb qui mêlait classes moyennes périurbaines et gamins des cités défavorisées, d'horizons géographiques assez variés, c'était loin d'être évident, et je me souviens d'un caïd qui était beaucoup plus âgé et qui a pourri l'ambiance de notre 6e pourtant à peu près calme.
Pour autant, la principale était une main de fer, et les problèmes restaient limités. Mais quand elle est partie... on en revient donc toujours au fait que l'administration joue un rôle énorme.
Quand j'étais moi-même collégienne, dans un etb qui mêlait classes moyennes périurbaines et gamins des cités défavorisées, d'horizons géographiques assez variés, c'était loin d'être évident, et je me souviens d'un caïd qui était beaucoup plus âgé et qui a pourri l'ambiance de notre 6e pourtant à peu près calme.
Pour autant, la principale était une main de fer, et les problèmes restaient limités. Mais quand elle est partie... on en revient donc toujours au fait que l'administration joue un rôle énorme.
- Reine MargotDemi-dieu
ah ben je confirme pour le rôle énorme de l'administration:
- les 6e étaient pénibles je vais voir la ppale: "mais la personne que vous remplacez n'avait pas de problème, elle" et je réponds "oui mais ils profitent de ce que je suis remplaçante" elle "j'ai été TZR pendant des années et je n'avais pas ces problèmes" je lui ai dit que moi aussi et que ça ne se passait pas comme ça habituellement: "je ne demande qu'à vous croire..." :colere:
- une élève de 5e m'insulte devant un surveillant: "quelle sanction demandez-vous?" me demande l'adjoint (comme si c'était à moi de le demander) et quues semaines après : "non on n'a pris aucune sanction"
- l'adjoint vient dans ma classe de 5e et la classe est très agitée. une élève se fiche ouvertement de lui, lui répond, à tel point qu'après l'heure il la prend dans son bureau. Ensuite je lui fais remarquer le comportement des élèves: "oui mais normalement ce sont des classes gentilles"
:colere: :mitrailler: :marteau: :mitrailler:
- les 6e étaient pénibles je vais voir la ppale: "mais la personne que vous remplacez n'avait pas de problème, elle" et je réponds "oui mais ils profitent de ce que je suis remplaçante" elle "j'ai été TZR pendant des années et je n'avais pas ces problèmes" je lui ai dit que moi aussi et que ça ne se passait pas comme ça habituellement: "je ne demande qu'à vous croire..." :colere:
- une élève de 5e m'insulte devant un surveillant: "quelle sanction demandez-vous?" me demande l'adjoint (comme si c'était à moi de le demander) et quues semaines après : "non on n'a pris aucune sanction"
- l'adjoint vient dans ma classe de 5e et la classe est très agitée. une élève se fiche ouvertement de lui, lui répond, à tel point qu'après l'heure il la prend dans son bureau. Ensuite je lui fais remarquer le comportement des élèves: "oui mais normalement ce sont des classes gentilles"
:colere: :mitrailler: :marteau: :mitrailler:
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- CelebornEsprit sacré
marquisedemerteuil a écrit:"il n'y a plus de classes faciles".
Il n'a pas vu ma 5e2 de l'année dernière 3 heures de français dans la matinée, et même pas fichus de bavarder !
Mais sérieusement, Marquise, je comprends tes analyses et les rejoins en grande partie.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- InvitéePhMonarque
Marquise ok mais cette analyse est quand même un peu pessimiste, il y a quand même beaucoup de classes agréables, avec lesquelles il est intéressant de travailler, la discipline s'instaure la première heure et avec lesquelles c'est ensuite cool toute l'année!
- Reine MargotDemi-dieu
oui je le sais, j'en ai eu, là je parle du discours de l'administration...
"normalement" = avec les autres profs.
"normalement" = avec les autres profs.
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- InvitéNGrand sage
missaudrey a écrit:Pour ma part, je n'ai jamais eu la vocation. Je me voyais plus en rock star mais je ne sais pas chanter.
Alors j'ai fait des études de lettres parce qu'après rock star, c'est lire que j'aime bien.
Et, j'ai passé le CAPES parce qu'avec une maîtrise de Lettres , j'ai découvert que ce n'état tjs pas suffisant pour être rock star.
