Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- RandoschtroumfNiveau 10
Il y a également un autre élément : certains pedagogols ont conservé une influence réelle y compris dans certains syndicats (l'un d'eux édite une revue largement diffusée qui, loin de l'information syndicale, est remplie d'articles pédagogiques dans lesquels Meirieu reste encensé). La mode est aux méthodes ludiques (il n'y a qu'à voir l'attrait fort pour la MHM). Pour l'apprentissage de la lecture, même si la situation évolue peu à peu, beaucoup restent ancrés sur l'idée que les méthodes alphabétiques et syllabiques ne prennent pas en compte la compréhension, que c'est la compréhension et le projet de lecteur (lecture sur de vrais albums) qui permettra de former de vrais lecteurs.
Le guide orange, qui a au moins le mérite d'avoir été une révolution par rapport à ce qui était mis en avant jusque là, a été mis en place sous Blanquer, cela suffit à le discréditer.
La formation consiste en des animations pédagogiques assurées par les conseillers pédagogiques, les mêmes qui 2 ans auparavant prônaient les méthodes globales. Certains y mettent peu d'enthousiasme.
Les méthodes ont globalement évolué, on ne voit plus trop de Ribambelle, mais il y a encore un vrai travail d'appropriation à poursuivre.
Il y a encore 5 ans, peut-être moins, régnait sur une circonscription de mon secteur un IEN qui interdisait totalement l'usage de méthodes de lecture. Seule la lecture sur de vrais albums était autorisée. Je ne sais pas si les écoles concernées ont depuis investi. Il avait de vrais supporters (les autres prenant autant que possible la fuite vers un secteur plus accueillant).
Il y a également l'idée que tout "retour aux fondamentaux" est rétrograde et réac. Toute méthode pas considérée comme moderne va être taxée de réactionnaire.
Les programmes 2009 ont été énormément décriés, avec la fin de l'observation réfléchie de la langue, pourtant, ce n'étaient pas les plus mauvais et les plus inapplicables. Mais... Gouvernement de droite. J'ai vu des collègues systématiquement s'opposer à tout ce qui était voté par la droite et refuser de faire grève contre la réforme des rythmes scolaires car mis en place par la gauche, même en y étant opposé.
Les changements multiples sont également insupportables. Les programmes ne cessent de changer. Il faudrait à chaque fois se les approprier, changer de manuel (si on a le budget), identifier ce qui est conservé et chercher des supports pour les nouveautés sinon. Prendre vaguement et cosmétiquement les programmes en poursuivant en réalité comme avant devient un mode de survie.
Il y a également un vrai problème de formation. Pendant que les futurs PE publient des enquêtes sur les forums enseignants, et analysent les réponses dans le cadre de leur master, ils n'apprennent pas la tenue du crayon (que de plus en plus tiennent mal. D'ailleurs, c'est la liberté, il ne faut pas "contraindre"), ni à enseigner la lecture.
Le master MEEF 1er degré est également une bonne école du formatage, qui ne vise pas forcément à former aux fondamentaux de l'enseignement. Et pourtant, il y a une part très technique dans l'enseignement du primaire, encore plus dans les petites classes.
Le primaire est également détruit par des problèmes de comportement majeurs (il suffit de lire Maikreesse) qui sont de plus en plus répandus. Il y a aussi une vraie problématique d'écoute, d'application. Plus on fait de gestion de classe, de relances individuelles, moins on a de temps pour enseigner.
Comme cela été dit, chaque année apporte ses nouveautés venant diminuer le temps disponible pour les apprentissages fondamentaux. Pendant que les enseignants font remplir un questionnaire (anonyme donc ne permettant pas d'intervenir sur d'éventuels soucis remontés) sur le harcèlement, ils ne font pas autre chose.
La question des programmes devient anecdotique dans ces conditions.
L'éducation nationale est plus douée pour produire des BO que pour mettre en œuvre des actions efficaces.
Le guide orange, qui a au moins le mérite d'avoir été une révolution par rapport à ce qui était mis en avant jusque là, a été mis en place sous Blanquer, cela suffit à le discréditer.
