- Clecle78Bon génie
Alors Ilona tu dépends tout de même des marchés financiers. C'est vraiment mieux ?
- PonocratesExpert spécialisé
Nicole, je n'ai pas de mots
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- IlonaHabitué du forum
Quand j'investis en bourse, je mets en oeuvre une stratégie dividende, j'achète donc des flux d'argent (les dividendes) comme un bailleur attend des loyers de ses locataires.Clecle78 a écrit:Alors Ilona tu dépends tout de même des marchés financiers. C'est vraiment mieux ?
En cas de krach boursier, les dividendes (le flux) sont bien moins affectés que le cours des sociétés qui le versent, par contre la valeur du portefeuille (le stock) baisse d'une manière importante mais finit toujours par remonter et dépasser son niveau antérieur.
L'évolution du cours de mes actions importe peu (même si j'aime bien voir aussi le capital s'accroître) tant que les dividendes sont versés, ces derniers sont alors réinvestis à leur tour ce qui avec le temps enclenche un effet boule de neige, c'est l'effet des intêrets composés (au départ, le phénomène est lent, mais avec le temps, le capital finit par croître exponentiellement, et un beau jour, vous vous réveillez libre financièrement si vous avez lancer le processus assez tôt dans votre vie. Certaines personnes réussissent à partie en retraite à 40 ans de cette manière)
- menerveOracle
Le choix d'acheter ou pas dépend beaucoup du coin où on s'installe.
J'ai acheté il y a 12 ans. Si j'étais restée dans mon logement loué j'aurais dépense 509x12x12 =73 286
Logement plus petit sans garage et très mal isolé.
J'ai acheté 86 000 avec les frais de notaire, presque 40 000 de travaux. Mais dans 4 ans et demi, je ne paierai plus de "loyer".
J'ai acheté il y a 12 ans. Si j'étais restée dans mon logement loué j'aurais dépense 509x12x12 =73 286
Logement plus petit sans garage et très mal isolé.
J'ai acheté 86 000 avec les frais de notaire, presque 40 000 de travaux. Mais dans 4 ans et demi, je ne paierai plus de "loyer".
- Clecle78Bon génie
Très intéressant en effet. Je vais éplucher caIlona a écrit:Quand j'investis en bourse, je mets en oeuvre une stratégie dividende, j'achète donc des flux d'argent (les dividendes) comme un bailleur attend des loyers de ses locataires.Clecle78 a écrit:Alors Ilona tu dépends tout de même des marchés financiers. C'est vraiment mieux ?
En cas de krach boursier, les dividendes (le flux) sont bien moins affectés que le cours des sociétés qui le versent, par contre la valeur du portefeuille (le stock) baisse d'une manière importante mais finit toujours par remonter et dépasser son niveau antérieur.
L'évolution du cours de mes actions importe peu (même si j'aime bien voir aussi le capital s'accroître) tant que les dividendes sont versés, ces derniers sont alors réinvestis à leur tour ce qui avec le temps enclenche un effet boule de neige, c'est l'effet des intêrets composés (au départ, le phénomène est lent, mais avec le temps, le capital finit par croître exponentiellement, et un beau jour, vous vous réveillez libre financièrement si vous avez lancer le processus assez tôt dans votre vie. Certaines personnes réussissent à partie en retraite à 40 ans de cette manière)
- Thalia de GMédiateur
Nicole
J'ai l'impression que ce sont majoritairement les femmes qui trinquent quand un grain de sable, et de quelle taille le tien, vient gripper les rouages.
J'ai l'impression que ce sont majoritairement les femmes qui trinquent quand un grain de sable, et de quelle taille le tien, vient gripper les rouages.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BalthazaardVénérable
Jenny a écrit:Certes… Je ne sais pas si c’est mieux ailleurs en particulier pour la dette.
Au quotidien, je vis bien en France. Et on pourrait évoquer l’Etat-providence, le 1er rang mondial pour le tourisme, la 2e ZEE au monde qui permet de relativiser les faiblesses en ressources naturelles, les entreprises du luxe, la gastronomie…
La richesse, ce n’est pas ma priorité. Avoir un toit sur la tête dans un endroit que j’aime, une certaine sécurité financière pour ne pas angoisser, assez d’argent pour me faire plaisir et faire plaisir, ça me suffit amplement.
