- ClarianzEmpereur
En ce qui concerne le travail sur la phrase, j'ai à peu près la même chose. Le retour des élèves en moins, vu que je ne suis pas en poste pour le moment.
Mais c'est vrai que la difficulté de leur faire saisir des formulations-balises est devenue une priorité!
La fiche d'aide, tu présentes ça comment? une sorte de memento qu'ils peuvent utiliser pdt les contrôles?
Mais c'est vrai que la difficulté de leur faire saisir des formulations-balises est devenue une priorité!
La fiche d'aide, tu présentes ça comment? une sorte de memento qu'ils peuvent utiliser pdt les contrôles?
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Mama's Rock
- AmaliahEmpereur
Moi aussi ça m'intéresse vraiment!
lizat11@hotmail.com.
lizat11@hotmail.com.
- hophophopSage
J'intègre ici un de mes documents de CORRECTION de rédaction. Il s'agissait du sans doute très traditionnel sujet de rédaction sur le récit d'un combat entre 2 chevaliers. Avec qq consignes (présent de narration au moment le + intense, du combat, reprises nominales, nom des armes défensives et offensives).
Voilà donc ce que j'ai proposé aux élèves pour approfondir le travail, disons :
CORRECTION DE LA REDACTION SUR LES CHEVALIERS
1/ Dans le texte suivant,
souligne le passage qui pourrait être rédigé au présent de l’indicatif plutôt
qu’à un temps du passé. Encadre le mot qui début ce passage. Comment
appelle-t-on le présent que l’on emploie dans ces cas-là ?
2/Choisis des verbes qui pourraient convenir dans ces phrases, en prenant soin de les varier et de les conjuguer au temps le + adapté (présent ou passé simple essentiellement)
3/ Réécris le texte et remplace par des reprises nominales ou
pronominales les mots « chevalier » et
« adversaire ».
Le jeune chevalier ………………………. sur son destrier et …………………………………… à son adversaire que le combat allait commencer. Le chevalier ………………………… de son adversaire,………………………. son arme, et la ………………………………. dans son épaule. Son adversaire
……………………………….. d’un coup d’épée violent, qui ………………….. gravement le chevalier à
la cuisse. Les chevaux …………………………………....... et les deux combattants …………………………….. lourdement sur le sol. Après s’être relevés avec difficultés, ils ………………………………….. leur duel à mort. Mais leurs armures étaient lourdes et ils ……………………………………… lentement. Soudain le chevalier ……………………………… son écu, et ………………………………… sur son adversaire. Fou de rage, il lui ………………………………… son épieu dans la poitrine, lui ………………………………… la peau et lui ………………………………… les muscles. Puis il ………………………………. son arme du corps de son adversaire et l’ …………………………………… dans sa tête, ce qui lui …………………………l’œil droit et lui ……………………………….. le nez. L’adversaire, un monstre terrifiant, ………………………. du feu et semble rendre son dernier soupir, quand il ………………………………… de demander grâce au jeune
chevalier.
Voilà donc ce que j'ai proposé aux élèves pour approfondir le travail, disons :
CORRECTION DE LA REDACTION SUR LES CHEVALIERS
1/ Dans le texte suivant,
souligne le passage qui pourrait être rédigé au présent de l’indicatif plutôt
qu’à un temps du passé. Encadre le mot qui début ce passage. Comment
appelle-t-on le présent que l’on emploie dans ces cas-là ?
2/Choisis des verbes qui pourraient convenir dans ces phrases, en prenant soin de les varier et de les conjuguer au temps le + adapté (présent ou passé simple essentiellement)
3/ Réécris le texte et remplace par des reprises nominales ou
pronominales les mots « chevalier » et
« adversaire ».
Le jeune chevalier ………………………. sur son destrier et …………………………………… à son adversaire que le combat allait commencer. Le chevalier ………………………… de son adversaire,………………………. son arme, et la ………………………………. dans son épaule. Son adversaire
……………………………….. d’un coup d’épée violent, qui ………………….. gravement le chevalier à
la cuisse. Les chevaux …………………………………....... et les deux combattants …………………………….. lourdement sur le sol. Après s’être relevés avec difficultés, ils ………………………………….. leur duel à mort. Mais leurs armures étaient lourdes et ils ……………………………………… lentement. Soudain le chevalier ……………………………… son écu, et ………………………………… sur son adversaire. Fou de rage, il lui ………………………………… son épieu dans la poitrine, lui ………………………………… la peau et lui ………………………………… les muscles. Puis il ………………………………. son arme du corps de son adversaire et l’ …………………………………… dans sa tête, ce qui lui …………………………l’œil droit et lui ……………………………….. le nez. L’adversaire, un monstre terrifiant, ………………………. du feu et semble rendre son dernier soupir, quand il ………………………………… de demander grâce au jeune
chevalier.
- hophophopSage
Je précise que je n'ai pas eu le temps de lire tout le topic encore, mais que je le découvre avec bonheur... J'espère donc ne pas être trop à côté de la plaque !