Et puis, j'ai eu le CAPES, et là je me suis dit : "tiens prof, pourquoi pas ?"
J'ai découvert seulement à ce moment-là que j'aimais bien ce métier mais je me dis que si une place de rock star se libère ...
:afro:
- SergeMédiateur
Pas touche ! Si une place de rock star se libère, c'est la mienne
Je joue très bien des cymbales aussi
Je joue très bien des cymbales aussi
- carlottaHabitué du forum
La vocation existe mais je pense qu'elle ne détermine absolument pas le goût que l'on peut avoir ensuite à faire son métier. Etudiante en LM, je ne voulais surtout pas être prof, j'étais pionne dans des bahuts difficiles et je n'enviais vraiment pas les profs. Mais en cours de thèse j'ai été assistante d'un prof handicapé dans un très chic lycée parisien et j'ai vu que des classes attentives, intéressées existaient aussi. Et c'est ça qui a fait qu'à 26 ans un beau matin je suis allée passer le Capes... Je savais bien que ce que j'avais vu n'était pas la majorité de ce qui se passait ailleurs (j'ai d'ailleurs pu le constater par moi-même) mais je ne l'ai jamais regretté.
- jonjon71Fidèle du forum
Bonjour,
Je voudrais participer à ce topic en vous racontant mon parcours et en vous demandant ce que vous en pensez.
Je dirais que être prof est pour moi une vocation. Depuis tout petit c'est ce que je veux faire. D'ailleurs étant petit je jouais au maître d'école avec mes parents et quand on me demandais ce que je voulais faire plus tard, je répondais prof. La matière n'a pas eu trop d'importance, elle a d'ailleurs changé au fil des années de collège et de lycée (en 4e j'ai pris espagnol en 2e langue et comme j'avais de bonnes notes je voulais faire prof d'espagnol !). J'ai beaucoup hésité avec prof des écoles mais au final j'en revenais toujours à prof de maths.
Le problème était qu'en grandissant je suis devenu très timide et j'avais peur de parler en public (je rougissais à vue d'oeil). C'est d'ailleurs un peu le cas. Du coup je me demandais si j'allais être capable d'enseigner.
Finalement j'ai passé le capes que j'ai eu du premier coup à 22 ans. Ma première année de stage s'est très mal passée (en lycée les 2ndes m'ont embêtés toute l'année et je n'ai pas su les gérer). La deuxième année de stage se passait bien sauf l'inspection. L'inspecteur a refuser ma validation malgré un avis favorable de l'iufm donc j'ai été licencié.
Du coup j'ai repassé le capes cette année que j'ai eu. Je m'était inscrit en M1 pour le préparer. J'ai demandé un report de stage pour faire mon M2. Comme ça j'aurai 26 ans l'année prochaine quand je recommencerai à enseigner je me dis qu'en étant plus agé (et plus mature aussi !) cela ira mieux.
Mais bon toute cette histoire m'a fait réfléchir et à remis en cause ma vocation. J'ai décidé de m'accrocher parce que ce métier me plait.
Je voudrais participer à ce topic en vous racontant mon parcours et en vous demandant ce que vous en pensez.
Je dirais que être prof est pour moi une vocation. Depuis tout petit c'est ce que je veux faire. D'ailleurs étant petit je jouais au maître d'école avec mes parents et quand on me demandais ce que je voulais faire plus tard, je répondais prof. La matière n'a pas eu trop d'importance, elle a d'ailleurs changé au fil des années de collège et de lycée (en 4e j'ai pris espagnol en 2e langue et comme j'avais de bonnes notes je voulais faire prof d'espagnol !). J'ai beaucoup hésité avec prof des écoles mais au final j'en revenais toujours à prof de maths.
Le problème était qu'en grandissant je suis devenu très timide et j'avais peur de parler en public (je rougissais à vue d'oeil). C'est d'ailleurs un peu le cas. Du coup je me demandais si j'allais être capable d'enseigner.
Finalement j'ai passé le capes que j'ai eu du premier coup à 22 ans. Ma première année de stage s'est très mal passée (en lycée les 2ndes m'ont embêtés toute l'année et je n'ai pas su les gérer). La deuxième année de stage se passait bien sauf l'inspection. L'inspecteur a refuser ma validation malgré un avis favorable de l'iufm donc j'ai été licencié.