Et pour revenir au sujet du fil, l’enjeu est de maintenir un certain niveau de vie à la retraite pour garder un logement qui me plaît, pouvoir arrêter de travailler pas trop tard et profiter de la retraite. Si le logement est payé, c’est déjà un souci de moins.
Cette histoire de dette me hérisse, la dette...la dette...pourquoi pas les bras au ciel. je conseille à tous "Le mythe du déficit" de Stéphanie Kelton, qui n'est pas n'importe qui, économiste hétérodoxe, une des chefs de file de l'école de la MMT ( Modern Monetary Theory) , économiste en chef pour le groupe démocrate du sénat. Paul Krugman (prix nobel) s'est fendu d'une tribune pur ferrailler avec elle (pour ramener un peu de modestie ici avec ceux qui seraient tentés de dire que c'est n'importe quoi) on apprend beaucoup de choses sur les finances publiques et la manière de manipuler les esprits
- Une passanteEsprit éclairé
Peut-être est-ce parce que par je maîtrise mal le sujet, mais compter sur la bourse pour gagner de l'argent m'a toujours semblé profondément immoral et je m'y refuse absolument.
Quant à quitter mon pays parce qu'il coulerait financièrement, j'espère ne jamais en arriver là, ne serait-ce que parce que je trouve d'un cynisme sans nom le fait de profiter de ce qu'un pays offre / donne puis de le quitter quand on y trouve un intérêt personnel visant à s'enrichir (du genre les retraités qui partent vivre - et consommer- à l'étranger).
Pour la retraite (si j'y arrive, l'espérance de vie n'est pas très longue dans ma famille, je n'ai jamais trop pensé à atteindre 60 ans), je table sur l'immobilier avec une maison qui sera payée dans 5 ans. Entrée dans le métier à 25 ans (eh oui, j'ai fait une maîtrise et tenté l'agrégation avant de passer le capes), enseigner jusqu'à 67 ans me semble impossible dans ma discipline (je vois des collègues parvenir très bien à se préserver, mais dans des disciplines différentes, je ne vois pas comment faire dans la mienne).
D'après Ensap, à 64 ans, je pourrais partir avec une décote importante mais de quoi vivre correctement dans ma campagne désertée. Mais c'est certain que je ne ferai pas partie de ces retraités qui voyagent beaucoup !
Quant à quitter mon pays parce qu'il coulerait financièrement, j'espère ne jamais en arriver là, ne serait-ce que parce que je trouve d'un cynisme sans nom le fait de profiter de ce qu'un pays offre / donne puis de le quitter quand on y trouve un intérêt personnel visant à s'enrichir (du genre les retraités qui partent vivre - et consommer- à l'étranger).
Pour la retraite (si j'y arrive, l'espérance de vie n'est pas très longue dans ma famille, je n'ai jamais trop pensé à atteindre 60 ans), je table sur l'immobilier avec une maison qui sera payée dans 5 ans. Entrée dans le métier à 25 ans (eh oui, j'ai fait une maîtrise et tenté l'agrégation avant de passer le capes), enseigner jusqu'à 67 ans me semble impossible dans ma discipline (je vois des collègues parvenir très bien à se préserver, mais dans des disciplines différentes, je ne vois pas comment faire dans la mienne).
D'après Ensap, à 64 ans, je pourrais partir avec une décote importante mais de quoi vivre correctement dans ma campagne désertée. Mais c'est certain que je ne ferai pas partie de ces retraités qui voyagent beaucoup !
- IlonaHabitué du forum
Une passante a écrit:Peut-être est-ce parce que par je maîtrise mal le sujet, mais compter sur la bourse pour gagner de l'argent m'a toujours semblé profondément immoral et je m'y refuse absolument.
Quant à quitter mon pays parce qu'il coulerait financièrement, j'espère ne jamais en arriver là, ne serait-ce que parce que je trouve d'un cynisme sans nom le fait de profiter de ce qu'un pays offre / donne puis de le quitter quand on y trouve un intérêt personnel visant à s'enrichir (du genre les retraités qui partent vivre - et consommer- à l'étranger).