- Galadriel29Fidèle du forum
bonjour
je viens de vois ce sujet, et moi aussi tout ceci m'intéresse bcp, surtout que je viens de me lancer ds des travaux d'écriture (conte explicatif en 6eme et nouvelle fantastique en 4eme)
j'ai ramassé les 1ers brouillons et c'est encore pire que ce que je pensais!!!!
du coup je me demande si je n'ai pas été trop ambitieuse (ce sont des élèves qui parlent peu français à la maison pour la plupart)
Mais le GROS problème que j'ai, c'est qu'ils refusent catégoriquement d'écrire dès que ca dépasse 2 lignes
je serais donc intéressée par vos docs et vos exemples, et j'espère pouvoir contribuer à mon tour (avec mes modestes moyens)
je viens de vois ce sujet, et moi aussi tout ceci m'intéresse bcp, surtout que je viens de me lancer ds des travaux d'écriture (conte explicatif en 6eme et nouvelle fantastique en 4eme)
j'ai ramassé les 1ers brouillons et c'est encore pire que ce que je pensais!!!!
du coup je me demande si je n'ai pas été trop ambitieuse (ce sont des élèves qui parlent peu français à la maison pour la plupart)
Mais le GROS problème que j'ai, c'est qu'ils refusent catégoriquement d'écrire dès que ca dépasse 2 lignes
je serais donc intéressée par vos docs et vos exemples, et j'espère pouvoir contribuer à mon tour (avec mes modestes moyens)
- V.MarchaisEmpereur
Mim, tes modestes moyens seront les bienvenus pour s'ajouter à nos modestes moyens et nous faire tous avancer.
Si tu veux les documents que j'ai évoqués, donne-moi une adresse où je pourrai t'envoyer des PJ.
Si tu veux les documents que j'ai évoqués, donne-moi une adresse où je pourrai t'envoyer des PJ.
- Invité31Sage
Je suis désolée Véronique, entre ma fin de thèse, mes puces et le collège, avec une inspection prochaine normalement, je n'arrive pas à trouver un moment pour contribuer à ce travail en commun. Je le regrette d'autant plus que je m'étais engagée.
- ThalieGrand sage
Moi, je suis très intéressée aussi par ce travail mais je ne peux pas vraiment dire l'avoir mis en oeuvre pour l'instant...
Je suis contente de mes deux derniers mini-travaux d'écriture d'imitation en 6e que je peux proposer mais j'ai honte ce n'est pas intégré dans une progression annuelle. Je les finalise et je vous les copie.
Je veux bien de ton envoi aussi Véronique. Merci.
Je suis contente de mes deux derniers mini-travaux d'écriture d'imitation en 6e que je peux proposer mais j'ai honte ce n'est pas intégré dans une progression annuelle. Je les finalise et je vous les copie.
Je veux bien de ton envoi aussi Véronique. Merci.
- doctor whoDoyen
V.Marchais a écrit: Mes tableaux ne passent pas dans le corps du message.
Bon, ceux qui veulent participer au groupe de travail, dites-le, je vous enverrai un doc word en privé.
Je veux bien, Véronique, parce que dans le post, j'ai du mal.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- doctor whoDoyen
D'après ce que je vois (rapidement, avant de me coucher), je suis convaincu par le départ phrastique de la progression, le travail progressif vers le paragraphe.
Mais il me semble qu'il manque quelque chose sur la description et le portrait, qui est, selon moi, une étape important dans le développement de capacités rédactionnelles. De même pour le résumé et son inverse, l'amplification. Cette progression me semble surtout traiter du récit et des réponses à des questions. Mais j'ai lu rapidement.
Mais il me semble qu'il manque quelque chose sur la description et le portrait, qui est, selon moi, une étape important dans le développement de capacités rédactionnelles. De même pour le résumé et son inverse, l'amplification. Cette progression me semble surtout traiter du récit et des réponses à des questions. Mais j'ai lu rapidement.
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- ThalieGrand sage
Voici le dernier petit travail mais cela ressemble plus à un exercice de réécriture en orthographe. Il me permet de leur faire écrire deux comparaisons et de garder une structure classique "l'une pareille au...l'autre à..."
Exercice de réécriture sur les comparaisons et l’accord en genre.
Récrivez les 5 premiers vers de ce poème en changeant « mes deux filles » par « mes deux fils ».
Faites toutes les transformations nécessaires pour respecter l’orthographe.
Vous devrez donc modifier les deux comparaisons du vers 2 correspondant aux deux petites filles.
Mes deux filles.
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande soeur et la petite soeur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Exercice de réécriture sur les comparaisons et l’accord en genre.
Récrivez les 5 premiers vers de ce poème en changeant « mes deux filles » par « mes deux fils ».
Faites toutes les transformations nécessaires pour respecter l’orthographe.
Vous devrez donc modifier les deux comparaisons du vers 2 correspondant aux deux petites filles.
Mes deux filles.
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande soeur et la petite soeur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
- CelebornEsprit sacré
doctor who a écrit:
Mais il me semble qu'il manque quelque chose sur la description et le portrait
J'imagine que cela sera plutôt dans la progression de 5e, non ? Je pense que centrer sur le récit et le passage du mot à la phrae, puis de la phrase au paragraphe, est déjà un bel objectif pour le niveau 6e.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- ThalieGrand sage
Et voici le deuxième qui permet de travailler le portrait en utilisant des adjectifs. Toujours avec la poésie et Hugo.