Du coup j'ai repassé le capes cette année que j'ai eu. Je m'était inscrit en M1 pour le préparer. J'ai demandé un report de stage pour faire mon M2. Comme ça j'aurai 26 ans l'année prochaine quand je recommencerai à enseigner je me dis qu'en étant plus agé (et plus mature aussi !) cela ira mieux.
Mais bon toute cette histoire m'a fait réfléchir et à remis en cause ma vocation. J'ai décidé de m'accrocher parce que ce métier me plait.
- olivier-np30Habitué du forum
Salut jonjon,
Je pense que c'est viable si au prochain démarrage tu fais table rase de tout ça.
Cela étant pour faire autre chose après, en cas de nouvel échec, cela risque d'être un peu difficile à justifier.
A+
Je pense que c'est viable si au prochain démarrage tu fais table rase de tout ça.
Cela étant pour faire autre chose après, en cas de nouvel échec, cela risque d'être un peu difficile à justifier.
A+
- jonjon71Fidèle du forum
C'est sur que je ne recommencerai pas une 3e fois en cas de nouvel echec. C'st pour ça que passe mon M2 cette année. Cela me donnera un diplome et plus de chances de reconversion.
- CarabasVénérable
As-tu changé d'académie pour ta nouvelle rentrée?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- olivier-np30Habitué du forum
Oui ta situation est délicate, mais tu pourras restructurer ton CV:
en cas d'échec tu pourras toujours dire que pendant que tu enseignais, tu as préparé le M2 en vue d'une reconversion ce sera moins négatif.
Désolé si je pense à l'échec, mais il faut y penser : je te souhaite bien sûr d'obtenir ce que tu souhaites
A+
en cas d'échec tu pourras toujours dire que pendant que tu enseignais, tu as préparé le M2 en vue d'une reconversion ce sera moins négatif.
Désolé si je pense à l'échec, mais il faut y penser : je te souhaite bien sûr d'obtenir ce que tu souhaites
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- Reine MargotDemi-dieu
Jonjon, à priori (mais ça n'engage que moi), je ne conseillerais pas ce métier à qqn de très effacé, timide -à moins qu'être prof ne le transforme-, j'ai déja vu des profs très effacés se faire atrocement bordéliser, il faut une force de caractère hors du commun pour faire face aux élèves d'aujourd'hui. mais je dirais que ça dépend de la force de ta vocation. Va voir le fil "les incivilités au quotidien", qui donne une bonne idée de notre métier, et si tu te sens capable d'affronter ce qui est décrit, alors fonce.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- olivier-np30Habitué du forum
Pour info, jonjon j'ai 40 ans et suis moi-même un refusé définitif (à 27 ans mais il y a eu l'agreg, le service militaire (à mon époque...))
Je suis plutôt un "homme d'arrière plan", et suis heureux dans mon nouveau métier. Si bien sûr tu sens que tu as évolué, ce qui est possible, ton projet est viable, mais dans le cas contraire, réfléchis bien, car si un échec à l'EN n'est pas mal perçu, on comprendra difficilement, si ça ne fonctionne pas une nouvelle fois, que tu démarches pour faire autre chose : tu risques de passer pour un éternel déçu et on aura des doutes quant à ta capacité à t'impliquer dans un nouveau métier.
Les entreprises sont confrontées à tellement de problèmes que leurs réticences augmentent avec leur temps...
Cela étant, je n'ai jamais menti et ait toujours eu une ligne directrice, je ne vois pas pourquoi si cela t'arrivait, sans nécessairement mentir mais en formatant les choses de façon un peu plus positive (sur le CV) tu ne pourrais pas rebondir. Formulé autrement mettre 3 ans ~ 4 ans en tant que professeur stagiaire ne sera pas très valorisant, par contre 4 années d'enseignement avec un M2 fait entre temps le sera plus ... Tout n'est question que de formulation.
Bon courage encore, j'espère que tu seras heureux dans ce que tu entreprendras
A+
PS : quand tu viellis, tu repenses à beaucoup de choses. Quand j'étais jeune, en deug 2ième année j'avais fait un exposé et le prof d'expression m'avait dit qu'il me voyait plutôt comme "main de fer dans un gant de velours" J'avais souri à l'époque mais ça et d'autres choses, par la suite, m'ont fait comprendre pas mal de choses.