Pour la retraite (si j'y arrive, l'espérance de vie n'est pas très longue dans ma famille, je n'ai jamais trop pensé à atteindre 60 ans), je table sur l'immobilier avec une maison qui sera payée dans 5 ans. Entrée dans le métier à 25 ans (eh oui, j'ai fait une maîtrise et tenté l'agrégation avant de passer le capes), enseigner jusqu'à 67 ans me semble impossible dans ma discipline (je vois des collègues parvenir très bien à se préserver, mais dans des disciplines différentes, je ne vois pas comment faire dans la mienne).
D'après Ensap, à 64 ans, je pourrais partir avec une décote importante mais de quoi vivre correctement dans ma campagne désertée. Mais c'est certain que je ne ferai pas partie de ces retraités qui voyagent beaucoup !
Je suis entrée tard dans le métier (à 35 ans), d'après l'ENSAP, je partirai en retraite à 67 ans avec une décôte de 25% et un retraite promise ridicule.
Que le système aille au diable ! J'utilise la finance pour le mettre à mon service et cesser d'être au sien.
- Clecle78Bon génie
Ma mère qui n'était pas une femme libérée m'a toujours dit: travaille, et travaille à plein temps. C'est fou comme elle avait raison.
- LeclochardEmpereur
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Leclochard a écrit:Reste que ne rien faire signifie implicitement qu'on compte sur le fait que le système pourvoira à nos besoins ou sur l'argent d'autrui (conjoint ? héritage ?...). C'est proprement un pari si la date de départ est lointaine. Or, mon expérience, c'est que justement, le jour où on a besoin d'aide, on se retrouve bien seul. Il y a bien quelques associations et les assistantes sociales sont là pour ça. Pourtant ça me ferait mal d'être dans la gêne. Ma femme qui a travaillé longtemps dans le social, m'a raconté que les retraités modestes qui s'en tiraient avaient un revenu complémentaire (de l'immobilier).
Sauf placements que je n'aurais pas compris, tout ce que je lis ici consiste à compter sur le système et les autres pour pourvoir à ses besoins. Acheter des actions c'est faire de l'argent sur le travail d'autrui. Toucher un loyer aussi. Et tout cela dépend d'un système et d'une santé économique générale sur laquelle je ne miserais pas sans hésitation, vu la tronche du pays et du monde. Je comprends toutefois qu'il vaille mieux parier sur quelque chose plutôt que rien, si on préfère tout à une grande pauvreté future.
Quant à moi, je ne compte sur rien : je suis dans le déni. Entrecoupé de phrases très pessimistes comme on peut le pressentir dans mon paragraphe précédent Et puis, dépression persistante aidant, disons que je n'envisage pas de vivre très vieux non plus.
J'ai dû mal m'exprimer:
Le but de l'investissement (immobilier, actions, obligations..) est de diversifier ses sources de revenus. Dans le meilleur cas, on peut même s'arrêter de bosser avant la retraite. Ne rien faire, c'est s'en remettre totalement au système par répartition dont on sait que la générosité se réduit à chaque réforme. Ceci dit, si j'envisageais une mort précoce, j'agirais certainement autrement.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Balthazaard a écrit:En tous cas il est très clair pour moi que cela est en concurrence avec les autres placements qui ont l'avantage d'être liquides (pour moi un investissement, à plus forte raison si on n'est pas fortuné doit être liquide) et de ne pas nécessiter d'investir une forte somme. L'immobilier, cela parait simple, solide et on voit ce que l'on achète, la bourse, c'est abstrait, compliqué, on se fait avoir....et si c'était le contraire? En cas de vraie crise, l'immobilier n'est pas, et de loin une protection (-70% aux states après la crise de 29)
Absolument. Il a par ailleurs l'inconvénient d'être non-fractionnable. On doit vendre la totalité pour récupérer parfois une somme ridicule.
Clairement, c'est l'effet de levier qui le rend si intéressant. Flo a bien décrit le cas idéal (loyer=mensualité; pas ou peu d'apport). Parce qu'en ce qui concerne la fiscalité, c'est un placement bien chargé.
Je confirme ce que dit Ilona: en réinvestissant les dividendes, on crée une mécanique très efficace d'enrichissement. Seule limite: il faut disposer de gros moyens ou de beaucoup de temps (plus de 10 ans) pour s'en rendre compte.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Thierry75Niveau 10
La bourse américaine a mis 25 ans (un quart de siècle) pour retrouver son cours d'avant la crise (de 29).