Ecriture d’imitation sur La Fée et la Péri de Victor Hugo.
Sujet :
Réécris la deuxième strophe du poème de Victor Hugo "La fée" en décrivant un petit personnage imaginaire et merveilleux
propre aux contes merveilleux (fée, elfe, dragon, sirène, licorne, lutin, griffon...).Tu commenceras par le vers 1. "Viens bel enfant, je sui la/le.........................."et tu respecteras la structure du poème de Hugo.
Contraintes : Tu emploieras une dizaine d'adjectifs que tu souligneras en rouge et tu les relieras aux noms qu'ils caractérisent afin de bien les accorder.
Mon aile bleue est diaphane ;
L'essaim des Sylphes enchantés
Croit voir sur mon dos, quand je plane,
Frémir deux rayons argentés.
Ma main luit, rose et transparente ;
Mon souffle est la brise odorante
Qui, le soir, erre dans les champs ;
Ma chevelure est radieuse,
Et ma bouche mélodieuse
Mêle un sourire à tous ses chants.
Voici les productions de certains élèves :
Viens bel enfant, je suis la sirène
Ma queue verte est argentée
L’essaim des hippocampes transparents
Croit voir sur mon corps quand je nage
Frémir une vague lumineuse.
Mon odeur parfumée de rose
Qui le soir, erre, dans l’Océan
Je suis une brune attirante
Et ma bouche harmonieuse
Emplit le fond des eaux de tous ses chants
Viens, bel enfant, je suis la fée
Mon aile est transparente avec des vertèbres pailletées
Qui s’éclairent à la nuit tombée
Ma chevelure est blonde et douce comme de la soie, parfumée au jasmin
Mon teint est léger, brillant comme les étoiles
Ma bouche est pulpeuse et rosetée
Mes jambes sont fines aux courbes parfaites
Mes gestes sont faits avec grâce
Ma robe est brillante, illuminée et élégante
Mon souffle est chaud et parfumé
Léger comme un voile d’été
Ecriture d’imitation sur La Fée et la Péri de Victor Hugo.
Sujet :
Réécris la deuxième strophe du poème de Victor Hugo "La fée" en décrivant un petit personnage imaginaire et merveilleux
propre aux contes merveilleux (fée, elfe, dragon, sirène, licorne, lutin, griffon...).Tu commenceras par le vers 1. "Viens bel enfant, je sui la/le.........................."et tu respecteras la structure du poème de Hugo.
Contraintes : Tu emploieras une dizaine d'adjectifs que tu souligneras en rouge et tu les relieras aux noms qu'ils caractérisent afin de bien les accorder.
Mon aile bleue est diaphane ;
L'essaim des Sylphes enchantés
Croit voir sur mon dos, quand je plane,
Frémir deux rayons argentés.
Ma main luit, rose et transparente ;
Mon souffle est la brise odorante
Qui, le soir, erre dans les champs ;
Ma chevelure est radieuse,
Et ma bouche mélodieuse
Mêle un sourire à tous ses chants.
Voici les productions de certains élèves :
Viens bel enfant, je suis la sirène
Ma queue verte est argentée
L’essaim des hippocampes transparents
Croit voir sur mon corps quand je nage
Frémir une vague lumineuse.
Mon odeur parfumée de rose
Qui le soir, erre, dans l’Océan
Je suis une brune attirante
Et ma bouche harmonieuse
Emplit le fond des eaux de tous ses chants
Viens, bel enfant, je suis la fée
Mon aile est transparente avec des vertèbres pailletées
Qui s’éclairent à la nuit tombée
Ma chevelure est blonde et douce comme de la soie, parfumée au jasmin
Mon teint est léger, brillant comme les étoiles
Ma bouche est pulpeuse et rosetée
Mes jambes sont fines aux courbes parfaites
Mes gestes sont faits avec grâce
Ma robe est brillante, illuminée et élégante
Mon souffle est chaud et parfumé
Léger comme un voile d’été
- doctor whoDoyen
OK, Céléborn. Mais je trouve ça un peu sec (sans vouloir offenser Véronique, qui accomplit-à un travail remarquable, comme d'hab').
Je ne suis pas pour séparer si fortement le récit du portrait et de la description. C'est ce qu'on fait depuis 2002, et ça ne marche pas. Véronque semble reprendre une répartition des types de rédaction très progressive, ce qui est un choix qui se défend tout à fait (peut-être serais-je convaincu dans une dizaine de posts). Elle y ajoute une démarche progressive, apportant de très manière intuitive, par innutrition, les éléments nécessaires à leur intégration.
Mais il me semble qu'il vaut mieux commencer dès la sixième (et avant, idéalement) par quelques types de rédaction choisis, abordés séparément, mais repris sans cesse dans la suite de l'année. Ils s'enrichiront les uns les autres.
Je ne dis pas qu'il faille, dans le cas du portrait, arriver à la fin de sixième à un résultat vraiment élevé. On peut se contenter de quelques phrases, de l'assimilation du voca physique concernant les animaux, le corps humain, et poser les fondations du portrait moral, tout en insistant (le cadre que propose Véronique le permet) sur la consistance des phrases et leur liaison.
Idéalement, un collégien ferait du portrait de la sixième à la troisième.