La formation consiste en des animations pédagogiques assurées par les conseillers pédagogiques, les mêmes qui 2 ans auparavant prônaient les méthodes globales. Certains y mettent peu d'enthousiasme.
Les méthodes ont globalement évolué, on ne voit plus trop de Ribambelle, mais il y a encore un vrai travail d'appropriation à poursuivre.
Il y a encore 5 ans, peut-être moins, régnait sur une circonscription de mon secteur un IEN qui interdisait totalement l'usage de méthodes de lecture. Seule la lecture sur de vrais albums était autorisée. Je ne sais pas si les écoles concernées ont depuis investi. Il avait de vrais supporters (les autres prenant autant que possible la fuite vers un secteur plus accueillant).
Il y a également l'idée que tout "retour aux fondamentaux" est rétrograde et réac. Toute méthode pas considérée comme moderne va être taxée de réactionnaire.
Les programmes 2009 ont été énormément décriés, avec la fin de l'observation réfléchie de la langue, pourtant, ce n'étaient pas les plus mauvais et les plus inapplicables. Mais... Gouvernement de droite. J'ai vu des collègues systématiquement s'opposer à tout ce qui était voté par la droite et refuser de faire grève contre la réforme des rythmes scolaires car mis en place par la gauche, même en y étant opposé.
Les changements multiples sont également insupportables. Les programmes ne cessent de changer. Il faudrait à chaque fois se les approprier, changer de manuel (si on a le budget), identifier ce qui est conservé et chercher des supports pour les nouveautés sinon. Prendre vaguement et cosmétiquement les programmes en poursuivant en réalité comme avant devient un mode de survie.
Il y a également un vrai problème de formation. Pendant que les futurs PE publient des enquêtes sur les forums enseignants, et analysent les réponses dans le cadre de leur master, ils n'apprennent pas la tenue du crayon (que de plus en plus tiennent mal. D'ailleurs, c'est la liberté, il ne faut pas "contraindre"), ni à enseigner la lecture.
Le master MEEF 1er degré est également une bonne école du formatage, qui ne vise pas forcément à former aux fondamentaux de l'enseignement. Et pourtant, il y a une part très technique dans l'enseignement du primaire, encore plus dans les petites classes.
Le primaire est également détruit par des problèmes de comportement majeurs (il suffit de lire Maikreesse) qui sont de plus en plus répandus. Il y a aussi une vraie problématique d'écoute, d'application. Plus on fait de gestion de classe, de relances individuelles, moins on a de temps pour enseigner.
Comme cela été dit, chaque année apporte ses nouveautés venant diminuer le temps disponible pour les apprentissages fondamentaux. Pendant que les enseignants font remplir un questionnaire (anonyme donc ne permettant pas d'intervenir sur d'éventuels soucis remontés) sur le harcèlement, ils ne font pas autre chose.
La question des programmes devient anecdotique dans ces conditions.
L'éducation nationale est plus douée pour produire des BO que pour mettre en œuvre des actions efficaces.
- EdithWGrand sage
Quand je vois que 70% de mes élèves de collège sont « à besoins » ou « fragiles » en fluence et que quelques séances de lecture à voix haute (textes conçus par IA, pour calibrer et assurer une cohérence de style/difficulté, puis retravaillés avec la collègue de lettres qui vérifie) suffisent à faire augmenter pas mal leur fluence , voire les faire sortir de la zone rouge pour certains, je me dis qu’il leur a juste manqué des heures de lecture en primaire. Ils râlent (ils préfèrent la permanence ) mais quand je leur demande comment s’est passé leur CP/CE1, beaucoup répondent qu’ils ont été pas mal absents, ou ont eu une maîtresse enceinte pas remplacée plusieurs semaines, ou qu’ils faisaient beaucoup de sorties… bref. Je me répète mais sanctuariser cet apprentissage ainsi que celui des maths serait simple à mettre en œuvre. Convaincre les PE qui ne le sont pas encore qu’un nombre incompressible d’heures est nécessaire et indispensable (comme pour tout : le solfège, les claquettes ou le sanscrit…) et que regarder un film, visiter une ferme, écouter un gendarme qui explique les dangers d’internet est très utile voire instructif mais ne pourra jamais remplacer les heures de français ou maths non effectuées, ça peut-être plus compliqué.