Je suis plutôt un "homme d'arrière plan", et suis heureux dans mon nouveau métier. Si bien sûr tu sens que tu as évolué, ce qui est possible, ton projet est viable, mais dans le cas contraire, réfléchis bien, car si un échec à l'EN n'est pas mal perçu, on comprendra difficilement, si ça ne fonctionne pas une nouvelle fois, que tu démarches pour faire autre chose : tu risques de passer pour un éternel déçu et on aura des doutes quant à ta capacité à t'impliquer dans un nouveau métier.
Les entreprises sont confrontées à tellement de problèmes que leurs réticences augmentent avec leur temps...
Cela étant, je n'ai jamais menti et ait toujours eu une ligne directrice, je ne vois pas pourquoi si cela t'arrivait, sans nécessairement mentir mais en formatant les choses de façon un peu plus positive (sur le CV) tu ne pourrais pas rebondir. Formulé autrement mettre 3 ans ~ 4 ans en tant que professeur stagiaire ne sera pas très valorisant, par contre 4 années d'enseignement avec un M2 fait entre temps le sera plus ... Tout n'est question que de formulation.
Bon courage encore, j'espère que tu seras heureux dans ce que tu entreprendras
A+
PS : quand tu viellis, tu repenses à beaucoup de choses. Quand j'étais jeune, en deug 2ième année j'avais fait un exposé et le prof d'expression m'avait dit qu'il me voyait plutôt comme "main de fer dans un gant de velours" J'avais souri à l'époque mais ça et d'autres choses, par la suite, m'ont fait comprendre pas mal de choses.
- MSFidèle du forum
J'ai été une élève très timide, je ne pense pas que cela soit un obstacle à la profession d'enseignant. J'ai soigné ma timidité et justement le fait d'être face aux élèves et aux adultes également dans le cadre des conseils de classe a été très salutaire pour moi. Je suis toujours d'un naturel réservé mais cela n'a plus rien à voir.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- CarabasVénérable
Ce n'est quand même pas très facile de se reconvertir après un échec à l'EN. C'est difficile à justifier, encore plus à valoriser.
Ma timidité m'a aussi bloquée dans le métier de prof. J'espérais que j'arriverais à la surmonter, et en fait, non.
Enfin, je souhaite que tu réussisses et que tu n'aies pas besoin d'expérimenter la phase "reconversion".
Ma timidité m'a aussi bloquée dans le métier de prof. J'espérais que j'arriverais à la surmonter, et en fait, non.
Enfin, je souhaite que tu réussisses et que tu n'aies pas besoin d'expérimenter la phase "reconversion".
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- RuthvenGuide spirituel
jonjon71 a écrit:Bonjour,
Je voudrais participer à ce topic en vous racontant mon parcours et en vous demandant ce que vous en pensez.
Le problème était qu'en grandissant je suis devenu très timide et j'avais peur de parler en public (je rougissais à vue d'oeil). C'est d'ailleurs un peu le cas. Du coup je me demandais si j'allais être capable d'enseigner.
(...)
Mais bon toute cette histoire m'a fait réfléchir et à remis en cause ma vocation. J'ai décidé de m'accrocher parce que ce métier me plait.
Pour la question de la timidité handicapante, n'hésite pas à faire quelques séances chez un psy d'inspiration cognitiviste/comportementaliste qui te donnera des trucs pour la gérer (ou au choix profite de cette année pour faire du théâtre).
- olivier-np30Habitué du forum
Je sais que ça fera sourire car le "je", le "moi"...tout cela est un peu paradoxal mais quand on veut enseigner, il faut bien se connaitre soi-même.
Remarque judicieuse de Carabas c'est aussi vrai pour rebondir donc ... (pour rebondir il faut savoir se vendre, la timidité ou le manque de confiance peuvent être un peu handicapants, mais c'est vrai aussi que quand les choses s'enclenchent, elles s'estompent).
no panic and carpe diem.
Remarque judicieuse de Carabas c'est aussi vrai pour rebondir donc ... (pour rebondir il faut savoir se vendre, la timidité ou le manque de confiance peuvent être un peu handicapants, mais c'est vrai aussi que quand les choses s'enclenchent, elles s'estompent).
no panic and carpe diem.
- InvitéInvité
Pour moi, je ne pense pas que c'était une vocation, c'était simplement naturel de le faire.
Quand j'étais petite, je pleurais parce que je n'allais pas à l'école et que je n'avais pas de devoir à faire comme mes grands frères.
Quand j'ai appris à lire, j'ai également appris à lire à mon petit frère de deux ans plus jeune.
J'écrivais plein d'opérations sur le frigo et je me concentrais pour trouver les résultats (bon, je faisais semblant et j'écrivais n'importe quoi, mais j'étais concentrée .... ).
J'ai corrigé aussi des copies de mon père quand j'avais 4 ans (ces élèves ont bien rigolé d'ailleurs avec mes traits rouges dans tous les sens).
Quand j'étais à la maternelle, je voulais être prof de maternelle, en primaire, prof de primaire, au collège prof de collège (français ou math), au lycée ............ prof de math en collège :lol: trop découragée à la vue des copies de rédaction que j'aurais à corriger ...
Mais je pense que je ne ferais pas ce boulot toute ma vie car ca me gonfle de monter des projets pour prouver ma valeur et qu'on sera de plus en plus dedans ....
Dans ce boulot, je me sens à ma place mais mon "rêve" était d'être bibliothécaire, de classer les livres, d'en lire un maximum, de conseiller les personnes etc etc .... mais je sais que je le ferais jamais, même si je suis une dingue des livres.
(et j'ai du renoncer à ma pièce bibliothèque car ma maison est trop petite : adieu la pièce avec des livres du sol jusqu'au plafond, sur les 4 murs, avec des étagères en beau bois sombre et une échelle sur roulettes et le soleil qui se reflète sur le bois et le cuir des tranches ..... j'ai des goûts de luxe ??? :lol: )
Quand j'étais petite, je pleurais parce que je n'allais pas à l'école et que je n'avais pas de devoir à faire comme mes grands frères.
Quand j'ai appris à lire, j'ai également appris à lire à mon petit frère de deux ans plus jeune.
J'écrivais plein d'opérations sur le frigo et je me concentrais pour trouver les résultats (bon, je faisais semblant et j'écrivais n'importe quoi, mais j'étais concentrée .... ).
J'ai corrigé aussi des copies de mon père quand j'avais 4 ans (ces élèves ont bien rigolé d'ailleurs avec mes traits rouges dans tous les sens).
Quand j'étais à la maternelle, je voulais être prof de maternelle, en primaire, prof de primaire, au collège prof de collège (français ou math), au lycée ............ prof de math en collège :lol: trop découragée à la vue des copies de rédaction que j'aurais à corriger ...
Mais je pense que je ne ferais pas ce boulot toute ma vie car ca me gonfle de monter des projets pour prouver ma valeur et qu'on sera de plus en plus dedans ....
Dans ce boulot, je me sens à ma place mais mon "rêve" était d'être bibliothécaire, de classer les livres, d'en lire un maximum, de conseiller les personnes etc etc .... mais je sais que je le ferais jamais, même si je suis une dingue des livres.
(et j'ai du renoncer à ma pièce bibliothèque car ma maison est trop petite : adieu la pièce avec des livres du sol jusqu'au plafond, sur les 4 murs, avec des étagères en beau bois sombre et une échelle sur roulettes et le soleil qui se reflète sur le bois et le cuir des tranches ..... j'ai des goûts de luxe ??? :lol: )
- InvitéInvité
Pour la timidité, j'ai beaucoup de mal à parler à un public adulte.. en conseil de classe, je prépare par écrit ce que j'ai à dire sur la classer, car sinon je bredouille,
une horreur !
Par contre, je n'ai pas de problème avec les élèves à ce niveau.
une horreur !
Par contre, je n'ai pas de problème avec les élèves à ce niveau.
- minette74Niveau 5
Pareil que morgane 9513 : avec les adultes, je suis très timide, je prépare tout par écrit, je ne suis vraiment pas à l'aise, je rougis, bredouille. Par contre avec les élèves c'est complètement différent, je suis naturelle, à l'aise comme un poisson dans l'eau.
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