Et je ne propose pas ici de tout attaquer de front. Il me semble par exemple que l'écriture d'un dialogue est ce qu'il y a de plus dur à faire. Pourquoi ne pas le faire plus tard ?
Je ne suis pas pour séparer si fortement le récit du portrait et de la description. C'est ce qu'on fait depuis 2002, et ça ne marche pas. Véronque semble reprendre une répartition des types de rédaction très progressive, ce qui est un choix qui se défend tout à fait (peut-être serais-je convaincu dans une dizaine de posts). Elle y ajoute une démarche progressive, apportant de très manière intuitive, par innutrition, les éléments nécessaires à leur intégration.
Mais il me semble qu'il vaut mieux commencer dès la sixième (et avant, idéalement) par quelques types de rédaction choisis, abordés séparément, mais repris sans cesse dans la suite de l'année. Ils s'enrichiront les uns les autres.
Je ne dis pas qu'il faille, dans le cas du portrait, arriver à la fin de sixième à un résultat vraiment élevé. On peut se contenter de quelques phrases, de l'assimilation du voca physique concernant les animaux, le corps humain, et poser les fondations du portrait moral, tout en insistant (le cadre que propose Véronique le permet) sur la consistance des phrases et leur liaison.
Idéalement, un collégien ferait du portrait de la sixième à la troisième.
Et je ne propose pas ici de tout attaquer de front. Il me semble par exemple que l'écriture d'un dialogue est ce qu'il y a de plus dur à faire. Pourquoi ne pas le faire plus tard ?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- arriaNiveau 10
Thalie a écrit:
Voici les productions de certains élèves :
Viens bel enfant, je suis la sirène
Ma queue verte est argentée
L’essaim des hippocampes transparents
Croit voir sur mon corps quand je nage
Frémir une vague lumineuse.
Mon odeur parfumée de rose
Qui le soir, erre, dans l’Océan
Je suis une brune attirante
Et ma bouche harmonieuse
Emplit le fond des eaux de tous ses chants
Viens, bel enfant, je suis la fée
Mon aile est transparente avec des vertèbres pailletées
Qui s’éclairent à la nuit tombée
Ma chevelure est blonde et douce comme de la soie, parfumée au jasmin
Mon teint est léger, brillant comme les étoiles
Ma bouche est pulpeuse et rosetée
Mes jambes sont fines aux courbes parfaites
Mes gestes sont faits avec grâce
Ma robe est brillante, illuminée et élégante
Mon souffle est chaud et parfumé
Léger comme un voile d’été
en lisant les productions de tes élèves je suis désespérée:
soit je suis une prof très nulle ,
soit mes élèves sont très nuls ,
soit un peu des deux
(désolé pour ce post qui n'apporte rien à votre échange, mais il fallait que je le dise )
- V.MarchaisEmpereur
Clarianz a écrit:En ce qui concerne le travail sur la phrase, j'ai à peu près la même chose. Le retour des élèves en moins, vu que je ne suis pas en poste pour le moment.
Mais c'est vrai que la difficulté de leur faire saisir des formulations-balises est devenue une priorité!
La fiche d'aide, tu présentes ça comment? une sorte de memento qu'ils peuvent utiliser pdt les contrôles?
Voici comment ça se présente pour l'instant. Ce serait sûrement à compléter mais d'une part je n'arrive pas à tout mener de front, d'autre part j'ai observé que les fiches d'aide trop longues deviennent inutilisables. Je crois qu'il faut se limiter à une page et cibler les formulations les plus fréquentes ou qui posent le plus de difficultés aux élèves.
Les élèves ont droit à cette fiche pendant leurs contrôles durant tout le premier trimestre, parfois même toute l'année avec de Sixième faibles. Ensuite, il faut qu'ils se débrouillent.
Rédiger les réponses aux questions sur un texte.
Rappels :
Toutes vos réponses doivent être rédigées sous forme de phrases avec un verbe conjugué et un sujet, une majuscule et un point.
On doit pouvoir comprendre la réponse sans lire la question :
- Ne commencez pas par oui ou par non : reprenez les termes de la question.
- Ne commencez jamais par « parce que » ou « pour que » : vérifiez que votre phrase est complète.
- N’employez pas le pronom « il(s) » au début de votre réponse : précisez de qui vous parlez, même si cela vous paraît évident.
Ne vous contentez jamais de citer le texte : répondez à la question avec vos propres mots avant de justifier éventuellement cette réponse par une citation.
Toutes les citations doivent être entre guillemets, y compris les relevés de mots.
Pour vous aider, voici quelques questions récurrentes et des réponses possibles.
Quelle est la nature de ce mot ? → Ce mot est un nom / un verbe…
Quelle est l’origine de ce mot ? →Ce mot vient du latin. / Ce mot est d’origine latine.
Quel est le type de phrases… ? → Ce sont des phrases exclamatives / interrogatives.
Quel est le sens du mot… ? → Le mot … signifie … / Le est du mot … est : …
Comment est désigné tel personnage ? → Ce personnage est désigné par le pronom « elle » / par le nom « créature » / par l’expression « notre héros ».
Quel sentiment cette exclamation traduit-elle ?
On vous demander de nommer ce sentiment (avec un nom).