Quand je pense à un IPR qui a répondu « ils ont jusqu’à la fin de la 3e pour apprendre à lire » à un collègue qui s’inquiétait que certains ne maîtrisent pas encore la lecture à 14 ans…
Quand je pense à un IPR qui a répondu « ils ont jusqu’à la fin de la 3e pour apprendre à lire » à un collègue qui s’inquiétait que certains ne maîtrisent pas encore la lecture à 14 ans…
- LangelotNiveau 9
EdithW a écrit:Je me répète mais sanctuariser cet apprentissage ainsi que celui des maths serait simple à mettre en œuvre. Convaincre les PE qui ne le sont pas encore qu’un nombre incompressible d’heures est nécessaire et indispensable
Je ne connais aucun PE qui ne pense cela.
EN début de CE1, certains élèves n'ont pas lu depuis 2 mois donc la lecture est difficile mais cela s'améliore rapidement également.
C'est légèrement exaspérant de lire régulièrement que les enseignants de primaire ne font pas assez de lecture ou de mathématiques.
Sinon, je rejoins Randoschtroumf, la priorité n'est pas aux fondamentaux.
Les inspecteurs se fichent royalement de ce qui se passe en classe et des résultats des élèves. Nous passons un temps fou à remplir des tableaux (projet d'école, P.P.MS,...) à remplir des dossiers ( élèves difficiles ou à difficulté) . Les E.N.T prennent aussi également de plus en plus de temps. Il reste donc peu de temps ou plus d'énergie pour ce qui devrait être notre métier préparer sa classe.
Et oui la mode est à MHM pour les mathématiques, la fluence pour la lecture et la syllabique n'est plus une pestiférée.
- VerduretteModérateur
Je rejoins aussi totalement Randoschtroumph...
En 33 ans de présence à l'EN, j'ai eu parfois quelques espoirs, mais j'ai vite déchanté. Je vais quitter un navire qui continue à s'enfoncer... et il n'y a même pas d'orchestre.
En 33 ans de présence à l'EN, j'ai eu parfois quelques espoirs, mais j'ai vite déchanté. Je vais quitter un navire qui continue à s'enfoncer... et il n'y a même pas d'orchestre.
- RovoiNiveau 3
Randoschtroumf a écrit:Il y a également un autre élément : certains pedagogols ont conservé une influence réelle y compris dans certains syndicats (l'un d'eux édite une revue largement diffusée qui, loin de l'information syndicale, est remplie d'articles pédagogiques dans lesquels Meirieu reste encensé). La mode est aux méthodes ludiques (il n'y a qu'à voir l'attrait fort pour la MHM). Pour l'apprentissage de la lecture, même si la situation évolue peu à peu, beaucoup restent ancrés sur l'idée que les méthodes alphabétiques et syllabiques ne prennent pas en compte la compréhension, que c'est la compréhension et le projet de lecteur (lecture sur de vrais albums) qui permettra de former de vrais lecteurs.
Le guide orange, qui a au moins le mérite d'avoir été une révolution par rapport à ce qui était mis en avant jusque là, a été mis en place sous Blanquer, cela suffit à le discréditer.
La formation consiste en des animations pédagogiques assurées par les conseillers pédagogiques, les mêmes qui 2 ans auparavant prônaient les méthodes globales. Certains y mettent peu d'enthousiasme.
Les méthodes ont globalement évolué, on ne voit plus trop de Ribambelle, mais il y a encore un vrai travail d'appropriation à poursuivre.