Les autres bourses, je ne sais pas.
Or la crise qui nous attend est peut-être pire que celle de 29. In vestir en bourse actuellement n'est pas forcément une très bonne idée.
Les autres bourses, je ne sais pas.
Or la crise qui nous attend est peut-être pire que celle de 29. In vestir en bourse actuellement n'est pas forcément une très bonne idée.
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Le moi est haïssable.
- LeclochardEmpereur
Thierry75 a écrit:La bourse américaine a mis 25 ans (un quart de siècle) pour retrouver son cours d'avant la crise (de 29).
Les autres bourses, je ne sais pas.
Or la crise qui nous attend est peut-être pire que celle de 29. In vestir en bourse actuellement n'est pas forcément une très bonne idée.
Quelle crise ?
Par ailleurs, une baisse importante est une opportunité... tant qu'on n'est pas forcé de vendre. Demande à ceux qui sont entrés sur le marché au printemps 2020 s'ils le regrettent.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Thierry75Niveau 10
Quelle crise ? ben celle qui nous attend.
Cela étant dit la bourse n'a pas atteint des niveaux stratosphériques, c'est vrai.
Cela étant dit la bourse n'a pas atteint des niveaux stratosphériques, c'est vrai.
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Le moi est haïssable.
- IlonaHabitué du forum
Leclochard a écrit:Par ailleurs, une baisse importante est une opportunité... tant qu'on n'est pas forcé de vendre. Demande à ceux qui sont entrés sur le marché au printemps 2020 s'ils le regrettent.
Je confirme que les krachs sont de magnifiques occasions de s'enrichir, et si les intervenants ont pris pas mal de levier comme ces dernières années, c'est une promesse de racheter des titres de qualité à très bas prix.
- IlonaHabitué du forum
Thierry75 a écrit:Quelle crise ? ben celle qui nous attend.
Cela étant dit la bourse n'a pas atteint des niveaux stratosphériques, c'est vrai.
Il y a tout de même des ségments de la cote qui me semblent en bulle tandis que le value est assez bon marché.
- BalthazaardVénérable
Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:En tous cas il est très clair pour moi que cela est en concurrence avec les autres placements qui ont l'avantage d'être liquides (pour moi un investissement, à plus forte raison si on n'est pas fortuné doit être liquide) et de ne pas nécessiter d'investir une forte somme. L'immobilier, cela parait simple, solide et on voit ce que l'on achète, la bourse, c'est abstrait, compliqué, on se fait avoir....et si c'était le contraire? En cas de vraie crise, l'immobilier n'est pas, et de loin une protection (-70% aux states après la crise de 29)
Absolument. Il a par ailleurs l'inconvénient d'être non-fractionnable. On doit vendre la totalité pour récupérer parfois une somme ridicule.
Clairement, c'est l'effet de levier qui le rend si intéressant. Flo a bien décrit le cas idéal (loyer=mensualité; pas ou peu d'apport). Parce qu'en ce qui concerne la fiscalité, c'est un placement bien chargé.
Je confirme ce que dit Ilona: en réinvestissant les dividendes, on crée une mécanique très efficace d'enrichissement. Seule limite: il faut disposer de gros moyens ou de beaucoup de temps (plus de 10 ans) pour s'en rendre compte.
Encore faut-il qu'il y en ait...Si je me souviens, il y a 10 ans air liquide était aux alentours de 80 euros l'action et offrait 2 euros de dividende...si tu as 100 000 euros de placés tu récupère royalement 2500 euros (soumis à impôt), qui te rapporteront environ 32 actions de plus , soit 2564 euros l'année qui suit...la fortune sera longue à venir , même en 10 ans (sans compter que 10 ans sans récession il faut trouver cela...) . Et air liquide est l'action blindée de chez blindée, on peut peut être trouver de meilleurs rendements mais le risque est à la clef.
- menerveOracle
Ilona a écrit:Une passante a écrit:Peut-être est-ce parce que par je maîtrise mal le sujet, mais compter sur la bourse pour gagner de l'argent m'a toujours semblé profondément immoral et je m'y refuse absolument.