→ Cette exclamation traduit que ou exprime que est incorrect
→ Cette exclamation traduit de la surprise / de la peur.
Relevez une comparaison (ou toute autre figure) : que cherche-t-elle à exprimer ?
Même remarque : il faut nommer un effet. → Cette comparaison exprime l’opposition entre le poète et les autres hommes. / Cette comparaison traduit le fait que le poète se sent différent des autres hommes. / Cette comparaison montre que…
Quel est l’effet produit ? [ = Qu’est-ce que cela vous fait ?]
→ Cela donne l’impression que…
→ Cela crée un effet de surprise / d’abondance…
Que symbolise ici le feu ? →Le feu symbolise la joie / la création / l’amour…
Quelle image avons-nous de ce personnage / de ce lieu ? → Nous avons l’image d’un homme cruel / généreux… Nous avons l’image d’un lieu paradisiaque / un lieu de mort et de désolation…
Comment pouvez-vous qualifier ce lieu ?
En français, ce sont principalement les adjectifs qualificatifs qui servent à qualifier. → Ce lieu est paradisiaque / lugubre / inquiétant…
- V.MarchaisEmpereur
hophophop a écrit:J'intègre ici un de mes documents de CORRECTION de rédaction. Il s'agissait du sans doute très traditionnel sujet de rédaction sur le récit d'un combat entre 2 chevaliers. Avec qq consignes (présent de narration au moment le + intense, du combat, reprises nominales, nom des armes défensives et offensives).
Voilà donc ce que j'ai proposé aux élèves pour approfondir le travail, disons :
CORRECTION DE LA REDACTION SUR LES CHEVALIERS
1/ Dans le texte suivant,
souligne le passage qui pourrait être rédigé au présent de l’indicatif plutôt
qu’à un temps du passé. Encadre le mot qui début ce passage. Comment
appelle-t-on le présent que l’on emploie dans ces cas-là ?
2/Choisis des verbes qui pourraient convenir dans ces phrases, en prenant soin de les varier et de les conjuguer au temps le + adapté (présent ou passé simple essentiellement)
3/ Réécris le texte et remplace par des reprises nominales ou
pronominales les mots « chevalier » et
« adversaire ».
Le jeune chevalier ………………………. sur son destrier et …………………………………… à son adversaire que le combat allait commencer. Le chevalier ………………………… de son adversaire,………………………. son arme, et la ………………………………. dans son épaule. Son adversaire
……………………………….. d’un coup d’épée violent, qui ………………….. gravement le chevalier à
la cuisse. Les chevaux …………………………………....... et les deux combattants …………………………….. lourdement sur le sol. Après s’être relevés avec difficultés, ils ………………………………….. leur duel à mort. Mais leurs armures étaient lourdes et ils ……………………………………… lentement. Soudain le chevalier ……………………………… son écu, et ………………………………… sur son adversaire. Fou de rage, il lui ………………………………… son épieu dans la poitrine, lui ………………………………… la peau et lui ………………………………… les muscles. Puis il ………………………………. son arme du corps de son adversaire et l’ …………………………………… dans sa tête, ce qui lui …………………………l’œil droit et lui ……………………………….. le nez. L’adversaire, un monstre terrifiant, ………………………. du feu et semble rendre son dernier soupir, quand il ………………………………… de demander grâce au jeune
chevalier.
Merci, hophophop. La mutualisation de tous ces petits exercices nous fait gagner du temps pour réfléchir aux progressions et aux autres moyens d'améliorer l'écrit.
- V.MarchaisEmpereur
Lynette a écrit:Je suis désolée Véronique, entre ma fin de thèse, mes puces et le collège, avec une inspection prochaine normalement, je n'arrive pas à trouver un moment pour contribuer à ce travail en commun. Je le regrette d'autant plus que je m'étais engagée.
Bon courage pour ta thèse, Lynette, et ne t'inquiète pas : à mon avis, nous avons du pain sur la planche pour un moment. M'étonnerait bien qu'on élabore un truc indépassable en quelques semaines. Tu auras tout le loisir de te joindre à nous plus tard... :lol:
- ClarianzEmpereur
V.Marchais a écrit:Clarianz a écrit:En ce qui concerne le travail sur la phrase, j'ai à peu près la même chose. Le retour des élèves en moins, vu que je ne suis pas en poste pour le moment.
Mais c'est vrai que la difficulté de leur faire saisir des formulations-balises est devenue une priorité!
La fiche d'aide, tu présentes ça comment? une sorte de memento qu'ils peuvent utiliser pdt les contrôles?
Voici comment ça se présente pour l'instant. Ce serait sûrement à compléter mais d'une part je n'arrive pas à tout mener de front, d'autre part j'ai observé que les fiches d'aide trop longues deviennent inutilisables. Je crois qu'il faut se limiter à une page et cibler les formulations les plus fréquentes ou qui posent le plus de difficultés aux élèves.
Les élèves ont droit à cette fiche pendant leurs contrôles durant tout le premier trimestre, parfois même toute l'année avec de Sixième faibles. Ensuite, il faut qu'ils se débrouillent.
Rédiger les réponses aux questions sur un texte.
Rappels :
Toutes vos réponses doivent être rédigées sous forme de phrases avec un verbe conjugué et un sujet, une majuscule et un point.
On doit pouvoir comprendre la réponse sans lire la question :
- Ne commencez pas par oui ou par non : reprenez les termes de la question.
- Ne commencez jamais par « parce que » ou « pour que » : vérifiez que votre phrase est complète.
- N’employez pas le pronom « il(s) » au début de votre réponse : précisez de qui vous parlez, même si cela vous paraît évident.
Ne vous contentez jamais de citer le texte : répondez à la question avec vos propres mots avant de justifier éventuellement cette réponse par une citation.
Toutes les citations doivent être entre guillemets, y compris les relevés de mots.
Pour vous aider, voici quelques questions récurrentes et des réponses possibles.
Quelle est la nature de ce mot ? → Ce mot est un nom / un verbe…
Quelle est l’origine de ce mot ? →Ce mot vient du latin. / Ce mot est d’origine latine.
Quel est le type de phrases… ? → Ce sont des phrases exclamatives / interrogatives.
Quel est le sens du mot… ? → Le mot … signifie … / Le est du mot … est : …
Comment est désigné tel personnage ? → Ce personnage est désigné par le pronom « elle » / par le nom « créature » / par l’expression « notre héros ».
Quel sentiment cette exclamation traduit-elle ?
On vous demander de nommer ce sentiment (avec un nom).
→ Cette exclamation traduit que ou exprime que est incorrect
→ Cette exclamation traduit de la surprise / de la peur.
Relevez une comparaison (ou toute autre figure) : que cherche-t-elle à exprimer ?
Même remarque : il faut nommer un effet. → Cette comparaison exprime l’opposition entre le poète et les autres hommes. / Cette comparaison traduit le fait que le poète se sent différent des autres hommes. / Cette comparaison montre que…
Quel est l’effet produit ? [ = Qu’est-ce que cela vous fait ?]
→ Cela donne l’impression que…
→ Cela crée un effet de surprise / d’abondance…
Que symbolise ici le feu ? →Le feu symbolise la joie / la création / l’amour…
Quelle image avons-nous de ce personnage / de ce lieu ? → Nous avons l’image d’un homme cruel / généreux… Nous avons l’image d’un lieu paradisiaque / un lieu de mort et de désolation…
Comment pouvez-vous qualifier ce lieu ?
En français, ce sont principalement les adjectifs qualificatifs qui servent à qualifier. → Ce lieu est paradisiaque / lugubre / inquiétant…
je vois
J'ai à peu près les mêmes fiches, mais en moins fournies et avec un en-tête qui cible les devoirs pdt lesquelles elles sont utiles
l'ennui c'est que la mise en page saute sur le forum
je vous montre ça cette semaine!
_________________
Mama's Rock
- V.MarchaisEmpereur
doctor who a écrit:D'après ce que je vois (rapidement, avant de me coucher), je suis convaincu par le départ phrastique de la progression, le travail progressif vers le paragraphe.
Mais il me semble qu'il manque quelque chose sur la description et le portrait, qui est, selon moi, une étape important dans le développement de capacités rédactionnelles. De même pour le résumé et son inverse, l'amplification. Cette progression me semble surtout traiter du récit et des réponses à des questions. Mais j'ai lu rapidement.
En ce qui concerne le portrait et la description, je suis bien d'accord - mais la place, modeste mais réelle, que j'accorde dans ma progression à ces "discours" [petits frissons et mauvais souvenirs...] est peu lisible avec la disparition du tableau : tu y verras plus clair dans la version word que je t'ai envoyée. Même dans un conte, on ne peut échapper à une présentation même rapide du personnage principal ou à une quelconque caractérisation des lieux. En Sixième, je fais très simple (le portrait n'excédant pas qqs lignes, je n'insiste pas encore réellement sur les verbes employés, par exemple), m'attachant surtout à apprendre aux élèves à choisir des détails significatifs, parce que les "il avait un petit nez, une petite bouche, deux pieds et de grands jambes"...
Quand je travaille sur le paragraphe, j'alterne la rédaction de tout petits paragraphes purement descriptifs et la rédaction de petits textes avec plan imposé mélangeant les "formes de discours" (re-frissons...).
Par contre, j'admets que j'utilise peu la technique du résumé, qui doit pourtant être très structurante. Mais je ne sais pas par où prendre les choses avec des élèves jeunes incapables de distinguer l'essentiel du détail, qui se perdent dans des méandres incroyables quand je leur demande de m'expliquer la situation - certains sont même capables d'ajouter des informations en spéculant sur la gentillesse ou les motivations du personnage ! Sur ce point, je veux bien profiter de ta propre expérience. Personnellement, je me contente de faire repérer le mouvement d'un texte, titrer les paragraphes, etc : l'objectif du résumé me paraît bien difficile à atteindre. Comment t'y prends-tu ?
- V.MarchaisEmpereur
Thalie a écrit:Et voici le deuxième qui permet de travailler le portrait en utilisant des adjectifs. Toujours avec la poésie et Hugo.
Ecriture d’imitation sur La Fée et la Péri de Victor Hugo.
Sujet :
Réécris la deuxième strophe du poème de Victor Hugo "La fée" en décrivant un petit personnage imaginaire et merveilleux
propre aux contes merveilleux (fée, elfe, dragon, sirène, licorne, lutin, griffon...).Tu commenceras par le vers 1. "Viens bel enfant, je sui la/le.........................."et tu respecteras la structure du poème de Hugo.
Contraintes : Tu emploieras une dizaine d'adjectifs que tu souligneras en rouge et tu les relieras aux noms qu'ils caractérisent afin de bien les accorder.
Mon aile bleue est diaphane ;
L'essaim des Sylphes enchantés
Croit voir sur mon dos, quand je plane,
Frémir deux rayons argentés.
Ma main luit, rose et transparente ;
Mon souffle est la brise odorante
Qui, le soir, erre dans les champs ;
Ma chevelure est radieuse,
Et ma bouche mélodieuse
Mêle un sourire à tous ses chants.
Voici les productions de certains élèves :
Viens bel enfant, je suis la sirène
Ma queue verte est argentée
L’essaim des hippocampes transparents
Croit voir sur mon corps quand je nage
Frémir une vague lumineuse.
Mon odeur parfumée de rose
Qui le soir, erre, dans l’Océan
Je suis une brune attirante
Et ma bouche harmonieuse
Emplit le fond des eaux de tous ses chants
Viens, bel enfant, je suis la fée
Mon aile est transparente avec des vertèbres pailletées
Qui s’éclairent à la nuit tombée
Ma chevelure est blonde et douce comme de la soie, parfumée au jasmin
Mon teint est léger, brillant comme les étoiles
Ma bouche est pulpeuse et rosetée
Mes jambes sont fines aux courbes parfaites
Mes gestes sont faits avec grâce
Ma robe est brillante, illuminée et élégante
Mon souffle est chaud et parfumé
Léger comme un voile d’été
Merci Thalie. J'aime beaucoup ce travail. Moi qui peine toujours un peu à trouver des exercices qui parlent aux élèves dans le domaine du vers, j'archive celui-ci.
- V.MarchaisEmpereur
doctor who a écrit:OK, Céléborn. Mais je trouve ça un peu sec (sans vouloir offenser Véronique, qui accomplit-à un travail remarquable, comme d'hab').
Je ne suis pas pour séparer si fortement le récit du portrait et de la description. C'est ce qu'on fait depuis 2002, et ça ne marche pas. Véronque semble reprendre une répartition des types de rédaction très progressive, ce qui est un choix qui se défend tout à fait (peut-être serais-je convaincu dans une dizaine de posts). Elle y ajoute une démarche progressive, apportant de très manière intuitive, par innutrition, les éléments nécessaires à leur intégration.
Mais il me semble qu'il vaut mieux commencer dès la sixième (et avant, idéalement) par quelques types de rédaction choisis, abordés séparément, mais repris sans cesse dans la suite de l'année. Ils s'enrichiront les uns les autres.
Je ne dis pas qu'il faille, dans le cas du portrait, arriver à la fin de sixième à un résultat vraiment élevé. On peut se contenter de quelques phrases, de l'assimilation du voca physique concernant les animaux, le corps humain, et poser les fondations du portrait moral, tout en insistant (le cadre que propose Véronique le permet) sur la consistance des phrases et leur liaison.
Idéalement, un collégien ferait du portrait de la sixième à la troisième.
Et je ne propose pas ici de tout attaquer de front. Il me semble par exemple que l'écriture d'un dialogue est ce qu'il y a de plus dur à faire. Pourquoi ne pas le faire plus tard ?
Je suis d'accord avec toi, doctor who, on ne peut pas segmenter artificiellement des formes de discours que ne cessent de se mêler dans tout récit. C'est pourquoi je travaille quelques paragraphes descriptifs dès la 6e. Mais on est bien obligé de dégager des priorités. Ca paraît dingue, mais je te jure que le travail sur la phrase, leur liaison et le paragraphe me prend un temps fou. J'y consacre un temps démesuré, qui m'oblige déjà à rester insuffisante dans le domaine de l'orthographe, et j'ai malgré tout l'impression de finir à l'arrache chaque année. On ne peut pas tout faire.
Quant au dialogue, c'est pareil. J'ai essayé de l'interdire en 6e mais ça ne marche pas. Les élèves ressentent toujours le besoin de placer quelques phrases ici ou là dans les contes ou les fables. Alors on ne s'attarde pas mais au moins, j'apprends à le ponctuer correctement. Et puis, au programme, il y a le théâtre et là, si on supprime le dialogue, il ne va pas rester grand chose...
- CelebornEsprit sacré
V.Marchais a écrit: Par contre, j'admets que j'utilise peu la technique du résumé, qui doit pourtant être très structurante. Mais je ne sais pas par où prendre les choses avec des élèves jeunes incapables de distinguer l'essentiel du détail, qui se perdent dans des méandres incroyables quand je leur demande de m'expliquer la situation - certains sont même capables d'ajouter des informations en spéculant sur la gentillesse ou les motivations du personnage ! Sur ce point, je veux bien profiter de ta propre expérience. Personnellement, je me contente de faire repérer le mouvement d'un texte, titrer les paragraphes, etc : l'objectif du résumé me paraît bien difficile à atteindre. Comment t'y prends-tu ?
Dès que je repasse à mon collège, je choppe mon blabla sur la méthodologie du résumé (j'en fais faire 1 pour chaque fiche de lecture, donc ils en font pas mal !). Mantenant, je ne fais pas d'exercices spécifiques : je dois dire que ça se fait un peu "sur le tas", comme dirait Luc Châtel parlant de la formaion des stagiaires. Je donne un exempe de résumé corrigé en soulignant tel passage qui résume particulièrement bien un moment de l'histoire, où qui, en une phrase, énumère joliment différentes péripéties secondaires sur lesquelles il ne fallait surtout pas s'attarder.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- doctor whoDoyen
Pas grand chose de précis sur le résumé. Je pratique un peu, tout le temps. C'est un exercice pratique pour contrôler une lecture, par exemple. On peut le faire en fin de cours, pour vérifier la compréhension du texte. C'est assez intéressant aussi pour introduire ou conclure un cours sur la bio des auteurs. Mais je n'ai pas de fiches ou d'exercices.
On fait et on corrige collectivement, nous interrogeant sur la nécessité de telle ou telle information. Les élèves sont souvent assez convaincus, à la fin. J'ai plus de mal à leur faire comprendre que la date précise de la mort de Molière m'importe peu, si j'ai compris qu'il est né et mort pendant le XVIIème siècle.
Je caresse le fantasme de faire écrire des épitaphes en vers à mes élèves. Quand je serai plus fort...
Et je pense que le résumé ne doit pas se séparer de l'amplification. C'est en passant sans cesse de l'un à l'autre qu'on peut comprendre ce qui est superflu ou nécessaire.
Ex de travail d'amplification, à la suite d'une leçon d'une heure sur l'invention.
Amplifier la phrase suivante : "Renard se cache et attend Ysengrin pour le surprendre."
1. Déterminer le début et la fin de l'action. Pour éviter les HS.
2. Déterminer les étapes (quand les gamins ont fait le schéma narratif, les "péripéties") de l'action. On part de la phrase et on essaie de détailler au maximum.
3. Déterminer les "circonstances" (j'utilise et définit le mot en reliant à la fonction des CC) de l'action : décor, moment, durée...
4. Déterminer les "motifs" (j'explique avec la référence au policier) et les sentiments des personnages : permet d'insérer quelques ouvertures sur l'intériorité des acteurs.
A ce stade-là, les plus inventifs ont déjà imaginé toute une combine pour tromper Ysengrin, et la première étape n'est pas de trop pôur les canaliser et leur rappeler que c'est l'attente de Renard qui est le centre du récit.
Exercice du même type, après Roland : "Raconter en 6 alexandrins au minimum Roland tentant de casser Durendal."
Les plus malins sont allés chercher des expressions dans le livre, mais la contrainte des alexandrins les a forcé à choisir, ordonner, adapter... C'est gagné.
Un élève ayant fait cela peut faire des résumés, à force : le voca du récit est en place, et il suffit de déterminer si toutes les circonstances, si l'énoncé des sentiments des personnages ou le récit de toutes les étapes de l'action sont nécessaires à la compréhension ou pas.
On fait et on corrige collectivement, nous interrogeant sur la nécessité de telle ou telle information. Les élèves sont souvent assez convaincus, à la fin. J'ai plus de mal à leur faire comprendre que la date précise de la mort de Molière m'importe peu, si j'ai compris qu'il est né et mort pendant le XVIIème siècle.
Je caresse le fantasme de faire écrire des épitaphes en vers à mes élèves. Quand je serai plus fort...
Et je pense que le résumé ne doit pas se séparer de l'amplification. C'est en passant sans cesse de l'un à l'autre qu'on peut comprendre ce qui est superflu ou nécessaire.
Ex de travail d'amplification, à la suite d'une leçon d'une heure sur l'invention.
Amplifier la phrase suivante : "Renard se cache et attend Ysengrin pour le surprendre."
1. Déterminer le début et la fin de l'action. Pour éviter les HS.
2. Déterminer les étapes (quand les gamins ont fait le schéma narratif, les "péripéties") de l'action. On part de la phrase et on essaie de détailler au maximum.
3. Déterminer les "circonstances" (j'utilise et définit le mot en reliant à la fonction des CC) de l'action : décor, moment, durée...
4. Déterminer les "motifs" (j'explique avec la référence au policier) et les sentiments des personnages : permet d'insérer quelques ouvertures sur l'intériorité des acteurs.
A ce stade-là, les plus inventifs ont déjà imaginé toute une combine pour tromper Ysengrin, et la première étape n'est pas de trop pôur les canaliser et leur rappeler que c'est l'attente de Renard qui est le centre du récit.
Exercice du même type, après Roland : "Raconter en 6 alexandrins au minimum Roland tentant de casser Durendal."
Les plus malins sont allés chercher des expressions dans le livre, mais la contrainte des alexandrins les a forcé à choisir, ordonner, adapter... C'est gagné.
Un élève ayant fait cela peut faire des résumés, à force : le voca du récit est en place, et il suffit de déterminer si toutes les circonstances, si l'énoncé des sentiments des personnages ou le récit de toutes les étapes de l'action sont nécessaires à la compréhension ou pas.
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