Il y a encore 5 ans, peut-être moins, régnait sur une circonscription de mon secteur un IEN qui interdisait totalement l'usage de méthodes de lecture. Seule la lecture sur de vrais albums était autorisée. Je ne sais pas si les écoles concernées ont depuis investi. Il avait de vrais supporters (les autres prenant autant que possible la fuite vers un secteur plus accueillant).
Il y a également l'idée que tout "retour aux fondamentaux" est rétrograde et réac. Toute méthode pas considérée comme moderne va être taxée de réactionnaire.
Les programmes 2009 ont été énormément décriés, avec la fin de l'observation réfléchie de la langue, pourtant, ce n'étaient pas les plus mauvais et les plus inapplicables. Mais... Gouvernement de droite. J'ai vu des collègues systématiquement s'opposer à tout ce qui était voté par la droite et refuser de faire grève contre la réforme des rythmes scolaires car mis en place par la gauche, même en y étant opposé.
Les changements multiples sont également insupportables. Les programmes ne cessent de changer. Il faudrait à chaque fois se les approprier, changer de manuel (si on a le budget), identifier ce qui est conservé et chercher des supports pour les nouveautés sinon. Prendre vaguement et cosmétiquement les programmes en poursuivant en réalité comme avant devient un mode de survie.
Il y a également un vrai problème de formation. Pendant que les futurs PE publient des enquêtes sur les forums enseignants, et analysent les réponses dans le cadre de leur master, ils n'apprennent pas la tenue du crayon (que de plus en plus tiennent mal. D'ailleurs, c'est la liberté, il ne faut pas "contraindre"), ni à enseigner la lecture.
Le master MEEF 1er degré est également une bonne école du formatage, qui ne vise pas forcément à former aux fondamentaux de l'enseignement. Et pourtant, il y a une part très technique dans l'enseignement du primaire, encore plus dans les petites classes.
Le primaire est également détruit par des problèmes de comportement majeurs (il suffit de lire Maikreesse) qui sont de plus en plus répandus. Il y a aussi une vraie problématique d'écoute, d'application. Plus on fait de gestion de classe, de relances individuelles, moins on a de temps pour enseigner.
Comme cela été dit, chaque année apporte ses nouveautés venant diminuer le temps disponible pour les apprentissages fondamentaux. Pendant que les enseignants font remplir un questionnaire (anonyme donc ne permettant pas d'intervenir sur d'éventuels soucis remontés) sur le harcèlement, ils ne font pas autre chose.
La question des programmes devient anecdotique dans ces conditions.
L'éducation nationale est plus douée pour produire des BO que pour mettre en œuvre des actions efficaces.
Je souscris à chacun de ces points.
Au sein de l'Education Nationale, l'intérêt des élèves est, hélas, passé au second plan depuis longtemps noyé au milieu de tout un tas de considérations politiques et idéologiques.
- Ramanujan974Érudit
Quand un IEN réussit le concours, son année de stagiaire devrait consister à avoir une classe de CP de septembre à décembre.
S'il n'a pas 100 % d'élèves (sans problèmes ou troubles quelconques) qui savent lire et écrire à Noël, il n'est pas titularisé et retourne d'où il vient en janvier.
S'il n'a pas 100 % d'élèves (sans problèmes ou troubles quelconques) qui savent lire et écrire à Noël, il n'est pas titularisé et retourne d'où il vient en janvier.
- almuixeNeoprof expérimenté
De ma modeste expérience de parent d'élèves, je remarque surtout l'utilisation de méthodes peu efficaces. Tous les enseignants et enseignantes de mes fils étaient des personnes admirables, impliquées, énergiques, soucieuses des enfants, à leur écoute... Mais en effet, dès la PS, mes enfants avaient fait plus de sorties et participé à plus d'interventions que moi pendant toute ma primaire.
Par contre, certains apprentissages fondamentaux n'étaient pas encadrés ou aberrants.