Quant à quitter mon pays parce qu'il coulerait financièrement, j'espère ne jamais en arriver là, ne serait-ce que parce que je trouve d'un cynisme sans nom le fait de profiter de ce qu'un pays offre / donne puis de le quitter quand on y trouve un intérêt personnel visant à s'enrichir (du genre les retraités qui partent vivre - et consommer- à l'étranger).
Pour la retraite (si j'y arrive, l'espérance de vie n'est pas très longue dans ma famille, je n'ai jamais trop pensé à atteindre 60 ans), je table sur l'immobilier avec une maison qui sera payée dans 5 ans. Entrée dans le métier à 25 ans (eh oui, j'ai fait une maîtrise et tenté l'agrégation avant de passer le capes), enseigner jusqu'à 67 ans me semble impossible dans ma discipline (je vois des collègues parvenir très bien à se préserver, mais dans des disciplines différentes, je ne vois pas comment faire dans la mienne).
D'après Ensap, à 64 ans, je pourrais partir avec une décote importante mais de quoi vivre correctement dans ma campagne désertée. Mais c'est certain que je ne ferai pas partie de ces retraités qui voyagent beaucoup !
Je suis entrée tard dans le métier (à 35 ans), d'après l'ENSAP, je partirai en retraite à 67 ans avec une décôte de 25% et un retraite promise ridicule.
Que le système aille au diable ! J'utilise la finance pour le mettre à mon service et cesser d'être au sien.
Mais qu'as-tu fait auparavant?
- CasparProphète
Ilona a écrit:Bonsoir Jenny,
Voici quelques élèments qui annoncent le futur:
• Dette française fin mars 2021 : 2739,2 milliards d’euros (le dernier budget en excédent date de 1974)
• Déficit commercial français de 65,2 milliards d’euros en 2020
• Pas de ressources naturelles
• Pas les moyens de garder ses talents car un manque de volonté de les payer correctement (chercheurs etc)
• Pas les moyens financiers de faire venir les talents de l’étranger
• Un système éducatif en ruine du fait de réformes ineptes prises par des politiciens, et des hauts fonctionnaires hors sol.
Ma conclusion est que ce pays est fini (Cela me fait de la peine car c'est mon pays, mais le diagnostic est sans appel), et qu'il convient de préparer son exil.
Mais pour aller où ? Je n'ai pas vraiment l'impression que le reste du monde soit en pleine forme...
- JeanB.Niveau 6
Caspar a écrit:Ilona a écrit:Bonsoir Jenny,
Voici quelques élèments qui annoncent le futur:
• Dette française fin mars 2021 : 2739,2 milliards d’euros (le dernier budget en excédent date de 1974)
• Déficit commercial français de 65,2 milliards d’euros en 2020
• Pas de ressources naturelles
• Pas les moyens de garder ses talents car un manque de volonté de les payer correctement (chercheurs etc)
• Pas les moyens financiers de faire venir les talents de l’étranger
• Un système éducatif en ruine du fait de réformes ineptes prises par des politiciens, et des hauts fonctionnaires hors sol.
Ma conclusion est que ce pays est fini (Cela me fait de la peine car c'est mon pays, mais le diagnostic est sans appel), et qu'il convient de préparer son exil.
Mais pour aller où ? Je n'ai pas vraiment l'impression que le reste du monde soit en pleine forme...
+1.
- LeclochardEmpereur
Balthazaard a écrit:Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:En tous cas il est très clair pour moi que cela est en concurrence avec les autres placements qui ont l'avantage d'être liquides (pour moi un investissement, à plus forte raison si on n'est pas fortuné doit être liquide) et de ne pas nécessiter d'investir une forte somme. L'immobilier, cela parait simple, solide et on voit ce que l'on achète, la bourse, c'est abstrait, compliqué, on se fait avoir....et si c'était le contraire? En cas de vraie crise, l'immobilier n'est pas, et de loin une protection (-70% aux states après la crise de 29)
Absolument. Il a par ailleurs l'inconvénient d'être non-fractionnable. On doit vendre la totalité pour récupérer parfois une somme ridicule.
Clairement, c'est l'effet de levier qui le rend si intéressant. Flo a bien décrit le cas idéal (loyer=mensualité; pas ou peu d'apport). Parce qu'en ce qui concerne la fiscalité, c'est un placement bien chargé.
Je confirme ce que dit Ilona: en réinvestissant les dividendes, on crée une mécanique très efficace d'enrichissement. Seule limite: il faut disposer de gros moyens ou de beaucoup de temps (plus de 10 ans) pour s'en rendre compte.
Encore faut-il qu'il y en ait...Si je me souviens, il y a 10 ans air liquide était aux alentours de 80 euros l'action et offrait 2 euros de dividende...si tu as 100 000 euros de placés tu récupère royalement 2500 euros (soumis à impôt), qui te rapporteront environ 32 actions de plus , soit 2564 euros l'année qui suit...la fortune sera longue à venir , même en 10 ans (sans compter que 10 ans sans récession il faut trouver cela...) . Et air liquide est l'action blindée de chez blindée, on peut peut être trouver de meilleurs rendements mais le risque est à la clef.
Je crois que dans l'esprit d'Ilona, il s'agit d'actions à gros rendements.
Maintenant, même avec des actions au rendement plus modeste, entre les versements réguliers et les dividendes réinvestis, il y a bien un effet boule de neige. Modeste au départ, il s'accroît avec le temps. Surtout il faut bien comprendre qu'il y a une dynamique haussière des dividendes: 2,75 euros pour Air liquide en 2021. Il sera mécaniquement 10% plus élevé en 2023. Dans dix ans, ce sera beaucoup plus. Ca n'a rien à voir avec un PEL (petit rendement fixe) ou pire un fonds en euro...
En somme, pour la retraite, ce qui compte, c'est où en seront le cours et les dividendes dans vingt ans, pas dans six mois. Pas d'inquiétude pour la fiscalité si ça se fait dans un PEA. On réinvestit intégralement les sommes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Caspar a écrit:Ilona a écrit:Bonsoir Jenny,
Voici quelques élèments qui annoncent le futur:
• Dette française fin mars 2021 : 2739,2 milliards d’euros (le dernier budget en excédent date de 1974)
• Déficit commercial français de 65,2 milliards d’euros en 2020
• Pas de ressources naturelles
• Pas les moyens de garder ses talents car un manque de volonté de les payer correctement (chercheurs etc)
• Pas les moyens financiers de faire venir les talents de l’étranger
• Un système éducatif en ruine du fait de réformes ineptes prises par des politiciens, et des hauts fonctionnaires hors sol.
Ma conclusion est que ce pays est fini (Cela me fait de la peine car c'est mon pays, mais le diagnostic est sans appel), et qu'il convient de préparer son exil.
Mais pour aller où ? Je n'ai pas vraiment l'impression que le reste du monde soit en pleine forme...
Danemark, Norvège, Nouvelle-Zélande, Canada, Suisse ?... Il est vrai que ce sont des pays qui ne font pas la une des journaux comme le Vénézuela, le Liban ou Haïti..
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CathEnchanteur
Clecle78 a écrit:Ma mère qui n'était pas une femme libérée m'a toujours dit: travaille, et travaille à plein temps. C'est fou comme elle avait raison.
Ma grand-mère (née en 1920) disait la même chose.
- BalthazaardVénérable
Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:En tous cas il est très clair pour moi que cela est en concurrence avec les autres placements qui ont l'avantage d'être liquides (pour moi un investissement, à plus forte raison si on n'est pas fortuné doit être liquide) et de ne pas nécessiter d'investir une forte somme. L'immobilier, cela parait simple, solide et on voit ce que l'on achète, la bourse, c'est abstrait, compliqué, on se fait avoir....et si c'était le contraire? En cas de vraie crise, l'immobilier n'est pas, et de loin une protection (-70% aux states après la crise de 29)
Absolument. Il a par ailleurs l'inconvénient d'être non-fractionnable. On doit vendre la totalité pour récupérer parfois une somme ridicule.
Clairement, c'est l'effet de levier qui le rend si intéressant. Flo a bien décrit le cas idéal (loyer=mensualité; pas ou peu d'apport). Parce qu'en ce qui concerne la fiscalité, c'est un placement bien chargé.
Je confirme ce que dit Ilona: en réinvestissant les dividendes, on crée une mécanique très efficace d'enrichissement. Seule limite: il faut disposer de gros moyens ou de beaucoup de temps (plus de 10 ans) pour s'en rendre compte.
Encore faut-il qu'il y en ait...Si je me souviens, il y a 10 ans air liquide était aux alentours de 80 euros l'action et offrait 2 euros de dividende...si tu as 100 000 euros de placés tu récupère royalement 2500 euros (soumis à impôt), qui te rapporteront environ 32 actions de plus , soit 2564 euros l'année qui suit...la fortune sera longue à venir , même en 10 ans (sans compter que 10 ans sans récession il faut trouver cela...) . Et air liquide est l'action blindée de chez blindée, on peut peut être trouver de meilleurs rendements mais le risque est à la clef.
Je crois que dans l'esprit d'Ilona, il s'agit d'actions à gros rendements.
Maintenant, même avec des actions au rendement plus modeste, entre les versements réguliers et les dividendes réinvestis, il y a bien un effet boule de neige. Modeste au départ, il s'accroît avec le temps. Surtout il faut bien comprendre qu'il y a une dynamique haussière des dividendes: 2,75 euros pour Air liquide en 2021. Il sera mécaniquement 10% plus élevé en 2023. Dans dix ans, ce sera beaucoup plus. Ca n'a rien à voir avec un PEL (petit rendement fixe) ou pire un fonds en euro...
En somme, pour la retraite, ce qui compte, c'est où en seront le cours et les dividendes dans vingt ans, pas dans six mois. Pas d'inquiétude pour la fiscalité si ça se fait dans un PEA. On réinvestit intégralement les sommes.
Ben non...2.71 avec un cours à 149, cela fait une rentabilité de 1,8% environ, un fond d'assurance vie performant rapporte net actuellement plus de 1,6%....la différence ne fera pas la fortune et compte tenu du risque et des fluctuations du marché , je choisis l' av. Quant à dire que l'année prochaine ce sera mieux, il faut une boule de cristal, et si on en est sûr, alors ce n'est pas sur le dividende qu'il faut jouer mais sur un warrant bien choisi mais là si on se trompe...
Je ne vois aucun calcul qui permette de s'enrichir significativement avec des dividendes, sauf si on est déjà très riche avant.
Concernant les fonds à "gros rendements" , ce sont souvent des fonds obligataires risqués...et là aussi, rien n'est certain, je dirai même c'est le pire, car on peut réellement tout perdre si la cotation est suspendue...et ça arrive ( H2o Multibonds par ex +32% en 2019...suspendu en 2020!!!)
Pour le reste ce sont les actions...avec la volatilité habituelle, actuellement tout monte, donc pas difficile de faire des pv...quand ça retombe, il faut aller ...très ...très vite sur le clavier, et si on est investi en fcp ou sicav, c'est la loose car la vente n'est pas possible en direct, on serre les dents et on se dit que ça remontera....et ça remontera, mais il faudra récupérer les pertes pour que les beaux calculs à long terme redressent la tête.
Ou alors on croit que l'on est meilleur que les gérants de fonds dont c'est le métier, sachant que 80% d'entre eux ne font pas mieux que leur indice de référence, et le reste, à peine mieux...Le mieux, à mon humble avis, c'est une AV avec gestion dédiée, à profil neutre ou défensif et sécurisation des plus-values, ce ne sera pas la fortune, mais un rendement correct et un risque somme toute mesuré.
Tout le reste c'est du baratin, on peut avoir des "coups heureux" qui donnent l'impression qu'on est bon ou qu'on a compris, mais si on en est persuadé...gare!!
Maintenant le mec qui en a et qui est prêt à risquer 100 000 euros sur des certificats ou des warrants, respect!....il peut finir riche et s’arrêter à 40 ans ou terminer sa vie à la soupe populaire..
- Clecle78Bon génie
Ma grand mère née en 1903 est devenue ingénieur chimiste et après la mort de son mari à 40 ans a élevé seule ses 7 enfants en travaillant. Bizarrement c'était la mère de ma mère. C'est un zig zag de l'histoire. Mon mari n'a jamais voulu entendre parler de congé parental. On a toujours travaillé à deux en s'occupant de nos enfants et c'est grâce à ça que je pourrai partir à 60 ans.Cath a écrit:Clecle78 a écrit:Ma mère qui n'était pas une femme libérée m'a toujours dit: travaille, et travaille à plein temps. C'est fou comme elle avait raison.
Ma grand-mère (née en 1920) disait la même chose.
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