Par exemple, en CE1 il n'y a pas eu de travail progressif sur les conjugaisons. Après avoir classé les verbes, ils ont vu toutes les personnes sans, j'imagine, travail sur la notion de sujet. En tout cas, il avait pris les tableaux de conjugaison comme une récitation. Peut-être que le travail avait été fait à l'oral, mais j'en doute. Malgré ses problèmes d'attention, il réussit bien en classe et, puis en milieu de CE2, il m'a dit qu'une grande partie de la classe était encore en train de peiner sur la conjugaison du présent des verbes du premier groupe. Cela ne m'a pas étonné, les enfants n'ont pas la science infuse et il n'y a pas beaucoup de parents qui reprennent, avec les livres du GRIP ou les fichiers de doublecasquette ce qui n'a pas été fait correctement.
Pourtant, les bonnes méthodes cela change tout. Mon fils aîné nous a toujours paru avoir nettement plus de facilités intellectuelles que son frère mais il n'a réussi à lire avec fluidité qu'au milieu du CE1 (7 ans et demi). Par contre, en GS, son petit frère à 6 ans et quelques mois avait déjà ce niveau de lecture. Et il a une tenue du stylo parfaite (avec une écriture impeccable à tomber par terre mais sur ce point, il est probablement aidé par son bon coup de crayon).
Mais le petit a eu une maîtresse qui s'est formée en montessori et donc a fait tout son cursus dans une classe montessori. Par contre l'aîné a eu droit aux étiquettes en PS et sa maîtresse parlait de reconnaissance globale... Même si j'ai travaillé en syllabique avec lui dès que j'ai entendu cela et que le maitre de CP avait une méthode syllabique, c'était déjà trop tard, le pli était pris. Il a réussi maintenant à compenser, mais par exemple sur les mots nouveaux, il mélange les lettres. Je crains l'apprentissage des langues étrangères.
Quand à l'écriture, puisque je lui ai montré trop tard, même si cela s'améliore lentement, il peine à écrire bien et sans effort. Mais au moins il n'aura pas été "brimé" dans sa tenue du stylo.
Par contre, certains apprentissages fondamentaux n'étaient pas encadrés ou aberrants.
Par exemple, en CE1 il n'y a pas eu de travail progressif sur les conjugaisons. Après avoir classé les verbes, ils ont vu toutes les personnes sans, j'imagine, travail sur la notion de sujet. En tout cas, il avait pris les tableaux de conjugaison comme une récitation. Peut-être que le travail avait été fait à l'oral, mais j'en doute. Malgré ses problèmes d'attention, il réussit bien en classe et, puis en milieu de CE2, il m'a dit qu'une grande partie de la classe était encore en train de peiner sur la conjugaison du présent des verbes du premier groupe. Cela ne m'a pas étonné, les enfants n'ont pas la science infuse et il n'y a pas beaucoup de parents qui reprennent, avec les livres du GRIP ou les fichiers de doublecasquette ce qui n'a pas été fait correctement.
Pourtant, les bonnes méthodes cela change tout. Mon fils aîné nous a toujours paru avoir nettement plus de facilités intellectuelles que son frère mais il n'a réussi à lire avec fluidité qu'au milieu du CE1 (7 ans et demi). Par contre, en GS, son petit frère à 6 ans et quelques mois avait déjà ce niveau de lecture. Et il a une tenue du stylo parfaite (avec une écriture impeccable à tomber par terre mais sur ce point, il est probablement aidé par son bon coup de crayon).
Mais le petit a eu une maîtresse qui s'est formée en montessori et donc a fait tout son cursus dans une classe montessori. Par contre l'aîné a eu droit aux étiquettes en PS et sa maîtresse parlait de reconnaissance globale... Même si j'ai travaillé en syllabique avec lui dès que j'ai entendu cela et que le maitre de CP avait une méthode syllabique, c'était déjà trop tard, le pli était pris. Il a réussi maintenant à compenser, mais par exemple sur les mots nouveaux, il mélange les lettres. Je crains l'apprentissage des langues étrangères.
Quand à l'écriture, puisque je lui ai montré trop tard, même si cela s'améliore lentement, il peine à écrire bien et sans effort. Mais au moins il n'aura pas été "brimé" dans sa tenue du stylo.
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum